08 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► En avril 2017, la ville italienne de Bologne a lancé l’application Bella Mossa (qu’on peut traduire par «joli coup»). L’objectif est de donner à la population bolognaise l’envie de laisser sa voiture ou sa moto au garage et de se déplacer dans la ville grâce aux transports en commun ou aux bicyclettes mises à disposition. Chaque parcours rapporte des points, qui sont ensuite convertibles dans une centaine de commerces de la ville. (@slatefr). Légende image : Smiling bike d’Argia Sbolenfi via Flickr CC License by

#Santé

► Le succès de Doctolib fait tousser un syndicat de médecins. Est-ce la rançon de sa fulgurante croissance ? Fondé en 2013 par un trio d’entrepreneurs à peine trentenaires, le site de prise de rendez-vous médicaux Doctolib reçoit 25 millions de visites par mois. En cinq ans, 65.000 professionnels de santé et 1.300 établissements se sont abonnés à ses services. Mais la start-up – qui figurait en 2018 au palmarès des « futures licornes » organisé par Challenges  – s’est aussi attirée les critiques de quelques virulents détracteurs. Les docteurs Franck Chaumeil et Jérôme Marty, respectivement vice-président et président de l’Union Française pour une médecine libre (UFML-Syndicat), se sont fendus de communiqués très offensifs pour dénoncer ses pratiques, allant jusqu’à menacer Doctolib de poursuites en justice – avant de se rétracter. (@Challenges).

#Ville

► Hauts-de-Seine : le budget participatif, chouchou des villes… et des habitants Planter des arbres fruitiers en ville, installer des bancs, un composteur collectif, des capteurs pour mesurer la qualité de l’air, des tables de ping-pong dans les squares. Piétonniser une rue, éditer un livre d’histoire locale, créer un escape game pour occuper les gamins des quartiers. Des centaines de propositions ont inondé les boîtes à idées ouvertes par 13 villes des Hauts-de-Seine qui ont lancé leur budget participatif. « C’est la plus grande concentration dans un département en France, relève Antoine Bézard, créateur en 2016 du site lesbudgetsparticipatifs.fr, et auteur d’un rapport annuel publié cette année en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès. Il y a sûrement un effet tache d’huile ». (@LeParisien_92).

#Immobilier

► À Marseille, Noailles, cet ancien quartier prospère devenu insalubre. Fraîchement installée dans le quartier Noailles, Guylaine Idoux a très vite été alarmée par l’état de délabrement avancé de certains immeubles de la rue d’Aubagne, parmi lesquels ceux qui se sont effondrés lundi. Pour autant, elle n’envisage pas de quitter cet environnement cosmopolite. « Cette tragédie m’a confortée dans ce choix, le quartier a fait preuve de dignité et la population de solidarité. » La rue d’Aubagne n’a pas toujours été si populaire. À la fin du XVIIIe siècle, période de la construction des immeubles qui se sont écroulés, c’était un faubourg marseillais d’artisans et de commerçants. Un siècle plus tard et jusqu’à la moitié du XXe, date de l’apogée de la Canebière et du cours Belsunce, cette rue très animée accueille des professions libérales et la petite bourgeoisie. Son déclin et sa paupérisation débutent et s’amplifient à partir des années 60. (@Le_Figaro).

#Logement

► Le syndicat de l’hôtellerie attaque Airbnb. L’Umih, principale organisation du secteur hôtellerie-restauration en France, a assigné Airbnb devant le tribunal de commerce de Paris pour « concurrence déloyale », estimant que la plateforme de location touristique « viole sciemment » la réglementation qui régit son activité. Dans une assignation, la société Airbnb Ireland dont le siège est à Dublin est accusée de laisser en ligne sur sa plateforme des annonces qui enfreignent la réglementation en vigueur en France. Une première audience consacrée à la procédure se tiendra le 14 février 2019.  (@LExpress).

#Commerce

► Pour résister à l’ecommerce, l’expérience du shopping en ligne en magasins. Dès le passage des portes automatiques du supermarché Trial de Fukuoka, au sud du Japon, une caméra « Vieureka » de Panasonic, placée à l’entrée, repère votre genre et devine votre âge sans enregistrer votre image. Elle vous suit lorsque vous saisissez un chariot « intelligent » équipé d’une large tablette et que vous activez votre profil en passant votre carte de fidélité du magasin devant le lecteur de code-barres installé sous l’écran. Maintenant que le panier à roulettes vous a pleinement « reconnu », vous allez être accompagné et suivi tout au long de votre parcours jusqu’à la sortie de ce supermarché du futur . « L’idée est de connaître beaucoup mieux nos clients et de leur proposer une expérience personnalisée », résume Tomohiro Uchiyama, l’un des responsables de l’innovation chez Trial. (@LesEchos).

#Agriculture

► Panasonic développe un robot ramasseur de tomates. En 1985, le Japon comptait encore 5,5 millions d’agriculteurs. Et seulement 20% des exploitants étaient alors âgés de plus de 65 ans. Selon les dernières statistiques du Ministère de l’agriculture et de la pêche, le pays n’a plus aujourd’hui qu’1,9 million de fermiers actifs et plus de 65% d’entre-eux ont désormais plus de 65 ans. Leur âge moyen atteint même 67 ans. Et faute de jeunes tentés par le métier, des milliers de personnes âgées doivent fermer, chaque année, leurs exploitations lorsque le travail devient trop pénible. « Les pénuries de main d’oeuvre sont graves dans l’agriculture et nous pensons que la robotique combinée à l’intelligence artificielle va pouvoir aider à résoudre ce problème social », explique Ryo Toshima, un ingénieur de Panasonic qui développe le premier robot ramasseur de tomates. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Les formats traditionnels d’information réinventés sur Twitter, la communauté en plus. Par Laure Delmoly, journaliste indépendante. Journalistes et producteurs s’inspirent des formats journalistiques traditionnels pour créer de nouveaux formats sur Twitter. L’objectif : sortir l’internaute de la torpeur du snacking pour l’inciter à prendre le temps de s’informer en profondeur. Un usage contre-intuitif de la plateforme qui revalorise l’échange de qualité. Décryptage. Lire la suite sur le site de @metamedia

#Télévision

► La France regarde moins la télévision. Certes, la télévision n’a pas rendu son dernier souffle, mais elle est de plus en plus mal en point. La durée d’écoute des téléspectateurs a plongé en cette rentrée : elle a perdu 18 minutes (à 3 h 18 en moyenne) en septembre sur un an, du jamais vu ! En octobre, la durée d’écoute a encore baissé de 8 minutes. Au final, depuis le début de l’année, le temps passé devant le petit écran (en prenant en compte le « replay ») a reculé d’un peu plus de 3 %, selon Publicis Media, alors qu’en 2016 et 2017, il était quasi stable (-0,4 %). (@LesEchos).