15 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Le 18 juin 2011, des étudiants chinois traversent un complexe scolaire inondé à Wuhan, dans la province du Hubei (centre de la Chine). Des averses torrentielles avaient provoqué des inondations monstres dans le centre et le sud de la Chine. Photo: STR / AFP / Getty Images.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► HongKong, ville-éponge. « Avec le réchauffement climatique, Hongkong subira moins de jours de pluie mais ils seront plus intenses, relève David Chen, climatologue à l’Université de Hongkong. Les typhons vont également devenir plus féroces. » A cela s’ajoute la montée du niveau des mers et les effets de la chaleur. « Cet effet est accentué par la densité du bâti, détaille le climatologue. Hongkong possède énormément de blocs de tours qui empêchent l’air de circuler. » Mais si Hongkong est l’une des villes les plus à risque, elle est également l’une des mieux préparées. Une des mesures la plus ambitieuses est de transformer la métropole en ville-éponge. « Il s’agit de reproduire l’infiltration d’eau de pluie dans les sols, qui se déroule normalement dans la nature et que le bétonnage urbain empêche », indique David Chen sur le site suisse @LeTemps.

► « La nature ne se presse pas et pourtant tout s’accomplit. » C’est de cette philosophie chinoise qu’est inspiré le concept de « ville éponge ». Alors que les villes s’agrandissent et que le changement climatique menace de provoquer des conditions météorologiques plus extrêmes, ces « villes-éponges » (sponge-city) sont une nouvelle approche de l’environnement urbain où toutes les gouttes de pluie sont capturées, contrôlées et réutilisées. En septembre 2015, Seize villes-chinoise ont été choisies par le gouvernement pour intégrer le programme « Sponge Cities ». Il consiste en un réaménagement de l’espace urbain  pour favoriser l’absorption et l’écoulement des eaux pluviales : nouveaux espaces verts, toitures végétalisées,  revêtements absorbants pour les sols, zones humides, recyclage des eaux collectées.

► Revue de liens : – La Chine, qui a fait de la ville du futur une priorité nationale, est devenue le plus gros vivier mondial de la ville dit intelligente, Smart Cities (@latelier) ; – Pollution de l’air, hausse des températures, stress hydrique… La plupart des défis environnementaux rencontrés par les métropoles peuvent être relevés par le verdissement des villes (@LesEchos) ; – Réchauffement climatique : on peut changer les choses en agissant au niveau des villes (@Lobs).

#Santé

► Deux médecins anesthésistes strasbourgeoise ont développé un logiciel permettant de placer facilement le patient en état d’hypnose pendant la durée de l’opération. Baptisée Hypno VR, le système utilise des casques de réalité virtuelle pour immerger l’utilisateur dans une ambiance sonore et visuelle hypnotique. Un des médecins expliquent : « L’hypnose est un outil, elle ne remplace pas le praticien. Pendant l’intervention, le spécialiste est présent sur place pour surveiller, comme pour une anesthésie générale ». (@LExpress).

► En Suède, la télémédecine est une réalité dont la France veut s’inspirer. la télémédecine, qui ne se déploiera qu’en septembre en France alors qu’elle est déjà une réalité en Suède. Autorisée depuis deux ans dans le pays, elle est de surcroît de plus en plus utilisée dans les campagnes comme à la ville. Six sociétés ont développé leur appli mobile dans ce marché en pleine croissance. Le fonctionnement de l’appli est assez simple. Le patient la télécharge sur son mobile et répond à quelques questions en cochant des cases. Il règle ensuite sa consultation avant qu’un médecin le reçoive en vidéo. (@Figaro_Economie).

#Télévision

► Les jeunes, cause perdue du 20 heures ? Culture du zapping, addiction aux smartphones, habitudes du « quand je veux, où je veux »… Les moeurs que l’on prête souvent aux jeunes ne vont clairement pas avec la logique de rendez-vous quotidien du JT. Alors que les millennials regardent moins le petit écran (la durée d’écoute de cette population a baissé entre 2007 et 2017, selon Médiamétrie) et que les jeunes s’informent beaucoup via Facebook ou Twitter, ils ne délaissent pas pour autant complètement les bons vieux JT. A lire aussi : Les journaux de 20 heures ont gagné des téléspectateurs cette saison (@LesEchos).