La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Hacker
► A la Toulouse Hacker Space Factory, on lutte contre le blues du hacker. Un mini-garage de bricolage de motos, un dôme géodésique, une échoppe à ramens et une fresque monumentale : ce petit bout de Tokyo, improvisé d’après le manga culte Akira, se trouve en fait à quelques pâtés de maisons du canal du Midi et du stade Ernest-Wallon, à Toulouse. Bienvenue au Mix’art Myrys, un hangar de 4 000 mètres carrés qui abrite un collectif autogéré d’artistes, véritable institution des milieux alternatifs dans la Ville rose. Pendant quatre jours, du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin, des hackers venus de toute la France s’y sont donné rendez-vous, cette année encore, pour bidouiller, discuter, décortiquer les technologies et savoirs numériques afin de les mettre au service du plus grand nombre. Lire la suite sur le site @lemondefr.
#Cryptomonnaie
► Pourquoi il faut dire non à l’Etat Facebook. Mark Zuckerberg vient d’annoncer la création d’une monnaie modestement baptisée « Global Coin ». Une équipe de Facebook y travaille en secret depuis un an. Une filiale, « Libra », a été installée en Suisse pour développer les techniques de type blockchain nécessaires à une éventuelle cryptomonnaie. Facebook a formellement ouvert des discussions avec le régulateur américain, la CFTC. Lors d’une conférence interne à Facebook en avril dernier, Mark Zuckerberg a déclaré qu’« envoyer de l’argent à quelqu’un devrait être aussi simple que de lui envoyer une photo ». Avec ses 2,4 milliards d’utilisateurs dans le monde, Facebook serait en mesure de développer un outil d’une efficacité redoutable. Comme en Chine avec Alipay ou WeChat Pay, Facebook nous ferait entrer de plain-pied dans la société sans cash, où l’on pourrait effectuer tous ses achats sur son téléphone grâce à un code QR généré à la demande. . (@LesEchos).
#Ville
► Comment la végétalisation de nos villes peut nous protéger de la pollution et des canicules. Oui, le végétal rend l’air plus respirable et les grandes métropoles ont commencé à le comprendre ou sont en train de le comprendre. Prendre en compte l’environnement dans les aménagements urbains devient même tendance. Tant mieux, parce que c’est une nécessité. L’Eurométropole de Strasbourg a mis en place différentes actions et plans pour rendre la vie en ville plus respirable. « Il devient de plus en plus clair qu’il faut une gestion intégrée, avec une vision globale, incluant l’air et sa pollution, le réchauffement climatique et la santé des citoyens », explique l’adjointe au maire, Christel Kohler, en charge de la nature en ville. « La végétation répond au triple enjeu: qualité de l’air, réchauffement climatique, santé des citoyens », explique Christel Kohler, adjointe à l’environnement à la mairie.(@franceinfo).
#TerresRares
► Le plan de Washington pour ne plus dépendre de la Chine. Dans la guerre commerciale qui l’oppose à Washington, Pékin a récemment brandi la menace d’ouvrir un nouveau front : celui des terres rares, dont 70 % proviennent de Chine et qui sont un besoin vital pour de nombreuses firmes high-tech. Face à cette menace, Washington a décidé de répliquer et dévoilé un plan d’action. Il est vrai que l’enjeu est d’importance. « Les Etats-Unis dépendent fortement des importations de minéraux cruciaux », rappelle ce rapport d’une cinquantaine de pages que Donald Trump avait demandé à son administration fin 2017. Ce rapport s’inscrit dans une action plus large en faveur du secteur minier américain que le président veut revitaliser. Par décret, le président des États-Unis avait alors annoncé une série de mesures en faveur de la relance de l’extraction de minerais critiques sur le sol américain au rang desquels on trouvait les terres rares, bien sûr, mais aussi d’autres, vitaux pour de nombreux secteurs, tels que le cobalt, le graphite, le rhénium ou bien encore le lithium. (@LesEchos).
#Numérique
► Repenser l’action publique à l’heure du numérique. Avec l’émergence de géants du numérique, le rôle régulateur de l’Etat s’horizontalise et devient partenariale. Pour réguler efficacement les contenus en ligne, par exemple, l’Etat travaille avec les plates-formes qui les diffusent. Pour Grégoire Loiseau, professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, la puissance publique devrait éviter de déléguer ce rôle. Lire sa tribune sur le site de @LesEchos.
#IA
► Intelligence artificielle : avant de perdre le contrôle, le monde veut se mettre des limites. On a besoin de garantir que les intelligences artificielles vont d’abord servir l’humain avant de servir les gouvernements et les entreprises privées. On développe actuellement des armes autonomes. On doit fixer des règles pour ne pas se retrouver dans le futur dans un scénario à la « Terminator« . Il y a aussi des applications polémiques. Une appli est capable de prendre un extrait sonore et de générer un visage qui correspond au son. Ça peut servir à discriminer. Une autre appli est capable d’associer un visage de femme récupéré sur un site pornographique avec un nom et un compte Facebook. Ça peut servir au harcèlement des femmes. L’OCDE prône la transparence : à chaque fois qu’une décision sera prise concernant l’humain, la personne devra être prévenue. L’UE prône la responsabilité : si une voiture autonome a un accident, c’est l’algorithme qui sera attaqué. L’intelligence artificielle sera à l’ordre du jour du G20 fin juin au Japon pour commencer à fixer des règles internationales. (@franceinfo).
► Le 28 mai dernier, le professeur Yoshua Bengio, fondateur et directeur scientifique de Mila, Institut québécois d’intelligence artificielle et lauréat du Prix Turing 2018, était l’invité de l’École de l’intelligence en santé du CHUM (ÉIAS). Il a livré, en toute humilité, sa vision de l’évolution et de la portée de l’IA aujourd’hui et de celle qu’elle occupera dans les prochaines années. Organisée dans le cadre de la série Grands événements de l’ÉIAS, cette entrevue était dirigée par Carole Jabet, directrice du Centre de recherche. Cette rencontre a mis en lumière plusieurs sujets liés à l’intelligence artificielle selon trois axes : la place de l’intelligence artificielle, son importance pour la santé et les patients et ainsi que son rôle au sein de la recherche et ses enjeux éthiques. (@chumontreal). Voici l’intégrale de l’entretien avec Yoshua Bengio : https://www.facebook.com/chum.montreal/videos/2111254739174589/.
#Création
► Ligne de vêtements, musique… Les intelligences artificielles de plus en plus créatrices. La petite robe noire est un grand classique de la mode féminine. Depuis sa création en 1926 par Coco Chanel, plusieurs modèles ont été réalisés. Celui de Glitch se distingue par son créateur: une intelligence artificielle. Deux étudiantes diplômées du Massachussetts Institute of Technology (MIT) ont en effet fondé l’entreprise Glitch pour vendre les robes conçues par l’IA qu’elles ont développée. Le logiciel des deux femmes utilise l’apprentissage automatique. Ce secteur de recherche de l’IA permet à une machine de comprendre par elle-même certaines tâches, en l’entraînant pour qu’elle soit capable de les faire seule, sans ordre. Les modèles de vêtements qu’il génère sont ensuite envoyés à un styliste pour être réellement créés. Certains d’entre eux sont également disponibles à l’achat, en plus de la petite robe noire. (@FigaroTech).
#Audio
► La plate-forme de podcasts Majelan se lance avec des ambitions internationales. Mathieu Gallet et son associé, l’entrepreneur Arthur Perticoz, ont lancé mardi 4 juin leur plate-forme de podcasts Majelan avec l’ambition d’en faire un leader non seulement sur la France mais sur toute la zone francophone, et même ailleurs par la suite, grâce à une interface de tout premier plan. Pendant ce temps, Radio France demandait cependant à son ancien patron de retirer immédiatement de Majelan les podcasts du média public, faute d’accord. Sa première mission est de faire découvrir ces contenus accessibles gratuitement, et ce par un double système de sélection humaine (des playlists, des registres thématiques…) et algorithmique (en fonction des contenus déjà écoutés par un utilisateur donné). A lire aussi : Le marché publicitaire du podcast explose aux Etats-Unis. La consommation de podcasts est en forte hausse outre-Atlantique, touchant près d’un Américain sur deux. Les revenus publicitaires générés par ces produits audio devraient dépasser le milliard de dollars d’ici à 2021. Les podcasts liés à l’actualité, à l’économie et à la comédie sont ceux qui captent le plus de dépenses. (@LesEchos).
#Application
► Apple interdit certains mouchards dans les applications pour enfants. Le changement n’a pas été annoncé avec tambours et trompettes. Il n’a même pas été présenté par Tim Cook, le président-directeur général d’Apple, lors de la conférence des développeurs qui s’est déroulée lundi 3 juin, et durant laquelle l’entreprise a présenté plusieurs nouveautés. Et pourtant, c’est une modification majeure qu’a apportée Apple aux règles qu’elle impose aux développeurs d’applications qui veulent utiliser sa plate-forme de vente : elles précisent désormais que les jeux et les applications destinés aux enfants ne pourront pas « inclure des publicités ou des outils de suivi externes ». En clair, les jeux et applications éducatives qui veulent être classés dans la catégorie « enfants » du magasin ne pourront plus utiliser les très nombreux outils qui enregistrent des données sur leurs utilisateurs. Ces outils peuvent prendre la forme de mouchards publicitaires. (@lemondefr).
#RevueDeLiens
► – « Ruralisons », un parlement pour mettre en valeur la ruralité et lutter contre la désertification (@franceinfo) ; – « C’est complètement surréaliste » : en Bretagne, elle photographie des serres à tomates qui émettent un halo fluo (@franceinfo) ; – Kalilo, une application pour évaluer la qualité des eaux de baignade de la côte basque. La Communauté de communes du Pays basque a développé Kalilo, une application permettant à chacun de connaître en temps réel la qualité des eaux de baignade des plages de la côte basque. (@franceinfo) ; – La télémédecine trébuche sur la question du remboursement par la Sécu https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/telemedecine-pourquoi-la-secu-ne-remboursera-pas-plus_657090 (@Challenges) ; – Maureen Ohlhausen : « Le département de la Justice semble décidé à agir sur Google ». Ancienne commissaire de la Federal Trade Commission américaine de 2012 à 2018, une agence qu’elle a présidée deux ans, Maureen Ohlhausen est aujourd’hui spécialiste des questions de concurrence chez Baker Botts. Selon elle, la vigilance accrue envers les Gafa marque un vrai tournant. (@LesEchos) ; – Klaxoon : un vent de fraicheur souffle sur les réunions (@bymaddyness) ; – Instagram, ce repaire de néo-poètes. Sur Instagram, la poésie se déclame au format carré. Compilation de SMS romantiques, citations glanées dans la rue, aphorismes et poèmes en prose… le lyrisme et la célébration du quotidien apportent un peu de douceur (et de trash) à nos flux. (@LADN_EU).