La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Espace
« On ne veut pas de space cowboys qui font n’importe quoi », le Luxembourg choisit d’encadrer les activités spatiales. Bien décidé à jouer un rôle dans l’exploitation des ressources spatiales, le Luxembourg a voté une loi en ce sens. Et le texte qui entre en vigueur ce mardi 1er août, autorise les entreprises à partir à la conquête commerciale de l’espace. Le Grand-Duché pourrait ainsi devenir le leader dans le commerce des ressources minières dans l’espace. Cette loi permet aux entreprises d’aller chercher sur la Lune, sur les planètes ou bien sur les astéroïdes les plus proches, les matières premières qui y existent en abondance. Ensuite, soit de les ramener sur terre pour les exploiter, soit de les utiliser directement de l’espace. La glace que l’on trouve sur la lune et sur les astéroïdes, le Vice-Premier ministre luxembourgeois, Etienne Schneider, compte la transformer « en hydrogène et en carburant qui nécessaires pour faire le plein des satellites autour de la terre ». (@franceinfo).
#Robotique
Faudra-t-il définir les robots comme des personnes virtuelles ? A l’heure où les entreprises essaient de réduire leurs pertes en licenciant du personnel, les robots qui prennent à ce jour la place de salariés aux postes pénibles, insalubres ou répétitifs, font figure d’épouvantail. Peur justifiée de la part des salariés puisque ces machines, de plus en plus nombreuses et de plus en plus sophistiquées, sont capables de travailler jour et nuit et toute l’année, sans brandir le Code du travail et menacer le chef d’entreprise de grève si celui-ci ne satisfait pas aux revendications des employées. Une aubaine pour des chefs d’entreprise qui, productivité et profits obligent, ne vont plus se contenter de remplacer les seuls postes pénibles ou répétitifs. Les prévisions prennent d’ailleurs en charge cette notion, puisque les robots pourraient faire perdre 5 millions d’emplois salariés d’ici 2020 dans le monde. Si le Forum économique mondial de Davos de 2016 s’inquiétait déjà de cette évolution, le Parlement européen, a demandé en début d’année à la Commission européenne de définir des normes juridiques et éthiques applicables aux robots. L’objectif étant de réfléchir à la manière de compenser financièrement ces futures pertes d’emplois. Et l’idée n’est pas aussi saugrenue qu’il n’y paraît, puisque moins de salariés cela veut dire moins de cotisations sociales et moins d’impôts sur les revenus pour financer les dépenses d’un Etat. C’est aussi introduire un déséquilibre social et, une nécessaire redéfinition de la notion de travail pour une population qui ne pourra plus concurrencer ces infatigables bêtes de somme que sont les unités robotisées. « Le robot, dès lors qu’il disposerait d’une forme nouvelle de personnalité, pourrait aussi, par la suite, être assujetti à l’impôt » (@villeintelmag).
#Algorithme
Nouveau monde. N’ayez pas peur des algorithmes. Le spécialiste de l’informatique Serge Abiteboul, chercheur à l’INRIA et à l’Ecole Normale Supérieure, décrypte le concept d’algorithme et son impact sur la société. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’informatique dont Le Temps des Algorithmes (Le Pommier) et Terra Data (Le Pommier) qui sert de base à l’exposition sur le Big Data à la Cité des Sciences, à Paris. Qu’est-ce qu’un algorithme ? Serge Abiteboul : « Un algorithme est une « recette » qui permet de résoudre un problème à l’aide d’opérations logiques. C’est un concept très ancien qui prend tout son sens avec l’informatisation de la société. Les algorithmes sous-tendent les programmes informatiques qui permettent aux ordinateurs d’effectuer toutes sortes de tâches complexes. » (@franceinfo).
#Monnaie
Bitcoin : le mystérieux Alexander Vinnik. Arrêté en Grèce, le russe Alexander Vinnik, 37 ans, est soupçonné d’être au coeur du casse du siècle, dans la sphère du bitcoin : le vol de 650 000 bitcoins sur la plate-forme Mt. Gox, et qui avait abouti à sa fermeture en 2014. Il opérait en toute tranquillité sur la bourse russe BTC-e. Cette dernière a vu « transiter 300 000 bitcoins qui avait été volés sur MtGox entre 2011 et 2014 » selon le communiqué du Financial Crimes Enforcement Network (FinCen), en charge des crimes financiers en col blanc. Il est inculpé de pas moins de 21 chefs d’inculpation : blanchiment, vol d’identité, trafic de drogues, extorsion, rançons sur internet (« ransomwares »)… Il aurait blanchi près de 4 milliards de dollars lors d’opérations frauduleuses. Il doit déjà acquitter une amende de 12 millions de dollars. Pour la société WizSec, qui a travaillé sur Mt.Gox, Alexander Vinnik est soit l’auteur du vol de Mt.Gox, soit, de manière plus vraisemblable, il a blanchi, moyennant rémunération, une partie des bitcoins qui avaient été volés sur cette bourse, en les rachetant auprès de hackers. Les portefeuilles d’Alexander Vinnik incluaient aussi des bitcoins volés sur d’autres bourses (Bitcoinica, Bitfloor..) lors d’opérations de piratage. (@LesEchos).
#Presse
Matt Drudge : « Aller là où cela pue » Samedi 17 janvier 1998, à 23 heures, 32 minutes et 47 secondes, heure de Los Angeles, une page web apparaît sur la Toile. L’homme qui l’a publiée vit seul, dans un studio, au huitième étage d’un immeuble de Hollywood. Quatre ans plus tôt, son père, inquiet de le voir zoner professionnellement, a insisté pour lui offrir l’un des pires ordinateurs de l’époque, un Packard Bell. Il le pense capable de faire mieux que vendeur dans un magasin de produits dérivés de la chaîne CBS. Mais en ce soir de janvier 1998, notre homme n’est plus scotché à un seul ordinateur, il jongle avec deux PC installés côte à côte, trois télévisions, un scanner de la police et un ordinateur portable. Que dit la page qu’il vient de publier sur son site ? Ceci : « Newsweek enterre un article sur une stagiaire de la Maison-Blanche – histoire sensationnelle : les relations sexuelles d’une femme de 23 ans, ancienne stagiaire à la Maison-Blanche, avec le président. » Quatre jours avant les médias sérieux, Matt Drudge vient de mettre en orbite l’affaire Monica Lewinsky… (@teleobs).
#Cyberguerre
Les cobayes de la cyberguerre. Les « vieilles » technologies ont parfois du bon : mardi 27 juin, si la radio Holos Stolytsy (« la voix de la capitale ») a pu continuer à émettre, c’est parce qu’on y utilise, dans le studio de direct, une console analogique… « Le serveur est tombé peu après 14 heures, pendant une émission d’histoire, se souvient Alex Skazkin, jeune producteur de cette station généraliste locale de Kiev, en Ukraine. Je suis allé dans le studio, et je leur ai dit de continuer à parler, sans habillage sonore, sans pub, sans flash info. A 15 heures, on a annoncé qu’un virus avait attaqué les ordinateurs. Le temps de s’organiser, on a passé de la musique pendant une heure, avec un lecteur CD qui n’avait pas servi depuis quatre ou cinq ans… Puis on a fait venir des spécialistes, pour expliquer ce qui se passait. » «Ce qui se passait», c’est que de très nombreuses entreprises et institutions ukrainiennes, dont Holos Stolytsy, avaient été frappées par un logiciel malveillant, un malware. Ce jour-là et les suivants, la rédaction a fonctionné à l’huile de coude : ordinateurs portables personnels, papier, crayons. Quand on rencontre Skazkin le 7 juillet dans les locaux de la rue Vikentiya-Khvoiky, dans le nord-ouest de la ville, la situation est loin d’être rétablie. Il n’y a toujours pas d’accès à la base de données sonores, nombre d’ordinateurs sont encore encalminés et une partie des bureaux désertée pour cause de chômage technique. (@libe).
#Publicite
La télévision se prépare à la publicité ciblée. Régis Ravanas, le patron de la publicité de TF1, n’hésite pas à parler de « révolution copernicienne ». Le sacro-saint GRP (Gross Rating Point) utilisé pour mesurer la pression publicitaire sur une cible socio-démographique (par exemple les femmes de 35-49 ans responsables des achats), qui sert de référent à l’industrie publicitaire, pourrait progressivement laisser la place à un nouveau GRP, non plus « socio-démo », mais «data». « Aux atouts classiques de la télévision, qui est un média de masse, vont s’en ajouter de nouveaux, en intégrant des critères de comportement, qui vont nous permettre de cibler nos audiences », se réjouit Régis Ravanas. Les chaînes françaises sont toutes convaincues que c’est le futur de leur business. Aux États-Unis, tous les networks s’y sont mis. En mars dernier, Fox, Turner (CNN, TNT, Cartoon Network) et Viacom (Nickelodeon, MTV) ont annoncé leur alliance pour créer une plateforme permettant de segmenter les audiences TV des trois réseaux en fonction des cibles prioritaires des annonceurs à partir de leurs propres données. L’initiative de ces trois grands réseaux faisait suite à l’annonce, un mois plus tôt, du grand concurrent NBCUniversal, filiale de Comcast, premier câblo-opérateur outre-Atlantique, d’une prévision de 1 milliard de dollars de recettes annuelles publicitaires, soit 10 % de son inventaire, grâce à sa plateforme de GRP data «garanti». En clair, combiner une dose de ciblage à un effet de masse est une piste d’avenir. (@Figaro_Economie).
#Internet
« Tout le foisonnement que permet Internet pourrait avoir disparu dans 15 ans ». Percée de l’intelligence artificielle, développement des objets connectés, fin du Web tel que nous le connaissons… Sébastien Soriano, patron de l’autorité de régulation des télécoms en France (l’Arcep) a du pain sur la planche. Régulation des opérateurs français, déploiement de la fibre en France, contrôle de la neutralité du Net… les sujets brûlants ne manquent pas. Sébastien Soriano prend la parole sur des sujets qui engagent notre avenir. Dans une récente tribune au Monde, il n’hésitait pas à appeler à « renverser les seigneurs de l’Internet féodal » et affirmait qu’Internet devait être considéré comme un bien commun. @UsbeketRica a voulu savoir si l’Arcep était versée dans la prospective, que Sébastien Soriano envisage comme « l’art du doute, l’art de rencontrer des gens qui vont vous en mettre plein la vue et d’autres qui vont vous déprimer ». On espère que la lecture de cette interview, où il est question du futur d’Internet, de neutralité du Net, de la fin du réseau tel que nous le connaissons et de celle de la vie privée ne vous déprimera pas trop.
#Technologie
Dans sa propre étude, Amazon prédit l’arrivée des traducteurs pour animaux d’ici 10 ans. Les êtres humains seront-ils un jour capables de comprendre le langage des animaux ? Amazon prédit que oui. Le géant du web estime que les outils permettant de traduire les ouaf et autres miaou de nos animaux de compagnie devraient voir le jour d’ici une décennie. L’étude, commandée par Amazon et menée par le futurologue Will Higham, qui s’intéresse notamment à la façon dont les stratégies de consommation vont évoluer, postule que les avancées technologiques seront suffisamment performantes dans 10 ans pour permettre de commercialiser des traducteurs du langage des animaux. (@Numerama).
#Ville
Quand New York invente la ville de demain. Mobilier urbain connecté, production d’énergie verte, collecte d’ordures intelligente… La ville de New York s’équipe des techniques de la ville du futur : Des policiers en Smart ; LinkNYC, connexion maximale ; Parking à chiens ; VIA, le taxi-brousse urbain ; Poubelles vertes et intelligentes. (@LePoint).
#Sante
La prochaine révolution pharmaceutique pourrait sortir d’une imprimante 3D. L’impression 3D investit le champ de la biologie. Ce procédé, qui consiste à construire un objet par ajout ou agrégation de matière va, demain, être utilisé pour le corps humain. Par exemple pour des organes tels que le foie, les reins et le cœur, structures très complexes composées de différents types de cellules et macro molécules qui leurs permettent de maintenir leur intégrité et leur permet de fonctionner convenablement. Pour que les organes imprimés en 3D fonctionnent, ce procédé doit reproduire l’arrangement naturel des cellules et leur offrir la possibilité d’assurer leur rôle biologique. Par exemple, un rein doit pouvoir traiter et rejeter les déchets sous forme d’urine. La récente publication de @latribune détaille une nouvelle technique qui, en une seule étape, permet d’organiser en trois dimensions des cellules souches humaines dans un matériel qui reproduit leur environnement naturel. Cette technique représente une nouvelle avancée pour le développement de cette technique permettant d’imprimer des structures vivantes avec une grande précision.