La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Europe
► La Norvège, ce faux ami de la planète. Paradis de la voiture électrique et de l’énergie hydraulique, la Norvège est l’une des vedettes de la COP24 qui se tient actuellement en Pologne. Mais sa production d’hydrocarbures en fait l’un des sept premiers exportateurs de CO 2 au monde. Enquête sur un pays schizophrène. Siv et Nina Jensen sont soeurs. Le premier doute que l’homme soit responsable du changement climatique. La seconde a fait de l’écologie un combat quotidien. Rien de plus banal qu’une querelle de ce genre, à ceci près qu’elle oppose la ministre de l’Economie norvégienne, Siv, et une activiste ayant longtemps dirigé WWF Norway, Nina. À elles seules, les deux soeurs résument parfaitement les ambivalences de la Norvège, un pays écologiquement exemplaire par bien des aspects mais qui contribue aussi lourdement au réchauffement climatique, par ses exportations de gaz et de pétrole. Lire la suite sur le site @LesEchos. Crédit photo : Joana Kruse/agefotostock.com.
#Commerce
► Achats : Comment nos habitudes/usages en ligne influencent nos comportements hors ligne. lors que 20% des achats en ligne sont réalisés sur mobile (un chiffre qui atteint les 50 % pour les ventes évènementielles en France), l’évolution du parcours client revêt un interêt tout particulier. Les pratiques des consommateurs évoluent presque chaque jour et une stratégie gagnante pour les commerçants et les marques consiste à mieux connaître leurs clients et habitudes d’achat. Un nombre croissant de consommateurs utilisent une multitude de sources pour trouver l’inspiration, tels les avis en ligne d’autres consommateurs, avant de faire un achat en magasin. Cette tendance appelée » recherche en ligne, achat hors ligne » (research online, buy offline : ROBO en anglais), souligne le changement dans la façon dont les consommateurs achètent en magasin et en ligne, ce qui offre aux enseignes et aux marques une occasion d’orienter/accompagner les consommateurs de différentes manières. (@siecledigital).
#Politique
► À la Réunion, les Gilets jaunes abandonnent Facebook pour les civic tech. Rénover la démocratie grâce à la transparence et la consultation des citoyens… Une revendication de Gilets jaunes ? Oui, mais pas seulement. Depuis le tournant des années 2010, des initiatives se multiplient pour développer des applications et sites Internet permettant de faciliter le débat démocratique. Leur nom : les civic tech. Employées intensivement lors de Nuit Debout, avec par exemple la plateforme de vote Loomio, ces outils sont paradoxalement absents du mouvement des Gilets jaunes qui préfère débattre sur Facebook et y organiser ses sondages. Une exception confirme la règle : à la Réunion, près de 5 000 personnes ont choisi de s’organiser autour d’une plateforme indépendante. Conçue gratuitement par la start-up Cap Collectif, celle-ci est disponible en français et en créole et permet de faire remonter les idées de la base pour produire un programme et des revendications. En clair, chacun peut y aller de sa proposition, qui est ensuite débattue, voire retenue. (@WeDemain).
#Entreprise
► Comment l’intelligence artificielle casse les « silos » en entreprise. Dans 20% des entreprises françaises, selon une toute dernière étude du Boston consulting group, l’intelligence artificielle bouleverse déjà les façons de travailler. Sylvain Duranton, directeur monde de BCG Gamma : « Elle arrive dans les usines, pour aider à la gestion des stocks, pour aider à l’entretien des machines, pour guider les opérateurs et leur dire : sur cette machine, il faut intervenir ici. ». Selon cette étude, l’intelligence artificielle modifie en profondeur l’organisation de l’entreprise. (@franceinfo).
#LiensVagabonds [publié sur le site @MetaMedia]
► À retenir cette semaine : Comment Facebook contribue au mouvement des gilets jaunes en se mêlant de l’info locale. Facebook et les gilets jaunes : de nombreuses publications cette semaine soulignent la part de responsabilité de Facebook dans l’organisation du mouvement des gilets jaunes. Son algorithme qui privilégie les publications des groupes locaux au détriment de celles des médias traditionnels dans le fil d’actualité permet à la plateforme sociale d’être une source d’information importante pour certains gilets jaunes autant d’une source de fausses nouvelles. Et il suffit de quelques secondes à un bot pour disséminer de la désinformation. Mais après avoir liké, les gilets jaunes vont-ils voter ? Les Décodeurs du Monde ont repris une liste d’une cinquantaine de revendications « officielles » des gilets jaunes. En attendant, 2022, les gilets jaunes créent une crise d’Etat et une démocratie virtuelle.L’impact du numérique n’a jamais été aussi réel sur la scène politico-médiatique française.
#IntelligenceArtificielle
► Bruxelles sonne le tocsin européen. La Commission européenne a exhorté les Etats de l’UE à redoubler d’efforts pour développer au plus vite des stratégies en faveur de l’Intelligence artificielle (IA). Objectif affiché : que chacun des 28 soit doté d’ici l’été prochain d’une véritable stratégie nationale, avec budget dédié, sur ce secteur d’avenir où l’Asie et les Etats-Unis ont déjà pris une avance notable. Le sujet est de fait clé et loin de se limiter aux seuls secteurs numériques. « Comme l’électricité à son époque, l’intelligence artificielle va transformer nos vies et nos sociétés », insiste la commissaire au numérique Mariya Gabriel. (@LesEchos). A lire : Charte éthique européenne d’utilisation de l’intelligence artificielle dans les systèmes judiciaires (@lemondedudroit).
#ReconnaissanceFaciale
► Microsoft appelle à légiférer sur la reconnaissance faciale. « Nous devons nous assurer que l’année 2024 ne ressemble pas à une page du roman ‘1984’. » C’est avec ces mots sombres que Brad Smith, le président de Microsoft, a mis en garde contre les dangers potentiels de la reconnaissance faciale et pressé les Etats à légiférer sur le sujet. « Un principe démocratique indispensable a toujours été qu’aucun gouvernement n’est au-dessus des lois. Aujourd’hui, cela nécessite que nous fassions en sorte que l’utilisation, par le gouvernement, de la technologie de reconnaissance faciale reste soumise à l’Etat de droit. Une nouvelle législation peut nous mettre sur cette voie », a-t-il estimé dans un billet de blog. (@LesEchos).