03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 3 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

xLe choix des mots oriente la révolution numériqueBig Data, intelligence artificielle, transhumanisme, ubérisation, disruption, blockchain sont quelques-uns des nouveaux termes à la mode pour tenter de décrypter les bouleversements technologiques actuels. Mais qui choisit et parfois invente ces mots ? Plus fondamentalement, sommes-nous certains que ces mots sont neutres ou au contraire ne nous imposent-ils pas une certaine vision du réel ? Albert Camus écrivait justement, dans son essai Sur une philosophie de l’expression daté de 1944 : « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde ». Il soulignait par là le pouvoir des mots sur le réel. En nommant les choses, non seulement nous lui donnons vie mais nous lui donnons une certaine « couleur ». Les mots que nous employons sont le reflet de notre vision du monde. Dans son ouvrage Ce que parler veut dire, Pierre Bourdieu montre ainsi que la parole détermine des rapports de pouvoir entre les différents groupes sociaux. Ces derniers emploient des mots plus ou moins riches, disposent d’un vocabulaire plus ou moins varié ou créent des néologismes pour désigner de nouvelles réalités. La parole dépend ici en très grande partie de l’origine sociale. Et nous pouvons affirmer qu’aujourd’hui, elle dépend aussi de la capacité des individus à comprendre, analyser et communiquer les bouleversements numériques que nous vivons. Les termes de Big Data, ubérisation ou blockchain sont dès lors toujours employés par ceux qui construisent et tirent profit des bouleversements technologiques et numériques actuels. (@usbeketrica).

#Economie

Les hauts lieux de l’économie sociale et solidaire. Devenir son propre patron ? Soutenir l’agriculture locale ? Investir dans un projet à titre privé ? Les possibilités de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont nombreuses et les initiatives qui émergent à travers la France tout autant. Mais pour certains, l’économie de demain se construit depuis plusieurs années déjà. La Croix vous invite à découvrir ces projets et leurs acteurs avec sa série d’été sur les hauts lieux de l’ESS. (@LaCroix).

#Commerce

Amazon achète les droits du tennis au Royaume-Uni. Pas de pause estivale pour Amazon dans le secteur des médias. Le géant américain du e-commerce a déjà fait savoir qu’il se transformerait en studio à part entière pour le nouveau film de Woody Allen. Il a aussi laissé entendre qu’il lancerait deux réseaux sociaux – Spark, pour concurrencer Pinterest, et Anytime, sur le modèle du chinois WeChat. Et en ce 1eraoût, la firme de Jeff Bezos vient d’acquérir ses premiers droits de retransmission de sports en live, en dehors des Etats-Unis. Pour une somme de 10 millions de livres par an (un peu plus de 11 millions d’euros), Amazon va en effet retransmettre à partir de 2019 toutes les grandes compétition ATP de tennis (donc les Masters et le tournoi à l’O2 de Londres) hormis les quatre tournois du grand chelem (Roland-Garros, Wimbledon, etc.) (@LesEchos).

#Fiscalite

« Pourquoi il faut mettre Google au pas » Le professeur de finance à l’Iris Eric Vernier estime que les accords entre les Etats et les grandes multinationales du numérique, comme Google, ne sont pas une solution viable à long terme : « Le bon sens rappelle que mieux vaut un bon accord qu’un mauvais procès. C’est ce qui semble avoir présidé à l’annonce mardi 25 juillet par Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, de l’éventualité d’une transaction financière avec Google. Le tribunal administratif a en effet annulé le redressement fiscal de 1,15 milliard d’euros infligé à la firme. L’Etat a décidé alors de faire appel, mais le ministre a évoqué parallèlement cette possible négociation. Comment les magistrats motivent-ils leur décision ? Les ventes publicitaires de Google, si elles se font en France, sont effectuées par sa filiale irlandaise, Google Ireland Limited (GIL). On connaît le montage, c’est celui de l’ensemble des Gafa, décrié depuis dix ans et qui permet aux industries du Net et autres multinationales d’échapper à l’impôt ou tout du moins de le réduire fortement, améliorant ainsi extraordinairement la compétitivité internationale et la rentabilité de ces entreprises. Alors, effectivement, face au poids de ces mastodontes et à la qualité de leurs conseillers, notamment fiscaux, les Etats sont obligés de négocier pour espérer récupérer un peu d’argent et éviter un procès long et coûteux dont on ne connaît jamais l’issue. Mais c’est, je pense, une erreur fondamentale. » Lire la suite sur le @leJDD.

#Monnaie

Cash vs original : la communauté bitcoin se déchire. Guerre de sécession dans le monde de la monnaie virtuelle. Depuis mardi, l’historique bitcoin a vu apparaître un concurrent, le bitcoin cash, dont les promoteurs reprochent à « l’ancêtre » la lenteur de ses transactions. Concrètement, les contestataires ont lancé une proposition d’amélioration du bitcoin (BIP, pour Bitcoin Improvement Proposal) qui va différencier la nouvelle monnaie du bitcoin déjà existant et permettre une accélération des échanges effectués par son biais. Ils estimaient que d’autres propositions d’amélioration, largement votées par la communauté, n’allaient pas assez loin en permettant de passer à 22 transactions par seconde, contre onze actuellement. Ils proposent de monter à 56 transactions par seconde avec bitcoin cash. Monnaie virtuelle, également appelée crypto-monnaie, le bitcoin est un système basé sur le pair-à-pair qui aurait été inventé par un Japonais, Satoshi Nakamoto. Le principe de création de cette monnaie repose sur la blockchain, une technologie utilisant des blocs de transaction codés et authentifiés qui s’additionnent entre eux. La blockchain a la réputation d’être infalsifiable car, pour modifier une information, il est nécessaire de la changer en même temps chez tous les utilisateurs, ce qui permet d’assurer la stabilité du système. (@libe).

#Banque

Bras de fer sur les données des clients : les banques montent au créneau. La tension monte autour de la prochaine application de la deuxième directive sur les services de paiement (DSP2), qui doit « rendre les paiements européens plus sûrs et innovants.» Cette directive, qui entrera en vigueur le 13 janvier 2018, va notamment imposer aux banques européennes d’offrir l’accès aux données de leurs clients à d’autres acteurs, en particulier les nouveaux entrants de la Fintech (paiement entre particuliers, agrégation de comptes, etc). Cette perspective ne les réjouit guère, mais c’est surtout une disposition, envisagée par la Commission européenne depuis mai dernier, qui les irrite au plus haut point : la possibilité, en « solution de secours », laissée aux prestataires tiers de continuer à recourir à la technique dite du « web-scraping », qui leur permet d’accéder aux données du client d’une banque en utilisant les codes d’accès de ce dernier. Les acteurs bancaires, qui défendent leur rôle de « tiers de confiance », ont décidé de monter au créneau, au plus haut niveau, sur ce sujet qu’ils jugent « crucial ». Selon nos informations, Frédéric Oudéa, le patron de la Société Générale, a écrit ces jours derniers en tant que président de la Fédération bancaire de l’Union européenne (EBF) à Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). (@latribune).

#LanceurDAlerte

Que devient Antoine Deltour, le lanceur d’alerte de l’affaire LuxLeaks ? Le 15 mars 2017, le lanceur d’alerte dans l’affaire LuxLeaks, Antoine Deltour, est condamné en appel à six mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende. Le jeune homme de 31 ans, originaire d’Epinal (Vosges), était poursuivi pour avoir divulgué des milliers de documents fiscaux confidentiels. Pour Antoine Deltour, la peine prononcée par la justice du Luxembourg est un peu plus clémente qu’en première instance, mais à la sortie du tribunal, le jeune homme ne comprend pourquoi il est condamné alors que le tribunal a reconnu son statut de lanceur d’alerte. « Une décision satisfaisante aurait été un acquittement, réagit-t-il, La cour s’arrête à la moitié du chemin : j’étais un lanceur d’alerte au moment où j’ai transmis les documents, mais pas au moment où je me les suis appropriés. Il y a un paradoxe assez difficilement compréhensible. » (@franceinfo).

#Internet

Un historique de navigation Internet n’est jamais vraiment « anonymisé ». Une étude menée par une journaliste et un chercheur allemand, présentée à la conférence de sécurité informatique DEF CON qui s’est déroulé à Las Vegas (Etats-Unis), montre une fois de plus que l’anonymisation des données de navigation des internautes n’est aucunement une garantie contre les violations de la vie privée. Pour réaliser leur étude, Svea Eckert et Andreas Dewes se sont procuré un accès aux données collectées par des modules complémentaires pour navigateurs Internet, récupérées par des entreprises de marketing. Dans ces données figurait notamment la liste des sites visités par les internautes ; ces données étaient « anonymisées », au sens où seul un identifiant arbitraire désignait les internautes, sans données personnelles, comme l’adresse IP de leur ordinateur ou smartphone. Mais cette « anonymisation » est faible, détaillent les deux chercheurs : quelques manipulations « triviales » suffisent à lever l’anonymat d’une partie des utilisateurs. Notamment parce que les habitudes de navigation et les comportements des internautes sont beaucoup plus singuliers qu’on ne le pense habituellement. Même en se limitant à des sites populaires, le nombre d’internautes qui visitent exactement les mêmes sites ou pages durant un mois est très faible, ce qui permet facilement de déterminer qui ils sont lorsqu’on a accès à l’intégralité de leur historique de navigation. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle : on se calme ! A la suite de la publication par Facebook d’un papier sur une de leur recherche en intelligence artificielle, beaucoup de médias se sont emballés. C’est devenu une habitude. Cette fois-ci, c’est Forbes qui s’y est collé, avec un titre à l’avenant : « Une IA de Facebook crée son propre langage, une vision flippante de notre futur potentiel ». A savoir le moment où une Intelligence artificielle, capable de se reprogrammer elle-même, dépassera à grande vitesse l’intelligence humaine. Et du coup, plus rien ne sera comme avant. L’actualité en elle-même est souvent présentée ainsi : « Facebook débranche des IA car elles se sont mises à utiliser un langage incompréhensible pour les humains » (ici, ou ). Ce qui n’est pas faux en soi, mais laisse penser que le réseau social aurait appuyé sur un gros bouton rouge pour éviter une catastrophe. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Facebook travaille en ce moment d’arrache-pied pour essayer de rendre ses chatbots capables d’interagir avec ses utilisateurs de manière fluide. Et ils sont encore loin d’y arriver. L’équipe du laboratoire FAIR de Facebook en question travaille sur un système de négociation et ils ont fait travailler deux IA entre elles dans un but d’apprentissage en omettant de préciser de parler un anglais correct. Les deux programmes ont donc optimisé un protocole d’échange pour réussir à négocier de la meilleure façon. Ce qui n’est pas une première. (@libe).

L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de marché. « Back to the future » pour JPMorgan. Après plusieurs mois de tests, la célèbre banque d’affaires américaine a annoncé ce lundi qu’elle utiliserait bientôt un robot doté d’intelligence artificielle pour toutes ses activités de trading haut fréquence (THF). Les ingénieurs de la première banque au monde en nombre d’actifs sous gestion, qui vient de conclure le meilleur trimestre de son histoire, ont testé un programme inédit d’intelligence artificiel pendant six mois. Et les résultats de ces travaux ont été à la hauteur de leurs attentes, et même plus : le robot s’est révélé systématiquement plus efficace que les humains et les robots actuels. JP Morgan a commencé les tests en Europe. Depuis le premier trimestre, la banque dirigée par Jamie Dimon évalue les capacités et le potentiel de son programme baptisé LOXM pour les opérations de trading les plus pointues, celles qui nécessitent des millions de calculs en seulement quelques nano-secondes. L’avantage de ce robot, qui va être déployé aux Etats-Unis et en Asie d’ici la fin de l’année, est qu’il n’agit pas seulement de manière automatique, comme les autres robots du marché. LOXM apprend en même temps qu’il exécute les ordres, à l’achat ou à la vente. « L’intelligence artificielle est capable de faire des calculs sur une échelle beaucoup plus grande et plus efficace », a confirmé au Financial Times, David Fellah, membre de l’équipe européenne de recherche de JPMorgan. (@LesEchos).

#Musique

Comment Google veut chambouler le marché du streaming musical. Le marché du streaming musical n’en finit plus de s’élargir. Quelques jours après Tesla, qui serait en discussions avec plusieurs labels musicaux pour créer sa propre plateforme concurrente de Spotify, Apple Music, Amazon Music ou encore Deezer, Napster et Tidal, Google révèle à son tour ses ambitions dans ce secteur en forte croissance. En fin de semaine dernière, le directeur de la musique de YouTube, Lyor Cogen, a annoncé la fusion à venir de deux de ses services, Google Play Music et YouTube Red, en une seule et même plateforme de streaming. L’objectif : simplifier l’offre de Google dans la musique en ligne, et créer une nouvelle « machine de guerre » capable de concurrencer sérieusement les leaders mondiaux que sont Spotify (60 millions d’abonnés), Apple Music (27 millions) et Amazon Music (16 millions). (@latribune).

02 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 2 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

nullNon, Facebook n’a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper. « Un développement effrayant pour l’IA » selon Tech Times, « un aperçu flippant du futur » et « un potentiel horrifiant » selon Forbes. Aucun qualificatif ne semble avoir été épargné à Bob et Alice. Ces deux réseaux de neurones artificiels sont accusés d’avoir inventé un langage inconnu, pour converser entre eux dans le dos des humains, poussant Facebook à couper court à leur développement, avant que ces deux intelligences artificielles (IA) n’échappent à leurs créateurs. La réalité est en fait bien moins sensationnelle que ce scénario catastrophe à la Matrix qui excite de nombreux médias ces dernières heures. Bob et Alice, à ne pas confondre avec les Bob et Alice qui avaient réussi auparavant à créer un langage chiffré pour Google– n’ont en réalité pas inventé de langue mystérieuse. Certes, les deux intelligences artificielles ont eu une conversation pas banale lors d’un test rendu public à la mi-juin. Le site Fast Co Design a publié un extrait de leur échange : – Bob : « I can can I I everything else » [littéralement, « Je peux peux je je autre chose »]; – Alice : « Balls have zero to me to me to me to me to me to me to me to me to » [« Les ballons ont zero à moi à moi à moi à moi à moi à moi à moi à moi à moi à »].  A lire aussi : Bisbille au sommet entre Mark Zuckerberg et Elon Musk, autour de l’IA (@LExpress). Légende image. Les IA Bob et Alice n’ont juste pas bien respecté les instructions. (Photo d’illustration).

#Censure

 A la fin du mois de juillet, la Russie a adopté une nouvelle loi interdisant l’usage des VPN, tandis qu’Apple retirait de son magasin d’applications ces logiciels très populaires. VPN, pour « Virtual Private Network » (réseau privé virtuel), désigne une technologie qui permet de relier deux ordinateurs à distance. Elle a de nombreuses utilités, par exemple pour se connecter à distance au réseau local d’une entreprise. Mais depuis plusieurs années l’usage des VPN s’est démultiplié, parce qu’ils sont des outils efficaces pour contourner les blocages de sites Web. Ainsi un internaute chinois souhaite se connecter à Facebook, qui est bloqué en Chine. En utilisant un VPN, il se connecte à un ordinateur situé dans un autre pays, et peut accéder à Facebook. La plupart des services de VPN chiffrent la connexion, ce qui complique la tâche des censeurs. les VPN compliquent très largement la tâche des enquêteurs et des censeurs. Pourquoi la Chine et la Russie s’en prennent-elles aux VPN ? Les deux situations sont similaires, avec quelques différences. – En Chine, où Internet est largement censuré, les applications de VPN sont très populaires auprès de la population la plus connectée des entreprises multinationales. Après l’annonce en janvier d’un plan dit de « nettoyage » pour « reconquérir la souveraineté chinoise sur Internet », le gouvernement chinois a demandé, le 11 juillet, aux entreprises de télécommunications de fermer tout accès aux VPN. Apple a, sur demande des autorités chinoise, retiré de son magasin d’applications en ligne tous les VPN qui s’y trouvaient. – En Russie, le Parlement a adopté une loi interdisant les VPN dans le pays. Une décision justifiée par le Kremlin comme nécessaire à la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et d’autres délits. Mais qui arrive également à quelques mois de l’élection présidentielle, prévue en mars.(@Pixelsfr). A lire aussi : pour Snowden, les lois anti-VPN constituent une « atteinte aux droits de l’homme » (@Numerama).

#Cinema

Pour Woody Allen, Amazon devient un vrai studio. Amazon devient un studio de cinéma à part entière puisqu’il va assurer lui-même la distribution en salles du prochain Woody Allen, qu’il produit, a révélé « Variety » . Si lui aussi veut alimenter sa plate-forme de vidéo par abonnement Prime Video avec des contenus maison, il se distingue ainsi encore un peu plus de son compatriote Netflix qui privilégie les clients à son site même si cela signifie aucune sortie en salles pour ses productions. La filiale cinéma du géant du e-commerce produit des films depuis 2015 (« Manchester by the sea », « Café Society » mais aussi d’autres cinéastes indépendants comme Spike Lee…). Mais elle avait jusqu’à maintenant fait le choix de sous-traiter leur distribution en salles à des Lionsgate ou Roadside. Intégrer ce métier lui permet de mieux maîtriser le marketing et l’image de son film, de bien choisir ses cibles et ses messages, explique Vincent Grimond, DG de la société de distribution Wild Bunch. « C’est le nerf de la guerre, approuve un autre. Aux Etats-Unis, notamment, les films sont estampillés du nom de leur distributeur plus que de leur producteur ». Cette décision était prévisible. La société de Jeff Bezos a notamment recruté Bob Berney comme patron de son marketing et de sa distribution au printemps 2015. « Or il est un spécialiste historique de distribution de films indépendants », poursuit Vincent Grimond. Il est donc probable que « Wonder Wheel », le Woody Allen en question, ne soit pas le dernier film qu’Amazon va distribuer. (@LesEchos).

#Video

C’était avant YouTube : les sketches délirants de « Joystick » sur CD-ROM. « Chez nous, à Joystick, les jeux vidéo, c’est notre passion ! », assurait le journaliste Sébastien « Seb » Hamon à la fin de chacune des vidéos que l’on trouvait, entre 1996 et 2000, sur le CD-ROM qui accompagnait le célèbre magazine spécialisé. A cette époque où Internet était encore balbutiant et où YouTube n’existait pas encore, les vidéos de Joystick, ce n’était pas seulement une façon pour la rédaction d’établir et d’entretenir un lien avec les lecteurs. C’était aussi l’occasion d’accéder à du contenu vidéo hors format, loin des canons de la télévision. Des sketches bizarres et des courts-métrages délirants bricolés par des journalistes identifiés comme des potes, voire des grands frères. L’histoire commence début 1996. Joystick, vénérable institution née sept ans plus tôt, prend ses quartiers dans les locaux de Hachette-Disney Presse (HDP). Des membres de l’équipe quittent le navire, d’autres les remplacent. Pour permettre aux lecteurs de se familiariser avec les nouvelles têtes, Olivier Scamps, directeur de la rédaction, propose d’enregistrer un trombinoscope en vidéo qui sera distribué sur le CD du magazine. « Je trouvais qu’il n’y avait rien de plus triste qu’un trombinoscope », ironise Laurent Sarfati, alias Monsieur Pomme de Terre, ancien rédacteur. (@LeMondeFestival).

#RealiteVirtuelle

Un an après son arrivée, la VR tente encore de convaincre le grand public. Encore perçue il n’y a pas si longtemps comme la nouvelle coqueluche technologique du jeu vidéo et des médias numériques en général, la réalité virtuelle semble pourtant essuyer quelques revers depuis la commercialisation des premiers casques HTC Vive, Oculus Rift ou même l’arrivée du Playstation VR. Comment expliquer cette retenue de la part des constructeurs et éditeurs ? La sortie du casque de réalité virtuelle de Sony avait en effet suscité une véritable effervescence auprès du grand public. L’appareil ne requiert pas de connaissances en informatiques spécifique pour le brancher ou le mettre en route, la prise en main est relativement aisée, ce qui a pu permettre aux plus néophytes d’expérimenter les premières sensations de la réalité virtuelle utilisée chez soi. (@Numerama). A lire aussi : Avec la VR, Club Med plonge ses clients au coeur de ses villages (@LUsineDigitale).

#RealiteMixte

Les HoloLens 2 prêtes pour l’intelligence artificielle. Microsoft sur une nouvelle version de ses lunettes de réalité mixte HoloLens, plus légères, plus abordables et dont la sortie serait prévue pour 2019. Si Microsoft n’a pas confirmé la date de lancement, il a en revanche acté l’existence de ces HoloLens »2, qui mettront l’accent sur l’intelligence artificielle (IA). Dans un billet de blog, Microsoft Research indique qu’il travaille au développement d’une nouvelle mouture de son multiprocesseur nommé Holographic Processing Unit (HPU) qui sera capable d’exécuter un réseau neuronal profond pour les applications d’intelligence artificielle (IA). Cette puce, qui équipe déjà les HoloLens actuelles, gère l’ensemble des capteurs présents dans les lunettes : profondeur, suivi des mouvements de la tête, centrale inertielle, caméra infrarouge. Ce nouveau HPU va incorporer un coprocesseur spécifique capable de faire fonctionner différents types de réseaux neuronaux convolutifs. D’après Microsoft, cette puce pourra gérer une grande variété d’architectures multicouches. Elle pourra fonctionner localement en puisant son énergie dans la batterie des HoloLens. Cette autonomie est un élément crucial pour le développement de l’IA sur les terminaux mobiles et, plus généralement, les objets connectés. (@futurasciences).

#Surveillance

Quand une entreprise américaine choisit d’implanter une puce électronique dans la main de ses salariés. Acheter son paquet de chips d’un coup de poignet sera bientôt possible : Three Square Market, une entreprise du Wisconsin spécialisée dans la vente de distributeurs automatiques, va proposer à une cinquantaine de ses salariés de se faire implanter une puce électronique sous-cutanée, entre le pouce et l’index. « On scanne l’objet, et on sélectionne l’option ‘Payer avec sa carte de crédit’,explique Todd Westby, le dirigeant de Three Square Market. Ensuite, on choisit son moyen de paiement. Là, je lève ma main, comme si c’était un téléphone portable… et je paye mon produit comme cela ! » La puce, pas plus grande qu’un grain de riz, coûte environ 250 euros : elle sera gratuite pour les employés de Three Square Market, qui se sont tous portés volontaires pour l’opération. Le but, affirme l’entreprise, est de faciliter le quotidien des salariés, qui pourront désormais se passer de leur carte bancaire ou de leur badge magnétique. Mais la technologie, développée par une compagnie suédoise, et déjà expérimentée dans une entreprise belge, suscite des interrogations. Y a-t-il par exemple des dangers pour la santé ? Et puis, comment garantir le respect de la vie privée ? Sur ce dernier point, Three Square Market se veut rassurant : il n’y aura pas dans ces puces de capteur GPS permettant de géolocaliser les utilisateurs. (@franceinfo). A lire ausi: Une puce électronique implantée sur des salariés http://usbeketrica.com/article/une-puce-electronique-implantee-sur-des-salaries (@usbeketrica).

Le code de la reconnaissance des visages percé à jour. Pour reconnaître un visage dans la foule, notre cerveau se révèle imbattable. Comment accomplit-il un tel prodige ? Une étude conduite par Doris Tsao et Le Chang, de l’Institut de technologie de Californie (Caltech) à Pasadena (États-Unis), vient de dissiper le mystère : tout est une histoire de calculs. Les chercheurs ont découvert que chez le macaque, très peu de neurones sont requis pour reconnaître un visage en dépit de l’apparente complexité du processus. Si on a coutume de dire qu’une image vaut mille mots, une image de visage, elle, ne vaut que 205 neurones localisés dans le cortex temporal inférieur. Après avoir identifié les neurones impliqués, les chercheurs ont élaboré un modèle de visage générique selon 50 paramètres. Une moitié des données correspondait à la forme de la face – par exemple la distance séparant les deux yeux ou l’implantation capillaire -, l’autre moitié à des informations telles que la couleur de la peau ou son grain. Ensuite, en soumettant des photos de visages humains à des macaques, les chercheurs ont pu mesurer précisément la réponse électrique de chacun de ces 205 neurones. Forts de ces informations, ils ont créé un algorithme capable de reconstituer la figure vue, à partir de l’ensemble des réponses obtenues avec le jeu de données de leur visage modèle. Et le résultat est à peine croyable, tant le visage présenté au singe et celui reconstitué par l’algorithme à partir de l’activité de ses neurones sont semblables. (@Sciences_Avenir).

#Sante

Le cabinet médical de demain est déjà là. Le lancement a fait grand bruit au printemps dernier. Imaginé et inauguré en janvier par un ancien cadre de Google, le cabinet Forward se présente comme l’avenir de la consultation médicale. Dans ses locaux de San Francisco, le patient est reçu par une équipe pluridisciplinaire afin de ne pas perdre une minute. Au milieu d’un décor d’Apple store, il est scanné de haut en bas par des capteurs ultramodernes et soumis à différentes analyses afin d’être sûr de ne rien rater. Dans le dossier numérique, les médecins qui se succèdent autour de lui ont toutes les informations prétraitées par algorithme. Le principe : un maximum d’information en un temps record pour un diagnostic complet. Les malades chroniques rentrent chez eux avec des tensiomètres ou des glucomètres connectés afin d’être suivi à distance et assistés si besoin. Pour le délégué général de l’association France eHealthTech (140 adhérents), Laurent Mignon, Forward correspond à un nouveau type d’organisation qui adopte les processus industriels pour rationaliser les coûts. A lire aussi : Dix startups qui disruptent dans l’e-santé (@latribune).

#Justice

Etats-Unis : un tribunal de Virginie condamne une élue pour avoir bloqué un internaute sur Facebook. Le tribunal fédéral d’Alexandria, dans l’Etat de Virginie, aux Etats-Unis, a considéré que Phyllis Randall, une élue locale, a violé le premier amendement de la Constitution américaine, relatif à la liberté d’expression, en bloquant temporairement un citoyen de sa page Facebook. C’est l’internaute en question, Brian Davidson, un consultant en informatique, qui avait porté plainte contre l’élue démocrate, présidente du board of supervisors, l’équivalent du conseil général, du comté de Loudoun, en Virginie. Phyllis Randall l’avait temporairement banni de sa page Facebook après qu’il eut posté des commentaires critiques des élus locaux l’an dernier, raconte le Wall Street Journal. Le juge James Cacheris a estimé qu’en bannissant Brian Davidson, l’élue a commis « un péché cardinal contre le premier amendement ». « La suppression de commentaires critiques des élus est une forme typique de discrimination en raison d’opinion, contre laquelle le premier amendement nous protège », a-t-il écrit dans une conclusion de 44 pages publiée mardi 25 juillet. (@pixelsfr).

#Blockchain

Avec Lumo, la Blockchain fait son entrée dans le financement participatif. La Blockchain n’est pas une nouveauté pour Lumo. Cette plateforme de financement participatif, qui utilise déjà la cryptomonnaie SolarCoin, expérimente désormais la blockchain pour la gestion d’outils financiers participatifs en partenariat avec BNP Paribas Securities Services et la Caisse des dépôts. En plus des intérêts de leurs obligations ou minibons, les souscripteurs reçoivent tous les six mois une quantité de SolarCoins correspondant à la production effective des projets solaires qu’ils ont choisi de financer. Le « taux de change » est de 1 SolarCoin pour 1 MWh produit. « Les SolarCoins viennent greffer un certificat permettant la traçabilité et la quantification de la production réelle, les bonnes années comme les mauvaises », explique le président de Lumo, Alex Raguet. Une façon de prouver l’impact positif de l’investissement sur le plan environnemental, en sus de l’impact financier. (@latribune).

01 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 1er août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

x« On ne veut pas de space cowboys qui font n’importe quoi », le Luxembourg choisit d’encadrer les activités spatiales. Bien décidé à jouer un rôle dans l’exploitation des ressources spatiales, le Luxembourg a voté une loi en ce sens. Et le texte qui entre en vigueur ce mardi 1er août, autorise les entreprises à partir à la conquête commerciale de l’espace. Le Grand-Duché pourrait ainsi devenir le leader dans le commerce des ressources minières dans l’espace. Cette loi permet aux entreprises d’aller chercher sur la Lune, sur les planètes ou bien sur les astéroïdes les plus proches, les matières premières qui y existent en abondance. Ensuite, soit de les ramener sur terre pour les exploiter, soit de les utiliser directement de l’espace. La glace que l’on trouve sur la lune et sur les astéroïdes, le Vice-Premier ministre luxembourgeois, Etienne Schneider, compte la transformer « en hydrogène et en carburant qui nécessaires pour faire le plein des satellites autour de la terre ». (@franceinfo).

#Robotique

Faudra-t-il définir les robots comme des personnes virtuelles ? A l’heure où les entreprises essaient de réduire leurs pertes en licenciant du personnel, les robots qui prennent à ce jour la place de salariés aux postes pénibles, insalubres ou répétitifs, font figure d’épouvantail. Peur justifiée de la part des salariés puisque ces machines, de plus en plus nombreuses et de plus en plus sophistiquées, sont capables de travailler jour et nuit et toute l’année, sans brandir le Code du travail et menacer le chef d’entreprise de grève si celui-ci ne satisfait pas aux revendications des employées. Une aubaine pour des chefs d’entreprise qui, productivité et profits obligent, ne vont plus se contenter de remplacer les seuls postes pénibles ou répétitifs. Les prévisions prennent d’ailleurs en charge cette notion, puisque les robots pourraient faire perdre 5 millions d’emplois salariés d’ici 2020 dans le monde. Si le Forum économique mondial de Davos de 2016 s’inquiétait déjà de cette évolution, le Parlement européen, a demandé en début d’année à la Commission européenne de définir des normes juridiques et éthiques applicables aux robots. L’objectif étant de réfléchir à la manière de compenser financièrement ces futures pertes d’emplois. Et l’idée n’est pas aussi saugrenue qu’il n’y paraît, puisque moins de salariés cela veut dire moins de cotisations sociales et moins d’impôts sur les revenus pour financer les dépenses d’un Etat. C’est aussi introduire un déséquilibre social et, une nécessaire redéfinition de la notion de travail pour une population qui ne pourra plus concurrencer ces infatigables bêtes de somme que sont les unités robotisées. « Le robot, dès lors qu’il disposerait d’une forme nouvelle de personnalité, pourrait aussi, par la suite, être assujetti à l’impôt » (@villeintelmag).

#Algorithme

Nouveau monde. N’ayez pas peur des algorithmes. Le spécialiste de l’informatique Serge Abiteboul, chercheur à l’INRIA et à l’Ecole Normale Supérieure, décrypte le concept d’algorithme et son impact sur la société. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’informatique dont Le Temps des Algorithmes (Le Pommier) et Terra Data (Le Pommier) qui sert de base à l’exposition sur le Big Data à la Cité des Sciences, à Paris. Qu’est-ce qu’un algorithme ? Serge Abiteboul : « Un algorithme est une « recette » qui permet de résoudre un problème à l’aide d’opérations logiques. C’est un concept très ancien qui prend tout son sens avec l’informatisation de la société. Les algorithmes sous-tendent les programmes informatiques qui permettent aux ordinateurs d’effectuer toutes sortes de tâches complexes. » (@franceinfo).

#Monnaie

Bitcoin : le mystérieux Alexander Vinnik. Arrêté en Grèce, le russe Alexander Vinnik, 37 ans, est soupçonné d’être au coeur du casse du siècle, dans la sphère du bitcoin : le vol de 650 000 bitcoins sur la plate-forme Mt. Gox, et qui avait abouti à sa fermeture en 2014. Il opérait en toute tranquillité sur la bourse russe BTC-e. Cette dernière a vu « transiter 300 000 bitcoins qui avait été volés sur MtGox entre 2011 et 2014 » selon le communiqué du Financial Crimes Enforcement Network (FinCen), en charge des crimes financiers en col blanc. Il est inculpé de pas moins de 21 chefs d’inculpation : blanchiment, vol d’identité, trafic de drogues, extorsion, rançons sur internet (« ransomwares »)… Il aurait blanchi près de 4 milliards de dollars lors d’opérations frauduleuses. Il doit déjà acquitter une amende de 12 millions de dollars. Pour la société WizSec, qui a travaillé sur Mt.Gox, Alexander Vinnik est soit l’auteur du vol de Mt.Gox, soit, de manière plus vraisemblable, il a blanchi, moyennant rémunération, une partie des bitcoins qui avaient été volés sur cette bourse, en les rachetant auprès de hackers. Les portefeuilles d’Alexander Vinnik incluaient aussi des bitcoins volés sur d’autres bourses (Bitcoinica, Bitfloor..) lors d’opérations de piratage. (@LesEchos).

#Presse

Matt Drudge : « Aller là où cela pue » Samedi 17 janvier 1998, à 23 heures, 32 minutes et 47 secondes, heure de Los Angeles, une page web apparaît sur la Toile. L’homme qui l’a publiée vit seul, dans un studio, au huitième étage d’un immeuble de Hollywood. Quatre ans plus tôt, son père, inquiet de le voir zoner professionnellement, a insisté pour lui offrir l’un des pires ordinateurs de l’époque, un Packard Bell. Il le pense capable de faire mieux que vendeur dans un magasin de produits dérivés de la chaîne CBS. Mais en ce soir de janvier 1998, notre homme n’est plus scotché à un seul ordinateur, il jongle avec deux PC installés côte à côte, trois télévisions, un scanner de la police et un ordinateur portable. Que dit la page qu’il vient de publier sur son site ? Ceci : « Newsweek enterre un article sur une stagiaire de la Maison-Blanche – histoire sensationnelle : les relations sexuelles d’une femme de 23 ans, ancienne stagiaire à la Maison-Blanche, avec le président. » Quatre jours avant les médias sérieux, Matt Drudge vient de mettre en orbite l’affaire Monica Lewinsky… (@teleobs).

#Cyberguerre

Les cobayes de la cyberguerre. Les « vieilles » technologies ont parfois du bon : mardi 27 juin, si la radio Holos Stolytsy (« la voix de la capitale ») a pu continuer à émettre, c’est parce qu’on y utilise, dans le studio de direct, une console analogique… « Le serveur est tombé peu après 14 heures, pendant une émission d’histoire, se souvient Alex Skazkin, jeune producteur de cette station généraliste locale de Kiev, en Ukraine. Je suis allé dans le studio, et je leur ai dit de continuer à parler, sans habillage sonore, sans pub, sans flash info. A 15 heures, on a annoncé qu’un virus avait attaqué les ordinateurs. Le temps de s’organiser, on a passé de la musique pendant une heure, avec un lecteur CD qui n’avait pas servi depuis quatre ou cinq ans… Puis on a fait venir des spécialistes, pour expliquer ce qui se passait. » «Ce qui se passait», c’est que de très nombreuses entreprises et institutions ukrainiennes, dont Holos Stolytsy, avaient été frappées par un logiciel malveillant, un malware. Ce jour-là et les suivants, la rédaction a fonctionné à l’huile de coude : ordinateurs portables personnels, papier, crayons. Quand on rencontre Skazkin le 7 juillet dans les locaux de la rue Vikentiya-Khvoiky, dans le nord-ouest de la ville, la situation est loin d’être rétablie. Il n’y a toujours pas d’accès à la base de données sonores, nombre d’ordinateurs sont encore encalminés et une partie des bureaux désertée pour cause de chômage technique. (@libe).

#Publicite

La télévision se prépare à la publicité ciblée. Régis Ravanas, le patron de la publicité de TF1, n’hésite pas à parler de « révolution copernicienne ». Le sacro-saint GRP (Gross Rating Point) utilisé pour mesurer la pression publicitaire sur une cible socio-démographique (par exemple les femmes de 35-49 ans responsables des achats), qui sert de référent à l’industrie publicitaire, pourrait progressivement laisser la place à un nouveau GRP, non plus « socio-démo », mais «data». « Aux atouts classiques de la télévision, qui est un média de masse, vont s’en ajouter de nouveaux, en intégrant des critères de comportement, qui vont nous permettre de cibler nos audiences », se réjouit Régis Ravanas. Les chaînes françaises sont toutes convaincues que c’est le futur de leur business. Aux États-Unis, tous les networks s’y sont mis. En mars dernier, Fox, Turner (CNN, TNT, Cartoon Network) et Viacom (Nickelodeon, MTV) ont annoncé leur alliance pour créer une plateforme permettant de segmenter les audiences TV des trois réseaux en fonction des cibles prioritaires des annonceurs à partir de leurs propres données. L’initiative de ces trois grands réseaux faisait suite à l’annonce, un mois plus tôt, du grand concurrent NBCUniversal, filiale de Comcast, premier câblo-opérateur outre-Atlantique, d’une prévision de 1 milliard de dollars de recettes annuelles publicitaires, soit 10 % de son inventaire, grâce à sa plateforme de GRP data «garanti». En clair, combiner une dose de ciblage à un effet de masse est une piste d’avenir. (@Figaro_Economie).

#Internet

« Tout le foisonnement que permet Internet pourrait avoir disparu dans 15 ans ». Percée de l’intelligence artificielle, développement des objets connectés, fin du Web tel que nous le connaissons… Sébastien Soriano, patron de l’autorité de régulation des télécoms en France (l’Arcep) a du pain sur la planche. Régulation des opérateurs français, déploiement de la fibre en France, contrôle de la neutralité du Net… les sujets brûlants ne manquent pas. Sébastien Soriano prend la parole sur des sujets qui engagent notre avenir. Dans une récente tribune au Monde, il n’hésitait pas à appeler à « renverser les seigneurs de l’Internet féodal » et affirmait qu’Internet devait être considéré comme un bien commun. @UsbeketRica a voulu savoir si l’Arcep était versée dans la prospective, que Sébastien Soriano envisage comme « l’art du doute, l’art de rencontrer des gens qui vont vous en mettre plein la vue et d’autres qui vont vous déprimer ». On espère que la lecture de cette interview, où il est question du futur d’Internet, de neutralité du Net, de la fin du réseau tel que nous le connaissons et de celle de la vie privée ne vous déprimera pas trop.

#Technologie

Dans sa propre étude, Amazon prédit l’arrivée des traducteurs pour animaux d’ici 10 ans. Les êtres humains seront-ils un jour capables de comprendre le langage des animaux ? Amazon prédit que oui. Le géant du web estime que les outils permettant de traduire les ouaf et autres miaou de nos animaux de compagnie devraient voir le jour d’ici une décennie. L’étude, commandée par Amazon et menée par le futurologue Will Higham, qui s’intéresse notamment à la façon dont les stratégies de consommation vont évoluer, postule que les avancées technologiques seront suffisamment performantes dans 10 ans pour permettre de commercialiser des traducteurs du langage des animaux. (@Numerama).

#Ville

Quand New York invente la ville de demain. Mobilier urbain connecté, production d’énergie verte, collecte d’ordures intelligente… La ville de New York s’équipe des techniques de la ville du futur : Des policiers en Smart ; LinkNYC, connexion maximale ; Parking à chiens ; VIA, le taxi-brousse urbain ; Poubelles vertes et intelligentes. (@LePoint).

#Sante

La prochaine révolution pharmaceutique pourrait sortir d’une imprimante 3D. L’impression 3D investit le champ de la biologie. Ce procédé, qui consiste à construire un objet par ajout ou agrégation de matière va, demain, être utilisé pour le corps humain. Par exemple pour des organes tels que le foie, les reins et le cœur, structures très complexes composées de différents types de cellules et macro molécules qui leurs permettent de maintenir leur intégrité et leur permet de fonctionner convenablement. Pour que les organes imprimés en 3D fonctionnent, ce procédé doit reproduire l’arrangement naturel des cellules et leur offrir la possibilité d’assurer leur rôle biologique. Par exemple, un rein doit pouvoir traiter et rejeter les déchets sous forme d’urine. La récente publication de @latribune détaille une nouvelle technique qui, en une seule étape, permet d’organiser en trois dimensions des cellules souches humaines dans un matériel qui reproduit leur environnement naturel. Cette technique représente une nouvelle avancée pour le développement de cette technique permettant d’imprimer des structures vivantes avec une grande précision.

31 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 31 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

 xDrones : cinq initiatives pour un monde meilleur. Non, les drones ne servent pas qu’à faire de jolies photos ou amuser ses enfants dans le jardin. Prévoir et gérer les conséquences de catastrophes naturelles ou encore participer à la lutte contre les feux sont autant d’apports que peuvent avoir les drones sur notre société. Tour d’horizon en 5 exemples : 1/ Apporter rapidement de l’aide sur le terrain lors de situations d’urgence ; 2/ Alerter les populations en cas de tsunamis ; 3/ Faire avancer la science en recherchant des pas de dinosaures ; 4/ Polliniser la flore en complément du travail des abeilles ; 5/ Localiser les départs de feux avant qu’ils ne se propagent. A lire aussi : Des bateux drones pour mieux analyser les océans, Ces drones  qui optimisent la production d’énergie solaire (et nettoient même les panneaux) et Drones en Afrique : « Ici, il y a tout à faire ! » (William Elong). (@RSLNmag). Crédit photo : Ricardo Gomez Angel via Unsplash CC0.

Transport : les Sea Bubbles, des bateaux-taxis sur la Seine. Dans les grandes villes comme Paris, les déplacements sont une gageure, surtout aux heures de pointe, et pourtant la Seine est complètement dégagée : on pourrait donc s’y déplacer. D’où l’idée de ces taxis sur l’eau, les Sea Bubbles, qui ont été testés dans la capitale au mois de juin. Des essais concluants qui ont permis aux concepteurs de ce bateau de passer à la phase suivante, celle d’un second prototype. Le second prototype des Sea Bubbles est réalisé dans un atelier en Suisse. Silencieux, le navire se comporte à merveille sur l’eau. La difficulté consiste à le faire voler à basse vitesse. Car à Paris, à partir de septembre prochain, les Sea Bubbles vogueront à la vitesse maximum de dix noeuds, soit 18 km/h. On les retrouvera ensuite à Genève, à Venise et même à San Francisco. (@franceinfo).

#Sante

Une puce dans le cerveau pour retrouver la vue et l’audition. Des ingénieurs américains de l’Université Rice, dans le Texas, planchent sur un projet de puce électronique implantable dans le cerveau et capable de restaurer la vue ou l’audition. Mais pour le développer, la somme se chiffre forcément en millions de dollars… La DARPA (l’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense) vient de leur octroyer 4 millions de dollars sur quatre ans. Encore au stade de prototype, la puce s’implantera au niveau du cortex, la couche la plus externe du cerveau, afin de stimuler des milliers, voire des millions de neurones. Contenant des dizaines d’électrodes, cet implant sera capable de recevoir les informations visuelles et auditives et de les transmettre directement aux zones du cerveau capables de les traiter (aires auditives et visuelles). (@Sciences_Avenir).

La santé, le nouveau défi de l’intelligence artificielle. Une intelligence artificielle peut reconnaître la race d’un chien, identifier une personne sur une photo ou deviner le nom d’un sport à partir d’une vidéo. Mais peut-elle aider à guérir un cancer ? Plusieurs entreprises n’ont pas peur de faire cette promesse. IBM, qui développe depuis plusieurs années une intelligence artificielle baptisée « Watson », s’est associé avec plusieurs hôpitaux dans ce sens. Après avoir battu les meilleurs joueurs de Go, DeepMind, filiale de Google, cherche des signes de diabète dans les yeux de patients. Un logiciel de Philips peut détecter automatiquement des cas de tuberculose en analysant des radiographies. « Le médecin sera l’infirmière de 2030: subordonné à l’algorithme, comme l’infirmière l’est aujourd’hui au médecin », annonçait carrément le docteur Laurent Alexandre, président de l’entreprise DNAvision et fervent défenseur des nouvelles technologies dans la médecine. (@FigaroTech).

 #IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle en quête d’éthique pour rester sans danger pour l’humanité. L’intelligence artificielle bat l’homme aux échecs et au jeu de go. Elle s’invite dans les voitures pour autonomiser leur conduite. Elle anime des robots qui ressemblent à des humains, pour mieux interagir avec eux. Sans contrôle, ou presque, cette technologie s’immisce progressivement dans nos vies et fait naître de nouveaux questionnements éthiques. Comment programmer une voiture autonome, pilotée par ordinateur, de telle sorte à ce qu’elle mette le moins de vies humaines en danger dans une situation accidentelle ? De quelle manière encadrer les armes autonomes, capables de sélectionner des cibles pour les éliminer, afin d’éviter qu’elles se retournent contre nous ? « Le problème est que ces applications ne sont aujourd’hui cadrées par personne, par aucune instance », estime Raja Chatila, directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) et membre l’Initiative pour l’éthique de l’IA et des systèmes autonomes de l’IEEE, société savante internationale qui rassemble plus de 400 000 ingénieurs, informaticiens et chercheurs à travers le monde. L’an passé, cette organisation a défini une dizaine de standards éthiques, voués à être adoptés par les industriels du secteur des nouvelles technologies. D’autres sont attendus pour la fin de l’année. A lire aussi : Comment les internautes aident les robots à devenir plus humains Sous des abords sympathiques nous invitant à reconnaître des chatons ou cliquer dans une case, les entreprises technologiques font de chaque internaute un travailleur qui s’ignore. (@FigaroTech).

#Numerique

Les industries culturelles et créatives à l’ère numérique : créativité augmentée… ou déroutée ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. On vous l’expliquait déjà il y a deux ans : non, le numérique ne tue pas les industries culturelles et créatives en Europe ! Un constat réaffirmé aujourd’hui par Bpifrance Le Lab, qui enfonce le clou dans un rapport intitulé « Créativité déroutée ou augmentée : comment le numérique transforme les industries de la French Touch ». Son mot d’ordre : sortir une fois pour toutes de l’opposition classique entre savoir-faire traditionnel et technologie, et comprendre qu’en brouillant nos repères, le numérique ouvre un nouveau champ des possibles pour l’art et la création. (@metamedia).

#Internet

Démissions, subvention amputée, gouvernance mise en cause : crise ouverte chez Wikimédia France. Que se passe-t-il chez Wikimédia France ? Depuis plusieurs mois, l’association qui accompagne les projets liés à Wikipédia et au libre partage des connaissances traverse une série de remous importants. En l’espace d’un an, plusieurs membres du conseil d’administration de l’association ont démissionné ; un groupe de bénévoles lyonnais a décidé de se séparer de Wikimédia France ; et plusieurs référents locaux ont quitté leurs fonctions, le tout sur fond de conflit plus ouvert entre des bénévoles et la direction de l’association. La crise a atteint son paroxysme à la fin du printemps, lorsque l’association française s’est vu refuser en grande partie sa demande de financement auprès de la Wikimedia Foundation américaine. Cette dernière collecte au niveau mondial les dons de soutien à Wikipédia, qui financent notamment les serveurs de l’encyclopédie en ligne. Une partie des dons est reversée à des associations nationales, chargées de promouvoir la culture libre, d’organiser des événements autour de Wikipédia et de ses autres projets. (@pixelsfr).

#Quantique

Cinq domaines qui vont être révolutionnés par l’ordinateur quantique. La course vers la maîtrise de la computation quantique fait rage. Et pour cause, la miniaturisation des processeurs classiques va bientôt buter sur la frontière de la taille de l’atome. Une fois atteinte, il nous serait impossible de raisonner à partir du circuit ouvert / fermé (0 / 1), qui fonde la base de toute l’informatique traditionnelle. C’est là que l’ordinateur quantique entre en jeu : avec une nouvelle manière d’organiser la donnée, autour de ce que l’on appelle les qbits, il permet de dépasser ce monde binaire, chaque qbits pouvant contenir plusieurs valeurs. L’une des particularités les plus prisée de l’informatique quantique ? Sa capacité à traiter des données en un temps record. Si cette avancée restera sans doute hors de portée des particuliers pendant encore de nombreuses années, elle est néanmoins en voie de transformer radicalement de nombreux secteurs. (@RSLNmag).

#Futur

Facebook aura-t-il la bombe atomique en 2021 ? La Silicon Valley bruisse de rumeurs concernant les ambitions politiques du fondateur de Facebook. Mark Zuckerberg a démenti vouloir se présenter à la présidentielle américaine presque aussi mollement qu’Emmanuel Macron lorsque François Hollande l’avait interrogé au sujet de la présidentielle française en 2016. Mark Zuckerberg a désormais de fortes ambitions messianiques : il veut unir les citoyens au travers de communautés numériques agissantes. En novembre dernier, il avait annoncé qu’il consacrerait 99% de sa fortune à promouvoir l’éducation personnalisée, les innovations médicales et l’égalité sociale. (@LExpress).

#Securisation

Empreintes, reconnaissance faciale ou vocale : les failles de la sécurité biométrique. e nouveaux modes de sécurisation ont beau venir le concurrencer, les experts en cybersécurité continuent à le recommander, en tout cas s’il est suffisamment solide. La sécurité biométrique, selon une petite expérience menée par un journaliste de The Memo avec un consultant rencontré dans les allées du dernier Mobile World Congress de Barcelone, n’échappe pas à la règle. Les empreintes digitales et les reconnaissances faciale et vocale, qui ont fait leur apparition pour protéger les smartphones – et bien souvent donner un accès direct aux applications, y compris bancaires – semblent en effet bien vulnérables, à en croire trois manipulations exercées sous les yeux du journaliste. Lire la suite sur le site de @RSLNmag

#Cinema

Chronologie des médias : le Sénat prend la défense de la télévision face à Netflix et Amazon. Le rapport sénatorial sur la chronologie des médias dévoilé à la presse ce matin propose une retranscription des échanges entre les sénateurs, menés par les grands acteurs français et la centriste Mme Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. Après l‘échec des négociations, le Sénat mise sur un ultimatum législatif prévu pour 2018 si aucun accord n’est trouvé d’ici là par le secteur. Au fil de ces digressions entre Canal+, CNC, Orange, Altice, TF1 ou encore la SACD et les élus, on trouve des centaines de mentions de Netflix. La présidente va même jusqu’à introduire son travail en mentionnant la polémique explosive provoquée par le géant de la SVoD à Cannes. (@Numerama).

30 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PointDeVue

xDécouvrez le pont suspendu le plus long du monde. Si vous avez le vertige, fermez les yeux. Le pont suspendu le plus long du monde a officiellement été inauguré, samedi 29 juillet. Il se trouve en Suisse, sur la voie européenne de randonnée, Europaweg, entre Grächen et Zermatt. Il mesure 494 m de long, son point le plus haut se situe à 85 m, il fait 65 cm de large, est soutenu par 8 tonnes de câbles. « Il ne faut pas tenter le passage en cas d’orage, car il y a des risques liés à la foudre », avertit l’office du tourisme de Zermatt, cité par le quotidien suisse Le Temps. (@franceinfo).  Crédit photo : Valentin Flauraud / Keystone.

#DonneesPersonnelles

La Cnil sanctionne OuiCar et Hertz pour leurs failles de sécurité. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) hausse le ton contre les services de location de voiture qui manquent à leurs obligations de protection de la vie privée. L’autorité française chargée de veiller sur les droits numériques des citoyens vient en effet de sanctionner coup sur coup deux entreprises du secteur, fustigeant le manque de sécurité autour des données personnelles de leurs clients. Comme annoncé le jeudi 27 juillet, Hertz devra payer 40 000 euros d’amende à la Cnil, qui lui reproche d’avoir « manqué à son obligation de sécurité des données ». En cause : l’accès possible, via une URL du site Hertz, aux données personnelles de 35 357 personnes inscrites sur un site de l’entreprise (carte-reduction-hertz.com). À cause d’une « erreur commise par un prestataire » lors d’un changement de serveur, les nom et prénom, coordonnées et numéros de permis de conduire de ces utilisateurs étaient accessibles à tous. Prévenu dès octobre, le sous-traitant a immédiatement corrigé cette faille, comme l’indique la Cnil, qui précise avoir tenu compte, au moment de fixer le montant de la sanction, de « la réactivité de la société dans la résolution de la violation de données ». C’est la première fois qu’une sanction financière est prononcée, grâce à l’entrée en vigueur de la loi pour une République numérique, qui permet désormais une telle amende pour une « violation de données ». (@Numerama).

Des données sensibles compromises en Suède, le gouvernement en difficulté. « Cela a mis en danger la Suède et les citoyens suédois. » Les mots prononcés lundi 24 juillet par le premier ministre suédois, Steven Lovfen, lors d’une conférence de presse, sont durs. C’est que l’affaire est très sensible : une importante masse de données appartenant à l’agence publique des transports suédoise, la Transportstyrelsen, a été compromise. Concrètement, ces données ont été rendues accessibles à des personnes non habilitées à les consulter, notamment des employés de sous-traitants d’IBM en Europe de l’Est. Ces fichiers contiennent des informations très sensibles, comme les noms, les photos, les adresses des citoyens, dont certains appartiennent à la police, à des unités secrètes de l’armée, ou encore des témoins sous protection. Pis : lorsque l’agence publique s’est rendu compte de son erreur, plutôt que d’envoyer une nouvelle version de la base de données, elle a adressé aux sous-traitants une liste de noms « à retirer » – une liste particulièrement sensible. Dévoiler ces informations revient à « livrer les clés du royaume », résume l’un des responsables de l’agence des transports dans un rapport de la Säpo, les services de sécurité suédois, chargés de l’enquête. (@pixelsfr).

#Agroalimentaire

Etats généraux de l’alimentation : changez de culture… pensez numérique ! Alors que les états généraux de l’alimentation viennent de s’ouvrir, le think tank Renaissance Numérique, qui explore ces questions depuis 2014, avec la publication notamment en 2015 du livre blanc sur les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique, appelle à un changement de paradigme. Il existe actuellement trois grands défis à relever en matière d’agriculture et d’alimentation : #1 Nourrir la planète, #2 Respecter la planète et #3 Redonner du sens au métier d’agriculteur. A lire aussi : Petit guide de survie au phénomène Foodtech à destination des pros de l’agro et Quels acteurs pour l’agroalimentaire de demain ? (@LUsineDigitale).

#Transport

Dopés à l’IA, les robots LG guident les voyageurs et assurent le nettoyage à l’aéroport… et bientôt plus encore ! LG se prépare lui aussi aux JO d’hiver de 2018 à Séoul. A un an de l’événement, le fabricant coréen teste ses nouveaux robots dans le plus grand aéroport international du pays. Cinq Airport Guide robots et cinq Airport Cleaning robots ont été déployés le 21 juillet 2017 à l’aéroport international Incheon de Séoul. « Il s’agit pour le moment d’un service expérimental », indique Dong-Hoon Yi, senior researcher au sein de la division Electronics Smart Solutions Business de LG, à L’Usine Digitale. Dévoilés au CES 2017 de Las Vegas en janvier dernier, ces Airbot remplissent chacun des missions spécifiques. Lecture du boarding pass, escorte jusqu’à la porte d’embarquement, informations sur l’aéroport… L’Airport Guide Robot accompagne les voyageurs dans l’aéroport. Il parle aujourd’hui quatre langues : anglais, coréen, chinois et japonais. Quant à l’Airport Cleaning Robot, il s’agit d’un aspirateur industriel intelligent de très grande taille capable de nettoyer tout type de sol en toute autonomie, principalement dans les aéroports. (@LUsineDigitale).

#Tourisme

Dans les hôtels japonais, les robots remplacent déjà les employés. À Urayasu, près de Tokyo, 140 robots et machines « travaillent » dans les six étages de l’hôtel Henn na. Ramassage des ordures, machines porteuses de valises, robots multilingues pour permettre aux clients de s’enregistrer : tout est fait pour accueillir les voyageurs dans les meilleures conditions possibles. Chaque chambre est même équipée d’un robot baptisé « Tapia », un « compagnon de vie » conçu par l’entreprise japonaise MJI Robotics et capable de converser. L’établissement, inauguré en mars 2017 et détenu par le groupe H.I.S, l’une des plus grandes agences de voyage du pays, compte une centaine de chambres. Mais avec la présence des robots, seuls sept employés sont nécessaires. Le prix d’une nuit d’hôtel s’élève à 17.000 yens, soit l’équivalent de 130 euros. Et la robotisation des hôtels tend à s’étendre dans l’archipel nippon. Dans le premier hôtel géré par des robots, ouvert en 2015 et situé près de Nagasaki, les employés humains se font tout aussi rares. Une concierge humanoïde accueille les clients en japonais tandis que son collègue, un dinosaure robot, indique en anglais ou en japonais comment s’enregistrer. Mis à part le système de surveillance et le changement des draps, qui restent assurés par des employés humains, les robots s’occupent de tout. Autre particularité, l’hôtel – également détenu par H.I.S, n’utilise pas de clés pour les chambres, mais un système de reconnaissance faciale. (@Figaro_Economie).

#Telecom

Couverture très haut débit : l’Etat et les opérateurs télécoms jouent donnant-donnant. Pas de répit pour les télécoms cet été. Depuis qu’Emmanuel Macron a décrété, il y a quelques jours, devant la Conférence nationale des territoires, qu’il fallait accélérer la couverture de la France « en haut et très haut débit » d’ici « à la fin de l’année 2020 », tout le monde s’active en coulisse. Cet objectif accélère, sans le remettre en cause, le plan Très haut débit de l’Etat qui vise à couvrir 80% du territoire en fibre optique d’ici 2022 et les 20% restant via des technologies alternatives (4G Fixe…). D’un côté, l’Etat a un enjeu politique majeur à résoudre : celui de la fracture numérique. « Aujourd’hui, 6,5 millions de foyers n’ont pas accès à du bon débit ! », constate Julien de Normandie, secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, dans un entretien aux Echos. De l’autre, les opérateurs télécoms, eux, sont d’accord pour aller plus vite sur le déploiement de la fibre optique dans l’Hexagone, cette technologie qui a vocation à remplacer l’ADSL, et pour accélérer dans la 4G, à condition qu’ils aient des contreparties. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

Facebook et Twitter – deux tendances diamétralement opposées. A retenir cette semaine : – Comment la télévision publique utilise la réalité virtuelle ; – La réalité virtuelle géolocalisée pourrait sauver les salles de cinéma ; – Quatre façons dont la réalité virtuelle va révolutionner le lieu de travail ; – Comment l’Intelligence Artificielle change déjà le monde des affaires ; – La révolution Internet à Cuba, vue de l’intérieur . (@Metamedia).

#Transhumanisme

Lors d’un discours récent, Mark Cuban a soutenu que l’intelligence artificielle allait remplacer un nombre considérable d’emplois – pourtant, si l’on en croit de précédentes déclarations de Cuban, il ne croit pas que le revenu universel (ou revenu de base) soit une solution. Sa vision contraste avec celles d’autres leaders de technologies industrielles.

Citibank indique « des prévisions suggérant qu’il y aura 9,5 millions de nouveaux emplois et 98 millions d’emplois qui vont être remplacés par des machines intelligentes dans l’UE de 2013 à 2025. L’analyse montre que la moitié des emplois disponibles dans l’UE aurait besoin de travailleurs hautement qualifiés. Un rapport publié en février 2016 par Citibank en partenariat avec l’Université d’Oxford a prédit que 47% des emplois aux États-Unis sont à risque d’automatisation. Au Royaume-Uni, 35% le sont. En Chine, c’est un énorme 77%, tandis que dans l’ensemble de l’OCDE, en moyenne 57%. Mark Cuban a alerté sur les dangers potentiels que fait peser l’intelligence artificielle sur le monde du travail, affirmant, durant un échange au OZY Fest dimanche que : « Il va y avoir un grand nombre de personnes sans emploi qui seront remplacées par la technologie et si nous n’en prenons pas conscience maintenant, nous devrons faire face à de vrais problèmes ». Et Cuban d’ajouter qu’il ne se rappelle pas d’une telle transformation du monde du travail dans l’histoire récente. « Nous traversons une période de transition où nous verrons plus de ruptures engendrées par l’intelligence artificielle que lors de ces 30 dernières années ». (@iatranshumanism).

Selon Mark Cuban, l’IA sera à l’origine de la plus grande rupture de ces 30 dernières années dans le monde du travail. Une société américaine propose des implants sous-cutanés à leurs employés. La société de vente au détail du Wisconsin Three Square Market (32M) est la première entreprise aux États-Unis à offrir à ses employés volontaires des implants sous-cutanés gratuits. Les puces RFID peuvent être utilisées pour accéder à un certain nombre de dispositifs de bureau, ouvrir des portes et même acheter des collations. La semaine dernière, Three Square Market (32M) a annoncé via un communiqué de presse un partenariat avec la société BioHax International et qu’ils commenceront à proposer des implants sous-cutanés à tous leurs employés à compter du 1er août. La technologie RFID ou l’identification par radiofréquence utilise des champs électromagnétiques pour identifier les informations stockées électroniquement. L’implant électronique utilise des communications en champ proche (NFC) : La même technologie est utilisée dans les cartes de crédit sans contact et les paiements mobiles. La puce est implantée sous la peau entre le pouce et l’index en quelques secondes. (@iatranshumanism).

#Livre

Lectures : nos recommandations pour cet été (2/2). Second volet des recommandations de lectures pour cet été de @metamedia, pour vous cultiver jusque sur la plage ! En particulier : – La Chute de l’empire humain : Mémoires d’un robot, Charles-Edouard Bouée et François Roche : Les machines sont-elles en passe de devenir plus intelligentes que l’homme ? Qu’adviendra-t-il le jour où elles s’affranchiront de son contrôle ? L’irruption dans nos vies des « machines pensantes » tenait alors davantage du fantasme que d’une menace réelle. Mais depuis quelques années, l’intelligence artificielle a fait de tels progrès que nous sommes environnés aujourd’hui de systèmes assez intelligents pour comprendre le langage humain, écrire des livres, prendre des décisions, gérer des installations industrielles les plus complexes. Quelle place les hommes pourront-il préserver dans un monde où l’essentiel serait sous le contrôle des machines ? –  Le jour où mon robot m’aimera. Vers l’empathie artificielle, Serge Tisseron : Ils sont déjà parmi nous et nous ne les voyons pas. Ce sont tous nos objets connectés qui détectent nos réactions, s’adaptent à nous, et parfois même orientent nos choix à notre insu. Très bientôt, certains d’entre eux auront une apparence humaine, déchiffreront nos émotions, nous parleront, et pourront même nous manifester de l’affection, voire de l’amour. Mais avons-nous envie de ce bonheur-là ? Et que deviendra la relation de l’homme à ses semblables lorsque nous serons entourés de créatures humanoïdes programmées pour tout savoir de nous et anticiper nos désirs même les plus secrets ? – Le Mythe de la Singularité. Faut-il craindre l’intelligence artificielle ?, Jean-Gabriel Ganascia : L’intelligence artificielle va-t-elle bientôt dépasser celle des humains ? Ce moment critique, baptisé « Singularité technologique », fait partie des nouveaux buzzwords de la futurologie contemporaine et son imminence est proclamée à grand renfort d’annonces mirobolantes par des technogourous comme Ray Kurzweil ou Nick Bostrom. Certains scientifiques et entrepreneurs, non des moindres, tels Stephen Hawking ou Bill Gates, partagent ces perspectives et s’en inquiètent. Nos machines vont-elles devenir plus intelligentes et plus puissantes que nous ? Notre avenir est-il celui d’une cybersociété où l’humanité serait marginalisée ? – Révolution digitale : Transformer la menace en opportunités, Christophe Victor et Lydia Babaci-Victor : Réseaux sociaux, big data, intelligence artificielle, blockchain, économie du partage… De nouveaux usages apportés par la révolution digitale envahissent notre quotidien et bouleversent les équilibres économiques. A travers 10 tendances à appliquer à une stratégie de digitalisation, cet ouvrage décrit les ressorts fondamentaux de cette mutation. En s’appuyant sur de nombreux exemples de stratégies digitales réussies, ils fournissent des pistes pour aborder cette révolution numérique le plus efficacement possible.

29 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xLa première ferme d’éoliennes flottantes émerge au large de l’Écosse. La première ferme d’éoliennes flottantes est en installation depuis hier, en mer du Nord, à environ 25 km des côtes écossaises de la ville de Peterhead, rapporte le site de la BBC. Les cinq mastodontes qui la composent culmineront à 178 mètres au-dessus du niveau de la mer, si l’on prend en compte leurs pâles de 78 mètres de long. Ils tiendront sur une partie immergée plongeant à 80 mètres de profondeur, faisant de cette ferme le premier parc éolien capable de fonctionner en eaux profondes. Chacune pèse près de 11 500 tonnes. La première éolienne a été positionnée, tractée en position verticale depuis son site de fabrication sur un fjord Norvégien. Les quatre autres devraient être installées d’ici la fin du mois. Bien que flottants, les engins seront amarrés aux fonds marins par de larges câbles pour les empêchant de dériver. Une fois en activité, les turbines permettront d’alimenter en électricité l’équivalent de 20 000 foyers écossais.Cette prouesse technologique mise au point par la firme pétrolière norvégienne Statoil, en collaboration avec l’entreprise émiratie Masdar, spécialisée dans l’innovation en énergies renouvelables, a coûté 212 millions d’euros aux investisseurs tous certifiés « Renouvelables » par le gouvernement du Royaume-Uni. (@ouestfrance). A lire aussi : Éoliennes : l’Écosse construit une ferme géante (@franceinfo). Légende image : Les cinq éoliennes sont tractées par bateau de Stord en Norvège, jusqu’aux côtes de Peterhead en Écosse. | Espen Rønnevik / Woldcam.

#Transport

La voiture des vacances à 1 euro : ça existe et ce n’est pas un piège. C’est le type d’offre qui ressemble à un attrape-gogo : « Louez votre voiture pour un euro. » On voit ça, on n’y croit pas. On a déjà vu des sites de location de voitures, avec des tarifs deux fois plus faibles que ceux des autres… parce qu’ils cachent des frais jusqu’à la dernière minute, ou qu’ils n’ont pas assez de voitures quand on arrive pour prendre la sienne. On n’allait donc pas se laisser avoir par ce « un euro » ! Et pourtant. « Driiveme.com » n’est pas un piège. Non, ils louent vraiment des voitures pour un euro depuis cinq ans et ils sont même en train de passer à l’attaque sur le marché européen : « Nous avons ouvert l’Espagne depuis quelques semaines et nous lançons les premiers recrutements sur l’Allemagne, la Belgique et la Grande-Bretagne. L’Italie et le Portugal suivront », explique Geoffroy Lambert, le co-fondateur (avec son frère Alexandre), dans ses bureaux près de la place de Clichy à Paris — oui, on est allé vérifier que la société n’était pas un mirage, et qu’elle avait de vrais bureaux, d’ailleurs fort agréables, pour ses 15 salariés. (@Lobs).

#Entreprise

Jeff Bezos devient (brièvement) l’homme le plus riche du monde. Dans la course à l’homme le plus riche du monde, la Bourse vient de bouleverser le podium. Bill Gates, fondateur de Microsoft qui occupe la première place du podium depuis de nombreuses années, a cédé jeudi 27 juillet sa médaille à Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, selon les calculs du magazine américain Forbes. À l’ouverture des marchés aux États-Unis, l’action du géant d’e-commerce Amazon a pris 1,6 %. Une légère augmentation qui a suffi pour alourdir la fortune du fondateur et président du groupe de plusieurs millions de dollars. Jeff Bezos détient aujourd’hui 90,6 milliards de dollars (environ 77,5 milliards d’euros), tandis que la fortune de Bill Gates est estimée à 90 milliards de dollars (77 milliards d’euros), a calculé Forbes. Jeff Bezos possède 17 % du capital d’Amazon, et cette participation constitue l’essentiel de sa fortune qui n’est donc que virtuelle tant qu’il ne vend pas ses actifs. (@LesEchos).

#Emploi

« L’intelligence artificielle ne remplace pas l’homme, elle l’augmente ». Penser et concevoir en un temps limité une utilisation de l’intelligence artificielle dans le monde du travail : c’est le défi qui a été lancé aux équipes du hackathon organisé par Microsoft lors du salon VivaTech les 16 et 17 juin 2017. Codeurs, UX designers, marketers et data scientists ont planché sur divers projets, 25 heures sans interruption, accompagnés par une trentaine d’experts. Leur objectif ? Tirer le meilleur parti de la plateforme de veille marketing de SapientRazorfish, Cosmos, s’appuyant sur l’intelligence artificielle de Microsoft, pour créer de nouveaux outils ou services déployables dans le monde du travail. L’occasion pour @RSLNmag de discuter avec Thomas Kerjean, Directeur de la Division Cloud & Enterprise chez Microsoft France, de l’impact que pourrait avoir l’IA dans les années à venir.

#Economie

Souriez, vous êtes notés ! Chaque matin, Lacy a droit à un bonus avec son café : des gâteaux « gentiment » offerts par le serveur. Et chaque matin, Lacy le remercie chaleureusement alors qu’en fait elle suit un régime et les jette dès qu’il a le dos tourné. Timidité maladive ? Pas du tout : cet échange courtois est noté de part et d’autre et influe directement leur note globale à tous les deux. Pourquoi s’en priver ? Après tout, il suffit de se forcer à sourire et le tour est joué… La réalité alternative décrite dans cet épisode de la saison 3 de la série Black Mirror trouve un écho certain dans notre quotidien. Notre Lacy s’appelle Camille et chaque fois qu’un chauffeur Uber aborde le sujet de la notation, elle répond cash : « Et vous, vous me donnerez combien ? ». En fouillant dans l’app, elle a trouvé un sous-menu « paramètres du compte et notation » et bien cachée au chaud, sa note l’attendait : 4,59 étoiles. Ce 4,59 lui reste en travers de la gorge… Est-ce dû au léger retard du week-end d’avant (ces adieux qui n’en finissent jamais en fin de soirée) ou au coup de fil de Mamie qui l’a obligée à parler un peu fort une fois ? Surtout que finalement, 4,59 sur 5 équivaut à 18,36 sur 20. Personne ne redouble avec une moyenne pareille, on a même droit à une mention très bien au bac. Depuis quand un 18/20 vous renvoie au fond de la classe avec les cancres ? Une note brillante pour l’éducation nationale s’avère donc rédhibitoire dans la galaxie Uber et peut priver un individu de son gagne-pain… (@LUsineDigitale).

#Surveillance

Un maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale. C’est un dispositif que n’auraient pas renié les héros de la Zone du Dehors. Dans l’ouvrage d’Alain Damasio, les révolutionnaires de la Volte sont confrontés à une société dans laquelle les caméras structurent le dispositif de surveillance généralisé de la population. Si l’action du roman se situe en 2084, les caméras de surveillance sont déjà bien présentes dans nos sociétés de 2017 : en 2014, un rapport évoquait près de 50 000 caméras installées par l’Etat français et les collectivités. Sans compter les innombrables caméras des commerces ou espaces privés, dont la Cnil estimait le nombre à 935 000 en 2012. Employé d’une des plus grandes entreprises technologiques russes, Yandex, Grigory Bakunov dispose d’une solution pour échapper au regard de ces yeux braqués en permanence sur nos déplacements. Et particulièrement pour brouiller les dispositifs de reconnaissance faciale, prochaine étape de la surveillance généralisée, déjà employée en Chine pour « humilier » les piétons. (@usbeketrica).

#Information

« La machine m’aide à savoir où placer mon œil de journaliste ». Le marché de la désinformation n’a jamais été aussi juteux. À tel point qu’il est devenu compliqué de s’informer sur les réseaux sociaux sans risquer de tomber sur des publications suspectes. En France, les journalistes des Décodeurs, qui font du fact-checking au Monde depuis 2009, font la chasse à ces fausses informations. En janvier dernier, l’équipe a lancé Décodex, un outil de vérification des sources. Mais au vu de la quantité de liens qu’il faut, chaque jour, analyser, un travail de fourmi n’est pas suffisant pour contrer les flux de fausses informations. Dans le même temps, Facebook a décidé de parier sur l’automatisation et le machine learning pour repérer les sources peu fiables. L’INRIA travaille aussi sur la question. Le robot est-il l’avenir de la lutte contre la désinformation ? A moins que l’IA soit au contraire notre futur ennemi numéro 1, créateur et diffuseur de fake-news ? @usbeketrica en a discuté avec Adrien Sénécat, journaliste aux Décodeurs.

#Journalisme

Comment la réalité virtuelle transforme le journalisme. Après la presse papier, la radio, la télévision et internet, la réalité virtuelle pourrait être le prochain format journalistique. La VR permet en effet de transmettre plus d’informations et d’émotions que les médias traditionnels, et les reportages immersifs permettent de créer l’empathie. De plus en plus de médias créent des reportages à 360 degrés, et le journalisme VR pourrait prochainement devenir la norme. Découvrez comment la réalité virtuelle transforme le journalisme. (@rvfrance).

Revue de liens : L’avenir du journalisme en réalité virtuelle prend forme (@Lactualite) ; Comment la réalité virtuelle peut fonctionner pour le journalisme ? (@InaGlobal) ; Google finance 107 projets médias en Europe (@Figaro_Economie).

« La « loi du nombre de morts-kilomètre » n’est pas automatique » Pourquoi les médias français couvrent-ils tel conflit plutôt qu’un autre ? Comment parlent-ils de l’Afrique ? François Robinet a étudié la couverture des conflits africains par les médias français sur les vingt dernières années. Entretien. François Robinet est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et membre du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines. Il a publié Silences et Récits. Les médias français à l’épreuve des conflits africains (1994-2015), chez Ina Éditions en 2016. Son livre vient d’être distingué par le prix « Recherche » des Assises du journalisme 2017. (@InaGlobal).

#SOSAlerte

Google lance son système d’alerte en cas d’urgence Google a présenté, mardi 25 juillet, son nouveau système d’information sur les catastrophes naturelles, humanitaires et provoquées par les hommes, SOS Alerts. Dans un communiqué de presse, Yossi Matias, vice-président à l’ingénierie, explique que de nouvelles fonctions vont être ajoutées à Google Search et Maps « pour vous aider à comprendre rapidement ce qu’il se passe et décider ce qu’il faut faire en cas de crise ». SOS Alerts doit permettre aux utilisateurs de Google d’obtenir des informations sur une situation d’urgence d’un simple coup d’œil. Ainsi, si l’on effectue une recherche avec des mots-clés liés à un événement ou à un lieu, en tête des résultats, seront affichés des cartes, des articles de presse sur l’incident ou encore des numéros d’urgence, des sites Web ou « la traduction de phrases utiles ». Les personnes les plus proches de la zone concernée pourront recevoir une notification sur leur mobile, mais il n’est pas précisé à partir de quelle distance. Par ailleurs, SOS Alerts pourra aussi afficher des « opportunités de dons » liées à la crise en cours. (@pixelsfr).

28 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xMaquettes numériques : comment construira-t-on les villes du futur ? Alors que la part de la population mondiale en milieu urbain devrait passer de la moitié à plus des deux tiers d’ici à 2050, la vie urbaine future se dessine : Yannick Mireur, le fondateur de Nexus forum, plateforme de rencontres économiques, analyse la révolution urbaine qui se joue à notre époque, notamment à travers les logiciels de conception. Alors que la part de la population mondiale en milieu urbain devrait passer de la moitié à plus des deux tiers d’ici à 2050, la vie urbaine future se dessine, structurée par la combinaison de trois séries de données qui prennent forme peu à peu, extraites des villes, édifices et maisons intelligents ou connectés, smart cities, smart buildings, smart homes. La ville durable de demain se fonde sur ces données voisines du « big data », qui bouleversent l’économie et poussent vers un niveau de vie et de savoir supérieurs, dans les pays industrialisés comme en développement. Cette évolution, entrouverte avec la numérisation de la gestion de la consommation énergétique des villes, s’amplifie en véritable rupture par l’émergence de deux processus actuels: la maquette numérique (BIM) et l’internet des objets (IoT). Parallèlement à l’essor des énergies renouvelables, l’émergence des smart cities, qui désigne la gestion intelligente (appuyée sur la numérisation des flux) des usages énergétiques des villes, a pour logique la transition vers une économie bas-carbone. La gestion resserrée d’infrastructures urbaines moins énergivores s’est imposée comme enjeu mondial pour endiguer les effets du changement climatique: pollution, intempéries, montée des eaux, etc. Cette logique, ainsi que le recyclage des ressources, est à l’œuvre aussi dans l’émergence de la maquette numérique, qui transforme le Bâtiment. (@FigaroVox).

#Transport

Uber et Axa signent un partenariat pour la prévoyance des chauffeurs. C’est ce qu’on appelle l’art du teasing. Uber et Axa ont annconcé via un communiqué de presse succinct avoir signé un partenariat. L’objet de ce dernier est la fourniture d’un contrat de prévoyance pour les chauffeurs utilisant la plateforme numérique et qui sont considérés comme des travailleurs indépendants. Le contrat sera gratuit pour les chauffeurs « utilisant la technologie Uber en France », indique le communiqué où tous les mots ont été pesés. Le périmètre du partenariat concerne le seul territoire français. Ce sera donc Uber qui paiera pour ce contrat. Difficile de savoir si cela aura un impact sur le prix de la course ou sur la part reversée aux conducteurs, les détails pratiques ne seront connus qu’à l’automne 2017, au moment où cette protection sera mise en œuvre. Du côté de chez l’assureur, on explique que les principes et les grandes lignes de l’accord ont été acceptés de part et d’autre et que l’heure est à la négociation des détails de la convention. L’accord porte sur « la prise en charge en cas d’accident des coûts des soins, l’indemnisation en cas d’incapacité, et de l’indemnisation des ayants droit en cas de décès ». (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Employée dans une cafétéria de Facebook, elle s’en prend à Mark Zuckerberg. Faire le tour des États-Unis, c’est le challenge que s’était fixé Mark Zuckerberg, fondateur du réseau social Facebook. Publiant régulièrement des photos de la vingtaine d’états qu’il a déjà visités, le PDG souhaite tirer de cette expérience une meilleure connaissance de ses compatriotes. « Est-ce qu’il va venir ici ? » C’est la question posée par Nicole, salariée d’une entreprise qui travaille pour Facebook et s’est confiée au Guardian. Vivant dans des conditions difficiles, elle conseille à Mark Zuckerberg de regarder aussi ce qui se passe juste sous ses yeux. « Il n’a pas à parcourir le monde », a déclaré Nicole à la journaliste du Guardian. « Il devrait se renseigner ce qui se passe déjà dans cette ville ». Habitante de Palo Alto, à quelques kilomètres de la maison de Mark Zuckerberg, Nicole vit depuis trois ans dans un garage, dans une seule pièce, avec son mari et leurs trois enfants, de 9, 8 et 4 ans. (@UsbeketRica).

#Economie

Et si vous vous inspiriez du secteur associatif pour améliorer l’engagement des salariés ? Si vous croyez encore que l’économie sociale et solidaire (E.S.S.) est contraire à l’économie marchande, voire qu’elle en est le contraire absolu, il va falloir vite revoir vos préjugés. Ainsi, quoi de commun entre une association encourageant l’engagement citoyen, notamment des plus jeunes et des entreprises en quête de rentabilité et d’efficacité ? « Rien », avez-vous envie de répondre. Vous pourriez bien avoir tort. Car l’association Voxe.org, initialement connue pour son comparateur de programmes politiques, a créé un programme ad hoc pour les entreprises qui souhaitent travailler sur les moyens de mieux engager leurs salariés. Intitulé Crafters, le programme est proposé en collaboration avec le cabinet Occurrence. Charles Deffrennes, responsable formation et facilitation chez Voxe se souvient : « A l’origine, nous cherchions des moyens pour pérenniser notre action en matière d’éducation civique. Mais c’était difficile d’aller voir les entreprises en leur parlant de politique, car cela reste tabou. Ce sont elles qui sont finalement venues à nous autour de la notion d’engagement. » (@LUsineDigitale).

#Numerique

Quel est l’état d’esprit à adopter pour utiliser efficacement les nouvelles technologies. Dans un monde désormais digital et connecté, l’état d’esprit des individus autour des nouvelles technologies s’est-il adapté aux changements majeurs qui ont découlé de l’arrivée du numérique dans nos sociétés ? Pour Eddie Obeng, qui a créé il y a 25 ans l’école en ligne « The Virtual Business School », cet état d’esprit est pour l’heure loin d’être idéal. « Le principal message à retenir, c’est que les gens ne pensent pas vraiment de manière correcte au sujet de la technologie », affirme-t-il. A ses yeux, la plupart des citoyens du monde entier et les entreprises sont encore enfermées dans des schémas trop traditionnels et en décalage avec l’époque actuelle. « Penser la technologie comme un moyen d’économiser de l’argent ou de remplacer des emplois par des robots, c’est un mauvais état d’esprit », note Eddie Obeng. Selon lui, il est primordial de définir en amont les besoins et les objectifs avant de choisir la technologie la plus adaptée. Il estime en effet qu’il y a trop de dirigeants qui investissement dans les nouvelles technologies sans comprendre leur utilité. « Quand le monde va plus vite, vous devez changer les modèles d’apprentissage», explique-t-il. Et de soulever une question : «Comment pouvons-nous utiliser la technologie pour transformer des personnes ordinaires en super-humains ? » (@frenchweb).

#Media

L’Equipe, premier média français à basculer en « progressive web app ». Après le passage au format tabloid et l’arrivée d’un nouveau site Web, L’Equipe achève sa mue avec la refonte de son site Web mobile et bascule ce 20 juillet vers le format « progressive web app ». C’est une première en France alors que le Washington Post et le Financial Times ont sauté le pas en 2016. Ce choix participe de la volonté du groupe d’améliorer l’expérience utilisateur sur ce canal qui capte près de la moitié des 1,6 million de visiteurs uniques quotidiens de son offre mobile. « Il était temps de leur proposer une navigation plus aboutie », justifie Emmanuel Alix, le directeur du numérique de L’Equipe. Comme une application, une progressive web app doit être téléchargée avant d’être opérationnelle. Passée cette étape, cela va beaucoup plus vite. A la clé, un temps de chargement des pages divisé par deux. En effet, la coquille de la progessive web app ne bouge pas lors de l’appel d’une page, ce sont les données qui y sont présentées qui se mettent à jour. Là où sur un site mobile classique, on repart de zéro. Cette rapidité d’exécution doit permettre de booster la rétention des visiteurs du site mobile. « Ils consultent deux à trois fois moins de pages que ceux qui consultent l’application », chiffre Emmanuel Alix. Pour réduire l’écart, la navigation Web mobile a aussi été repensée. L’utilisateur qui scrolle en bas de chaque article se voit proposer de basculer sur un nouveau contenu. (@journaldunet).

#Surveillance

Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale. Un simple maquillage peut-il tromper les logiciels de reconnaissance faciale ? C’est ce qu’affirme un certain Grigory Bakunov. Employé chez Yandex, le moteur de recherche le plus utilisé par les russophones, l’homme a développé un algorithme permettant de générer un modèle aléatoire de peinture. Dans un post publié sur telegra.ph et repéré par le magazine Usbek & Rica, il explique avoir eu cette idée « en voyant le nombre de caméras qui capturent nos visages augmenter en flèche. » L’engouement pour ce nouveau type de surveillance va croissant. Il est ainsi utilisé dans les rues en Chine, pour viser les piétons jugés « indisciplinés. » Entre mai et fin juin, le dispositif aurait permis d’identifier 6000 personnes qui avaient traversé au rouge à Jinan, la capitale de la province de Shandong. (@LExpress).

 Comment le centre-commercial des Quatre Temps a traqué ses visiteurs. « Cher visiteur, le centre vous informe qu’Unibail Rodamco [groupe propriétaire du centre commercial] est susceptible de collecter des informations personnelles liées à votre identifiant de terminal mobile. » Cette phrase a été inscrite sur une petite note colorée. Repérée aux Quatre Temps, dans le quartier d’affaires de La Défense près de Paris, elle serait désormais obsolète. Ce qu’elle révèle n’en est pas moins inquiétant. La première question qui se pose est celle de la nature des données collectées. A ce titre, la pancarte, comme le groupe possédant le centre commercial, restent pour le moins évasifs. On sait seulement qu’elles serviront à identifier les parcours client des visiteurs. Comprendre: dans quels magasins vous vous rendez, pour combien de temps, etc. Cela est rendu possible grâce au wifi du centre. Celui auquel on vous encourage à vous connecter… Dès lors que vous l’activez sur votre smartphone, ce dernier envoie des signaux radio. S’ils sont captés, ils peuvent fournir les données évoquées à votre insu. (@LExpress).

#DonneesPersonnelles

Les robots aspirateurs Roomba pourraient revendre les plans de nos intérieurs. Qui aurait pu imaginer que les consommateurs se méfieraient un jour d’un vulgaire aspirateur ? Et pourtant, c’est ce qui pourrait se passer dans un futur proche. La marque iRobot a annoncé qu’elle envisageait de signer un contrat pour vendre les données de ses nettoyeurs automatiques Roomba à Amazon, Google ou encore Apple. Ce qui intéresse les GAFA, ce ne sont pas les capacités d’aspiration silencieuse de ses robots d’intérieur, mais sa technologie SLAM (en anglais simultaneous localization and mapping). Celle-ci permet à l’aspirateur de construire une carte de son environnement à mesure qu’il se déplace, tout en gardant une trace de sa position. Des données spatiales mises à jour en temps réel que le Roomba pourrait très bien fournir aux autres objets connectés de la maison pour que ceux-ci améliorent leurs services : ainsi, les systèmes sons pourraient s’adapter parfaitement à l’acoustique de chaque foyer, les climatiseurs ajusteraient le flux d’air à la taille de la pièce, et l’éclairage intelligent serait capable de s’ajuster selon la position des fenêtres et l’heure de la journée. (@LesEchos). A lire aussi : iRobot rachète Robopolis sur fond de polémique au sujet de la vie privée (@latribune).

États-Unis: une entreprise va implanter une puce électronique à ses employés. Ce sera une première, aux États-Unis du moins… Dès le 1er août prochain, les salariés de l’entreprise Threee Square Market, spécialisée dans les logiciels de distributeurs automatiques, pourront se faire implanter une puce sous la peau. Elle leur permettra entre autres d’utiliser la photocopieuse et se connecter à leur ordinateur. A en croire le patron de cette entreprise, Todd Westby, ces implantations seraient une « grande avancée », « inévitable. » Interrogé par KSTP-TV, il a ajouté que lui et son entreprise « voulaient en faire partie ». D’ici quelques jours, ses employés pourront de fait se faire poser une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous la peau. Une simple incision entre le pouce et l’index sera nécessaire, avant qu’ils ne puissent utiliser leur main pour payer leur repas à la cafétéria, pour utiliser la photocopieuse, ou encore pour se connecter à leur poste de travail. Pour l’instant, 85 employés se seraient portés volontaires. Le PDG assure que les autres ne sont (heureusement) pas forcés à les suivre dans cette voie. Car si la pose est entièrement gratuite (les 300 euros nécessaires étant pris en charge par l’entreprise), elle est en revanche coûteuse pour la vie privée… A lire aussi : Humains augmentés: ils se font implanter des puces dans la peau (@LExpress).

#Espace

L’intelligence artificielle à la rescousse des satellites. L’observation de la Terre est un des enjeux importants de l’industrie spatiale car les champs d’applications possibles sont nombreux : environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il existe aujourd’hui un marché de l’observation de la Terre qui consiste à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l’IRT Antoine de Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique labellisés par l’État dans le cadre des Investissements d’avenir. Cet institut a mis au point des « technologies avancées d’observation de la Terre à la croisée entre traitement d’images, intelligence artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur. Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d’images satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales. Avec l’accroissement de ces données et du flux d’images satellitaires, une multitude d’applications sont possibles. « Le potentiel est énorme. » Tout l’enjeu est de « traiter ces flux et d’industrialiser les processus de traitement ». (@futurasciences).

27 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planete

xOn épuise de plus en plus vite les ressources naturelles de la planète : la preuve en un gif animé. C’est un constat inquiétant : mercredi 2 août, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année, et vivra donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre. Une date calculée par l’ONG Global Footprint Network, en prenant notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Le constat est d’autant plus alarmant qu’inexorablement, ce « jour de dépassement » survient de plus en plus tôt chaque année. En 1977, ce n’était que le 12 novembre que la planète avait épuisé ses ressources. En 1987, c’était le 24 octobre. En 1997, c’était 30 septembre. Et en 2007, il y a dix ans, le « jour de dépassement » survenait le 15 août. (@franceinfo). Légende image : Dans le désert du Namib, en Namibie, le 2 mai 2014. (Mattes Ren / Hemis.fr / Afp).

#Incendie

Drones, robots et réalité augmentée: les nouveaux alliés des pompiers face au feu. Forêts, champs et même habitations, les incendies en cours dans le sud-est de la France brûlent tout sur leur passage. Et font parfois, comme ce lundi, des blessés chez les soldats du feu. Pour éviter de mettre en danger les pompiers et lutter au mieux contre les flammes, plusieurs innovations ont récemment vu le jour. Loin de remplacer le travail de l’homme, elles leur permettent de mieux préparer leurs opérations, en récoltant notamment des renseignements sur les zones en feu, ou en les informant de la potentielle présence de victimes. De toutes ces nouvelles technologies, le drone est celle qui se développe le plus. Dans les Bouches-du-Rhône, département particulièrement exposé aux risques d’incendie et précurseur en la matière, son utilisation chez les pompiers a débuté il y a trois ans. (@LExpress).

#Drone

Cinq initiatives pour un monde meilleur. Non, les drones ne servent pas qu’à faire de jolies photos ou amuser ses enfants dans le jardin. Prévoir et gérer les conséquences de catastrophes naturelles ou encore participer à la lutte contre les feux sont autant d’apports que peuvent avoir les drones sur notre société. Tour d’horizon en 5 exemples : Apporter rapidement de l’aide sur le terrain lors de situations d’urgence, alerter les populations en cas de tsunamis, faire avancer la science en recherchant des pas de dinosaures, polliniser la flore en complément du travail des abeilles et localiser les départs de feux avant qu’ils ne se propagent. (@RSLNmag).

#IntelligenceArtificielle

Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? Un vif débat oppose Elon Musk à Marc Zuckerberg. Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? Ces technologies « essayent de reproduire des fonctions qu’on attribue à des entités intelligentes vivantes », selon Yann LeCun, responsable du centre Facebook Artificial Intelligence Research, interrogé par France Culture. Mais parfois, les machines « dépassent en performance les humains, comme aux échecs ». A terme, certains redoutent qu’elles prennent le contrôle sur l’humanité toute entière. Cette épineuse question a donné lieu à une vive controverse entre deux poids lourds de la Silicon Valley : le fondateur de SpaceX, Elon Musk, et le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. Elon Musk explique que « l’intelligence artificielle [est] la plus grande menace pour l’existence de notre civilisation ». Il cite plusieurs dangers, parmi lesquels le développement « de robots tuant des gens dans la rue » ou « déclenchant des guerres en manipulant l’information ». Mark Zuckerberg, lui, défend des thèses diamétralement opposées. Interrogé par un internaute, le fondateur de Facebook a qualifié les propos d’Elon Musk « d’irresponsables ». (@franceinfo).

Les jeux, terrains d’entraînement pour l’intelligence artificielle. L’affrontement entre les hommes et les machines est un thème cher à la science-fiction. Dans la vraie vie, elles nous ont d’abord battus aux échecs. En 1997, Deep Blue, développé par IBM, battait le champion Garry Kasparov. Vingt ans plus tard, c’est au go que s’illustrait une intelligence artificielle. AlphaGo, un programme développé par une filiale de Google, a battu plusieurs champions de ce jeu de plateau réputé pour sa complexité. Au-delà de ces victoires très médiatisées, les intelligences artificielles jouent depuis de nombreuses années. Aux cartes, aux devinettes, au go, aux échecs, et même aux jeux vidéo. (@FigaroTech).

#Police

La Chine veut prédire les crimes grâce à une intelligence artificielle. Big Brother is watching you, enfin non, is carrément arresting you. En Chine, la surveillance de masse passe à la vitesse supérieure. Dans une note publiée jeudi 20 juillet, le gouvernement chinois a expliqué vouloir devenir leader dans le secteur de l’intelligence artificielle, et ce dans plusieurs secteurs gérés par l’État, dont la sécurité nationale. En partenariat avec l’entreprise CloudWalk, la police chinoise serait en train de tester un système de surveillance s’appuyant sur une intelligence artificielle capable de prédire les crimes et délits et d’arrêter les futurs coupables avant qu’il ne soit trop tard. Oui, comme dans « Minority Report ». En passant en revue des milliers d’images de vidéo surveillance, l’intelligence artificielle de CloudWalk serait capable de détecter les visages et d’analyser les comportements. En les couplant avec les données de la police, elle déterminerait un « taux de risque de crime » pour chaque individu, et préviendrait la police pour qu’elle intervienne en cas de danger. « La police utilise un système de classement reposant sur le big data pour classer les groupes d’individus suspects en fonction de là où ils vont et ce qu’ils font », a expliqué un porte-parole de CloudWalk au Financial Times. « Bien sûr, si quelqu’un achète un couteau de cuisine, c’est bon, mais si la personne achète aussi un sac et un marteau un peu plus tard, elle devient suspecte. » En gros, si vous déménagez, mieux vaut étaler vos achats suspects sur plusieurs semaines. (@MashableFR).

#RealiteVIrtuelle

Qu’est-ce que la réalité virtuelle ? Les 6 meilleurs articles autour de la réalité virtuelle. Les premières expériences de réalité virtuelle (VR – Virtual Reality) ont été tentées au début des années 60, reposant sur la télévision, avant très vite de céder une partie de la visualisation à des casques de visualisation interactive, qui correspondaient mieux aux expériences militaires qui les finançaient. L’objectif était de simuler virtuellement des univers sur écran, avec une sensation d’immersion apporté par du pseudo 3D (un écran pour chaque œil), en particulier la cabine de pilotage d’un avion. Les premières applications industrielles de VR ne sont apparues que vers la fin des années 90, destinées principalement à reproduire sous un format dit stéréoscopique un poste de travail. Aujourd’hui, entre les casques et équipements de diffusion et d’interaction VR dont le prix commence à être abordable, et les smartphones qui permettent de diffuser des images sur les écrans à moindre coût, c’est le jeu qui semble être le principal usage de la VR. De grands acteurs, comme Facebook avec Oculus, Google avec sa Google Glass, Microsoft, Samsung, HTC, s’intéressent au marché de la VR et proposent des solutions. Mais en dehors du jeu, c’est surtout la réalité augmentée, et non virtuelle, qui semble intéresser l’industrie. Mais toute la difficulté demeure dans la création des fichiers VR… Les 6 meilleurs articles sur la réalité augmentée : La réalité virtuelle pour quoi faire au quotidien ? – La réalité virtuelle est déjà incontournable – Les 4 terrains d’exploration de la réalité virtuelle – Le business de la réalité virtuelle et augmentée – Quel est le potentiel de la réalité virtuelle pour le marketing ? – La réalité virtuelle rendrait plus intelligent et plus heureux. (@itsocial).

#RealiteAugmentee

En trois mois, Apple fera mieux que Google en trois ans. En mars 2014, Google présentait Tango, une plateforme permettant à nos smartphones d’analyser leur environnement pour afficher des contenus en réalité augmentée. Trois ans plus tard, personne n’utilise cette technologie. Lenovo puis Asus ont eu le courage de sortir des appareils compatibles, mais ils restent peu connus du grand public. En fin d’année, des millions d’utilisateurs d’iPhone verront arriver des centaines d’applications en réalité augmentée. La majorité d’entre elles n’auront probablement que peu d’intérêt, mais quelques pépites devraient rendre jaloux les utilisateurs d’Android. Pour comprendre le phénomène, il faut remonter au début du mois de juin et à la WWDC, la conférence d’Apple dédiée aux développeurs. Le Californien annonçait l’arrivée d’ARKit, un outil de développement dédié à la réalité augmentée. La plateforme s’inspire de Tango, avec une différence essentielle : là où la technologie de Google nécessite d’intégrer de nombreux capteurs supplémentaires, celle d’Apple n’a besoin que du capteur photo et des capteurs de mouvement déjà présents dans ses smartphones. (@01net).

#Internet

Les internautes se souviennent rarement de la source d’une information. Une étude menée par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, rattaché à l’université d’Oxford, s’est penchée sur le comportement d’internautes britanniques afin de déterminer si ceux-ci sont en mesure d’identifier la source d’une information. Lorsque le panel se rendait sur l’une des vingt sources les plus consultées (d’après un autre rapport de Reuters, Digital News Report), il devait répondre à un questionnaire sur l’origine de la nouvelle. Les résultats sont sans équivoque : moins de la moitié des internautes ayant atterri sur un site par le biais de réseaux sociaux (47%) ou de moteurs de recherche (37%) citent la bonne source. Pour autant, ils se souviennent pour la plupart du chemin d’accès. D’où la traditionnelle affirmation «j’ai vu ça sur Facebook», qui donne son nom à l’étude. Les résultats varient selon le type d’information. La politique et l’international sont correctement sourcés à 57%, contrairement au sport (35%), et au divertissement (31%). L’analyse nuance ces chiffres d’après plusieurs critères. Sur les réseaux sociaux, les jeunes, plus habitués, répondent mieux que les adultes. Les usagers étant «plus engagés et plus intéressés par l’information» en général, attribuent l’information au bon site plus souvent (55%) que les usagers de Facebook (44%). (@libe).

#Cryptomonnaie

Ethereum : nouveau casse sans arme, ni violence de 30 millions de dollars. Sale semaine pour la réputation d’Ethereum. Une faille a été détectée dans les portefeuilles à multiples signatures proposés par la société britannique Parity. Celle-ci a été exploitée par un cybercriminel qui a vidé plusieurs porte-monnaie affectés par cette vulnérabilité, amassant l’équivalent de 30 millions de dollars en ether. L’histoire est cette fois-ci un brin plus complexe que celle ayant affecté en début de semaine les investisseurs de la plateforme Coindash. Une faille était présente dans les portefeuilles Ethereum multisignatures développées par la société britannique Parity Technologies. Ces portefeuilles multisignatures sont des programmes (plus précisément des smartcontracts) utilisés pour conserver les ethers, la monnaie utilisée par le projet Ethereum, mais ceux-ci peuvent être partagés entre plusieurs utilisateurs. Les mouvements de fonds sur ces portefeuilles doivent donc être théoriquement approuvés par une majorité des propriétaires du portefeuille. (@zdnetfr). A lire : Le krach annoncé des cryptomonnaies (@letemps).

#Innovation

Réussite à la française, innover face aux GAFAM. La France est perçue comme l’un des pays les plus innovants au monde. Elle est placée 3ème dans les principaux classements de plusieurs études reconnues. Notre pays dispose de nombreux atouts et d’un environnement favorable aux entrepreneurs en matière d’innovation : des ingénieurs ayant un très bon niveau, un réseau proactif à travers le monde et cette « french touch » qui allie performance, rigueur et élégance. Cependant, force est de constater qu’il est plus difficile pour les entreprises innovantes en France qu’outre-Atlantique d’atteindre la taille nécessaire pour peser sur le marché au niveau mondial. Nombre de jeunes entrepreneurs français sont motivés par l’ambition d’apporter de nouvelles solutions dans un environnement perpétuellement en évolution. Les GAFAM semblent être les références absolues et la tentation est grande de se positionner en miroir face à ces dernières. Pourtant, ces géants, déjà acteurs historiques du numérique, paraissent avoir atteint une hégémonie si absolue qu’il pourrait sembler vain de vouloir se hisser sur leurs épaules et les remplacer. Il existe cependant une multitude d’entreprises innovantes, ambitieuses et dynamiques, qui peuvent briller et se démarquer grâce à des solutions toujours plus disruptives et populaires, notamment sur les réseaux sociaux. De leurs expériences, il est impossible d’en tirer des recettes toutes prêtes, mais quelques règles de bon sens. (@LesEchos).

26 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Incendie

xIncendies : cinq innovations pour lutter contre les feux de forêt. Deux avions Canadairs supplémentaires pour une situation exceptionnelle. La France a demandé deux appareils européens en soutien pour lutter contre les incendies qui se multiplient dans le sud-est du pays et ont ravagé plus de 3 000 hectares en deux jours, mardi 25 juillet. Mais si ces appareils sont essentiels dans la lutte contre ces sinistres, tout comme l’intervention des pompiers au sol, de nombreuses innovations technologiques sont en cours de test pour mieux combattre les incendies. @Franceinfo vous liste cinq d’entre elles : des arbres résistants aux incendies, un robot capable de braver les flammes, des drones pour des missions de reconnaissance, des casques à réalité augmentée et un exctincteur qui propulse du son. Légende image : Un drone utilisé par les pompiers aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), le 28 avril 2014. (Photo : Bertrand Langlois / Afp).

#Ville

A Lille, SunRise teste les enjeux urbains de demain. L’expérience, commencée en 2011 avec l’aide du Conseil régional, de la Métropole européenne de Lille et de la Communauté d’agglomération de Béthune et des opérateurs d’énergies et de télécom, a très vite porté ses fruits. « Dès 2012, nous avons été labellisés démonstrateur européen », se souvient Isam Shahrour, professeur à l’Université de Lille 1, à la tête de ce laboratoire baptisé « génie civil et géo-environnement » (LGCgE) qui a fait naître le projet SunRise. SunRise, c’est aujourd’hui un terrain de jeu équivalent à un territoire de 25.000 habitants et près de 150 bâtiments. En croisant l’activité de recherche avec des formations et des projets d’acteurs économiques, SunRise a d’abord relevé le challenge d’équiper judicieusement ce périmètre de capteurs, avec l’aide d’une vingtaine de doctorants. « Nous savons désormais où placer les capteurs pour récupérer la bonne information : mieux vaut un capteur situé au bon endroit que dix autres mal installés », souligne le professeur. (@latribune).

Les villes intelligentes s’appuient sur l’IoT, mais c’est encore la confusion en matière de sécurité. Des villes du monde entier ont commencé à utiliser l’IoT pour gérer leurs infrastructures urbaines plus efficacement, un concept connu sous le nom de « villes intelligentes ». Toutefois, les équipes informatiques restent perplexes quant à la sécurité du cloud computing et beaucoup d’entre elles adoptent des stratégies contradictoires. Il existe de nombreuses applications différentes de villes intelligentes qui nous facilitent la vie et nous permettent de gagner en efficacité : attendre un bus en consultant le temps d’attente restant avant qu’il n’arrive, utiliser des poubelles de recyclage intelligentes qui surveillent quelle quantité vous recyclez, ou encore installer des applications qui vous indiquent où trouver des places de stationnement libres en centre-ville. Pourtant, de nombreuses villes ne sont pas encore intelligentes du tout. Sanjay Sarma, professeur d’ingénierie mécanique au MIT, témoigne : « Les villes aujourd’hui sont plutôt stupides. Une part considérable du trafic est constituée de conducteurs qui roulent au pas parce qu’ils cherchent une place de stationnement, les éclairages de rue sont souvent allumés à des moments où cela n’est pas nécessaire, les réseaux d’alimentation en eau perdent plus de 50 % de l’alimentation totale en fuites et le réseau électrique est incapable de vraiment répondre aux nouvelles technologies telles que les véhicules électriques et les panneaux solaires. Les parcmètres intelligents, les éclairages de rue connectés, les systèmes de distribution d’eau équipés d’instruments et les réseaux électriques intelligents permettront de réduire le trafic, d’économiser l’énergie et l’eau et de plus adapter le réseau électrique aux énergies renouvelables. » (@zdnetfr).

#Banque

Emploi : quel sera l’impact de l’intelligence artificielle sur la profession bancaire ? Il est des sujets particulièrement sensibles et l’intelligence artificielle, qui promet d’être au coeur des applications bancaires, en fait partie. Face aux inquiétudes des salariés des banques et de leurs représentants, qui redoutent de voir les robots les remplacer à terme, la profession bancaire a décidé de se mobiliser. L’Association française des banques (AFB), regroupant l’ensemble des établissements à l’exception des banques mutualistes, vient de mandater le cabinet Athling pour évaluer l’impact des technologies cognitives dans l’univers bancaire. Le coup d’envoi des travaux a été donné jeudi 20 juillet et leurs conclusions devraient être remises début décembre. Pour les syndicats, il y avait en effet urgence à se pencher sur cette question : « Cela fait plusieurs mois que nous demandons d’ouvrir une discussion sur le sujet : nous craignons que ces technologies se substituent peu à peu aux forces commerciales des grandes banques. Si cela doit arriver, on ne doit pas le faire en catimini mais on doit pouvoir s’y préparer pour trouver des solutions de reconversion ! », fait valoir Sébastien Busiris, responsable de la fédération FO Banques. Le sujet préoccupe l’ensemble des organisations syndicales dans la mesure où les applications de ces technologies ne se limitent pas à la banque de détail. « Les métiers de banque de financement et d’investissement peuvent aussi être touchés. Nous ne sommes pas hostiles à ces technologies mais il faut veiller à la manière dont elles seront utilisées : il ne faut pas qu’elles deviennent le prétexte d’économies sur la masse salariale », estime encore Régis Dos Santos, président du SNB. (@LesEchos).

Robotique, IA : la banque du futur sera-t-elle « bionique » ? Faudra-t-il greffer des implants électroniques aux conseillers bancaires de demain, à la manière de « L’homme qui valait trois milliards », pour en faire des banquiers « augmentés » plus performants ? Le Boston Consulting Group ne va naturellement pas aussi loin lorsqu’il invite les banques à « accélérer leur transformation bionique. » Derrière cette expression un peu barbare, le cabinet de conseil en stratégie américain parle en réalité d’un subtil équilibre à trouver entre technologies numériques (intelligence artificielle, robotique, apprentissage automatique ou machine learning) et interactions humaines pour réinventer le modèle de distribution de la banque de détail. Un concept qu’il a inventé il y a deux ans. « Les banques […] doivent devenir bioniques, en combinant les fonctionnalités digitales, rapides et pratiques, avec des interactions humaines, réfléchies et attentionnées », fait valoir le BCG dans sa dernière étude annuelle sur la banque de détail. Le cabinet de conseil fait miroiter aux acteurs du secteur une hausse de 30% de leur bénéfice opérationnel d’ici à 2020 s’ils accélèrent leurs efforts dans cette direction, en se concentrant sur trois points : la réorganisation du réseau d’agences, la personnalisation de la proposition de valeur et la refonte des parcours clients. (@latribune).

#Drone

Au Royaume-Uni, les propriétaires de drones devront s’enregistrer et suivre une formation. Les propriétaires de drones de plus de 250 grammes résidant au Royaume-Uni devront à terme s’enregistrer et suivre une formation à la sécurité, a annoncé le gouvernement. Les utilisateurs devront passer un test pour prouver qu’ils « comprennent les règles de sécurité et de respect de la vie privée », a détaillé le ministère des transports, sans donner de date de mise en œuvre de ce « plan drones ». Le gouvernement britannique prévoit également d’imposer des zones de survol interdites, dont les aéroports et les abords des prisons, qui seraient directement intégrées dans le logiciel des drones. Certains constructeurs, dont DJI, soutiennent le projet. Aux Etats-Unis, un projet similaire a été contesté devant les tribunaux, et n’est pas encore entré en application. (@pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

Les limites et les enjeux de l’AI vus par Kevin Kelly (Wired). La vie privée est-elle morte ? L’intelligence artificielle est-elle un danger pour l’humanité ? Un gouvernement mondial est-il possible ? Autant de questions auxquelles Kevin Kelly, co-fondateur du magazine américain Wired, a tenté de répondre à l’occasion de son passage à Paris fin juin dans le cadre de la conférence USI. Au Carrousel du Louvre, il a ainsi estimé que certains aspects de la vie privée allaient évoluer sans que cette notion ne disparaisse pour autant. «L’idée de vie privée va changer, elle sera très différente dans les années à venir», note-t-il. La notion de vie privée est notamment bousculée par l’impact croissant de l’intelligence artificielle. En effet, les géants américains comme Facebook, Google ou encore Amazon ne cessent d’engranger des données sur leurs utilisateurs pour affiner leurs stratégies marketing. Toutefois, Kevin Kelly tient à relativiser les conséquences de l’intelligence artificielle sur la vie de chaque individu. « Il y a plusieurs types d’intelligences artificielles, donc plusieurs types de limites. L’intelligence artificielle n’est pas contre l’humain, elle est avec l’humain », explique Kevin Kelly. Et d’ajouter : « Nous devons éduquer les robots pour qu’ils agissent mieux que nous. » (@frenchweb)

#Transhumanisme

« Sur le transhumanisme, il ne faut pas se dire « tout est nul et on n’en parle pas » ». Passionnée de sciences et surtout de science-fiction, Héloïse Chochois vient de publier en juin sa première bande-dessinée, aux Éditions Delcourt. « La Fabrique des corps » est une histoire chronologique de la réparation du corps humain, et s’essaie également à la prospective au dernier chapitre. Entre fiction et réalité, La Fabrique des Corps recèle de précisions intéressantes sur l’histoire de la médecine, et donne à réfléchir sur le futur de la profession. Grâce à un humour soigné, un dessin précis, et un scénario original, Héloïse Chochois parvient à rendre plaisante l’histoire d’un homme qui vient de se faire amputer. Tout l’enjeu de la vulgarisation scientifique.(@usbeketrica).

#Cinema

Spielberg dévoile un aperçu de son nouveau film Ready Player One. Un condensé de science-fiction où les héros du passé reviennent à la vie dans un monde numérique. Voici ce que l’on voit dans les premières images dévoilées le 22 juillet par Steven Spielberg de son nouveau film Ready Player One, devant plusieurs milliers de fans réunis au Comic-Con de San Diego. Basé sur le roman éponyme d’Ernest Cline, ce long-métrage met en scène un adolescent embarqué dans une chasse au trésor dans un jeu de réalité virtuelle, alors que la planète est déchirée par une crise énergétique. La bande-annonce s’ouvre sur le jeune Wade, incarné par Tye Sheridan, en train de s’équiper de son casque et ses gants de joueur avant d’être transporté dans l’univers virtuel d’Oasis. «Je suis né en 2025, mais j’aurais voulu grandir dans les années 1980 comme tous mes héros», explique-t-il. Sur la vidéo, le personnage rencontre Freddy Krueger, le monstre légendaire des Griffes de la nuit, ou encore le Géant de fer, robot très reconnaissable du dessin animé du réalisateur Brad Bird. À la fin de la vidéo, le héros en train de faire une course au volant de la fameuse DeLorean du film culte des années 80 : Retour vers le futur. (@Figaro_Culture). A lire aussi : Après l’avoir critiquée, Spielberg pense que la réalité virtuelle dominera le futur. (@usbeketrica).

Les robots dans la peau du «grand méchant» au cinéma. Les formes d’intelligences artificielles (IA) dessinées par Hollywood jouent la transgression, jusqu’à menacer l’espèce humaine. Comment envisager ne serait-ce qu’une seule seconde de faire confiance à une intelligence artificielle après Metropolis, War Games, Terminator, Matrix, Blade Runner, i-Robot ou A.I.? Jarvis, l’intelligence artificielle logée dans l’armure d’Iron Man, est une rare représentante de sa catégorie à figurer dans le camp des bons. Et encore, il s’en est fallu de peu qu’elle bascule du côté obscur de la force. Hollywood tient son méchant, mieux que le Joker, complètement insaisissable, capable de revêtir toutes les formes, de se loger dans un grille-pain pour électrocuter le premier venu, ou d’asservir l’humanité pour se nourrir de ce qui lui manque: les rêves (Matrix). La crainte inspirée par les créatures artificielles est vieille comme le monde. Le Golem, créature d’argile, fait son apparition dans l’Ancien Testament. Dénuée de pensée autonome, elle n’en est pas moins inquiétante. Son lointain descendant, le Monstre de Frankenstein, est encore plus effrayant et sa mise en scène par les metteurs en scène hollywoodiens ouvre l’ère des films d’horreur. Pourtant, dès les années 1930, Isaac Asimov, le père de la science-fiction, édicte les «Trois lois de la robotique», stipulant qu’un robot ne peut porter atteinte à un être humain, qu’il doit obéir aux ordres et qu’il doit protéger son existence, ces deux dernières lois s’appliquant dans le respect de la première. Nous voilà théoriquement protégés des robots et de leur intelligence, présumée supérieure mais sans conscience. (@FigaroTech).

#Television

« Westworld », saison 2 : robots pour être vrais. On ne naît pas libres, on le devient… Après avoir été les esclaves du Disneyland de l’enfer, les robots de « Westworld » se sont révoltés. Que feront-ils de leur destin tout neuf ? Quel sera le « programme » de la saison 2, attendue en 2018 ? HBO a profité du Comic Con de San Diego pour diffuser un tout premier trailer. Interprétations et divagations autour de quelques éléments qui prêtent à réflexion… C’est reparti pour un tour de piste, une mesure de plus dans la ronde macabre de « Westworld ». Symbole récurrent du parc d’attractions, le piano mécanique, ses engrenages et sa partition (ici maculée de sang…) refont leur apparition dès les premiers instants de la bande-annonce. Quelle meilleure façon de nous rappeler aux grands thèmes de la série : la robotisation de la création elle-même (le parc, baptisé Westworld, est une aventure à taille humaine où… tout est programmé) : la répétition potentiellement infinie du même thème (les hôtes-robots ont fini par le comprendre, comme les joueurs qui reviennent, de partie en partie : l’Histoire est un éternel retour…). Bien sûr, les créateurs, Lisa Joy et Jonathan Nolan, sont les premiers à souligner, comme ils l’ont déclaré lors d’une table ronde au Comic Con, que le piano mécanique – « l’une des premières images qui nous est venue à l’esprit en parlant de la série« -, est aussi une façon de retourner le miroir vers le téléspectateur : « Les humains aussi sont des genres de robots« … Autrement dit, des êtres que l’on peut, si ce n’est programmer, tout au moins manipuler. (@teleobs).

25 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cinema

xLe réalisateur de « Dunkerque » torpille Netflix. Christopher Nolan, un des deux ou trois metteurs en scène les plus en vue de Hollywood, a estimé, à l’occasion de la sortie de son film « Dunkerque », que Netflix a une « aversion bizarre » contre les salles de cinéma et que le site leader mondial de la vidéo par abonnement passe à côté « d’une immense opportunité ». Celui qui a réalisé aussi trois « Batman » ainsi que Inception et Interstellar regrette ainsi dans une interview à IndieWire que la société de Reed Hastings poursuive « cette politique stupide de vouloir sortir des films simultanément en streaming et sur les écrans, ce qui est évidemment un modèle intenable pour les salles de cinéma ». Christopher Nolan ne devrait pas travailler de sitôt pour Netflix, même si celui-ci multiplie les commandes de productions maison. « Pourquoi ferais-je un film pour eux ? Quand vous faites un film de cinéma, c’est pour qu’il soit projeté en salles », a-t-il dit. Selon lui, son concurrent Amazon, avec son service Prime Video, « est clairement content de ne pas faire la même erreur (…). Les salles ont une fenêtre de 90 jours. C’est un modèle tout à fait praticable, c’est parfait ». (@LesEchos).  Une scène de « Dunkerque ». – Warner Bros. Entertainment Inc.

#Ville

Metapolis, la start-up bordelaise qui aide les métropoles à devenir des smart cities. Fabien Cauchi, a créé, seul, la société Metapolis en décembre 2015. Elle se positionne sur le concept de smart city. Un concept encore émergent et souvent abstrait pour le citoyen. Pourtant, il touche à son quotidien de manière très concrète, à l’image de l’application Waze pour éviter les embouteillages ou encore des services pour payer son ticket de tramway, de stationnement avec son smartphone.mal connu du grand public. « Il y a une vraie appétence aujourd’hui sur la smart city pour passer de la réflexion aux actions », observe Fabien Cauchi, le fondateur. La smart city vise tout simplement à rendre la ville plus agréable, faciliter les mobilités. « Ce sont des technologies, qui replacent les besoins de l’usager au centre de la cité », insiste-t-il. Avec en toile de fond un enjeu majeur : « Faire en sorte que les Google, Amazon, Facebook ne s’accaparent pas les données publiques pour les monétiser ensuite. Il faut que les collectivités en gardent la maîtrise et soient partie prenante de l’économie de partage », met en avant Fabien Cauchi. (@sudouest).

#Transport

Comment la réalité virtuelle transforme l’industrie automobile. Grâce à la réalité virtuelle, les concessionnaires automobiles peuvent désormais présenter leurs véhicules à leurs clients depuis n’importe où. Dans une boutique, dans un centre commercial, ou directement dans le salon du consommateur, les casques VR permettent de découvrir un véhicule sous toutes ses coutures sans avoir besoin d’être présent physiquement. L’utilisateur peut tourner tout autour de la voiture, et même visualiser toutes les options qui l’intéressent de façon instantanée. REWIND a créé le premier configurateur automobile en réalité virtuelle totalement immersif pour l’Oculus Rift DK2, dans le cadre du lancement de la Lexus NX. Grâce aux dernières technologies CGI, l’utilisateur est immergé dans un monde virtuel au sein duquel il peut configurer tous les différents aspects de la Lexus NX et prendre le volant pour un tour d’essai. Après cette première expérience lancée en 2014, de nombreux autres constructeurs ont suivi cet exemple. C’est le cas de Volvo, mais aussi d’Audi qui propose par exemple une application pour Oculus Rift permettant à l’utilisateur de configurer le véhicule de ses rêves et de l’essayer.

#Livraison

Ces livreurs à vélo qui veulent s’affranchir des plateformes. Pour les livreurs à vélo, la plateforme décide de presque tout. Quelle course ils vont pouvoir faire, combien ils seront payés… Face à cette situation, le Collectif des livreurs autonomes de Paris cherche à développer les coopératives de livreurs. Ils sont devenus le symbole de l’uberisation… sur leurs vélos, harnachés de leurs gros sacs à dos estampillés Foodora, Deliveroo, ou UberEats, les livreurs à vélo sont de plus en plus nombreux à critiquer ces plateformes et leurs algorithmes qui décident de leurs conditions de travail. Le CLAP, le collectif des livreurs autonomes de Paris, réfléchis depuis plusieurs mois aux moyens de s’affranchir de ce qu’ils dénoncent comme du salariat déguisé, assortis d’une subordination qui ne dit pas son nom. Jérôme Pimot, fondateur du Collectif des livreurs autonomes de Paris, ancien livreur à vélo, décrit un quotidien ou les travailleurs sont assujettis à quantités de règles édictées par les plateformes, règles qui s’appliquent parfois brutalement sans possibilité de dialogue. « Quand on a une commande, on devrait pouvoir la refuser si on sait qu’elle va nous emmener loin, mais non, on ne peut pas…ou alors si on le fait, on risque de se retrouver avec une lettre recommandée qui nous informe que notre contrat est rompu. (…) on ne maîtrise rien. » Jérôme Pimot, fondateur du CLAP. (@franceculture). A lire aussi : Projet d’une plateforme collaborative pour livrer les courses en Pays Bigouden. (@actufr).

(rvfrance).

#Commerce

Le futur du commerce se dessine en Chine, pas aux Etats-Unis. En Europe, les détailants ont tendance à regarder ce qui se dessine aux Etats-Unis pour se préparer au futur du commerce… et ne voient pas ce qui arrive depuis l’Asie, et plus particulièrement depuis la Chine. Pourtant, les entreprises occidentales ont sans doute de nombreux enseignements à tirer des tendances qui façonnent l’e-commerce chinois. Voilà en somme le message de Nicolas Bellefonds, directeur associé au Boston Consulting Group, qui est intervenu lors d’une journée de conférences organisée par Alibaba, l’Amazon chinois, en partenariat avec GS1, une organisation à but non lucratif spécialisée dans la définition de standards pour le commerce. Pour convaincre l’audience que la Chine a plus d’un temps d’avance en la matière, Nicolas Bellefonds égrène les données chiffrées : « Le marché des ventes en ligne en Chine est supérieur à la somme des ventes en ligne aux Etats-Unis et en Europe. Cela représente 750 milliards de dollars sur un an. Dans les trois à quatre prochaines années, le rythme de croissance annuel moyen du marché des ventes en ligne en Chine devrait s’élever à 19%, contre 9% dans le monde occidental », a-t-il exposé. Et de pointer le rôle clé du mobile dans cette croissance : « Il est tout de suite devenu la norme grâce à un saut générationnel dans l’e-commerce. Ce sont des consommateurs toujours connectés et inscrits dans une démarche d’achat en continu. En 2020, en Chine, 75% de l’e-commerce sera du m-commerce, contre 45% aux Etats-Unis », explique-t-il. Parmi les autres facteurs déterminants de ce boom des ventes en ligne : l’apparition d’une classe moyenne importante et un niveau de connaissance relatif aux grandes marques élevé. (@LUsineDigitale).

#Logement

L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements. La maison du futur sera-t-elle hyperconnectée et intelligente ? C’est le pari que font de nombreuses entreprises françaises, dont les innovations ont pour but de faciliter notre vie dans notre logement. L’entreprise HomeServe, en partenariat avec le leader européen de la compréhension de langage naturel Recast.AI, a par exemple développé un assistant virtuel qui propose des solutions pour résoudre en urgence les pannes domestiques. Baptisée «Tom», cette intelligence artificielle prend la forme d’un « chatbox » sur le modèle des applications de messagerie comme Messenger ou Whatsapp. L’utilisateur explique par message à l’intelligence artificielle le problème auquel il est confronté. A partir de ces informations, Tom identifie précisément la panne et formule un diagnostic. Il propose alors la bonne prestation, avec un devis personnalisé et un prix fixe. Le client peut ensuite planifier l’intervention d’un professionnel agréé proche de chez lui afin de résoudre son problème. (@Le_Figaro_Immo).

#RessourcesHumaines

Faut-il se méfier de l’assaut des algorithmes sur les ressources humaines ? Des algorithmes pour mieux recruter, gérer les carrières et même prédire les accidents du travail : des outils numériques de plus en plus sophistiqués fleurissent, bousculant la gestion des ressources humaines. L’offre « data RH » est devenue pléthorique : plus de 600 projets numériques « innovants » ont été recensés début 2017 par le Lab RH, association de 400 start-up. Leur ambition : révolutionner les ressources humaines, qu’il s’agisse de délester les responsables RH de tâches chronophages, ou aider les salariés à évoluer, voire leur faciliter la vie avec des services sur mesure ou des plateformes d’échange. Ils ont en commun d’utiliser des algorithmes capables de calculs à une vitesse inégalée afin d’établir des corrélations entre des milliers de données. Le big data ouvre « des champs de possibles que les entreprises commencent à explorer », observe Olivier Parent du Châtelet, du cabinet de conseil en management BearingPoint. Le recrutement d’abord, qui devient « prédictif », pour « identifier les bons profils », performants et susceptibles de bien « s’intégrer ». (@libe).

#MediaSocial

En Californie, une colonie de vacances forme les adolescents à devenir des stars des réseaux sociaux. A Claremont, une ville à l’ouest de Los Angeles, pendant dix jours se déroule un « summer camp » leur enseignant comment devenir célèbres, et riches, grâce aux réseaux sociaux. Parmi la vingtaine d’adolescents de 12 à 19 ans, deux ont même fait le voyage de Suède et d’Afrique du Sud. « Allez dans une classe et demandez aux enfants ce qu’ils veulent faire quand ils seront grands. Avant, ils disaient médecins ou avocats. Aujourd’hui, c’est star sur Instagram ou YouTube », raconte Michael Buckley, l’un des organisateurs de la colonie, qui a récemment publié « Au secours ! Mon enfant veut devenir Youtubeur ». Cet ancien employé de bureau a été l’un des premiers YouTubeurs à pouvoir quitter son job pour gagner sa vie avec des vidéos satiriques sur la « pop culture » il y a neuf ans. Depuis, les revenus tirés de ce genre d’activités ont explosé grâce aux partages de revenus publicitaires offerts par les plateformes et l’intérêt grandissant des marques pour les nouvelles idoles des jeunes. C’est sur la croissance de cette économie que surfe Nichelle Rodriguez, la directrice d’une société organisant des colonies de vacances pour les jeunes comédiens depuis vingt ans, en lançant trois colonies entièrement dédiées aux réseaux sociaux en Californie et au Royaume-Uni cet été, avant l’Australie cet hiver, puis le Japon l’année prochaine. (@LesEchos).

#RealiteAugmentee

Le boom de la réalité augmentée va transformer les mobiles (et les entreprises). Avec les lasers, les hologrammes et plus encore, les fabricants de smartphones veulent offrir toujours plus de fonctionnalités avec leurs mobiles. Et la réalité augmentée (AR) devrait bientôt être la suivante de la liste. On entend souvent dire que la réalité augmentée est un gadget pour les jeux et autres usages de ce genre. Mais un évènement important devrait faire évoluer les avis : A partir de l’an prochain, la réalité augmentée sera impliquée dans les communications d’entreprise, la logistique, la fabrication, l’analyse, la conception de produits, la formation, le marketing, les interventions sur le terrain et plus encore. Et si les smartphones et les tablettes actuels ne sont pas encore prêts pour cela, ce ne sera plus le cas des terminaux à venir. Avec une AR omniprésente, même les réunions de travail ou les conférences seront différentes. Plusieurs mobiles pourront voir la même chose dans le même espace. Par exemple, avec leurs tablettes, les participants à une réunion pourront tous voir les mêmes graphiques 3D, le même prototype virtuel, le même globe ou la même tête de l’intervenant flotter devant eux en hologramme. Finies les présentations PowerPoint déroulées sur un mur ! Toutes les données seront présentées en 3D, en hologramme et en réalité augmentée au milieu de la salle ou de la table. Et ce n’est pas tout : les participants distants verront également les mêmes images. Il y a même déjà un nom pour cela : « la collaboration en réalité augmentée ». (MondeInformatiq).

#IntelligenceArtificielle

La Chine se rêve en roi du monde dans l’intelligence artificielle. Si les US hébergent les plus grandes multinationales, toutes engagées dans l’IA, la superpuissance n’est pas seule en lice. La Chine enfilerait bien elle aussi le costume de puissance mondiale dans ce domaine économique prometteur. Le politique se mobilise en Chine. Comme le signale notre confrère de ZDNet.com, le principal organe administratif de la Chine a défini une approche en trois étapes pour faire de l’intelligence artificielle (IA) le moteur de la croissance économique du pays pour la prochaine décennie. Selon le plan lancé par le Conseil d’Etat et publié la semaine dernière, la Chine va dans un premier temps s’aligner sur les autres pays en pointe en termes de technologie et d’applications de l’IA. Objectif : être à niveau d’ici 2020 et disposer d’une industrie de l’IA évaluée à 22 milliards de dollars. La Chine espère ainsi devenir le principal centre d’innovation en intelligence artificielle au monde d’ici 2030. A cette échéance, l’industrie cœur en IA pourrait être valorisée près de 148 milliards de dollars – ce sans compter les autres industries liées à ce domaine. (@zdnetfr).

#Censure

Chine : La cybercensure s’infiltre dans tous les recoins du Net. Winnie l’ourson, personnage un peu benêt créé par un dessinateur anglais en 1926, et la Chaise de Vincent, peinte par Van Gogh en 1888, sont depuis dix jours la cible d’une traque impitoyable sur Internet en Chine. Leur crime ? Pour le premier, ressembler vaguement à Xi Jinping et être utilisé par les internautes pour se moquer de leur président. Pour la seconde, rendre hommage à Liu Xiaobo, mort le 13 juillet en captivité et dont le prix Nobel de la paix avait été posé sur une chaise vide en 2010. Depuis la disparition du poète et essayiste contestataire, le Parti communiste chinois a serré encore un peu plus la vis de la censure sur ses 1,37 milliard de citoyens. Pour la première fois, des images ont été censurées dans des conversations privées entre deux personnes sur la messagerie WeChat, utilisée par 938 millions de personnes, en plus de tous les messages contenant le nom «Liu» ou même juste le prénom «Xiaobo». Les chercheurs du Citizen Lab de l’université de Toronto ont également constaté que, sur le Twitter chinois, Sina Weibo, les posts contenant les lettres « RIP » (rest in peace), « LXB », ou la phrase célèbre du prix Nobel « Je n’ai pas d’ennemis  »sont supprimés au fur et à mesure. Même l’émoji «bougie» a disparu du microblog pour éviter toute forme d’hommage. « La Chine a basculé dans le monde de 1984 d’Orwell, explique Michel Bonnin, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales). Les moyens de contrôle chinois sont infiniment supérieurs à ce qui existe dans les dictatures d’Afrique ou d’Amérique latine. La violence ne se montre pas, car tout est contrôlé depuis le départ. Rien n’échappe à Big Brother, et ceux qui résistent sont de plus en plus sous pression. Quelqu’un comme Liu Xiaobo, qui a toujours respecté l’humanisme, le pacifisme, la tolérance, est l’ennemi mortel à abattre. ». (@libe).