16 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x

Paris : une Joconde de 50 mètres signée Okuda. Il lui a fallu plus de 450 bombes de peinture pour réaliser sa Joconde de 50 mètres de haut sur 15 mètres de large sur une des tours surplombant le centre commercial de la place de Vénétie, entre les avenues de Choisy et d’Ivry, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Mais à quelques heures de son inauguration prévue à 18 heures ce jeudi 15 juin, Okuda n’a achevé que son buste. Il travaille vite pourtant. Mais les intempéries de la fin de la semaine dernière l’ont empêché de commencer comme prévu. Et depuis que le soleil brille les interviews s’enchaînent obligeant l’artiste à descendre de sa nacelle d’où il travaille le nez contre le mur.

#Police

Trois avancées technologiques qui ont permis la poursuite de l’enquête dans l’affaire Grégory. Plus de trente-deux ans après les faits, l’interrogatoire de cinq membres de la famille Villemin et le placement en garde à vue de trois d’entre eux ont relancé l’emblématique affaire Grégory. Le 16 octobre 1984, le cadavre de Grégory Villemin, âgé de 4 ans, avait été retrouvé dans la Vologne, une rivière vosgienne. La nouvelle impulsion donnée à cette affaire, qui avait déjà été rouverte en 1999 et 2008, a notamment été rendue possible grâce à des avancées technologiques. Franceinfo vous détaille trois d’entre elles : Des recherches ADN poussées, L’utilisation du logiciel AnaCrim et La comparaison des écritures. (@franceinfo).

Logiciel AnaCrim : analyse de données et coup de théâtre dans l’affaire Grégory. Le meurtre sordide du petit Grégory Villemin, il y a plus de 30 ans, aurait pu être une affaire non classée (appelées en anglais cold cases) de plus. C’était sans compter sans un coup de théâtre impromptu qui vient apporter un énième rebondissement au dossier : l’arrestation du grand-oncle, de la grand-tante, ainsi que de la tante par alliance de la victime. La clé de l’affaire ? Un logiciel d’analyse de données appliqué aux affaires criminelles, appelé AnaCrim (lien vers la fiche du traitement informatique sur le site de la CNIL) et utilisé par la gendarmerie ainsi que par la police judiciaire française afin de croiser tous les indices recueillis. Le programme aurait permis de découvrir un faisceau d’indices impliquant plusieurs suspects. Explications. (@Sciences_Avenir).

#Ville

A Barcelone, les citoyens contribuent à l’amélioration de leur cadre de vie. On ne le dira jamais assez : l’intelligence d’une ville c’est avant tout celle de ses habitants. Barcelone, ville espagnole de 1.6 millions d’habitants, cosmopolite et créative, se hisse dans le trio de tête des villes qui  s’investissent dans une démarche de ville intelligente, comme Singapour, Amsterdam ou encore Bogota. Si Barcelone se classe seconde Smart City au monde, selon le classement 2016 de Juniper Research juste derrière la capitale indonésienne, la métropole espagnole le doit au fait qu’elle réussit à améliorer le quotidien des citadins sur le plan social, environnemental ou économique, mais aussi et surtout par ce qu’elle les implique dans la transformation de la ville. « La technologie n’est pas l’idée directrice des villes intelligentes. Le citoyen est celui qui est au cœur du projet. Il est directement impliqué en tant que cible et acteur », rapporte Leslie Singla dans le magazine de la radio barcelonaise francophone Equinox. « Des concepts d’économie collaborative comme Blablacar ou Airbnb illustrent parfaitement cette idée », poursuit Leslie Singla. « Les habitants entrent en contact directement les uns avec les autres, sans l’aide d’une institution, afin de s’entraider et de profiter d’un moyen de transport ou d’une location de logement ». (@villeintelmag).

Comment Lyon invente la ville du futur. C’est un quartier encore en devenir, entre Rhône et Saône. Un «laboratoire vivant» situé au coeur de la Confluence, qui prolonge le centre de Lyon. L’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. Sa promesse ? Optimiser production et consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants. Le Living Lab Confluence est un démonstrateur grandeur nature du savoir-faire français. Douze grands groupes sont réunis dans un consortium, entraînant près de soixante-dix entreprises, pour un programme de 31 500 mètres carrés associant des bureaux, des logements et des équipements publics. L’idée majeure est que cet ensemble produira au moins autant d’énergie qu’il en consommera. La production et la consommation d’énergie seront gérées dans une logique d’autoconsommation collective. Chaque habitant aura ainsi connaissance de la contribution de son logement à cette production ainsi que la part qu’il en consomme. Et pourra comparer la consommation du quartier à l’énergie générée par les 7 000 mètres carrés de panneaux solaires. Le tout grâce à une première française : l’application ElectrYc , sur smartphone. Autre ambition : offrir de meilleures conditions de vie grâce à une mixité d’activités permettant de tout trouver sur place, donc de limiter les déplacements polluants. Les occupants ne partageront pas seulement l’énergie, mais aussi des services et des espaces communs. Exemple ? Au nord, on va tester un «îlot participatif » avec chambres d’hôte à réserver pour un invité, un local de réception pour événements ponctuels, un atelier de réparation de vélos , etc. (@MagazineCapital).

#Fiscalite

Pourquoi Google ne subira pas un redressement fiscal d’un milliard d’euros en France.  Dans le collimateur du fisc français depuis plusieurs années, Google s’en sortira finalement indemne. Ce mercredi 14 juin, le rapporteur public du tribunal administratif de Paris a en effet estimé que la filiale d’Alphabet ne devait pas subir de redressement fiscal en France. Pourtant, la firme américaine est accusée d’évasion fiscale par Bercy, et à ce titre l’administration fiscale lui réclamait 1,115 milliards d’euros d’arriérés d’impôts. Le jugement de l’affaire doit être rendu dans le courant du mois de juillet par le tribunal administratif de Paris. Lors d’une audience, le rapporteur a fait valoir que Google France ne disposait pas d’un «établissement stable» dans l’Hexagone d’un point de vue juridique, c’est-à-dire «une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité», selon la définition de l’OCDE, qui rendrait de facto le géant américain imposable en France. Toutefois, le rapporteur a indiqué que «la présente affaire révèle les carences de la base juridique actuelle». Cerise sur le gâteau pour Google, le rapporteur a préconisé que, pour chacun des cinq dossiers étudiés, l’État verse à la firme de Mountain View 1 500 euros au titre des frais de justice, soit potentiellement 7 500 euros. (@frenchweb).

#MediaSocial

Fermeture d’une gigantesque « ferme à clics » en Thaïlande. Vente d’abonnés ou de « likes », comptes imaginaires, votes dans les classements des magasins d’applications, commentaires… Dimanche 11 juin, la police thaïlandaise a fermé une très importante « ferme à clics », des organisations qui vendent de fausses appréciations en ligne, le plus souvent situées en Asie du Sud-Est. Selon le Bangkok Post, les autorités auraient retrouvé, à la suite d’un raid organisé dans une maison près de la frontière avec le Cambodge, près de 474 téléphones et 347 200 cartes SIM appartenant à des opérateurs de téléphone thaïlandais, dix ordinateurs et divers objets électroniques. Alors qu’ils pensaient être sur la piste d’un centre appel frauduleux, les policiers thaïlandais ont arrêté trois hommes de nationalité chinoise, qui ont reconnu avoir été payés pour faire fonctionner un vaste réseau de comptes automatisés sur WeChat, le réseau social chinois qui compte près de 700 millions d’utilisateurs mensuels. A lire aussi : Comment les Russes peuvent acheter des « likes » et des « followers » en supermarché (@pixelsfr).

#Technologie

#VivaTech2017 DAY ONE by @hubinstitute from HUB INSTITUTE

#Entreprise

French Tech Visa : la France déroule le tapis rouge aux talents étrangers C’est fait. Après cinq mois de gestation, le French Tech Visa est enfin opérationnel. Entrepreneurs, employés dans les startups, investisseurs et business angels pourront désormais bénéficier de procédures simplifiées et plus rapides pour vivre et travailler dans l’Hexagone. Un atout supplémentaire pour la France dans la guerre mondiale des talents, qui fait particulièrement rage dans le secteur de la high tech. Pour David Monteau, le directeur de la Mission French Tech, bien se positionner dans la guerre des talents est un enjeu stratégique majeur pour la France : « Derrière Criteo et BlaBlacar, il y a de nombreuses pépites qui ont un besoin vital d’attirer les meilleurs talents, d’où qu’ils viennent, pour poursuivre leur expansion. Ces talents sont précieux car ils apportent des connexions à l’international et une diversité qui stimule l’innovation. Tout le monde se les arrache, il fallait donc créer des conditions plus favorables pour les attirer en France, car la facilité d’accès à un titre de séjour est un argument important », explique-t-il. (@latribune).

Le patron d’Amazon ne sait plus quoi faire de son argent et lance une boîte à idées sur Twitter. Partir dans l’espace, et après ? Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon qui a investi dans l’exploration spatiale, ne sait plus comment dépenser sa colossale fortune, estimée à 76 milliards de dollars. L’entrepreneur américain a donc cherché une réponse à son problème sur internet, dans un tweet posté jeudi 15 juin. « Je veux que l’essentiel de mon activité philanthropique serve à aider les gens ici et maintenant – à court terme – autant pour les besoins urgents que pour les effets durables. Si vous avez des idées, répondez simplement à ce tweet avec l’idée (et si vous estimez qu’il s’agit d’une mauvaise méthode, j’aimerais aussi le savoir) », écrit le troisième homme le plus riche de la planète à l’adresse de ses abonnés. (@franceinfo).

Combien de temps faut-il pour devenir une licorne ? La start-up qui est devenue licorne le plus rapidement possible est Uptake, selon le rapport «Unicorn Trends» publié par CB Insights. La société éditrice d’un logiciel de data a mis 236 jours pour atteindre une valorisation d’un milliard de dollars après le début de son financement en capital. Les 10 entreprises à avoir passé ce cap le plus rapidement sont toutes Américaines. (@frenchweb).

#Sante

Désormais, mieux vaut être calé en code et en intelligence artificielle pour bosser dans la médecine. Fondée en 2011, la société Sophia Genetics utilise l’analyse des données médicales pour améliorer le diagnostic et le traitement des patients, notamment ceux atteints d’un cancer. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, l’entreprise ambitionne également d’améliorer le travail des médecins au quotidien. Jurgi Camblong, cofondateur et PDG de la jeune entreprise, nous explique sa vision de l’avenir de la médecine. (@USBEKetRICA)

#Telecom

Comment l’intelligence artificielle va révolutionner les télécoms. Rares sont les industriels, aujourd’hui, à ne pas se demander comment l’intelligence artificielle (IA) est susceptible de bouleverser leur modèle économique. Il faut dire que les dernières avancées en matière de « deep learning » (méthode d’apprentissage automatique permettant par exemple à un programme de reconnaître des mots à l’oral ou des objets sur une image) s’avèrent prometteuses. Elles ouvrent le champ des possibles en matière d’applications et de services nouveaux. Ces avancées, l’industrie des télécoms compte bien en profiter. Partout dans le monde, de grands opérateurs investissent beaucoup d’argent et mobilisent leurs chercheurs pour bénéficier des progrès de l’IA. Parmi eux, on trouve des poids lourds, à l’instar d’Orange, du nippon Softbank, ou encore de l’espagnol Telefonica. En France, l’opérateur historique a fait des technologies de l’IA une priorité stratégique. Ce jeudi, au salon dédié aux startups et à l’innovation VivaTech, Stéphane Richard, le PDG d’Orange a dressé un vaste catalogue des domaines susceptibles d’être révolutionnés ces prochaines années. En premier lieu, l’opérateur historique veut faire son nid dans le monde des assistants personnels. (@latribune).