17 Août

Régions.news #341 – Edition du vendredi 17 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le 18 juin 2011, des étudiants chinois traversent un complexe scolaire inondé à Wuhan, dans la province du Hubei (centre de la Chine). Des averses torrentielles avaient provoqué des inondations monstres dans le centre et le sud de la Chine. Photo : STR / AFP / Getty Images.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► HongKong, ville-éponge. « Avec le réchauffement climatique, Hongkong subira moins de jours de pluie mais ils seront plus intenses, relève David Chen, climatologue à l’Université de Hongkong. Les typhons vont également devenir plus féroces. » A cela s’ajoute la montée du niveau des mers et les effets de la chaleur. « Cet effet est accentué par la densité du bâti, détaille le climatologue. Hongkong possède énormément de blocs de tours qui empêchent l’air de circuler. » Mais si Hongkong est l’une des villes les plus à risque, elle est également l’une des mieux préparées. Une des mesures la plus ambitieuses est de transformer la métropole en ville-éponge. « Il s’agit de reproduire l’infiltration d’eau de pluie dans les sols, qui se déroule normalement dans la nature et que le bétonnage urbain empêche », indique David Chen sur le site suisse @LeTemps.

► « La nature ne se presse pas et pourtant tout s’accomplit. » C’est de cette philosophie chinoise qu’est inspiré le concept de « ville éponge ». Alors que les villes s’agrandissent et que le changement climatique menace de provoquer des conditions météorologiques plus extrêmes, ces « villes-éponges » (sponge-city) sont une nouvelle approche de l’environnement urbain où toutes les gouttes de pluie sont capturées, contrôlées et réutilisées. En septembre 2015, Seize villes-chinoise ont été choisies par le gouvernement pour intégrer le programme « Sponge-Cities ». Il consiste en un réaménagement de l’espace urbain  pour favoriser l’absorption et l’écoulement des eaux pluviales : nouveaux espaces verts, toitures végétalisées,  revêtements absorbants pour les sols, zones humides, recyclage des eaux collectées. Prochaine étape : Helsinki, ville-souterrain.

► Revue de liens : – La Chine a fait de la ville du futur une priorité nationale ; – Réchauffement climatique : on peut changer les choses en agissant au niveau des villes ; – Ces défis environnementaux rencontrés par les métropoles peuvent être relevés par le verdissement des villes.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Deux médecins anesthésistes strasbourgeois ont développé un logiciel permettant de placer facilement le patient en état d’hypnose pendant la durée de l’opération. Baptisé Hypno VR, le système utilise des casques de réalité virtuelle pour immerger l’utilisateur dans une ambiance sonore et visuelle hypnotique. Un des médecins explique : « L’hypnose est un outil, elle ne remplace pas le praticien. Pendant l’intervention, le spécialiste est présent sur place pour surveiller, comme pour une anesthésie générale ».

Légende image. Le prototype de tube pour l’Hyperloop dans le désert du Nevada (Photo : David Becker / Getty Images). Droux (Haute-Vienne), village limousin de 400 habitants, va accueillir le centre d’essai Hyperloop, de l’entreprise canadienne Transpod. Hyperloop, c’est le train de demain qui catapultera les voyageurs à plus de 1000 km/h. La demande de permis de construire du centre d’essais sera bientôt déposée.

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 6).

► En matière de surveillance de masse, le gouvernement chinois utilise l’intelligence artificielle pour contrôler ses citoyens à diverses échelles. Pékin scanne le visage des passants, ce qui lui permet d’arrêter les criminels dans les gares, dans les stations-service et dans les stades, et de diffuser publiquement les noms des piétons indisciplinés. Un système de « crédit social » a été mis en place. Ainsi, le score des citoyens chinois baisse lorsque ces derniers fréquentent par exemple des dissidents, ce qui peut leur faire perdre droits et privilèges.

► D’un côté, le Zimbabwe qui est à la recherche d’une technologie de surveillance. De l’autre, l’entreprise chinoise CloudWalk Technology qui souhaite améliorer son logiciel de reconnaissance faciale en enrichissant sa base de données. Le Zimbabwe va ainsi vendre les visages de ses citoyens à la compagnie chinoise et en échange, elle fournira gracieusement les équipements. Les systèmes chinois de reconnaissance faciale sont les plus efficaces au monde mais les algorithmes sont conçus à partir des empreintes biométriques de personnes à la peau claire. Car les Chinois manquent de données sur les individus à la peau sombre. Cela se traduit par un taux d’échec très élevé. 1% d’erreur pour la reconnaissance photographique d’un homme blanc, contre 35% pour une femme noire.

#Education

► En Ariège, du 20 au 23 août, enseignants et chercheurs font leur pré-rentrée numérique. Ils vont pouvoir échanger leur expérience le thème : le numérique a fait son entrée dans l’école parce qu’il est devenu, pour les enseignants, un outil quotidien.

#Téléphonie

► La jeune pousse montpelliéraine Magnitude Labs a créé une application de réalité augmentée baptisée Atlantide, une escape game (jeu d’évasion). « Atlantide est un jeu mobile géolocalisé où vous devez arpenter les rues pour mener à bien une enquête. S’appuyant sur des faits historiques et intégrant des documents d’archives numérisés, Atlantide est une solution unique pour en savoir plus sur une ville et son Histoire… tout en s’amusant », peut-on lire sur le site de l’application pour smartphone.

#Media

► Info locale et hyperlocale : après l’engouement général, le temps du pragmatisme, par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Les médias d’info locale et hyperlocale ont fleuri partout sur le web ces dix dernières années, faisant souffler un vent de fraîcheur dans une industrie en proie à la morosité. Certains n’ont pas hésité à les considérer comme la planche de salut de la presse locale, alors frappée de plein fouet par le déclin de la presse papier. Mais une décennie après la hype, que reste-t-il de ce nouveau pan de l’industrie médiatique ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

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