18 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#VivaTech

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Légende image : Seuls les robots se laissent photographier (Photo @padam92).

Le robot, futur meilleur ami des enfants ? Les robots humanoïdes ont fait leurs premiers pas il y a déjà deux ans. Les plus connus s’appelaient Pepper ou Nao et étaient capables d’enchaîner quelques pas de danse ou de reconnaître les émotions de leurs interlocuteurs. Force est de constater qu’en 2017, ces automates bipèdes ne sont pas encore légion dans nos salons. Cela pourrait changer avec l’arrivée en force des robots destinés aux enfants. Sur le Salon VivaTech, au moins une douzaine de start-up proposent de petits androïdes aux formes courbes et aux grands yeux clignotants conçus pour distraire les plus jeunes. « Buddy c’est un petit robot compagnon, il se balade dans la maison comme un animal de compagnie et répond aux commandes vocales », présente Marc Gourlan, chef de produit pour la start-up française Blue Frog, venue à VivaTech pour lever des fonds. Haut d’une cinquantaine de centimètres, Buddy est capable de jouer à 1, 2, 3 Soleil, faire le juke-box ou proposer des jeux éducatifs. Plus de mille personnes l’ont déjà précommandé (pour 1.290 euros) via une campagne de crowdfunding. (@EchosBusiness).

Ces start-up qui veulent rendre le monde meilleur. Elles sont l’une des attractions de cette seconde édition de Viva Technology. Les start-up de l’innovation positive, qui oeuvrent à un niveau social ou environnemental pour rendre notre monde meilleur, sont nombreuses sur l’événement. « Nous voulons inscrire le « positive impact » dans l’ADN du Salon », explique Bruno Vinay, responsable de l’expérience de Viva Technology. Education, santé, réalité virtuelle… Le champ d’action est large. C’est pourquoi le concours de l’innovation sociale de Viva Technology, le Positive Impact Challenge, décernera samedi quatre prix : travail, éducation, social et environnement. En attendant, présentation de quelques « tech for good » prometteuses. (@LesEchos).

Les grands groupes misent plus que jamais sur les start-up De nombreuses entreprises françaises sont présentes au salon VivaTechnology. Elles sont accompagnées de start-up. Air France, Engie, la SNCF, la RATP, LVMH, La Poste, BNP Paribas… A VivaTech, le salon français de l’innovation qui se tient jusqu’à samedi à la Porte de Versailles, la majorité des grands groupes français présentent leurs innovations. « C’est un peu le lieu où il faut être », résume un directeur marketing. Et sur place, tous sont venus avec des start-up pour mettre en avant leur travail commun et ce qu’elles peuvent leur apporter. (@europe1).

Revue de Liens : – La sélection de Sciences et Avenir (@Sciences_Avenir) ; – Les startuppers réagissent aux annonces de Macron (@LesEchos).

#Robot

Le robot chirurgical de l’hôpital d’Orléans présenté au public. En l’espace d’une journée, le hall de l’hôpital d’Orléans était transformé en une salle de travaux dirigés. Des présentations thématiques ont eu lieu pour présenter la chirurgie robotique au grand public. « Tout nous a emballé ! L’explication, les chirurgiens, le matériel… », s’enthousiasme un visiteur. Les jeunes étaient également présents et ont testé ces robots. « C’est très fluide, dès qu’on bouge c’est très précis et ça réagit direct. C’est très intéressant », confie l’un deux. Le docteur Nicolas Brichart est un jeune médecin formé à Tours. C’est la qualité du cadre technique qui l’a décidé à venir pratiquer à Orléans. « Honnêtement, depuis plusieurs années, Orléans est très bien équipée en équipements lourds et on est vraiment au même niveau que les grands hôpitaux que ce soit les centres hospitaliers universitaires ou les hôpitaux parisiens. » (@F3Centre).

#JeuVideo

Quand l’e-sport devient réel. E-sport, un nouveau mot, pas encore adoubé par l’Académie française, mais qui marque déjà son temps. Au sens originel, il décrit le « sport numérique » ou l’art de maîtriser le jeu vidéo en compétition. Mais il pourrait rapidement évoluer et définir plus globalement une nouvelle discipline sportive. Depuis les premières joutes de jeux vidéo sont nées dans les années 90, le marché s’est considérablement développé et touche aujourd’hui une population beaucoup plus large, avec à la clé des enjeux financiers colossaux. Peut-on pour autant assimiler l’e-sport à une véritable pratique sportive ? Dans un récent entretien au journal L’Équipe, Nicolas Besombes, chercheur à l’Insep, expliquait que l’e-sport répond à trois des quatre critères pour faire partie intégrante du monde sportif : la motricité des doigts, l’affrontement avec d’autres joueurs et la réglementation des compétitions. Seule manque la reconnaissance du ministère en charge des sports. Une reconnaissance qui pourrait cependant évoluer, notamment avec l’apparition de ces compétitions aux Jeux olympiques d’hiver de 2022. Dans certains cas, la pratique des jeux vidéo suscite des vocations dans la vie réelle, comme le prouve l’exemple de Manuel Rodriguez, triple champion de France du jeu Just Dance : « J’ai commencé les concours sur écran, en m’entraînant de plus en plus pour maintenir mon niveau, et j’ai pris goût à la danse. Aujourd’hui, j’ai rejoint une école de danse professionnelle à Paris et j’aspire à en faire mon métier à temps plein », révèle-t-il. Si le sport virtuel s’approche d’une véritable discipline sportive, le sport traditionnel, lui aussi, est confronté à une évolution majeure avec l’arrivée des nouvelles technologies, que ce soit avec la réalité virtuelle, la réalité augmentée, ou le panel toujours plus dense d’objets connectés. (@LesEchos).

Jeux, consoles… ce qu’il faut retenir de l’E3 2017, le plus grand Salon du jeu vidéo. Il y a eu des centaines d’annonces : nouvelles licences, suites, consoles… Pendant une semaine, le monde du jeu vidéo a vécu au rythme des conférences et des présentations de l’E3 2017. Le Salon désormais achevé, Pixels vous résume les principales choses à savoir de ce qui reste l’évènement le plus important de l’année vidéoludique. (@Pixelsfr).

Les treize jeux vidéo les plus excitants annoncés à l’E3 2017. Traditionnellement, l’ouverture du plus grand salon du jeu vidéo (qui se tenait à Los Angeles du 13 au 15 juin) est précédée par les conférences de quelques acteurs majeurs du secteur (Sony Entertainment, Microsoft, Nintendo, Ubisoft, Electronic Arts et Bethesda). L’occasion d’annoncer leurs titres à venir et maintenir les joueurs du monde entier en haleine. Si, cette année, ce tunnel d’annonces s’avère un poil plus décevant que celui des deux dernières éditions, Pop Up’ a sélectionné pour vous treize jeux à surveiller de très près. (@francetvinfo). A lire aussi : Les treize jeux vidéo les plus excitants annoncés à l’E3 2017 et Consoles de jeu : « L’amélioration des graphismes n’est qu’une pièce dans un puzzle plus grand » (@pixelsfr).

#Ville

La ville ne sera pas intelligente sans une cybersécurité adaptée. Selon les Nations Unies, en 2050, plus de la moitié des 9,7 milliards d’habitants de la planète vivront en ville. A cette date, beaucoup de ces villes seront truffées de capteurs. Ces derniers ont déjà commencé à se multiplier et, avec eux, les projets visant à améliorer la qualité de vie des habitants fourmillent. Toutefois, dans le même temps, beaucoup s’interrogent sur la robustesse et la résilience des services numériques et des infrastructures connectées face aux cyberattaques. Tout commence par les technologies utilisées. « Beaucoup d’industriels travaillant sur la ville intelligente s’assurent de la sureté de leurs produits et services, du point de vue de la défaillance. Par contre ils appréhendent encore mal la sécurisation informatique de leurs systèmes », confirme Gérôme Billois, senior manager cybersécurité et confiance numérique chez la société de conseil Wavestone. Ce dernier souligne par exemple que seuls certains industriels développent quelques automates haut de gamme intégrant des fonctionnalités de cybersécurité. (@BFMBusiness).

#Transport

Découvrez le SeaBubble, le futur taxi qui volera sur la Seine à Paris. L’entreprise française SeaBubbles a testé ses véhicules qui glissent sur l’eau à Paris, ce mardi 12 juin. D’ici deux ans, la société doit en faire des taxis sur la Seine, pour mieux circuler dans la capitale. Un prototype du véhicule est exposé au salon Vivatech, à Paris, jusqu’à ce samedi soir. Cette bulle qui vole sur l’eau, créée par l’entreprise Seabubble, ambitionne de révolutionner le transport à Paris. Elle ressemble à un vaisseau échappé d’une bande dessinée, ou d’un manège pour enfants. Pourtant, c’est bien ce drôle de bateau qui, d’ici deux ans, pourra conduire les Parisiens d’un endroit à l’autre de la capitale en passant par la Seine. Un prototype est présenté au salon Vivatech, le salon de l’innovation à Paris, jusqu’à ce samedi soir. Il a été testé sur la Seine le mardi 12 juin. (@francebleu).

#Entreprise

Instagram veut séduire les entreprises au premier salon Instapreneurs. Pour attirer les petits entrepreneurs, Instagram sort l’offensive de charme. Dans l’ancien marché couvert du Carreau du Temple à Paris, sa filiale française organise le premier salon des « Instapreneurs » le samedi 17 juin. Cinquante TPE sont réunies pour apprendre à mieux utiliser la plateforme de partage d’images. Parmi elles, Shantybiscuits, une start-up qui prépare des biscuits à messages sur mesure, ou Papermint, qui propose des papiers peints aux motifs originaux et réalise 70 % de son activité avec Instagram. Speaker vedette, le fondateur du Slip français Guillaume Gibault (72 000 abonnés) explique que  » la plateforme nous a permis de poser une image globale, montrer nos produits et nos valeurs : le savoir faire, le savoir-vivre avec nos photos d’amusement ou d’art de la table, et le savoir-fédérer autour de la communauté entrepreneuriale du Made in France « . Son entreprise achète peu de publicités traditionnelles, mais 4 salariés sur les 50 sont chargés des réseaux sociaux et plus de 2 000 euros sont consacrés chaque semaine à la pub sur Instagram. (@Challenges).

#Sciences

CRISPR : le ciseau génétique provoque des centaines de mutations incontrôlées. Si nous étions dans un film catastrophe, nous en serions pile au moment où Jeff Goldblum grimé en scientifique alarmiste soupire : « Je déteste avoir toujours raison… ». Alors que la course à l’édition génique humaine s’accélère, boostée par le « ciseau moléculaire » révolutionnaire CRISPR-Cas9, des chercheurs viennent de découvrir que cet outil de manipulation du génome n’était pas aussi précis qu’escompté. Il pourrait en fait provoquer des centaines de mutations imprévues dans l’ADN. Dans une étude publiée dans la revue Nature Methods et mise en ligne le 30 mai 2017, les chercheurs ont scruté le génome d’une souris à laquelle ils avaient modifié un gène avec l’outil CRISPR. Si l’opération a parfaitement corrigé le gène ciblé (responsable de la cécité de la souris), il a aussi provoqué plus de 1 500 mutations où un nucléotide a été changé, et plus d’une centaine de mutations bien plus vastes concernant des fragments entiers d’ADN. (@usbeketrica).