01 Fév

Régions.news #363 – Edition du vendredi 1er février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#363 en version pdf

Légende image. Baptisé « Les Yeux du ciel », projet, signé de l’architecte et urbaniste Antoine Grumbach, a été lancé vendredi 25 janvier près de l’aéroport de Roissy en Ile-de-France. Cette œuvre appartient au « land art », une mouvance de l’art contemporain consistant à bâtir des œuvres monumentales dans les paysages. Cette création de 800 mètres de long a été réalisée avec des arbres pour les contours et des pierres blanches pour l’intérieur. « On peut imaginer une sorte de musée de plein air des architectures du paysage pour l’un et ou des lieux d’initiations à la géographie du ciel et des étoiles pour l’autre », envisage l’architecte. Crédit photo : Antoine Merrien.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dunkerque : le succès du bus gratuit se confirme. À Dunkerque, le bus gratuit continue sur sa lancée. Après le rush du lancement, en septembre, du nouveau réseau de transports publics, les chiffres sont toujours à la hausse au bout de quatre mois. Plus 120% le week-end et en semaine, c’est plus 50% de fréquentation. Et ce n’est pas fini. Depuis septembre, le nouveau réseau de bus de Dunkerque enregistre 55.000 voyages par jour. Il a même connu un pic à 64.000 au début du mois de décembre, en semaine. La progression est donc continue, de l’ordre de 60% de fréquentation en plus. Le week-end, c’est même 120% ! À lire : Dunkerque : Les bus gratuits seront-ils aussi bientôt non polluants ?

► Ile-de-France Mobilités (IDFM), a voté en décembre la conversion de neuf dépôts de bus permettant d’accueillir 600 véhicules propres au premier semestre 2020. Évaluée à 34 M€, cette première étape va permettre de faire rouler près de la moitié des autocars franciliens au biogaz, notamment sur des longues distances. Issu de la fermentation des déchets ménagers et agricoles, ce gaz naturel rejette dans l’atmosphère 15 à 20 % de dioxyde de carbone en moins que le diesel habituellement utilisé pour faire rouler les bus de la région. Il restreint aussi drastiquement l’évacuation de particules fines dans l’air.

#Politique&Digital [Episode 3 : démocratie locale]

► Trois dispositifs participatifs y avaient été en effet lancés dès 2014 par le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, pour donner davantage de « pouvoir d’agir » aux habitants. La plus ambitieuse, qui permettait aux Grenoblois de déclencher sur simple pétition un débat au conseil municipal, puis un référendum en cas de rejet, a été suspendue en 2018 après que la préfecture eut saisi le tribunal administratif. Cette décision judiciaire « a pointé la rigidité d’un cadre législatif peu enclin à accueillir les initiatives locales innovantes. Il faut l’assouplir », analyse Pascal Clouaire, l’adjoint en charge de piloter les dispositifs. En 2018, la municipalité a revu le fonctionnement de ses 7 Conseils citoyens indépendants et a lancé l’expérimentation d’un jury citoyen composé de 30 habitants tirés au sort qui, durant trois mois, mènent une réflexion pour lui faire des propositions sur une thématique imposée. En 2019, environ 370.000 euros devraient être investis dans le fonctionnement de la démocratie locale. Grenoble organisera du 11 au 13 mars les 3èmes Rencontres nationales de la participation.

► Revue de liens : – Depuis deux ans, la municipalité de Strasbourg tente d’inclure davantage les habitants dans les prises de décision, malgré le désengagement et les réticences des élus ; – Depuis 2016 Bougival (Yvelines), a lancé plus de 80 consultations faites avec un nouvel outil numérique, l’application Vooter.

Légende image. Rue à Hong Kong (Photo de Phung Huynh Vu Qui / Getty). « Célébrer l’hypomodernité et pas seulement l’hypermodernité : retrouver cette société où on avait le temps d’écrire, de rêver, de n’avoir rien à faire. », explique le sociologue Vincent de Gaulejac sur le site de @franceculture. Le sociologue a contribué à l’ouvrage « @ la recherche du temps. Individus hyperconnectés, société accélérée : tensions et transformations » (Éditions Erès, octobre 2018), se penche notamment sur notre « société paradoxante » : en ces temps d’accélération et de modernité.

#Numerique

► Numériqu’elles, une opération pilote de sensibilisation des collégiennes et lycéennes aux métiers du numérique est menée depuis 4 ans dans les Hauts-de-France, à Lille puis Amiens, à l’initiative d’entreprises comme IBM ou OVH, de l’Académie de Lille, d’associations comme Femmes ingénieures. Euratechnologies a organisé une 5ème édition le 31 janvier. Le 15 novembre, 350 adolescentes participaient à un forum Numériqu’elles à l’ESIEE d’Amiens, où elles ont pu découvrir une entreprise du numérique, une association et une formation. Autant de rencontres qui aident à déconstruire l’image très masculine du secteur, la puissance des stéréotypes de genre, le sexisme virulent sur les réseaux sociaux… autant de facteurs qui peuvent dissuader les filles de s’orienter vers le numérique.

► En 2016 seulement 7 % des start-ups françaises étaient créées ou dirigées par des femmes selon le baromètre 2017 réalisé par l’association StartHer avec KPMG. « Dans un milieu où le goût du risque et le travail acharné construisent une véritable mythologie, les success stories d’hommes entrepreneurs éclipsent parfois l’entrepreneuriat féminin », note le magazine les Inrocks. Et à ce jour seulement 20% des filles candidatent dans les filières initiales aux métiers du numérique. C’est pour lutter contre les préjugés et encourager les jeunes filles à s’intéresser au monde digital la fondation des clubs d’entreprises FACE a lancé le programme WiFilles. À lire : – Pourquoi les métiers du digital ne séduisent pas les femmes et – La transition numérique peut-elle se faire sans les femmes ?

#Société

► La confiance de plus en plus liée à la proximité; inégalité entre public averti et reste de la population. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Les institutions traditionnelles traversent une crise de confiance croissante depuis deux décennies : gouvernements, institutions religieuses, puissances économiques et financières, médias… Nuls ne semblent trouver grâce aux yeux des citoyens, plus pessimistes que jamais mais désireux de changements. Le Baromètre sur la Confiance 2019 d’Edelman, réalisé en ligne auprès de plus de 33.000 sondés dans 27 pays, révèle qu’à l’échelle mondiale, les populations ont désormais confiance dans leurs relations de proximité, les employeurs en tête de liste pour faire ce qui convient en temps de crise. Deuxième enseignement majeur : une inégalité de confiance historique entre le « public informé » et « la population de masse ». Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Toujours pas de modèle économique pour le journalisme. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Reprendre le contrôle de son smart phone ! ; – Media for good : « La technologie peut aider à sauver la démocratie » ; – L’ère du capitalisme de surveillance ; – « La transformation digitale n’existe pas, il s’agit d’une transformation culturelle dans un monde digital ».

Légende image. Le Chabot commun est un poisson au corps allongé et cylindrique. Sa forme lui permet de rester caché au fond, même en présence d’un fort courant. Ses couleurs l’aident à se camoufler très efficacement sur différents types de fonds. Photo de Hans Hillewaert (Rivière du Virion en Belgique).

#La_Planète_en_un_Mot

► Qu’est-ce que « l’anthropocène » ? Théorisé pour la première fois par Paul Josef Crutzen, prix Nobel de Chimie en 1995, l’anthropocène signifie étymologiquement « L’Âge de l’Homme ». Ce serait une nouvelle ère dans la chronologie de la géologie ayant débuté lors de la Révolution industrielle de 1850, et succédant à « l’holocène » (l’ère interglaciaire qui a favorisé l’expansion des sociétés humaines), qui dura plus de 10 000 ans. Elle vise à définir une nouvelle ère dans la géologie dans laquelle l’Homme est devenu l’acteur central. Il a ainsi modifié en profondeur les cycles chimiques et biologiques de la planète, entraînant une augmentation de l’effet de serre, l’acidification des océans, la disparition des animaux et des végétaux…

► Du 7 au 10 janvier, LSD, La Série Documentaire sur France Culture a diffusé une série de quatre émissions intitulées « Bienvenue dans l’anthropocène ! » Il y a 65 millions d’années, une météorite heurtait la Terre et provoquait la 5ème extinction de masse. Les dinosaures disparurent. Aujourd’hui, la météorite, c’est nous. À l’ombre du fantasme technologique, du transhumanisme et de l’intelligence artificielle, l’anthropocène raconte un effondrement, inédit par son ampleur. Chacun des épisodes présente de nombreuses initiatives en réponse à la question : Comment transformer les villes avant qu’elles deviennent invivables ?

  • Épisode 1/4 : Où le vivant s’effondre. À Niort (Deux-Sèvres), les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. À Palavas (Hérault), on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et les océans. En Ardèche, on se bat pour la conservation d’habitats.
  • Épisode 2/4 : L’écologie ou la mort. Autour de Montpellier (Hérault), le plus grand centre de recherche en écologie du monde, on cherche à comprendre comment les systèmes biologiques basculent et comment ils résilient. Au Muséum d’histoire naturelle de Paris, on découvre que notre monde n’est que l’écume d’un autre, invisible, celui des microbes. A la ferme du Bec Hellouin, en Normandie, on prouve en acte combien le vivant peut être un nouveau paradigme.
  • Épisode 3/4 : La possibilité d’une ville verte ? À Gonesse (Val-d’Oise), le front urbain avance et recouvre les champs. Au parc Martin Luther King à Paris, c’est l’inverse, on construit en hauteur pour libérer de la place et faire un jardin. À l’École de la biodiversité de Boulogne ((Pas-de-Calais), on a créé une forêt à une quinzaine de mètres dans les airs. 3 lieux, 3 rapports au sol où s’articule la relation ville/nature.
  • Épisode 4/4 : Des mondes à composer. À Montlahuc (Drôme), le loup a surgi et, non sans drame, s’est fait « passeur de nature». Un peu plus loin, dans une vallée du Haut-Diois (Drôme), une école primaire apprend aux enfants à rester seuls dans les bois. Tandis qu’à Notre-Dame-Des-Landes (Loire-Atlantique) s’invente une autre manière de vivre avec les humains et avec les non-humains.

► Revue de liens : – L’environnementaliste américain Paul Hawken qui vient de publier « Drawdown, comment inverser le cours du réchauffement planétaire » (Actes Sud), affirme que « le réchauffement climatique n’est pas une malédiction » ; – L’historien Yuval Noah Harari, auteur de « Sapiens » et de « Homo Deus » explique que « les défis auxquels nous devons faire face se moquent des frontières ».

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Écosystème

► Les plateformes pétrolières abritent des écosystèmes marins. Il existe aujourd’hui près de 6.000 plateformes off-shore d’exploitation de pétrole et de gaz en activité dans le monde. Mais, sous la surface, ces structures se transforment, au fil des années, en récifs verticaux qui abritent des millions de plantes et d’animaux marins. Alors que beaucoup de ces plateformes vieillissent, et que leur productivité diminue, la question de savoir s’il faut les retirer complètement ou laisser en place la structure métallique (jacket) fixée sur le plancher marin se pose. Ann Scarborough Bull et Milton Love, deux biologistes de l’université de Santa Barbara en Californie, ont conduit une étude complète sur ce sujet. Ils mettent en avant les avantages écologiques et économiques de la conservation de ces structures verticales dans l’État californien. Informer les citoyens et les législateurs à l’heure où les 23 plateformes californiennes atteignent l’âge de la retraite, soulignent-ils, est un enjeu à courte échéance. (@Sciences_Avenir). Légende image : Sous les plateformes off-shore de Californie, accrochés à la structure métallique immergée, de grands récifs se sont formés, qui abritent une biodiversité importante. Photo : Robyn Beck / AFP

#Ville

► Le Monde lance l’édition 2019 des prix de l’innovation « Le Monde » – Cities. Qu’est-ce qu’une ville « intelligente » ? Pour la quatrième année,  Le Monde tente de répondre à cette question à travers une série d’événements, dont le premier se tient à Paris le 30 janvier, à l’espace WeWork, dans le 9e arrondissement de Paris. Mais pour la première fois, ce cycle – et les prix de l’innovation urbaine qui lui sont attachés – n’est plus placé sous l’égide des « smart cities ». Au fil des ans, la vigueur du concept s’est étiolée, l’illusion d’un mieux-vivre numériquement administré s’est estompée, l’impact de la collecte massive de données sur les libertés publiques comme privées a été interrogé. L’intelligence de la ville de demain ne se jaugera pas uniquement à l’aune de ses performances technologiques, mais avant tout au regard du bien-vivre qu’elle proposera à ses habitants, permanents ou de passage, à son souci de justice sociale et à ses capacités d’adaptation à la transition radicale liée au réchauffement climatique. (@lemondefr).

#Politique&Digital

► Depuis deux ans, la municipalité de Strasbourg tente d’inclure davantage les habitants dans les prises de décision, malgré le désengagement et les réticences des élus. Ils sont environ 250 dans la salle. Ils tous sont venus assister à la première réunion du « conseil de suivi et d’évaluation de la participation citoyenne », à l’hôtel de ville de Strasbourg. L’aboutissement de près de deux années de réunions mobilisant quelques centaines d’habitants de la capitale alsacienne. La démarche, lancée au printemps 2017 par le maire a débouché sur l’élaboration d’un pacte recensant les différentes initiatives de démocratie participative souhaitées par les habitants, adopté en avril 2018 à l’unanimité du conseil municipal moins une abstention. (@LeMondefr).

► Depuis 2016 Bougival, petite commune des Yvelines, a lancé plus de 80 consultations faites avec un nouvel outil numérique, l’application Vooter. Téléchargeable sur portable ou tablette l’application permet aux habitants de participer à la politique de la ville, de chez eux en quelques clics. « On est élu pour 6 ans et rester dans un silence complet dans le sens population vers la mairie ça me paraissait inconcevable. Et donc j’ai cherché un outil qui nous permettait de créer un dialogue, faire de propositions, avoir de retours » explique le maire de Bougival depuis 2014. (@publicsenat).

#Energie

► L’article à lire pour comprendre la fronde contre le compteur électrique Linky Ils sont des milliers à avoir écrit, tempêté ou manifesté pour ne pas se voir imposer le compteur électrique communicant Linky. En vain. Désormais réunis en action conjointe dans 22 juridictions, sous la houlette de quelques avocats, ces usagers mécontents assignent Enedis en référé. Ils lui demandent de « faire cesser » le « trouble manifestement illicite » induit, selon eux, par le nouveau compteur. Le tribunal de grande instance de Valence fera connaître à 365 plaignants de la Drôme sa décision, très attendue et la première du genre, au 31 janvier. Mais quels sont les reproches faits à l’appareil déployé dans toute la France par la filiale d’EDF chargée de gérer le réseau électrique ? Que répond Enedis ? Franceinfo vous aide à y voir plus clair sur son site. A lire aussi : « Je n’ai pas envie de prendre des risques pour la santé de mon enfant » : comment des anti-Linky  attaquer Enedis en justice (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle dope l’action publique. Et si les milliards de données dont dispose l’Etat étaient utilisées pour rendre les services publics plus efficaces grâce à l’intelligence artificielle (IA) ? Par exemple, pour mieux choisir les lieux des prochains contrôles des agents de la police de l’environnement, à partir des prélèvements d’eau effectués. C’est l’une des idées du plan proposé par le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, le 21 novembre 2018. Il a dévoilé les six lauréats d’un appel à projets sur l’utilisation de l’IA dans les services publics, qui seront expérimentés pendant dix mois, jusqu’à fin 2019. « L’IA offre un gain de temps et d’argent en permettant d’automatiser certaines actions », confirme Sébastien Guibert, consultant chez Capgemini Insights & Data. Beaucoup de pays s’y sont déjà mis, avec succès. La Chine, qui a lancé en 2017 un plan de 20 milliards d’euros, utilise cette technologie pour faciliter, par exemple, les diagnostics à partir des symptômes décrits par les patients et leurs antécédents. (@le_Parisien).

► « L’Intelligence artificielle fait peur car notre vision est biaisée par celle que l’on a de la science-fiction. Surtout si on en reste à Terminator par exemple, car notre regard sera différent si on se réfère à Wall-E. Nous avons aussi plein de raisons d’avoir peur de l’IA dans la mesure où l’outil est super-puissant. D’où la nécessité de sensibiliser, d’éduquer, sachant que les dangers sont liés aux usages et non à l’IA en tant que telle. Il faut arriver à un bon niveau de compréhension, pour que la société saisisse les tenants et les aboutissants. Pour mieux en mesurer les risques aussi. », explique Amélie Cordier, directrice scientifique de la start-up lyonnaise Hoomano, spécialisée en Intelligence artificielle (IA) (@Le_Progres).

► Près de Toulouse, ils misent sur l’intelligence artificielle pour aider les parents à être parents. L’intelligence artificielle au service des parents démunis. C’est le concept mis au point par My family up, une start-up basée à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), près de Toulouse. Quatre ans ont été nécessaires à Marie-Françoise Bertrand et ses équipes pour mettre au point cette intelligence artificielle capable de reproduire l’expertise d’un psychologue : « Tous les parents se posent des questions, et ce sont toujours les mêmes ! On s’interroge sur le bien-être de son enfant, ses capacités intellectuelles, sa scolarité… Et bien souvent on se tourne vers internet pour trouver des solutions. Mais sur Internet, on trouve tout et son contraire. » (@actufr).

► L’apprentissage profond arrive à un tournant. Quoi de mieux qu’un algorithme pour analyser 16.625 publications scientifiques sur l’intelligence artificielle (IA) ? C’est exactement la méthode utilisée par la « MIT Technology Review » dans le but de savoir quelles ont été, et quelles seront les grandes tendances de l’IA, dans un article sobrement intitulée « We analyzed 16,625 papers to figure out where AI is headed next ». Le premier enseignement n’est pas très surprenant, mais il apporte une précision chronologique : c’est le déclin de l’IA par règles, ou « Gofai » (pour « Good old fashion AI »). Cette approche, très populaire à la fin du XXe siècle, consistait en quelque sorte à écrire à la main les opérations que la machine devait faire. Elle a eu son heure de gloire dans le monde de l’informatique d’entreprise avec les « systèmes experts ». Mais « il y avait simplement trop de règles à coder pour qu’un système fasse quoique ce soit d’utile », écrit l’auteure, Karen Hao. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Facebook, la machine à cash insensible aux polémiques. Cambridge analytica, fake news, données personnelles transmises à des tiers, et désormais paiement d’adolescents pour scruter l’intégralité de leurs smartphones selon TechCrunch. Les polémiques s’enchaînent depuis trois ans pour Facebook. Sauf qu’elles ne semblent avoir aucune incidence sur le résultat de l’entreprise ou sur le nombre d’utilisateurs du groupe de réseaux sociaux de Mark Zuckerberg. Seul le cours de Bourse a flanché de près de 30% depuis juillet dernier. Le bénéfice net sur le dernier trimestre 2018 s’établit à 6,9 milliards de dollars, en hausse de 60% par rapport à la même période de l’année précédente. Le bénéfice de l’année 2018 est lui aussi en très forte croissance à 22,1 milliards de dollars (+ 39%). Chaque mois, ils sont 2,7 milliards d’utilisateurs actifs sur l’un des services de Facebook. (@Challenges).

#Blockchain

► Au-delà des Bitcoins : la blockchain au service des ODD (Objectifs de développement durable). Imaginez perdre votre carte d’identité ou certificat de propriété lors d’une catastrophe naturelle, comme ce fut le cas pour des milliers d’Haïtiens lors du terrible tremblement de terre de 2010 : sans titre foncier, la reconstruction de votre maison ou de votre entreprise devient quasi une mission impossible. Aujourd’hui, environ 1 milliard de personnes vit dans cette situation (Banque mondiale, 2018). Il s’agit pour la plupart de réfugiés, de migrants ou d’enfants nés dans les régions les plus pauvres et les plus isolées du globe. La blockchain, une technologie émergente souvent associée à la quatrième révolution industrielle, a un potentiel énorme pour relever ce défi et bien d’autres, en accélérant le progrès en matière de développement sans laisser personne de côté. (@pnudfr).

#MediaSocial

► Peut-on vivre sans Google, Amazon ou Facebook ? Peut-on bannir les GAFAM de nos vies ? Aussi omniprésents que décriés, les géants du web, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, sont si intégrés à notre quotidien que la tâche paraît impossible. À la faveur des scandales qui les touchent, qu’ils concernent la fuite de données personnelles ou des failles de sécurité, se développe pourtant l’idée d’une remise en cause de leur omniprésence et le souhait d’une alternative. Pour illustrer combien notre monde connecté est dépendant d’un groupe restreint d’entreprises, une journaliste américaine a fait un pari : vivre sans les GAFAM pendant une semaine chacun. Pas si simple. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – Smart city : entre enthousiasme et progrès à accomplir. La ville du futur intéresse les collectivités et les différents acteurs concernés, mais chacun pêche encore par manque de maturité face aux projets à mener, selon une étude Le Moniteur/L’Usine Nouvelle/La Gazette des communes/Birdz. (@LeParisien) ; – Avec Digital InPulse, Huawei veut ouvrir les portes de la Chine aux startups françaises de la «Smart IoT » (@frenchweb) ; – Nous sommes déjà dans la troisième guerre mondiale et elle est « cyber » (@LADN_EU) ; – Bataille au sommet entre Netflix et Fortnite pour capter votre attention (@LObs) ; – Facebook a 15 ans : des polémiques mais un succès qui ne se dément pas (@LesEchos).