Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Innovation
S’inspirer de la culture startup . Capital du XXIe siècle, l’innovation prend sa source au cœur de l’activité de l’entreprise et de ses hommes. Reste que seuls des processus et des méthodes rigoureuses de veille stratégique, d’organisation du management mais surtout d’implication de tous les acteurs transformeront l’énergie créatrice d’aujourd’hui en révolution de demain. (@MyDigitalWeek).
#Data
Jean-Lou Racine, le « data maniaque ». À 50 ans, ce professionnel nantais de la communication et du web a lancé le mouvement « Datamaniaques », un manifeste pour éveiller les chefs d’entreprise à la valeur de leurs données… trop souvent inexploitées. La révélation remonte à une « Learning Expedition » de 2012 à San Francisco, durant laquelle il découvre les centres de recherche d’IBM, de Waze, de Zappos – filiale d’Amazon…
« Là, j’ai compris que l’on avait changé de siècle, qu’il n’y avait pas débat : le sujet, c’était la data », répète à l’envi Jean-Lou Racine, cofondateur de l’agence nantaise de communication Web Le Phare à l’origine du mouvement Datamaniaques. « En France, 95% de la data générée par une entreprise reste inexploitée. Pendant ce temps, Uber, Airbnb, Facebook, Google, Amazon… captent de la donnée, créent de la valeur synonyme d’emplois. Il est plus que temps de se mettre en mouvement… » (@latribune).
Startups: le français Dataiku lève 14 millions pour devenir le Criteo du big data . La startup parisienne, qui édite un logiciel d’analyse des mégadonnées pour les entreprises, réalise une deuxième levée de fonds de 14 millions de dollars (12,9 millions d’euros). Comme Criteo avant elle, Dataiku passe sous pavillon américain et délocalise son siège social à New York dans l’espoir de devenir un leader mondial. (@latribune).
#Web
Yahoo développe une IA pour censurer les contenus inappropriés sur Internet. Le déferlement exponentiel de contenus inappropriés sur Internet met les entreprises du web au défi de trouver de nouvelles solutions de modération. Yahoo Labs a développé une IA pour le faire. Internet, espace de liberté ? Espace de modération plutôt ! Le web est un flux permanent d’interactions entre internautes. Face à ce tsunami d’informations, les sites web, quelle que soit leur taille, recourent au service des modérateurs, ces censeurs de l’ombre dont le travail morbide avait fait l’objet d’une enquête. Le débat sur la suppression des propos jugés inappropriés sur le web ravivé, Facebook avait riposté en ouvrant une section pour éclaircir sa politique de censure. Avant 2015, les règles de censure n’étaient aucunement explicitées par le réseau social dont le coup de sabre s’abattait sans explications. Aujourd’hui on en sait déjà plus. Parmi ceux rejetés par la firme, on peut citer « les discours incitant à la haine, contenus violents et explicites et la nudité ». Si tout le monde s’accorde à dire que ces aspects précis sont sujets à caution sur les plateformes ouvertes à tous comme Facebook, ils renvoient cependant à des notions et des valeurs qui varient selon les cultures et les générations. La majorité des entreprises du web étant originaires des Etats-Unis, les règles de censure ont été inspirées par les normes morales du pays. Aussi, pour éviter toute polémique, la stratégie adoptée par Facebook a été celle de la tolérance zéro. (@humanoides_FR).
#FactChecking
Amazon se lance dans le fact-checking. Chiffre erroné, déclaration inexacte, les politiques en France comme aux États-Unis ne sont pas toujours des exemples de rigueur lorsqu’ils s’expriment en public. Afin de rétablir la vérité, les services de fact-checking (vérification des faits en français) se sont multipliés dans les rédactions. En temps de campagne présidentielle, où les personnalités politiques s’expriment plus qu’à l’accoutumée, l’attention portée aux propos de chacun est plus forte. Les citoyens, parfois surpris par tel ou tel propos, finissent par les taper dans leur moteur de recherche en espérant démêler le vrai du faux. Amazon a décidé de leur faciliter la vie. Son « smart speaker » Echo – une colonne à reconnaissance vocale – leur donne désormais la réponse directement. (@latribune).
#MediaSocial
Ce que les réseaux sociaux ont changé à la gestion des crises sanitaires À l’ère des réseaux sociaux, comment contenir la panique et discerner la vérité quand les rumeurs courent plus vite que les virus ? Le gouvernement vietnamien s’est trouvé face au problème. Au printemps 2014, les organes de presse du gouvernement vietnamien ont révélé que des dizaines d’enfants étaient morts dans les hôpitaux de Hanoï, la capitale du pays. Ils présentaient des éruptions cutanées et de fortes fièvres. Les médecins ont affirmé que la cause des décès était la rougeole – son épidémie la plus dévastatrice de l’histoire du Vietnam. Les parents des victimes se sont immédiatement tournés vers Facebook pour partager leur douleur et leur indignation. Ils ont été imités par leurs amis et leurs voisins, qui s’inquiétaient de savoir comment l’épidémie se propageait et s’il était possible de conduire sans risque ses enfants à l’hôpital. Les autorités ont fait circuler des informations à propos de l’épidémie au moyen de brochures, d’annonces diffusées dans le réseau de haut-parleurs du pays et de mises à jour régulières sur le site du ministère de la Santé. « Il y avait tant d’informations en ligne que les gens ont commencé à paniquer », se souvient une infirmière travaillant dans un hôpital de Hanoï, qui a demandé à rester anonyme pour pouvoir parler sans détours. (@rue89)
Weibo, l’élève chinois qui va dépasser Twitter le maître américain. Dans la vie des réseaux sociaux aussi, l’élève dépasse parfois le maître. Créé en 2009, trois ans après Twitter, le chinois Sina Weibo et son alter ego américain sont désormais au coude-à-coude à Wall Street. Le premier pesait 10,8 milliards de dollars jeudi, quand le deuxième en valait 12,5 milliards. Une situation qui s’explique autant par la désaffection des investisseurs pour la firme de San Francisco que par l’engouement suscité par la société de Pékin. Peinant à générer des revenus et n’arrivant pas même à se faire racheter, Twitter a vu son cours de Bourse chuter de l’ordre de 20 % depuis le début de l’année, quand Weibo a vu sa valeur multipliée par trois. La filiale du portail Internet Sina était valorisée 3,4 milliards de dollars en avril 2014 lors de son introduction au Nasdaq en avril 2014. (@EchosTechMedias).
#Transport
Quelles seront les nouvelles formes de mobilité en 2030 ? D’ici 2030, 6 individus sur 10 vivront dans une métropole, selon le rapport « An Integrated Perspective on the Future of Mobility » réalisé par Bloomberg et McKinsey. Conséquence directe de cette urbanisation croissante, la densité de population au sein des villes devrait augmenter de près de 30% d’ici 15 ans, avec tout ce que cela suppose en termes de nouveaux besoins de mobilité. Les auteurs de l’étude se sont intéressés à trois grands modèles émergents qui font évoluer la manière dont nous nous déplaçons, à savoir le transport écologique et partagé, les véhicules autonomes, et le transport à la demande. D’ici 2030, 500 millions de personnes dans le monde pourraient être concernées par ces nouvelles formes de mobilité qui émergent. (@frenchweb).
#Securite
Le Parti socialiste épinglé pour une importante faille de sécurité sur son site internet. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a lancé, jeudi 27 octobre, un avertissement public au Parti socialiste pour une faille de sécurité sur son site internet. Cette faille permettait d’accéder aux « nom, prénom, adresses électronique et postale, numéros de téléphone fixe et mobile, date de naissance, adresse IP, moyen de paiement et montant de la cotisation de certains adhérents », a précisé la Cnil dans un communiqué. (@franceinfo).
A Lille, des députés européens à l’écoute des entreprises du numérique. La première rencontre avec les acteurs du numérique organisée en région par le bureau d’information en France du Parlement européen a eu lieu à Lille. S’étaient déplacés la député européenne allemande Evelyne Gebhardt du groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D) et deux députés européen français en les personnes de Karima Delli, du groupe des Verts, et de Dominique Riquet, de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE). Après une visite à Roubaix de la société OVH, le leader européen de l’hébergement d’applications Web, la rencontre a eu lieu à Euratechnologies, un des plus grands incubateurs et accélérateurs de startups en France et le pilier de la French Tech à Lille. Six chefs d’entreprises étaient présents aux côtés de représentants d’Euratechnologies, de la Métropole Européenne de Lille, de la French Tech et du Club DSI GUN (« Directeurs des systèmes d’information – Groupement des usages du numériques« ). (@latribune).
#Piratage
Les objets connectés peuvent-ils casser l’Internet mondial ? Méfiez-vous de l’Internet des objets. Connecter un objet à Internet le rend intelligent. Mais cela en fait également une menace pour les infrastructures du web s’il n’est pas suffisamment sécurisé. Vendredi, une cyberattaque d’une violence inédite a suspendu l’accès à des dizaines de sites majeurs comme le New York Times, Twitter, Spotify, le Guardian ou LinkedIn. La technique utilisée pour plonger le web américain et une partie de l’Internet européen dans le chaos est bien connue. Il s’agit d’une attaque par déni de service distribué (DDoS) qui consiste à surcharger un serveur de requêtes pour le rendre hors-service. Les pirates ont utilisé une faille de sécurité présente sur des objets connectés – essentiellement des caméras et des enregistreurs numériques – pour créer un réseau de près de dix millions de machines piratées, un « botnet ». À l’insu de leurs propriétaires, ces objets détournés ont envoyé des requêtes en continu à la société Dyn, une sorte d’aiguilleur du web qui fournit des services à de nombreux sites américains pour permettre aux internautes d’y accéder en traduisant leur nom de domaine en adresse IP. Faute de DNS, les utilisateurs n’ont pas pu accéder à Twitter, Netflix, le New York Times, LinkedIn et d’autres sites majeurs, tous clients de Dyn. (@rtl_futur).
Crowdfunding
Sa forte croissance peut-elle se maintenir en France ? Les chiffres 2015 du crowdfunding en France viennent d’être publiés (le baromètre complet du crowdfunding est accessible par ce lien). Ils sont bons et encourageants. Les français ont financé un total de 300 millions d’euros au travers des nombreuses plateformes existantes. C’est l’occasion de s’interroger sur le taux de croissance exponentiel de cette activité. Est-il soutenable sur le long terme ? Sans entrer dans la logique d’une prévision, nécessairement fausse si trop précise, il semble que le potentiel de croissance est considérable mais que le doublement annuel sera difficile à maintenir. (@Siecledigital)