06 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IA

► Etude : l’automatisation en 2020 Le cabinet Forrester donne ses prévisions sur l’évolution du marché RPA à partir de 2020. L’automatisation est la prochaine étape de la transformation numérique et digitale, déclare l’équipe du cabinet Forrester (spécialisé dans l’étude des marchés financiers, et l’impact des technologies). Faisant ainsi appel à plusieurs technologies comme la robotique, la livraison continue (Continuous Delivery), ou encore la gestion de cloud, l’automatisation représente un moyen pour les entreprises de développer des niveaux de personnalisation client plus efficace. Elle permet également une production et des services plus poussés, un acheminement plus sécurisé des produits, et un délai plus court de livraison. L’automatisation risque d’entrainer la disparition de certains types de postes commence par rappeler l’étude de Forrester : en 2020, la robotique logicielle, les agents virtuels, les chatbots, et la gestion de décision fondée sur le Machine learning (apprentissage automatique) viendront remplacer 1,06 million d’emplois provenant de postes de travail, et de coordinateurs travaillant principalement dans la comptabilité et dans les ressources humaines. En contrepartie, les travailleurs avec un « savoir multidisciplinaire », les enseignants spécialisés dans le numérique, vont augmenter. L’étude parle de 331 500 nouveaux emplois en 2020. @Siecledigital. Légende image : Une fille japonaise tenant la main d’un robot intelligent. Crédit photo : Andy Kelly / Unsplash.

#Education

► Industreet: pour réduire les fractures sociales, Total investit dans une école industrielle. Mardi 19 novembre, le PDG de Total Patrick Pouyanné inaugurera à Stains (Seine-Saint-Denis) aux côtés de la ministre du Travail Muriel Pénicaud une école pour les jeunes en situation de décrochage scolaire. Baptisée Industreet, elle accueillera sur un campus d’apprentissage quelque 400 élèves (18-25 ans). Ils candidateront en ligne et pourront à tout moment de l’année intégrer un cycle de formation de six à 18 mois. Dédiée aux métiers de l’industrie, l’école sera gratuite et préparera les jeunes à des métiers du futur : pilote de drones, technicien pour l’Internet des objets, conducteur de ligne de production, technicien en inspection de conformité, dessinateur de maquettes numériques etc. @Challenges.

#Travail

► Horaires, conciliation vie pro-perso, santé: le télétravail n’est pas la panacée pour les cadres. Le télétravail était pratiqué par 11% des cadres au moins un jour par semaine en 2017, avant la réforme du Code du travail qui simplifie le dispositif, contre 3% de l’ensemble des salariés, selon une étude de la Dares, les cadres ayant tendance à travailler plus longuement quand ils choisissent ce mode d’organisation. La pratique « intensive » de ce mode de travail, c’est-à-dire télétravailler « au moins deux jours par semaine », concernait 5,2% des cadres, d’après cette étude réalisée auprès d’établissements de plus de 10 salariés du secteur privé non agricole, publiée lundi par la direction des statistiques du ministère du Travail. Si les télétravailleurs bénéficient de davantage de souplesse dans leur travail et d’une baisse de leur temps de trajet, ils ont « tendance à pratiquer des horaires de travail plus longs et atypiques » lorsqu’ils sont en télétravail, souligne la Dares. Et ils ne sont « ni plus ni moins satisfaits de leur travail que les autres cadres », ajoute-t-elle. @Challenges

#Métier

► L’intelligence artificielle en entreprise va révolutionner tous les métiers. En venant aider, remplacer et optimiser, l’intelligence artificielle va révolutionner tous les métiers, explique Stéphane Roder dans son ouvrage « Le guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise » (éditions Eyrolles). Les structures de coûts, de revenus, et donc la compétitivité des entreprises vont aussi être bouleversés. Les métiers seront au cœur du développement de l’intelligence artificielle (IA), ce qui préfigure l’industrie 4.0, l’entreprise numérique de demain. @EchosExecutives.

#Réseau_5G

► Orange lance sa 5G en Roumanie. La 5G d’Orange, c’est parti. Du moins en Roumanie, premier pays dans lequel l’opérateur lance des offres commerciales pour la nouvelle génération de téléphonie mobile. Trois villes sont concernées, dont Bucarest. Ce lancement est l’occasion pour Orange de tester en conditions réelles sa 5G, sur les plans technologiques et commerciaux. Orange lance une nouvelle gamme de forfaits 5G, commençant à 25 euros par mois. « C’est un montant relativement élevé pour le pays. Aujourd’hui, notre offre la plus chère est à 19 euros pour 50 Go de données en 4G », précise Ramon Fernandez, directeur général délégué Finance, Performance et Europe d’Orange. @Le_Figaro.

#Internet

► Le déclin de la liberté sur Internet. Étude pour le moins alarmante de la part de Freedom House, organisation non-gouvernementale (mais financée en partie par le gouvernement américain), qui déclare constater une « chute de l’indice de liberté sur le Web » dans 33 pays. Sur les 65 pays passés en revue, regroupant 87 % des utilisateurs dans le monde, pas moins de 40 d’entre eux utiliseraient des « programmes avancés de surveillance des réseaux sociaux ». Autre « record » annoncé : 38 États emploient des individus pour interférer sur les informations en ligne. L’interférence sur internet est devenue, selon le rapport, une stratégie commune à beaucoup de pays dont les dirigeants sont prompts à disloquer les démocraties. La désinformation et la propagande sont les principaux outils utilisés dans cette interférence. @SiecleDigital.

#Energie

► L’Allemagne veut devenir le champion de l’hydrogène. La transition énergétique passera par un développement du marché de l’hydrogène, le gouvernement allemand en est convaincu. « Nous devons poser les jalons pour que l’Allemagne devienne le numéro un mondial des technologies de l’hydrogène », déclare le ministre de l’Economie, Peter Altmaier, dans une tribune publiée ce mardi dans le quotidien « Frankfurter Allgemeine Zeitung ». Il promet la finalisation d’ici à la fin de l’année d’une stratégie nationale appropriée. Concomitamment, à l’invitation de ce dernier, près de 600 représentants des mondes politique, scientifique et industriel ont débattu à Berlin du potentiel de ce marché énergétique émergent, en présence aussi du ministre des Transports, Andreas Scheuer, de celle de la Recherche, Anja Karliczek, et de celui du Développement, Gerd Müller. Signe de la mobilisation du gouvernement.  @LesEchos.

#Territoire

► La carte et le territoire à l’ère de la dataviz. Tous les mois, l’agence Artefact propose pour L’Usine Digitale le décryptage d’une tendance initiée par le numérique. Paul Grunelius, senior strategist, s’intéresse à la façon dont le numérique et les données changent nos représentations de l’espace, en convoquant chercheurs, artistes et spécialistes de la tech. Comment représenter les villes, au-delà de l’enchevêtrement de rues, avenues et boulevards qui les constituent ? Comment faire ressortir visuellement l’âme et le dynamisme du paysage urbain ? Comment, pour reprendre la distinction formulée par le philosophe Alfred Korzybski, dessiner des représentations qui soient à la fois « carte » et « territoire » ? @LUsineDigitale.

#Senior

► Dans les Pyrénées-Orientales, des vidéos en réalité virtuelle pour faire voyager les personnes âgées. Julien et Clément sont deux passionnés de randonnées, mais aussi de vidéos. Ils ont alors crée Vythisi, une start-up qui propose des vidéos en réalité virtuelle. Avec leur caméra 360, ils parcourent chaque semaine les plus beaux sentiers des Pyrénées-Orientales. « La caméra va capter deux images une avant et une arrière et on va tout simplement les réunir pour faire une image en une qui va imiter le regard tout simplement », explique Clément Trucharte, fondateur de Vythisi. Leur idée est de réaliser des films à 360 degrés pour les personnes âgées et les personnes qui ne peuvent pas se déplacer. Aujourd’hui, ils sillonnent les gorges de Galamus, dans le massif des Fenouillèdes, à la frontière de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. @franceinfo.

#Publicité

► Les publicitaires au défi de replacer l’utilité au coeur de la relation annonceur/client. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Longtemps considéré comme la poule aux œufs d’or pour les professionnels de la publicité, l’écosystème numérique est devenu aujourd’hui un véritable casse-tête. Si tous s’accordent sur l’importance du marketing de données et sur le rôle de l’IA, il n’est pas toujours facile de faire des investissements pertinents, d’autant plus que l’accès aux données d’utilisation reste restreint. Le dernier rapport du cabinet e-consultancy (en partenariat avec Adobe) intitulé Tendances digitales 2019 : la publicité à l’honneur dresse un état des lieux du secteur à partir d’interview de 800 professionnels. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

 

05 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Biomimétisme

► Produire du béton « auto-cicatrisant » grâce à des champignons, créer un terreau plus nourrissant en s’inspirant des fils d’araignée, doter un robot du sens de l’orientation ultra performant des fourmis… La nature est une source d’innovation inépuisable pour l’industrie et la recherche. Au 16ème siècle, Léonard de Vinci avait déjà observé les oiseaux et les chauves-souris pour dessiner ses machines volantes. Il disait : «Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur.» Le design du TGV japonais, le shinkansen, s’est inspiré du martin-pêcheur. Le 22 octobre, s’est tenu à Paris la 4ème édition du salon du biomimétisme, Biomim’expo 2019 destinée à promouvoir les vertus et les acteurs du biomimétisme.

► En France, on comptait 45 équipes de recherches autour du biomimétisme en 2012 et 175 en 2017, selon les chiffres du Centre européen d’excellence en biomimétisme de Senlis (Ceebios). Ces experts du biomimétisme soulignent qu’il faut s’inspirer de la nature afin de dessiner des villes plus vivables pour leurs habitants et donc pouvoir diminuer notre impact environnemental. En effet, l’idée d’intégrer des éoliennes en villes fait son chemin même si elle ne semble pas faire l’unanimité. Des chercheurs envisagent de copier la peau des baleines pour éliminer le bruit causé par les pales. A lire : le génie de la nature peut nous sauver et « On peut s’inspirer des organismes marins pour améliorer l’IoT »

#Ecologie

► Ces jeunes ingénieurs qui choisissent la décroissance. A Cargonomia, laboratoire et centre de recherche et d’expérimentation « décroissant » basé à Budapest, les étudiants français affluent en stage. Des solutions pour la planète. Pieds nus dans la terre, une fourche à la main, Pierre Delaunay, fraîchement diplômé de CentraleSupélec, se fait une fierté de retourner la ligne de compost qui lui a été assignée. Ce grand gaillard aux joues roses ne compte pas ses efforts pour soulever ces masses brunes et odorantes qui viendront fertiliser les cultures de fruits et légumes bio de la ferme de Zsámbok (Hongrie). Ce qui ne l’empêche pas, de temps à autre, de papoter avec son « camarade » de compost, Paul-Henri François, bientôt diplômé de Centrale Nantes. « Quand je pense qu’un de mes copains de l’école vient d’être recruté à Goldman Sachs, à New York, à 120 K [120 000 euros] par an, je me sens vraiment en décalage », plaisante Pierre, qui vient travailler gratuitement tous les mercredis sous les ordres de Kati, la responsable de la ferme. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Habitat

► 1Bunker isolé ou plateforme virtuelle, à quoi ressemblera la maison du futur ? A la différence de nombreux secteurs – agriculture, industrie, services – la productivité de la construction n’a pas connu de progression depuis la fin des années 1950. Le peu d’évolution des modes constructifs, la complexité de la gestion de projet liée au nombre d’acteurs à synchroniser sur un chantier, la difficulté à anticiper les aléas expliquent en grande partie ce statu quo. Une profonde mutation du secteur est néanmoins en cours, tirée par deux forces simultanées. La technologie tout d’abord. Intelligence artificielle, robotique, capteurs, objets connectés, drones permettent de réinventer le processus de conception, de construction et d’exploitation des bâtiments. Un éventail de solutions autour de la plateforme collaborative BIM (Building Information Modeling) permet d’anticiper les éventuelles difficultés, de mieux synchroniser les acteurs du chantier et de gagner en agilité. La préfabrication occupe une place croissante, notamment dans le cas du logement des particuliers : au Japon et en Allemagne, pas moins de 20% des maisons individuelles construites en 2018 avait recours à la préfabrication. Ces nouveaux procédés permettent de limiter les externalités négatives liées aux travaux (nuisances sonores, consommation en eau etc). @usbeketrica.

► Demi-maison, double guérison. En 2010, un tremblement de terre violent frappait le Chili. À Constitución, où 80% des bâtiments a été détruit, l’architecte Alejandro Aravena est chargé de reconstruire des logements sociaux en urgence. Afin de concilier les maigres budgets et le bien-être des habitants, il fait une proposition étonnante : des demi-maisons. Elemental et les éléments. « Notre conviction était que si vous entendez la démarche participative comme un moyen de poser une question, plutôt que de trouver une réponse, alors vous pouvez être plus efficace dans l’allocation des ressources et l’utilisation de votre temps pour la reconstruction », explique Alejandro Aravena, cabinet d’architecture Elemental en charge du plan de relogement d’urgence pour les victimes au magazine CityLab. @Demain_la_Ville

#Logement

► Les GAFA s’attaquent à la crise du logement. En dix mois, Facebook, Google et Microsoft (à Seattle) ont promis un total de 2,5 milliards de dollars pour résorber la hausse délirante des loyers qui frappe les territoires qu’ils investissent. Facebook s’attelle à la crise du logement en Californie. Dans un post publié sur son blog, le groupe de Menlo Park a promis mercredi un milliard de dollars pour tenter de résorber la hausse délirante des loyers qui frappe la région. « Notre investissement sera consacré à la construction de 20.000 nouveaux logements afin d’aider ceux dont les métiers sont essentiels, les enseignants, les nourrices ou les pompiers, à vivre proche des populations qui comptent sur eux », annonce le communiqué. Le milliard de dollars de Facebook vient s’ajouter à celui promis par Google en juin et aux 500 millions annoncés en janvier par Microsoft, le groupe de Redmond consacre cette somme à la construction de logements sociaux dans la ville de Seattle, à proximité de laquelle il est implanté. @LesEchos.

#Senior

► Nice : la réalité virtuelle fait voyager les seniors. Grâce à cet atelier de découverte de la réalité virtuelle organisé au service gériatrie de l’hôpital Cimiez de Nice les résidents s’évadent l’espace d’un après-midi. Ils se rendent sur le Mont-Blanc, dans un déltaplane ou au musée. Elea Gaillard, psychologue, explique que « la réalité virtuelle va permettre aux résidents de ressentir des émotions positives et d’avoir, in fine, une amélioration du bien-être. » Les applications thérapeutiques de cette technologie sont encore à l’étude. Elle pourrait réduire la prise de médicaments ou les symptômes de certaines maladies, explique Malek Zaafran, médecin généraliste : « Il y a des recherches en cours pour savoir si la réalité virtuelle a un effet sur les troubles du comportement, l’anxiété, l’agitation, et l’apathie. » @frnceinfo.

#IA

► La France plaide pour une IA responsable.  Les 29 et 30 octobre, Paris est le centre de la réflexion sur une intelligence artificielle responsable et éthique. Organisé sous le haut patronage d’Emmanuel Macron, le Global Forum on AI for Humanity (GFAIH) réunit les meilleurs experts internationaux de l’IA, des sciences humaines et sociales. Ce forum a pour but d’élaborer une réflexion sur cette technologie qui bouleverse déjà la vie des citoyens et des acteurs économiques. Cédric O, le secrétaire d’État chargé du Numérique, explique : « «L’intelligence artificielle est une des plus importantes révolutions technologiques que le monde ait connues. Et comme dans toute révolution, il y aura des précurseurs et des suiveurs. L’Europe doit faire partie des premiers sinon, elle risque d’y perdre une partie de sa souveraineté. Aujourd’hui, nous sommes dans un monde où ce sont les leaders qui définissent les standards de l’IA qui vont conditionner non seulement les progrès technologiques mais aussi les usages, les normes dans tous les domaines de l’activité économique et humaine. » @Le_Figaro

#Réseau_5G

► Avec la 5G, des risques de cyberattaques plus importants ? Quels risques posera (et pose déjà) la technologie 5G en termes de cybersécurité ? Le sujet était abordé aux dernières Assises de la sécurité, rendez-vous annuel des experts du secteur, qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Monaco. Un million : c’est le nombre de cyberattaques que subirait Huawei chaque jour. D’après John Suffolk, vice-président et directeur du pôle cybersécurité du géant chinois, son entreprise s’expose ainsi quotidiennement à des tentatives d’attaques informatiques qui visent à lui dérober des informations concernant la technologie 5G, dans laquelle l’opérateur chinois investit depuis de nombreuses années. Des tentatives de vol de données confidentielles qui auraient lieu, selon les dires du dirigeant, à travers des attaques par mails porteurs de virus. Si l’origine précise de ces offensives demeure inconnue, elles démontrent à quel point la 5G est devenue un enjeu sécuritaire majeur pour les Etats et les grands groupes du monde entier. @usbeketrica. A lire aussi : 5G : Débats houleux sur l’attribution des fréquences radio entre opérateurs mobiles et météorologues @itsocial_fr.

► La 5G va ouvrir une nouvelle ère technologique. «La 4G, c’était juste la 3G en mieux. La 5G est une technologie qui va transformer tous les secteurs», explique Sébastien Soriano, président de l’Arcep, le gendarme des télécoms français, lors de sa conférence au Big Bang Santé. Très attendue, la 5G sera lancée dès l’année prochaine et devrait être homogénéisée d’ici à 2025. «Elle est porteuse d’un certain nombre de promesses», conçoit-il. Dont celle, déterminante, de la vitesse de réaction, c’est-à-dire, le temps de latence de connexion qui sera réduit par dix. On pourra également connecter dix fois plus d’objets à un réseau déterminé. De quoi voir apparaître de nouvelles applications comme la réalité virtuelle, qui prend une part croissante dans les formations médicales notamment. «Le smartphone est devenu une sorte d’infrastructure qui permet des échanges», constate l’expert des réseaux. Il y a quelques années à peine, il était pratiquement banni des hôpitaux, aujourd’hui, il est, applications médicales à l’appui, devenu un outil indispensable dans les centres de soins et autres établissements de santé. @Le_Figaro

#MediaSocial

► Pourriez-vous renoncer à Google contre 15 000 euros par an ? Utiliser un moteur de recherche, recevoir un e-mail, s’orienter avec un GPS, scroller les réseaux sociaux… À combien estimez-vous la valeur de ces services accessibles pour 0 euro sur le net ? À quel point sont-ils indispensables à vos yeux ? La Réserve fédérale des États-Unis aimerait bien le savoir, rapporte CNBC. La banque centrale cherche à évaluer l’impact de ces services sur l’économie américaine. Pour tenter de l’évaluer, la Fed s’est notamment intéressée à une étude publiée en avril 2019 par des économistes du MIT et de l’Université de Groningen aux Pays-Bas, explique le média américain. Les chercheurs ont demandé à un panel d’internautes la somme qu’ils exigeraient pour abandonner tel ou tel service numérique. Il semble bien plus facile de se séparer d’un réseau social que d’un moteur de recherche par exemple. Le participant médian serait prêt à abandonner Facebook pour 48 dollars (43 euros) par mois, contre 17 530 dollars (15 750 euros) par an pour se priver d’un moteur de recherche comme Google, Bing ou Qwant. 1 173 dollars (1 054 euros) par an suffiraient pour ne plus avoir accès à un service de vidéo en ligne comme YouTube ou Netflix. Et 842 dollars (756 euros) pour se priver d’un site d’e-commerce comme Amazon ou eBay. @LADN_EU.

04 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Festival

► Crachant feu, eau et fumée, le dragon gigantesque est entré vendredi 1er novembre dans la ville de Calais (Pas-de-Calais). Haut de 10 mètres, long de 25, le monstre mécanique imaginé par François Delarozière, directeur artistique de la compagnie « La Machine », a été au centre d’un « spectacle urbain » de trois jours.  avant de devenir attraction touristique. Pesant 72 tonnes et faite d’acier, cuir, toile et bois sculpté, il est capable de marcher jusqu’à 4 km/h, cracher du feu, se coucher, bouger la langue ou les oreilles et même battre des ailes, « ce dragon des mers » est un enjeu important pour la ville. Légende image : Le dragon des Machines de Nantes lors de la parade à Calais vendredi 1er octobre. Crédit photo : François Lo Presti / Afp.

#Energie

► Eolien flottant : lancement d’une campagne de financement participatif en Occitanie. Au large des côtes méditerranéennes, à Gruissan et au Barcarès, plusieurs éoliennes devraient s’ajouter au décor de carte postale d’ici 2021. Dans le cadre de la foire agricole de Leucate, une campagne de financement a été lancée pour développer le projet d’éolien flottant. L’objectif est de convaincre 500 à 600 personnes de la région Occitanie d’investir dans le projet. Dans un premier temps, il sera ouvert aux locaux puis étendu à la France dans un second temps. Le financement participatif devrait se faire à hauteur de 600 000€ pour un outil qui permet de mesurer la vitesse du vent, explique Julien Hostache, co-fondateur d’ENERFIP : « L’objectif c’est de proposer aux citoyens du territoire d’investir sur cette phase de développement. En l’occurence il s’agit d’investir dans une bouée qui permet de mesurer les vitesses du vent à différentes hauteurs. C’est un dispositif essentiel dans le développement du projet. » A lire aussi : L’impact visuel et sonore pourrait selon eux, dégrader leur cadre de vie. @franceinfo

#Réseau_5G

► Des entreprises américaines « intéressées » par les brevets de Huawei, selon le groupe chinois. Des entreprises américaines envisagent de racheter à Huawei certains brevets sur la technologie 5G, affirme à l’AFP Joy Tan, vice-présidente de Huawei chargée des affaires publiques. Le fondateur du groupe, Ren Zhengfei, avait évoqué cette possibilité lors d’une interview au magazine The Economist en septembre, alors que le leader mondial des équipements 5G se retrouve au coeur des rivalités et tensions entre Pékin et Washington. L’administration de Donald Trump a annoncé en mai vouloir interdire aux entreprises américaines de vendre des technologies au groupe chinois, qu’elle soupçonne d’espionnage potentiel au profit de Pékin. @Challenges.

#Numérique

► À Charolles, en Saône-et-Loire, un bus transportant du matériel informatique se rend à la rencontre de personnes touchées par la fracture numérique. Deux formateurs animent un atelier pour apprendre aux habitants en demande à mieux utiliser un ordinateur. « Les personnes âgées ont beaucoup d’appréhension par rapport aux démarches en ligne parce que c’est tout nouveau pour eux, et ils ont besoin qu’on les accompagne », indique Amélie Fitte, animatrice. Dans le département, le bus doit parcourir 200 villages éloignés de tout service public. Si l’expérience fonctionne, un deuxième véhicule pourrait être déployé. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le jeu vidéo, premier marché culturel français. À retenir cette semaine : – « Nous sommes au Moyen-Age du numérique », un entretien avec Matthieu Bourgeois, avocat au Barreau de Paris ; – Le monde dans 50 ans, selon les penseurs les plus audacieux ; – Données biométriques : menace ou sécurité ? ; – Le numérique modifie la manière dont les gens apprennent sur le monde ; – Les américains n’ont peut-être pas vraiment confiance dans les médias locaux, et la façon d’améliorer la situation augmente le risque.

#Surveillance

► États-Unis. Une appli pour « traquer » les lycéens qui vont aux toilettes. Dans un établissement scolaire de l’État de Virginie, aux États-Unis, les élèves doivent demander la permission d’aller aux toilettes via un système informatique qui enregistre toutes les “pauses pipi”. Mais certains adolescents se rebellent. ils considèrent cela comme inacceptable. « C’est une violation de notre vie privée » et pour défendre leurs droits, ils ont lancé une pétition en ligne pour supprimer cette technologie de son école. Celle-ci a déjà recueilli 400 signatures. Lire l’article dans le quotidien américain The Washington Post.

#Solidarité

► Joué-lès-Tours : Solidarauto37, victime de son succès a besoin de dons. Le garage solidaire Solidarauto est ouvert depuis juin 2018 à Joué-les-Tours. L’association récupère et répare des voitures données par des particuliers, des institutions ou des entreprises. Ces véhicules sont ensuite vendus, sous condition de ressources, à des gens qui ont besoin d’une voiture pour travailler, par exemple. L’objectif de la structure est de permettre aux plus modestes d’acquérir une voiture pour accéder à l’emploi. 60 véhicules sont ainsi remis en état et contrôlés avant d’être proposés à la vente. En ce moment, l’association fait appel aux dons, car son objectif serait de proposer, à terme, 100 véhicules par an. @franceinfo

#Territoire

► Station de métro, gare, village… Cinq lieux abandonnés à visiter en Europe. Une station de métro fermée à Londres, un aéroport déserté à Berlin ou une cité ouvrière fantôme en Ardèche… Visite de ces lieux étranges où le temps semble s’être arrêté. @lemondefr. Légende image : L’ancienne cité ouvrière de Viviers, en Ardèche, ressemble à un décor de carton-pâte. Cr édit photo : Cimenterie Lafarge.

#Application

► Troov, l’appli qui permet de retrouver un objet perdu, débarque à Issy-les-Moulineaux. Elle avait fait un carton au cinéma UGC de La Défense. Après six mois d’expérimentation dans le quartier d’affaires, Troov, plateforme digitale d’objets trouvés, se lance au mois de novembre à Issy-les-Moulineaux. Le concept de cette plateforme basée à Neuilly est simple. En quelques clics, un utilisateur peut signaler la découverte ou la perte d’un objet et être mis en relation avec son propriétaire, de manière sécurisée et automatique. « L’objectif de ce test est multiple : identifier les leviers pour faire gagner du temps aux agents publics, faciliter la coopération entre les différents acteurs concernés sur ce sujet mais aussi cerner les attentes des citoyens qui égarent un objet à l’ère du digital », indique la société. @le_Parisien.

#Senior

► Des casques de réalité virtuelle, diffusant des images apaisantes de paysages de montagnes ou de mer; des verres à eau connectés pour surveiller l’hydratation des résidents, ou des chemins lumineux qui se déclenchent automatiquement dans les chambres pour éviter les chutes lors d’un réveil nocturne… Dans cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du quartier Montaudran à Toulouse, l‘ensemble du personnel médical cherche à améliorer le quotidien des résidents grâce aux technologies du numériques (domotique, informatique, réalité virtuelle, IA…). Ainsi la prise en charge de certaines personnes âgées devenues dépendantes se trouve améliorée : moins de chutes nocturnes, des améliorations en terme de motricité, et des exercices au quotidien qui permettent aussi à certains résidents de rompre la routine. @franceinfo.

#Audiovisuel

► Apple, Netflix, Amazon : la concurrence des géants américains rebat les cartes de la télévision française. Canal+ et OCS sont désormais en rivalité avec Apple, Disney, Netflix ou Amazon. Pour compenser les pertes de ses abonnées la chaîne du groupe Vivendi se renforce dans la distribution. La télévision française a-t-elle un avenir face aux géants américains tels qu’Apple, Disney, Netflix ou Amazon ? La question agite les acteurs. Premier concerné, Canal+. « Avant, la marque Canal+ faisait rêver, et le vaisseau amiral qu’était la chaîne pouvait tirer des abonnés sur d’autres bouquets », rappelle Philippe Bailly, de NPA Conseil. Problème, la bonne vieille chaîne a perdu de son lustre, sous l’effet de la concurrence de Netflix et de BeIN Sports. Au premier semestre, elle comptait 4,5 millions abonnés, soit 209 000 de moins qu’il y a un an, et un million de moins depuis la prise de contrôle de Vivendi par Vincent Bolloré il y a cinq ans. @lemondefr