La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#VivreEnVille
► 1/7 – La ville moyenne, ville idéale selon 43 % des Français. Les Français des villes moyennes sont-ils plus heureux que ceux des métropoles ? C’est ce que révèle une enquête réalisée par Ipsos pour Villes de France* (une association d’élus de communes et agglomérations de taille infra-métropolitaine), publiée ce mercredi. Les habitants des villes de 10.000 à 100.000 habitants interrogés se disent plus satisfaits de leur cadre de vie que ceux des métropoles, de Paris et des zones rurales. Ils expriment toutefois un sentiment d’abandon de l’Etat. « La tranquillité, le calme », le « sentiment de sécurité », la « proximité de la nature », l’« offre de transport » et le « cadre de vie urbain et paysager » sont les cinq critères que les Français recherchent le plus. Sur tous ces critères, les habitants des villes moyennes affichent les taux de satisfaction les plus élevés, sauf pour les transports. (@20minutes). Légende image : Ville de Nevers. Crédit photo : Thierry Zoccolan / AFP.
#Transport
► Nantes : la navette autonome plus rapide et en circulation réelle. La navette autonome « sans chauffeur et 100% électrique » a été testée à Nantes sur une année. La navette va connaître maintenant une nouvelle avancée avec une intégration à la circulation courante sur le site du Pôle Industriel d’Innovation Jules Verne. Elle circulera au milieu de la circulation classique, à une vitesse maxi de 20 km/h avec trois arrêts spécialement aménagés. Pendant la période de test le vehicule fonctionnait alors grâce à une chaussée de 34 m² en panneaux photovoltaïques. 1 029 voyages ont été effectués en un mois, 5 200 personnes ont pu tester la navette qui circulait alors à une vitesse moyenne de 10 km/h, 12,6 km/h en pointe. (@franceinfo).
#Patrimoine
► La Station : une gare transformée en espace digital pour le pays de Saint-Omer. Cela fait huit ans que la gare de Saint-Omer (Haut de France) n’a pas vu passé des voyageurs. Fermée pour risque d’effondrement de ses verrières et rachetée par la communauté d’agglomération, cet espace relativement bien situé, va se transformer en espace de Coworking, Fab Lab et incubateur d’entreprises. Les travaux sont en cours et le 15 novembre prochain, « La Station » accueillera ses premiers occupants. Un bel exemple de rénovation du patrimoine ferroviaire. (@villeintelmag).
#CivicTech
► Grand débat : une soirée « Bright Mirror » pour torpiller l’esprit « Black Mirror » Pour les historiens du futur, nos utopies constitueront un matériau au moins aussi instructif que nos dystopies. On leur conseillera donc un détour par les archives des soirées « Bright Mirror », projet lancé l’an dernier par la société Bluenove, qui a été officiellement désignée mercredi par le gouvernement comme l’un des quatre prestataires qui analyseront les contributions citoyennes du Grand débat national. La start-up franco-canadienne, spécialisée dans la « civic tech » (citoyenneté numérique) et le traitement de données, organise depuis un an ces ateliers d’écriture de micronouvelles futuristes, avec une récente étape en Afrique de l’Ouest : elle est déjà à la tête de 2.000 « fictions positives » que chacun peut enrichir, amender et commenter, explique Antoine Brachet, directeur exécutif de Bluenove et créateur du projet. (@LObs).
#MediaSocial
► Facebook utilise son réseau pour ficher les personnes menaçant l’entreprise ou ses employés. Facebook utilise sa plateforme pour identifier et localiser les personnes dont il estime qu’elles peuvent présenter une menace pour le groupe et pour ses employés, a indiqué le réseau social jeudi, en réaction à des informations de la chaîne CNBC. « L’entreprise fouille son réseau social à la recherche de commentaires menaçants et, dans certains cas, utilise ses produits pour déterminer la localisation de personnes dont elle estime qu’elles peuvent être une menace crédible », affirme la chaîne dans une enquête publiée sur son site. Interrogé par l’AFP, Facebook a indiqué que ses équipes de sécurité utilisaient « des mesures standard dans le secteur pour évaluer et gérer les menaces crédibles de violences contre (ses) employés et (son) entreprise et en référer aux forces de l’ordre si nécessaire». (@frenchweb).
► Google et Facebook, grands gagnants de l’essor des usages sur mobile. Les Français passent chaque année plus de temps sur Internet, surtout les jeunes, principalement sur mobile, et essentiellement sur des applications détenues par les géants Google et Facebook, d’après l’étude annuelle publiée jeudi par Médiamétrie sur les usages en ligne. En 10 ans, le temps moyen passé sur internet au quotidien a presque quadruplé, de 25 minutes à 1 heure 37 en 2018. Le mobile poursuit sa croissance écrasante, aux dépens de l’ordinateur. Les 15-24 ans ont passé 42% de temps supplémentaire sur leur smartphone en 2018. « Le mobile devient de plus en plus l’unique écran de connexion à Internet », a constaté Bertrand Krug, directeur de département Internet chez Médiamétrie, lors d’une conférence de presse. Sur l’ensemble de la population, l’institut a compté 10 minutes de plus consacrées chaque jour à Internet sur les téléphones portables, une croissance qui provient exclusivement des applications. Elles représentent 90% du temps passé sur mobile. (@frenchweb).
#Planète
► Invasion d’ours polaires en Russie : « Une ingérence humaine dans un territoire qui devrait être dédié aux ours », selon un chercheur. Des ours qui se baladent en bas des immeubles et qui pillent les poubelles. Ces scènes surprenantes sont devenues ordinaires cet hiver, dans l’archipel de Nouvelle-Zemble, au nord de la Russie. Les autorités locales ont même décrété, samedi 9 février, l’état d’urgence face à « l’invasion » de ces dizaines d’ours polaires agressifs. « Est-ce une invasion d’ours blancs dans une ville ou bien une présence anormale d’humains en territoire ursin ? », s’interroge, de son côté, David Gremillet, océanographe et directeur de recherche au CNRS, à franceinfo. « La question que l’on peut se poser, par contre, c’est celle de la présence de 2 000 personnes dans cette zone. On peut nettement plus parler d’une ingérence humaine dans un territoire qui devrait être un parc national dédié aux ours blancs », ajoute-t-il (@franceinfo).