07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 du 7 au 13 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Ailes Marines en charge de l’installation et de l’exploitation du futur parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) annonce l’enfouissement de l’intégralité des câbles, une mesure qui selon eux renforcera la sécurité de la navigation et permettra le maintien de l’activité de pêche dans la zone. Ce n’est pas l’avis des pêcheurs : « Nous, on demande l’annulation de ce parc et ça ne changera pas. Cette annonce ne représente rien du tout. Les travaux vont casser tous les fonds, faire des tranchées, de la turbidité, faire crever les coquilles. On ne comprend même pas que les écologistes supportent un tel projet », répond Alain Coudray, président du Comité des pêches et des élevages marins des Côtes d’Armor. @franceinfo.

► Le samedi 5 décembre, le Ministère de la transition écologique a officialisé l’emplacement choisi pour construire le 4ème parc éolien offshore de Normandie qui sera au large du Cotentin. « Il sera installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. », explique la ministre de la Transition écologique. Mais le conflit entre les pêcheurs et les instigateurs du projet n’est pas prêt de s’arreter. Le président du comité régional des pêches de Normandie, a estimé que « les trois premiers champs éoliens ne sont déjà pas digérés par les pêcheurs. A Dieppe et au Tréport, les pêcheurs sont les premières victimes de cette politique. ». Le projet, qui porterait le chiffre de parc éolien français à 8, a pour objectif une production d’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800.000 foyers.

► La préfète du Bas-Rhin, a ordonné, lundi 7 décembre, l’arrêt « définitif » des travaux de géothermie profonde effectués par Fonroche à Vendenheim (Bas-Rhin). Le séisme survenu le vendredi 4 décembre a été celui de trop, après une dizaine survenue depuis novembre 2019. La préfecture déclare donc que ce projet « n’offre plus les garanties de sécurité indispensables et doit donc être stoppé ». Une enquête doit être menée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). Le ministère de l’Écologie doit constituer un comité pour « apporter son expertise sur les derniers évènements sismiques » et conseiller la préfète.

#Pollution

► Dans la Somme, une opération de recyclage permet aux agriculteurs de se débarrasser de leurs pneus d’ensilage. Elle fait partie du dispositif Ensivalor, une collecte de pneus nationale lancée par le ministère de l’Agriculture. Cette opération permet aux agriculteurs de recycler les pneus qui servent à tenir les bâches des silos, jugés nocifs pour l’environnement. Aujourd’hui pour se débarrasser de leurs pneus d’ensilage, c’est-à-dire ceux qui servent à lester les bâches des silos, les agriculteurs payent 60 euros par tonne contre 250 habituellement. Un tarif réduit grâce à l’aide financière des partenaires locaux : chambre d’agriculture, communautés de communes et coopératives. Les pneus récupérés serviront majoritairement de combustibles dans des cimenteries. Dans la Somme, déjà 460 exploitants ont choisi de participer à la collecte prévue jusqu’à mi-janvier.

#Recyclage

► Le marché du téléphone portable d’occasion ne cesse de croître et de nombreuses plateformes de vente en ligne proposent ce genre de produits à des prix souvent très attractifs. Ainsi deux entrepreneurs normands, anciens de chez Sony, ont créé YesYes en 2018, une jeune pousse qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’acheteur et le revendeur. Avant d’être expédié à l’acheteur, le smartphone passe entre les mains des experts de l’entreprise pour savoir s’il est en bon état. S’il passe avec succès une série de 40 tests, il sera envoyé au client. Sinon, les changements nécessaires sont effectués avant la mise en vente. Quel avenir pour ce modèle du reconditionnement, renommé « upcycling » ? Il s’agit de transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, en ajoutant une certaine plus-value. Selon une étude réalisée en juillet 2020 pour YouGov, 23% de la population affirme avoir déjà acheté un produit upcyclé (31% des 18-34 ans contre 19% des 55 ans et plus). A l’inverse, 48% n’ont jamais réalisé ce type d’achat.@franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Application des droits voisins, discriminations dans la tech et désinformation sur les vaccins. À retenir cette semaine : – La presse régionale lance une offensive dans la vidéo ; – Les vingt-unes femmes les plus influentes de la Tech en France ; – Radio France s’associe à l’INA, Arte, RFI et France Télévisions dans les podcasts ; – GIPHY publie le top des 25 GIFs les plus vus en 2020.

#MediaSocial

► Une étude menée par le Lab Nouvelles Marges, place Strasbourg en tête des métropoles les plus « aimées » et plébiscitées des instagrameurs en France. La ville devance Lyon et Lille et 14 autres métropoles étudiées sans Paris. Pour cette étude, 72 millions de photos publiées dans près de 330 villes françaises ont été visionnées. Le mot clic (hashtag) #StrasbourgMonAmour rassemble 120 000 photos au compteur dont un grand nombre concernant le patrimoine local. (Photo : Dominique Gutekunst / L’Alsace / MaxPPP). @franceinfo.

#Télécom

► La ville de Nantes (Loire-atlantique) a choisi d’organiser un débat local sur le déploiement réseau hertzien de dernière génération 5G avant toute intervention des opérateurs de télécommunication. La 5G et son utilisation interrogent et inquiètent bon nombre de citoyens qui, s’ils sont intéressés, souhaitent en mesurer tous les enjeux, y compris pour leur santé, avant d’accepter que l’État et les collectivités puissent autoriser les opérateurs à déployer leurs installations. Pour la municipalité, agir de la sorte, va dans le sens d’un ville plus humaine et plus résiliente, le principe même de la « smart city » citoyenne. « Ce débat que nous voulons sans tabou et qui va associer tous les acteurs, permettra d’aller plus loin dans la compréhension de cette offre technologique », explique l’adjointe chargée de la prospective et de la résilience. @villeintelmag.

#Culture

► A Toulouse, une jeune pousse s’apprête à créer la première plateforme de vidéo à la demande dédiée à la musique. Pour 4,99 euros par mois, « Allive » propose des vidéos lives d’artistes reconnus ou émergents. « Nous leur proposons de tourner des lives promos exclusifs de 30 minutes minimum à intégrer à notre catalogue précise, l’un des fondateurs. Pour faire simple, une personne qui s’abonne sur notre plateforme rémunère les artistes qu’elle aura réellement écouté ». A court terme, Allive envisage de proposer des documentaires musicaux et une billetterie pour des live-stream. Le lancement de cette plateforme unique est prévu pour le début de l’année 2021. @franceinfo.

► Guillaume Decitre, arrière-petit-fils du libraire, s’est lancé en 2011 dans le livre numérique en créant Vivlio. « Dix ans plus tard, nous sommes le meilleur choix français face à la Kindle d’Amazon ou à la Kobo de Rakuten. Nous offrons une solution de qualité, ouverte. Nous payons nos impôts en France, n’espionnons pas nos clients, ne vendons pas leurs données. Notre chiffre d’affaires atteint presque 11 millions d’euros et, pour la deuxième année, notre résultat sera positif. », explique-t-il @Challenges.