21 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

Quand le Big Data façonne les villes de demainPlus économe en énergies, plus respectueuse de nos ressources, plus sécurisée, plus agréable à vivre, la ville du futur est pleine de promesses… qui seront tenues grâce au Big Data. Ce flux gigantesque de données produites chaque jour (qui auraient atteint, d’après l’EMC, 1 800 milliards de mégaoctets en 2011). Ces données sont collectées de diverses manières : logiciels d’entreprises publiques (transport, télécommunications), caméras et appareils de mesure installés par la ville, ou encore applications mobiles et objets connectés utilisés par chacun d’entre nous. Un flux qu’il serait impossible de capturer sans le cloud, cet espace de stockage nouvelle génération. C’est donc sur ce triptyque « cloud computing / Internet des objets / Big Data » que repose la dynamique de la ville intelligente. Mais n’est-ce qu’un nouveau mode de vie ? (@LivingCircular). Légende image : Satellite View Of New York, New York which was uploaded on December 8th, 2011. Crédit photo : Getty images / Stocktrek Images

« Ur-MoVe » : prédire les déplacements des mobinautes. Une définition de la ville intelligente selon le Smart City Council est : « une ville sachant utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer son habitabilité, sa maniabilité et sa durabilité. » Il semble évident, tenant compte de cette définition, qu’il faille se positionner à la fois sur une vision de l’IoT par l’objet en lui-même mais aussi par la valorisation de la donnée qu’il génère. En effet, quid de lampadaires intelligents dans un parc mais où nous ne collecterions pas les données qui en sont issues pour en tirer tout l’essence et la connaissance ? Ce lampadaire outre le fait de pouvoir s’allumer au passage de piétons à proximité ne peut-il pas aussi renseigner des usages de l’ensemble de ces piétons grâce auxquels nous pourrions déduire des améliorations à apporter ? (@villeintelmag).

Les cinq pièges à éviter avec vos prestataires de smart city. Perte de données, enfermement technologique ou encore mauvais usage des datas, voici quelques-unes des conséquences négatives d’un contrat mal ficelé dans le cadre des villes intelligentes. Les projets de smart city sont complexes et les villes et autres communautés d’agglomération doivent bien souvent s’en remettre à un ou plusieurs prestataires pour les mettre en place. Mais la confiance accordée à ces partenaires ne doit pas tourner à l’aveuglement. Voici ci-dessous les pièges à éviter. (@journaldunet).

#Transport

Google investit dans Lyft, le rival d’Uber. Lyft continue de tirer parti de la mauvaise passe d’Uber. Jeudi 19 octobre, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeurs a rendu publique une importante levée de fonds, d’un montant de 1 milliard de dollars (845 millions d’euros). A cette occasion, Alphabet, la maison mère de Google, devient l’un de ses principaux actionnaires. Un symbole supplémentaire de la relation privilégiée qu’entretiennent les deux entreprises depuis plusieurs mois. Le tour de table valorise Lyft à hauteur de 11 milliards de dollars (9,31 milliards d’euros), soit 4 milliards de plus qu’au printemps. La société californienne reste toutefois encore très loin de son concurrent Uber, dont la valorisation, record pour une société non cotée, flirte avec les 70 milliards de dollars. La plus grande partie des fonds que vient de lever Lyft a été apportée par CapitalG, l’un des fonds d’investissement d’Alphabet, qui récupère un siège au sein du conseil d’administration de la compagnie. Mais leur montant exact n’a pas été précisé. @LeMondefr).

#Marketing

Izly, l’appli du Cnous qui géolocalise des étudiants et renseigne des sociétés publicitaires. Tous les jours, des centaines de milliers d’étudiants dégainent leur smartphone et l’application Izly pour payer leur « restau U ». Ce qu’ignorent nombre d’entre eux, c’est qu’à chaque utilisation de cette application, s’ils l’ont autorisée à les géolocaliser, leur position au mètre près est envoyée à deux sociétés de marketing, afin que des marques ou des magasins puissent leur proposer des messages publicitaires ciblés. Quelles sont ces entreprises et que font-elles de ces données ? Pourquoi le Cnous (Centre national des œuvres universitaires et scolaires), établissement public, a-t-il décidé d’insérer dans une application qu’il fait utiliser à tous les étudiants un dispositif potentiellement très intrusif, dans lequel interviennent quatre sociétés privées ?  (@Pixelsfr).

#Economie

Le Big Data au service de l’économie circulaire. Le Big Data permet à la Smart City de connaître en temps réel les flux qui la traversent (énergie, déchets, pollution) pour mieux les gérer et les valoriser. Bienvenue dans l’économie circulaire connectée ! Le Big Data, cette explosion de données numériques générées par Internet et par les objets connectés, peut être un allié et un accélérateur pour l’économie circulaire ! Au sein de la Smart City, la ville intelligente qui utilise les technologies numériques, il peut ainsi aider à mieux connaître et donc à mieux gérer, en temps réel, les ressources, les déchets et la pollution. On assiste depuis quelques années à l’émergence des « smart grids », des réseaux électriques intelligents qui utilisent le Big Data pour mieux distribuer l’électricité et favoriser l’efficacité énergétique. Grâce à des capteurs connectés, les « smart grids » prennent en compte en temps réel les besoins des consommateurs à différents points du réseau. Cela leur permet d’équilibrer en permanence l’offre et la demande mais aussi d’optimiser en amont la production et le stockage de l’énergie.  (@LivingCircular).

#Fiscalite

Et si Google était un service public ? La Commission européenne et plusieurs gouvernements européens, dont le gouvernement français, se sont mis en tête de faire payer des impôts à Google.On ne peut qu’approuver l’idée selon laquelle les multinationales, toutes spécialités confondues, devraient payer des impôts comme toutes les autres entreprises. On peut même se demander ce qui se serait passé si elles avaient payé leur part d’impôts depuis trente ou quarante ans. Privés de leur remarquable capacité à faire de l’optimisation fiscale en toute légalité, elles n’auraient sans doute pas pu croître et prospérer autant qu’elles l’ont fait. Peut-être même n’auraient-elles pas pu remplacer les entreprises plus petites et plus locales par des monopoles et des oligopoles mondiaux. C’est que l’internationalisation coûte cher et présente des risques considérables. (@latribune).

#TiersLieux

AntiCafé :la formule au temps passé débarque en France. Derrière la vitrine de l’Anticafé, une carte mesure le temps passé. La première heure est facturée cinq euros. Il faut compter 24 euros pour la journée, avec boissons et collations à volonté. Ici, la plupart des clients travaillent sur leur ordinateur. « Je suis en télétravail. Je travaille à temps partiel à Paris et à temps partiel à Bordeaux. Et c’est le côté ne pas être seule chez soi, pouvoir sortir un peu et rencontrer des gens », explique une cliente. « Je suis directeur artistique indépendant. Donc je travaille chez moi ou chez des clients. C’est un métier qui est un peu isolé donc par moments, on aime bien partager des instants de travail avec d’autres personnes », continue un autre. Ce créateur d’entreprise en a même fait son bureau pour 240 euros par mois. « J’ai commencé à regarder des bureaux très classiques, et très vite je me suis arrêté à une certaine notion de coût. Je me suis rabattu ici. Mon choix s’est fait par rapport au prix mensuel qui est largement abordable »,précise-t-il. Une ambiance bien différente d’un café traditionnel. Certains sont même en réunion de travail. En France, huit établissements pratiquent aujourd’hui cette formule au temps passé. (@franceinfo).

#Transhumanisme

Des Grecs au transhumanisme, l’idée d’immortalité comme symptôme de notre humanité. Faire l’histoire de l’immortalité nourrit le paradoxe : si l’immortalité était effective, elle ne serait soumise à aucune historicité. L’histoire, le processus, l’évolution : autant de notions contraires à l’immortalité. Il s’agit évidemment ici non pas de l’immortalité, dont on ne sait rien, mais bien de la pensée de l’immortalité et de ses grands jalons. Tenter d’en faire l’histoire, ce que nous ne pouvons faire ici de façon exhaustive, ni à la manière d’un historien des idées, c’est chercher, sous la pensée de l’immortalité, le rapport de l’homme à lui-même, de l’homme à l’autre que lui (la transcendance, les arrières mondes, Dieu) et de l’homme dans son rapport aux autres (son inscription dans la société des hommes, dans l’histoire, etc.). (@FR_Conversation).

#Cybercriminalite

Étude sur le coût de la cybercriminalité. Les coûts de la cybercriminalité s’accélèrent. Avec des organisations qui dépensent près de 23% de plus que l’année dernière, 11,7 millions de dollars US en moyenne, ils investissent à une échelle sans précédent. Pourtant, que ce soit la gestion des incidents ou la perturbation de ces derniers, les priorités actuelles en matière de dépenses montrent qu’une grande partie de ces coûts est mal orientée pour des capacités de sécurité qui ne parviennent pas à fournir la meilleure efficience et efficacité. Soutenue par huit années de recherche, cette dernière étude du Ponemon Institute et d’Accenture évalue les réponses de 2182 interviews de 254 entreprises de sept pays, Australie, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis. Découvrez l’impact économique des cyberattaques dans votre pays ou votre secteur et obtenez des conseils pratiques sur la façon de rester en tête d’un nombre croissant de cybermenaces.  (@iatranshumanisma).

#Robotique

Regardez le premier combat de robots géants entre le Japon et les États-Unis ! Dans la nuit du 18 octobre 2017 a eu lieu le premier combat de robots géants, ce type de machines issues de la culture manga nippone. Des monstres d’acier se sont donc livrés une bataille acharnée et inédite. D’autres devraient suivre dans un futur proche ! La robotique à grand spectacle est une vraie nouveauté ! Popularisé par les mangas et animes Japonais tels que Gundam et Evangelion, les robots mecha ont des adeptes dans le monde entier et ces derniers devaient sans aucun doute attendre le combat qui s’est déroulé récemment dans une ancienne usine désaffectée au Japon. Ce combat de robots géants opposant les États-Unis et le Japon n’est pas sans intérêt pour la société MegaBots qui a conçu le robot américain et qui nourrit le projet de créer une véritable ligue de combats de robots géants. (@sciencepost_fr).