La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#StreetArt
Cachée dans le 18ème arrondissement, la nouvelle caverne d’Ali Baba du street art. En plein cœur de l’été, à l’heure où Paris se vide doucement pour cause de congés payés, une dizaine d’irréductibles passionnés s’activent loin des regards pour redonner vie à un immense entrepôt désaffecté du XVIIIe arrondissement. La métamorphose est bientôt terminée : dans quelques jours, l’ancienne friche industrielle se transformera en un petit paradis du cool à la mode berlinoise. Bars à bière, chaises longues, food truck, DJs, rampe de skate, et même une piste de danse pour patins à roulettes fort sympathique, offriront une seconde jeunesse au décor de béton. Prévue le mercredi 2 d’août, l’ouverture de l’Aérosol, le mercredi 2 d’août, ne manquera pas d’attirer les nombreux amateurs de culture urbaine et de ces lieux éphémères qui fleurissent un peu partout dans la capitale depuis quelques mois. L’Aérosol, 54, rue de l’Evangile, 18ème. (@telerama). Légende image: Crash : Lush Dagger (1990). Aérosol et laque sur toile, 228 x 328 cm. Collection particulière, Belgique.
La petite pépite de ce lieu, c’est le gigantesque musée de street art réalisé en collaboration avec Maquis-art (le site incontournable qui référence depuis vingt ans les graffitis des quatre coins du monde), lequel ouvrira le 31 août pour une période minimale de 4 mois. Il regroupera des œuvres des plus grands noms du street art tels que Banksy, Invader, Shepard Fairey, JonOne, ou encore Dondi White. Enfin, l’autre initiative notable, ce sont ces deux stimulateurs numériques – dont un en réalité virtuelle – qui promettent une vraie immersion high-tech, vous permettant d’intégrer le monde du graffiti et de repartir avec une photo de votre chef-d’œuvre. L’Aérosol, lieu qui prône la liberté et le partage dans un décor bétonné et repensé à la berlinoise, vous attend impatiemment pour venir siroter une bière avec vos potes ou bomber les murs. (@KonbiniFR).
#IntelligenceArtificielle
Des neurones artificiels pour traquer les extraterrestres. Décoder les messages extraterrestres ? Voilà ce que pourrait bientôt apporter l’algorithme Jast, développé au Centre de recherche cerveau et cognition de Toulouse (Cerco). Fin juin, cette technologie unique au monde a attiré l’attention de l’Américain BrainChip, spécialiste de l’informatique inspirée des neurones biologiques, qui a signé un accord de licence exclusif avec le Cerco via la société d’accélération Toulouse Tech Transfer (TTT). « Jast est une nouvelle génération d’intelligence artificielle, détaille Simon Thorpe, chercheur CNRS et directeur du Cerco. Contrairement à la quasi-totalité des réseaux de neurones artificiels développés aujourd’hui, Jast est un algorithme d’apprentissage non-supervisé. Il ne fait pas que reproduire des tâches précises, connues, qu’on lui a faites apprendre pour remplacer l’Homme, mais est designé pour fournir un résultat inédit ». (@LaTribuneTlse).
L’humain et l’intelligence artificielle : « Je t’aime, moi non plus ». Notre époque, où tout va très vite et où le numérique se perfectionne sans cesse, ne gagnerait-elle pas à travailler à l’alliance entre l’homme et la machine ? Tour d’horizon des peurs qui entourent l’IA mais aussi des avantages comparés du cerveau humain et de la machine. Par Péter Gyöngyösi, responsable Stratégie et Développement Privileged Account Analytics, Balabit. Cela ne vous aura pas échappé, voilà plusieurs mois que l’intelligence artificielle (IA) déchaîne les passions. Véritable sujet de R&D ou simple levier marketing, c’est encore plus vrai depuis que des célébrités comme Elon Musk, Bill Gates ou Stephen Hawking non seulement l’ont qualifiée comme étant l’une des pires menaces que pourrait connaître l’humanité, mais affirmant aussi vouloir œuvrer à y mettre un coup d’arrêt. En France, la levée de boucliers contre les robots lors de la campagne présidentielle n’a pas fini d’exacerber également le sujet. Les trois peurs que focalise l’intelligence artificielle :
- La première est que les machines intelligentes pourraient supplanter le cerveau humain, le dépasser et qu’elles fassent des hommes ni plus ni moins des esclaves à leur service.
- La deuxième concentre l’aspect le plus économique : la destruction d’emplois.
- Enfin, la dernière peur tient dans l’idée que l’être humain serait en quête d’utilité dans une société où les machines occuperaient tout l’espace. (@latribune).
#Robotique
Le robot du whatsapp chinois dit qu’il n’aime pas le parti communiste, il est débranché. En Chine, il ne fait pas bon critiquer le Parti communiste. Alors quand en plus, vous n’êtes même pas humain, la sentence est irrévocable. Ces derniers jours, deux robots présents sur l’application de messagerie chinoise QQ ont été retirés de la circulation, rapporte le Financial Times et la BBC, le jeudi 3 août. Baby Q et Xiao Bing sont des « chatbots », des intelligences artificielles dont le but est de dialoguer avec les utilisateurs à la manière d’un humain. Depuis quelques années, ils sont partout, chez Facebook, Google, Apple, mais aussi chez Tencent, l’un des géants chinois du numérique. Depuis le mois d’avril, les deux chatbots étaient donc disponibles pour les utilisateurs de QQ, une messagerie instantanée chinoise similaire à snapchat. Baby Q était développé par Tencent et une entreprise spécialisée, Turing Robot, le second, Xiao Bing (jeune Bing), par Microsoft. Leur objectif : répondre à des questions de culture générale, tout simplement, précisait l’agence de presse officielle, cité par la BBC. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux chinois, des captures d’écrans ont commencé à circuler. Quand on demandait à Baby Q s’il aimait le Parti communiste chinois, celui-ci répondait tout simplement « non ». (@LeHuffPost).
#Transport
Le mini-bus Cristal de Lohr sera commercialisé en 2018. Le constructeur alsacien Lohr et l’opérateur de transports en commun Transdev ont conclu un partenariat afin de développer un nouveau véhicule électrique et autonome à destination du transport public. Baptisé Cristal, ce mini-bus électrique a fait sa première sortie publique en juin à Strasbourg. Selon le communiqué commun, le véhicule sera commercialisé en 2018 : « Ce partenariat avec Lohr va accélérer notre capacité à offrir à nos clients des solutions innovantes de mobilité partagée autonome et zéro émission », s’est félicité Yann Leriche, directeur de Transdev USA, en charge du département Système de transport autonome, cité dans le communiqué. De son côté, Lohr se félicite d’apporter « son approche industrielle +transport public ». Le Cristal, présenté comme une navette 100% électrique, était en démonstration au Congrès européen des « systèmes de transports intelligents », au Palais de la Musique et des Congrès à Strasbourg qui se déroulait du 19 au 22 juin. Il sera testé en grandeur nature lors du prochain marché de Noël, qui se déroulera du samedi 24 novembre au dimanche 24 décembre. (@F3Alsace).
Cristal : la voiture électrique qui se transforme en petit train. Concevoir un moyen de transport efficient n’a rien d’évident. Une voiture avec un seul occupant à bord n’est pas efficace, mais que dire d’un bus roulant avec un seul passager ? C’est pourtant le genre de casse-tête auquel sont confrontées toutes les sociétés de transport, dont les véhicules sont saturés aux heures de pointe et désespérément vides aux heures creuses. Un problème auquel la société alsacienne Lohr pourrait avoir trouvé une solution : la Cristal est une voiture électrique accessible aux personnes handicapées, pouvant transporter jusqu’à quatre passagers et être conduite dans cette configuration par n’importe quel particulier disposant d’un permis de conduire, sur le mode de l’autopartage comme le pratique Autolib’. Son originalité réside dans sa capacité à se transformer en un petit train de quatre voitures reliées mécaniquement et pouvant alors transporter jusqu’à 58 passagers (dont certains devront se tenir debout). Conduit par un chauffeur professionnel, ce bus à triple articulation pourra alors efficacement assurer le transport de passagers aux heures de pointe, avant de se redécomposer en voitures individuelles proposées en autopartage. Lohr travaille déjà à la version autonome de la Cristal, dont le prototype est attendu pour 2018. (@LePoint).
Un aperçu des véhicules du futur en démonstration à Strasbourg. À l’occasion du congrès des mobilités innovantes, qui s’est déroulé du 19 au 22 juin à Strasbourg, plusieurs modèles de véhicules autonomes ou guidés sont présentés et testés. Explications en images de ce que nous réserve le transport de demain. Ce rendez-vous est l’occasion, pour de nombreuses entreprises et acteurs du secteur, de faire la démonstration de leurs avancées technologiques. Parmi les plus en pointe, on trouve la Navya Arma, une navette autonome et électrique créée par l’entreprise Navya. Le véhicule fonctionne grâce à une modélisation en 3D implantée dans son système après un premier parcours de repérage avec un pilote. Le véhicule reproduit ensuite le trajet de manière autonome à une vitesse maximale de 45 km/h. Il est équipé de capteurs et de caméras afin de repérer les éventuels obstacles sur sa route, explique Diego Isaac, responsable marketing chez Navya. La navette est destinée à un usage collectif, en ville par exemple, ou privé, dans les aéroports ou les parcs d’attraction. Son prix de départ est de 260 000 euros l’unité, hors options supplémentaires. En cas de danger, la reprise de contrôle manuel du véhicule est toujours possible. Lors du test de la navette, auquel nous avons pu assister, un journaliste de télévision a quitté la navette en cours de chemin pour filmer le véhicule en déplacement. En arrivant à proximité, la navette a freiné brusquement, car elle avait détecté sa présence dans son environnement proche et l’a identifié comme un obstacle. (@rue89strasbourg). A lire aussi : Drone taxi, voiture sans chauffeur, téléportation… Comment nous déplacerons-nous dans la ville du futur ? (@KonbiniFR).
#LiensVagabonds
Les nouveaux propriétaires de contenus. A retenir cette semaine : – Les smartphones sont les nouvelles cigarettes ; – Les jeunes Américains ont rayé la TV traditionnelle de leur vie ; les téléviseurs sont en voie de disparition des foyers américains ; – Intelligence artificielle : révolution ou évolution ; – La réalité augmentée : un succès surprise en devenir ? et Un Top 10 de vidéos VR ; – Vivons nous dans le meilleur des mondes possible ? (@Metamedia).
#Internet
Feed, le nouveau fil d’actualités de Google. La célèbre barre de recherche de Google sera-t-elle bientôt obsolète ? En tout cas, le groupe cherche de plus en plus à pousser directement du contenu pertinent vers ses utilisateurs sans qu’ils aient posé de question. Après la publication d’une mise à jour, en décembre dernier, de l’application Google permettant de suivre l’actualité par centres d’intérêt, l’entreprise a ainsi lancé le 19 juillet un « feed », c’est-à-dire un fil d’actualités personnalisé, qui n’est pas sans rappeler ceux de Facebook et de Twitter. Disponible sur iOS et Android, l’application Google Feed promet de « mieux anticiper ce qui vous intéresse et compte pour vous » grâce à ses algorithmes. Le Feed de Google affiche une différence de taille avec ceux de ses concurrents. Algorithmique plutôt que social, il ne connecte pas à d’autres utilisateurs. Plutôt que les recommandations de ses amis, ce sont les « interactions [de l’utilisateur] avec Google », c’est-à-dire les données collectées via YouTube, Chrome, Play ou Maps qui servent à faire le tri dans les nouvelles. Présentées sous forme « d’encadrés », elles prennent aussi en compte tendances, contenus viraux et géolocalisation, tandis qu’un bouton « suivre » permet de s’abonner à chaque sujet. Promettant une « compréhension plus holistique » et, « lorsque c’est possible », du fact-checking, Google semble vouloir éviter l’« effet bulle » des réseaux sociaux, très critiqué lors de la présidentielle américaine fin 2016. Une précaution qui n’exempte pas l’algorithme prédictif du Feed de tout biais potentiel. Le risque demeure, par exemple, de ne jamais être confronté à des contenus contraires à ses opinions. (@LesEchos).
#Piratage
WannaCry : le hackeur sauveur inculpé. Un expert britannique en cybersécurité, considéré comme un héros pour avoir contribué à stopper le virus WannaCry, a été arrêté aux Etats-Unis où il est sous le coup d’une inculpation pour avoir créé un malware (logiciel malveillant) destiné à voler des informations bancaires. Marcus Hutchins, connu sous le nom de « Malwaretech », a été arrêté mercredi 3 août à Las Vegas, où se déroulait le grand rassemblement de pirates informatiques Def Con, a fait savoir le ministère de la justice américain. L’acte d’inculpation, daté du 12 juillet, était jusqu’ici sous scellé. Marcus Hutchins est accusé, avec d’autres individus, d’avoir fabriqué et distribué le logiciel baptisé « Kronos », conçu pour voler des informations liées aux transactions bancaires en ligne. Ce logiciel malveillant apparu en 2014 et encore actif fin 2016 avait été configuré pour viser notamment les systèmes bancaires au Royaume-Uni, Canada, Allemagne, Pologne et France, selon les autorités judiciaires américaines. Lire aussi : Cyberattaque : comment un jeune Anglais est devenu un « héros accidentel » (@Pixelsfr).
#Publicite
Jusqu’où ira la publicité en ligne ? Sur le web, tous les internautes ne sont pas humains. Des robots parcourent le réseau avec des buts divers, dont celui de manipuler la publicité en ligne. Une fraude qui, selon les acteurs concernés, augmente sans cesse, et qui n’est pas sans poser problème à ceux vivant de la publicité, dont la presse. (@InaGlobal).