20 Juil

Un violent incendie s’est déclaré à Chenôve en Côte d’Or, proche du vignoble bourguignon

80 sapeurs-pompiers et une vingtaine d’engins venus de toute la Côte-d’Or ont été déployés pour venir à bout du violent incendie de Chenôve, impressionnant pour les habitations environnantes. Un incendie proche des prestigieux vignobles bourguignons. 

L'incendie ne menaçait aucune habitation, mais les flammes etaient proches du vignoble et des maisons. © Thomas Rouet

L’incendie ne menaçait aucune habitation, mais les flammes etaient proches du vignoble et des maisons. © Thomas Rouet

L’incendie a débuté à 16h30 dans les bois, sur le plateau de Chenôve, à la frontière avec la commune de Marsannay. Des flammes de plus de 10 mètres étaient alors visibles de très loin, au plus fort de l’incendie. Une cinquantaine de pompiers venus de Dijon, Gevrey, Sombernon, Nuits-Saint-Georges, étaient aussitôt mobilisés pour attaquer les flammes, soutenus par une quinzaine de véhicules.

L’incendie spectaculaire sur le plateau de Chenôve, au sud de Dijon © Eric Betsch

CaptureA 18 heures, aucune évacuation n’était envisagée, le vent d’ouest étant plutôt favorable. A 18h30, l’incendie était en passe d’être maîtrisé par les pompiers. Le feu s’étendait sur 2,5 kilomètres carrés, mais il n’y avait pas de risque humain. La raison de cet incendie demeurait à cette heure inconnue. Au total, au moins une vingtaine d’hectares de pinède ont brûlé.

A 20 heures, l’incendie était considéré comme circonscrit.  80 sapeurs-pompiers et une vingtaine d’engins venus de toute la Côte-d’Or continuaient d’opérer sur place.  La surveillance de l’incendie et le noyage devraient se poursuivre tard dans la nuit.

Avec France 3 Bourgogne.

Les images de Damien Rabeisen (images aériennes : Agence B-Wonder) :

Pierre Arditi : « la Cité des Civilisations du Vin, un objet magnifique, comme un jouet… pour tordre le cou au mauvais procès qu’on fait au vin »

Pour la 1ère fois, le comédien Pierre Arditi a visité la Cité des Civilisations du Vin, dont il a accepté d’être l’ambassadeur. Le grand sage a trouvé l’endroit, où va se faire l’initiation à la culture du vin, très instructif. Et d’enfoncer le clou: « au lieu de faire de mauvais procès, il ne faut pas boire avec modération mais avec raison », ose-t-il au coeur de ce vaisseau amiral de la culture et des civilisations du vin.

Sylvie Cazes, Pierre Arditi et Philippe Massol © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Cazes, Pierre Arditi et Philippe Massol à l’intérieur du parcours permanent au 2e étage de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

« Je la découvre de l’intérieur, j’étais passé 25 fois devant, mais je n’avais pas eu le temps de venir, » confie le comédien du « Sang de la Vigne » sur France 3 en descendant les marches de la Cité du Vin.

Pierre Arditi a pu visualiser sur cette tablette la physionnomie définitive de la Cité © JPS

Pierre Arditi a pu visualiser sur cette tablette la physionomie définitive de la Cité © JPS

C’est Philippe Massol, le directeur général, qui lui sert de guide, accompagnée de Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation. Pierre Arditi, toujours drôle, au moment de passer la célèbre coiffe jaune du groupe Vinci pour visiter le chantier: « le casque, ça peut me compromettre ce qu’il me reste de carrière…et il faut mettre les bottes, bon je ne vais pas me distinguer, allons-y » Finalement, il ira en chaussures en daim…

La Cité des Civilisations du Vin © une conception XTU Architects

La Cité des Civilisations du Vin © une conception XTU Architects

Un premier passage devant la future boutique circulaire des vins du monde en rez-de-chaussée, « les vignobles, oui bien sûr, j’aime bien en découvrir. J’en connais quand même beaucoup. Mais si j’ai l’occasion (en tournage à l’étranger), je ne demande pas mieux que d’en découvrir de nouveaux. »

Pierre Arditi, l'homme de théâtre, épaté par l'auditorium Thomas Jefferson © JPS

Pierre Arditi, l’homme de théâtre, épaté par l’auditorium Thomas Jefferson © JPS

Justement, Philippe Massol lui explique que le public pourra découvrir, l’an prochain, dans ces salles d’expositions temporaires au 1er étage, 3 expositions dont une consacrée à la Géorgie. « La Géorgie, ça sera le 1er vignoble qui aura carte blanche », et Sylvie Cazes qui abonde dans le même sens: « c’est le 1er vignoble où la vigne est apparue. »

En outre, la Cité a vocation a aussi éduquer les plus jeunes générations avec « l’école du goût et des arômes » à destination des scolaires ou des familles qui pourront y venir. Et Pierre Arditi, à ce moment là de la visite, de rappeler cette phrase qui lui vient à l’esprit et qui a inspiré aussi ces civilisations du monde du vin: « il ne faut pas boire avec modération mais boire avec raison » et d’appuyer avec son index sur son crâne.

Que de marches, que de marches... on sent que Philippe Massol et Sylvie Cazes ont les mollets déjà bien rompus à l'exercice © JPS

Que de marches, que de marches… on sent que Philippe Massol et Sylvie Cazes ont les mollets déjà bien rompus à l’exercice © JPS

Ici on pourra voir des amphores,  » ah les amphores, ça revient, j’ai goûté ça du côté de Bandol ». Un petit détour par l’amphithéâtre Thomas Jefferson qui a été entièrement financé par les mécènes américains où l’acteur est estomaqué.Petite gymnastique pour grimper les marches qui vont le mener au 2ème étage…

Au coeur du parcours permanent, difficile de fixer la ligne bleue des Vosges à Bordeaux © JPS

Au coeur du parcours permanent, difficile de fixer la ligne bleue des Vosges à Bordeaux © JPS

« Ici, c’est le parcours permanent appelé aussi la grande nef, un espace de 3500 m2 », continue Philippe Massol. Et Pierre Arditi de prendre la pose en consultant la tablette numérique de Philippe Massol: « on regarde traditionnellement la ligne bleue des Vosges, mais en l’occurence c’est la ligne bleue bordelaise… » 

Une dernière petite photo au 4e étage de la tour avec le Pont Chaban en toile de fond © JPS

Une dernière petite photo au 4e étage de la tour avec le Pont Chaban en toile de fond © JPS

Un peu plus loin, il y a aussi cette fameuse table qui viendra se nicher dans une pièce ovale: c’est ici « le banquet des hommes illustres« , précise Philippe Massol. Un Pierre Arditi y prendra place aux côtés de Napoléon, de Winston Churchill ou encore de la Callas et tous auront une sérieuse discussion autour du vin. Pierre Arditi doit justement prêter sa voie et son concours à l’enregistrement d’un texte qui retracera le vin à travers des anecdotes historiques.

Arditi à la Cité des Civilisations 094

A l’extérieur au terme d’une bonne heure de visite, Pierre Arditi va résumer ses impressions sur cette Cité du Vin ainsi: « C’est un objet magnifique, c’est aussi comme un jouet, moi je suis comme un enfant devant. Ca va avoir la fonction première de tordre le cou au mauvais procès qu’on fait au vin. C’est un endroit où va pouvoir s’exercer, se faire l’initiation. L’initiation faisant naître la raison et la raison étant la culture du père…c’est l’éducation d’une certaine manière…Au lieu de faire de mauvais procès où constamment on dit il faut boire avec modération, il faut boire avec raison. Car la raison permet de toucher du doigt ce qu’on est et qui on est ! »

Arditi à la Cité des Civilisations 095

Que c’est magnifiquement dit. Une très jolie tirade, à laquelle les visiteurs de la Cité des Civilisations du Vin ou Cité du Vin ne manqueront pas de goûter et de cogiter au printemps 2016.

(La Cité des Civilisations du Vin est un concept de XTU Architects et une réalisation du groupe Vinci)

Retour sur le Saint-Emilion Jazz Festival avec Franck Binard: « on a eu des festivaliers heureux, avec la banane ! »

Pas moins de 12000 festivaliers se sont succédés dans le Parc Guadet durant les 3 jours du Saint-Emilion Jazz Festival. Une ambiance de folie dans la Cité Millénaire et dans les lieux de concerts et de dégustation. Franck Binard est l’invité de Parole d’Expert.

Le concert de clôture dimanche soir avec Nina Attal © Franck Binard

Le concert de clôture dimanche soir avec Nina Attal © Franck Binard

« Tous les soirs, on a fini à 3 heures et il fallait être sur le pont tous les matins à 7 heures ! », on sent le commissaire général Franck Binard sur les rotules mais heureux de cette 4e édition du Saint-Emilion Jazz Festival. Et d’ajouter: « quand c’est pour ce niveau de satisfaction, on le refera et on le refera encore avec plaisir. » « Hier soir, on avait Nina Attal, c’est une boule d’énérgie, elle a mis le feu ! »

Des morceaux improvisés tout au long du week-end, et pas seulement © Jean-Pierre Stahl

Des morceaux improvisés tout au long du week-end, et pas seulement © Jean-Pierre Stahl

Entre vendredi, samedi et dimanche, ce sont 12000 personnes , 12000 festivaliers qui ont profité des concerts gratuits et payants du Parc Guadet…

« C’est un bilan super positif, à tout point de vue. L’année dernière, malgré les intempéries et l’annulation, on avait retenu un point positif, c’est que le festival s’est ancré dans l’esprit du public. Et on a eu des festivaliers heureux avec la banane et le sourire ! Il y avait de l’ambiance au bar à vin l’Ephémère avec les viticulteurs et la programmation musicale était top. »

Ben l'Oncle Soul lors de son chant a capella dans l'Eglise Monolithe de Saint-Emilion samedi à 1h du matin © Franck Binard

Ben l’Oncle Soul lors de son chant a capella dans l’Eglise Monolithe de Saint-Emilion samedi à 1h du matin © Franck Binard

Et il y a eu ces moments délicieux et inattendus: « Avec Ben l’Oncle Soul, le vendredi matin à Cheval Blanc, on avait évoqué l’histoire de Saint-Emilion. Il n’était pas au courant. Et donc on l’a emmené visiter l’Eglise Monolithe à 1h du matin (après son concert au Parc Guadet) et il nous a fait un chant a capella, ça montre l’intérêt. » De même, China Moses est restée hier toute la journée, au lendemain de son concert donné à château Pavie. « Avec China Moses et d’autres artistes, ils nous ont fait des reprises de Stevie Wonder et aussi un « summer times » a capella dans l’Eglise Monolithe à 1 h du matin aussi »

Stéphane Belmondo, China Moses et Eric lenine, les artistes intronisés par la Jurade de Saint-Emilion durant le festival © Franck'i

Stéphane Belmondo, China Moses et Eric Legnini, les artistes intronisés par la Jurade de Saint-Emilion durant le festival © Franck’i D Photographie

« On a aussi souhaité que le festival puisse irriguer autour de Saint-Emilion. On a mis en place pour la 1ère fois un after club au château La Fleur Picon…Là aussi pour ces concerts gratuits, il y avait un flot permanent d’une centaine de personnes jusqu’à 3h du matin pour le boeuf ! »

Dominique Renard et Franck Binard © JPS

Dominique Renard et Franck Binard © JPS

« Si l’édition culturelle était positive, l’offre gastronomique du Parc Guadet était à la hauteur avec une diversité de produits et de couleurs, allant des atcos aux burgers…Merci aussi à l’équipe de 80 bénévoles qui s’est défoncé, ainsi qu’à Dominique et Emilie Renard. »

Et puisque ce 4e Saint-Emilion Jazz a été une grande édition, Franck Binard son commissaire général promet: « l’année prochaine, ça sera encore plus grand ! »

La 1ère édition de Fest’ à Buzet : le joli succès, en plein juillet, des Vignerons de Buzet

La première édition de Fest’à Buzet a connu un joli succès populaire, ce 13 juillet, avec 2500 personnes rassemblées à la Cave Coopérative des Vignerons de Buzet. A quand la prochaine ? En 2016, bien sûr !

Une belle ambiance festive à la © Cave Coopérative des Vignerons de Buzet, ce 13 juillet

Une belle ambiance festive à la © Cave Coopérative des Vignerons de Buzet, ce 13 juillet

C’était la grosse teuf à Buzet, ce 13 juillet, sur le site de la cave coopérative des Vignerons de Buzet.

Co-organisée en partenariat avec la communauté de communes du Val d’Albret, cette première Fest’ à Buzet a réuni quelque 2500 personnes, qui ont pu profité des diverses animations proposées.

Une fête sous le signe du partage et de l’engagement en matière de développement durable. L’occasion également de visiter le site, les ateliers axés sur la découverte de la nature, de découvrir les ateliers d’initiation à la dégustation, et de s’attarder à la cave coopérative…

L’affluence était au rendez-vous le soir également, pour se restaurer auprès des producteurs et danser sur la musique du groupe Sangria Gratuite.

Rendez-vous en 2016 pour Fest’à Buzet deuxième !

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Et pour aller plus loin, lire l’article de mars dernier, focus sur l’appellation: « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »