15 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Troc

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Mytroc.fr : le premier site au monde où tout s’échange. « MyTroc est le seul site de troc au monde qui permet de tout échanger, prêts, biens et services avec une monnaie collaborative, la noisette. Elle simplifie les échanges, évite les contraintes de besoins asymétriques de valeur ou de temps. Mais les membres peuvent troquer comme ils le souhaitent : troquer avec des noisettes ou troquer directement quelque chose contre autre chose. » explique Floriane Addad, l’une des cofondatrices de My Troc. (@ThePositivr). Crédit photo : mytroc.fr

#Agriculture

Les nouvelles technologies au service de l’environnement. La chambre interdépartementale d’agriculture du Doubs et du Territoire de Belfort a présenté au public ce mardi les nouvelles manières de pratiquer l’agriculture. Drones, machine à eau pour lutter contre les mauvaises herbes… La recherche agricole se veut aujourd’hui plus écologique. (@F3FrancheComte).

#Entreprise

Une fondatrice de start up de 29 ans embauche un DG de… 58 ans. La start-up française Clustree, spécialisée dans les ressources humaines, a embauché un nouveau directeur général de 58 ans. Un choc générationnel, quand on sait que la fondatrice a 29 ans. Chez Clustree, le DG a donc deux fois l’âge de la fondatrice. Au programme : un choc des cultures qui engendre des situations cocasses… mais toujours enrichissantes ! « C’est un stéréotype dont il faut sortir. Il faut arrêter de penser qu’entreprendre est réservé aux jeunes. Entreprendre et participer à une aventure entrepreneuriale en start-up est réservé aux gens qui ont envie d’y consacrer leur énergie » explique au Figaro Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice de Clustree. ().

#EconomieCollaborative

Le durcissement des règles inquiète. Le gouvernement veut durcir les règles de l’économie collaborative. Ceux qui louent leur appartement via Airbnb pourraient être considérés comme des loueurs en meublé dès lors qu’ils font plus de 23 000 € de recettes annuelles. Avec l’obligation de créer une société ou de s’établir autoentrepreneur en payant des cotisations. C’est ce que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. De même, les loueurs de voitures, de bateaux ou de camping-car qui font plus de 3 860 € de recettes annuelles pourraient être contraints de se déclarer « travailleur indépendant » et de payer 25 % de charges sociales. Entretien avec Paulin Dementhon, fondateur du site drivy.com. (@OuestFrance).

L’économie collaborative : un nouveau modèle socio-économique ? L’économie collaborative recouvre, à la fois, des plateformes d’échanges de biens et de services entre particuliers sans recherche de profit et des plateformes d’offres commerciales. En plein essor, l’économie collaborative tend à faire évoluer le modèle socio-économique et concurrence les activités traditionnelles. Les pouvoirs publics sont confrontés à de nouveaux défis : accompagner le dynamisme de ce secteur de l’économie tout en protégeant les travailleurs des comportements abusifs et en garantissant une fiscalité équitable. Une mission parlementaire sur le sujet a été confiée au député de l’Ardèche Pascal Terrasse qui doit remettre son rapport au début de l’année 2016. (@viepubliquefr).

L’économie collaborative ciblée par le gouvernement. Installé à Bordeaux, où habitaient ses grands-parents, Laurent Calando a transformé une péripétie familiale en aventure entrepreunariale. « Mes parents avaient un bateau, mais ils ont fini par le vendre car il nous coûtait trop d’argeBnt », dit le jeune homme. De cette mésaventure, ce fou de navigation a imaginé Samboat, un site de location de bateaux entre particuliers. Le jeune entrepreneur a vu son enthousiasme douché par deux textes publiés coup sur coup, qui vont toucher directement ses utilisateurs, et tous les particuliers louant ou vendant des biens grâce aux sites collaboratifs. « Cela va plomber notre activité, et celle de toute la plaisance », se désole-t-il. A lire aussi : Le gouvernement « porte un mauvais coup à l’économie collaborative » (@LeMondefr).

#Economie

Baidu lance un fonds de 3 milliards de dollars pour doper le financement des start-up du Web. Le géant chinois Baidu, qui édite notamment le principal moteur de recherche en Chine (663 millions d’utilisateurs actifs), a annoncé la création d’un fonds d’investissement de 20 milliards de yuans, soit l’équivalent de 3 milliards de dollars.Baptisé Baidu Capital, il sera utilisé par le groupe chinois pour financer des start-up à un stade avancé dans le secteur du Web. En fonction des besoins et de la compétitivité des entreprises à la recherche de fonds, Baidu prendra part à des tours de table avec une participation pouvant aller jusqu’à 100 millions de dollars pour aider une start-up. Selon Tech in Asia, 37 milliards de dollars ont été investis dans les start-up chinoises au cours des six premiers mois de l’année 2016, soit deux fois plus par rapport à la même période en 2015. Afin d’approvisionner les réserves de son fonds d’investissement, la société chinoise pourra également s’appuyer sur le soutien de fonds d’assurance et d’institutions d’investissement soutenues par le gouvernement chinois. (@frenchweb).

#ViePrivee

La Cnil épingle l’application Gossip pour atteintes graves à la vie privée. Un recadrage sévère. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a mis en demeure ce vendredi la société éditrice de l’application Gossip, spécialisée dans la divulgation de potins anonymes. En cause, des ‘ »atteintes graves à la vie privée« . L’application permet de publier anonymement des rumeurs, photos ou vidéos concernant une personne faisant partie de ses contacts. Les ragots sont diffusés à l’ensemble des utilisateurs qui ont dans le répertoire de leur téléphone portable le numéro de la personne visée, celle-ci pouvant tout ignorer de ce qu’on écrit sur elle, si elle n’est elle-même utilisatrice de l’application. (@Lexpansion).

Google : les gouvernements avides de données personnelles.

Les Etats se montrent de plus en plus curieux auprès de Google. Mercredi, le géant américain a annoncé que le nombre de demandes d’informations sur ses utilisateurs par des gouvernements a augmenté pour la quatrième fois consécutive, atteignant un nouveau record lors du premier semestre (+10% par rapport au dernier semestre 2015). Entre janvier et juin, les gouvernements à travers le monde ont ainsi fait 44.943 demandes liées à 76.713 comptes d’utilisateurs. Et force est de constater que Google s’est montré plutôt receptif, fournissant une partie des données réclamées pour 64% des demandes. Comme les autres géants du web, Google a cependant souligné que le partage des données se faisait suivant un processus juridique dans les pays où l’entreprise exerce ses activités, tout en cherchant à maintenir la confidentialité de ses utilisateurs. (@LaTribune).

#Presidentielle2017

Twitter lance sa plateforme de données pour la présidentielle. Twitter se prépare pour la présidentielle. Avant le premier débat de la primaire de la droite prévu jeudi, le réseau social a annoncé le lancement d’un site internet sur lequel les internautes pourront accéder à ses données en temps réel. L’activité sur Twitter durant les débats. Durant chaque débat précédant l’élection, le site affichera les données sur le nombre de tweets par minute, les mots-clés les plus cités sur le réseau social ou encore les tweets les plus marquants sur son site : aucoeurdesdébats. (@europe1).

Que pèsent les candidats sur les réseaux sociaux ? Si  les sondages d’opinion le font systématiquement apparaître impopulaire, François Hollande est tout de même le plus suivi des réseaux sociaux. Le président de la République, entré officieusement en campagne depuis quelques jours, a dans ce domaine une réelle longueur d’avance. S’il ne s’agit que d’une partie très connectée de la population, le nombre d’abonnés sur Twitter, Facebook et Instagram est une force de frappe non négligeable pour sa communication de futur candidat. Et à ce jeu là, le chef de l’Etat peut largement narguer les autres prétendants à l’Elysée, notamment son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Fin septembre, le président a même explosé les compteurs avec un message, adressé en anglais à la chanteuse Rihanna, retweeté plus 10 000 fois – plus de 28 000 fois pour la version française. Apostrophé par l’artiste américaine au sujet de l’éducation des enfants dans le monde, Fançois Hollande, tout juste récompensé du prix d’«homme d’Etat de l’année» à New York, lui a répondu sur Twitter en lui assurant l’arrivée d’une lettre plus détaillée. (@leParisien_pol).

#IntelligenceArtificielle

Trois raisons pour lesquelles l’IA et le Big Data décollent maintenant. L’intelligence artificielle était très en forme dans les années 70. Puis vint « l’hiver de l’IA » à la fin des années 80 : applications et recherches se sont alors arrêtées à l’exception des programmes spatiaux et militaires. Et désormais, l’AI revient. Pourquoi ? (@zdnetfr).

#Video

Taxe Youtube: une commission vote la taxation des recettes des plateformes vidéo. Pour être adopté, l’amendement sur la Taxe Youtube devra être de nouveau examiné et voté lors de l’examen du projet de loi finances en séance plénière. Mercredi, il a déjà été validé par les députés de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Les députés socialistes qui l’ont déposé, Bruno Le Roux, Karine Berger et Pierre-Alain Muet, souhaitent que les recettes publicitaires, de parrainages, des ventes et des abonnements des plateformes de vidéo soient taxées à 2%, détaillent Les Echos. Leur proposition est formulée dans le cadre du projet de loi de finances, qui sera étudié dans son ensemble la semaine prochaine. (@Lexpansion)

Avec Famebit, YouTube veut doper sa monétisation. Google vient de s’offrir une start-up spécialisée dans la mise en relation de créateurs de vidéos avec des marques désirant les sponsoriser. En rachetant la société FameBit, le géant du Web espère bien booster la monétisation de sa filiale YouTube. Ce rachat doit en effet constituer un levier afin « d’augmenter le nombre d’opportunités disponibles pour des contenus soutenus par une marque, apportant encore davantage de revenus à la communauté de la vidéo en ligne », indique un message publié sur le blog officiel de Google consacré à YouTube. Qu’il s’agisse de contenus de marque (brand content) ou de placements de produits, les annonceurs sont de plus en plus nombreux à vouloir communiquer sur YouTube, Facebook, Instagram ou Twitter… (@Figaro_Economie).

#Audiovisuel

Canal révolutionne son modèle pour doubler rapidement de taille en France. Le groupe va segmenter ses offres en misant à la fois sur un effet volume et un effet valeur.Il vise un doublement de ses abonnés, à plus de 10 millions, dès 2017 ; le revenu par abonné doit rester stable. (@LesEchos).