Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Sante
Le secteur de la santé se penche très sérieusement sur les chatbot et leurs possibilités. Suite à l’ouverture de Bot for Messengers, les chatbots, alors démocratisés, ont très rapidement démontré leurs bénéfices en matière de service et d’expérience consommateur pour l’industrie du retail. La plus grande chaîne de supermarchés biologiques américaine, Whole Foods, annonçait récemment développer son propre robot conversationnel pour suggérer des recettes de cuisine personnalisées à ses clients. Dans un tout autre domaine, celui des ressources humaines, les chatbots promettent d’automatiser des tâches à faible valeur ajoutée, dans le cadre du recrutement par exemple. C’est à présent au secteur de la santé de tirer profit de ces robots dopés à l’intelligence artificielle. (@latelier).
La réalité virtuelle soulage la douleur physique. Selon un rapport établi par Goldman Sachs, les applications de la réalité virtuelle dans le domaine de la santé représenteront un marché de 5,1 milliards de dollars en 2025. On citait il y a quelques temps l’exemple de Bravemind à l’initiative du Professeur Skip Rizzo de l’Université de Californie du Sud. Ce projet exploite les bénéfices de la réalité virtuelle dans le cadre du traitement du syndrome de stress post-traumatique, trouble anxieux commun parmi les vétérans de guerre. Mais la réalité virtuelle peut également influer sur notre santé physique comme le souligne Howard Rose, co-fondateur et CEO de DeepstreamVR, rencontré lors de la Learning Expedition sur la santé connectée organisée par L’Atelier, « La réalité virtuelle peut entraîner une réduction effective de la douleur chez les grands brûlés, chez les patients en convalescence et chez les personnes souffrant de douleurs chroniques. Elle peut aussi impacter positivement le comportement des patients en les éduquant par le biais de contenus immersifs et engageants ». (@latelier).
#Data
Satya Nadella (Microsoft) : « Le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données ». Satya Nadella est le directeur général de Microsoft. Né dans le sud de l’Inde en 1967, il a émigré aux Etats-Unis pour poursuivre ses études, après avoir obtenu un premier diplôme d’ingénieur en électricité. Passé par les universités du Wisconsin et de Chicago, où il a étudié l’informatique et le commerce, il est entré chez Microsoft en 1992. Ce passionné de cricket a gravi tous les échelons et a travaillé dans toutes les divisions avant de prendre la tête du groupe en février 2014, et devenir ainsi le troisième patron de Microsoft depuis sa création (après Bill Gates et Steve Ballmer). De passage en France cette semaine pour participer à la conférence annuelle Microsoft Experiences, il revient pour « Les Echos » sur la transformation numérique de la société, son impact sur les entreprises et le grand public. Il aborde le rôle des géants de la « tech » dans ce contexte, et le changement de culture à l’oeuvre chez le numéro un mondial du logiciel. (@LesEchos).
Des solutions alternatives pour vivre sans Google, Facebook et Microsoft. Comment utiliser le Web sans passer par Google, Amazon ou encore Facebook? L’association Framasoft, spécialisée dans la promotion du logiciel libre, répond à cette question en proposant des solutions logicielles alternatives, éthiques, et décentralisées. Baptisée « Dégooglisons Internet », leur initiative élabore des outils permettant au grand public de reprendre la main sur ses données. Six nouvelles solutions sont dévoilées cette semaine. Mine d’or pour les «GAFAM», les données en question recouvrent aussi bien les déplacements géographiques sur Google Maps, les vidéos chez YouTube (Google), les emails sur Outlook (Microsoft), les chats vidéo sur Skype (Microsoft), les dossiers partagés sur Dropbox ou encore les post-it sur Evernote. Irréductibles défenseurs de notre «intimité numérique», les membres de Framasoft considèrent leur initiative comme une mission d’éducation populaire au libre. «Le grand public rechigne parfois à adopter les solutions logicielles alternatives à celles de Google, Amazon et Facebook par crainte de perte de confort au niveau de l’ergonomie ou encore de certaines intégrations», explique Pouhiou, membre de l’association. «Pourtant, il aurait tout y gagner, notamment son indépendance. Lorsque dans son agenda, on inscrit un rendez-vous médical, les horaires de crèche de nos enfants ou le rétroplanning d’un projet professionnel, ce n’est pas anodin. Les mots données personnelles ont quelque chose de très froid alors qu’ils recouvrent tout simplement nos intimités numériques.» (@FigaroTech).
#Piratage
Etats-Unis : un sous-traitant de la NSA accusé de vol de données secrètes. L’affaire est embarrassante pour la National Security Agency (NSA). Le ministère américain de la justice a annoncé, mercredi 5 octobre, l’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir volé des données classées « top secret » alors qu’il travaillait pour une agence fédérale, identifiée comme la NSA par le New York Times. L’homme arrêté, Harold Thomas Martin III, travaillait comme sous-traitant à l’agence de renseignement américaine, spécialisée dans l’espionnage des communications mondiales. Il était employé par Booz Allen Hamilton, un grand groupe privé américain qui fournit de nombreux sous-traitants aux agences du renseignement des Etats-Unis. « Lorsque nous avons appris l’arrestation de notre employé, nous avons immédiatement joint les autorités fédérales pour proposer notre totale coopération, et nous avons licencié » le sous-traitant, a confirmé, mercredi, dans un communiqué Craig Veith, le vice-président de Booz Allen Hamilton. (@Pixelsfr).
#Internet
Google, Facebook, Snapchat : les géants de la tech à l’assaut du hardware. Deux nouveaux téléphones, une enceinte connectée pour la maison, un casque de réalité virtuelle, un nouveau routeur… C’est toute une gamme de produits qu’a dévoilée Google mardi à San Francisco . Ce n’est pas la première incursion dans le hardware du groupe de Mountain View, qui propose depuis six ans déjà une gamme de téléphones Nexus, et depuis trois ans une clé Chromecast pour les systèmes de divertissement de la maison (TV, musique). Mais la part de marché des Nexus reste très modeste et les autres tentatives de produits physiques se sont soldés par des échecs, des Google Glass au p rojet de téléphone modulaire Ara, récemment arrêté , en passant par Motorola, le fabricant racheté puis revendu à Lenovo , faute d’avoir réussi son intégration, ou encore les tablettes, marché sur lequel Google n’a jamais vraiment réussi à percer. Cette fois, l’ambition du géant du Net semble d’une toute autre ampleur. Non seulement il muscle son offensive dans le « hardware », après avoir créé une véritable division dédiée à ces projets au printemps dernier, mais il adopte une nouvelle approche. (@LesEchos).
#ntelligenceArtificielle
Salesforce veut alimenter son Intelligence Artificielle Einstein avec les données de Twitter. Einstein est sur toutes les lèvres à la conférence Dreamforce 2016. Mais il n’est pas le seul. LinkedIn, et surtout Twitter, ont aussi une place de choix. Le premier, parce que Salesforce a lancé une procédure pour empêcher Microsoft de s’en emparer. Et le second, parce que des rumeurs insistantes font de l’éditeur de CRM un candidat bien placé pour croquer le petit oiseau bleu. D’autant que l’autre gros prédateur possible, Alphabet, semble avoir renoncé (tout comme Apple et Disney). Dans un entretien avec le Wall Street Journal, Marc Benioff, patron et co-fondateur de Salesforce a décrit le média social comme un joyau brut dont il voudrait faire une “great company”. La bourse n’a pas compris et a sanctionné l’action. (@LUsineDigitale).
Salesforce veut devenir une entreprise d’intelligence artificielle. Cette semaine, San Francisco vit au rythme de Dreamforce, la conférence de Salesforce rassemblant plus de 170 000 participants. C’était l’occasion pour l’entreprise de confirmer son ambition dans l’intelligence artificielle. En juin dernier, Salesforce avait annoncé le lancement d’un nouveau fond d’investissement en capital risque doté de cinquante millions de dollars, et destiné aux initiatives centrées sur l’intelligence artificielle. Elle avait également indiqué que des locaux seraient installés à San Francisco pour accueillir les start-ups. C’est désormais chose faite, l’éditeur de logiciels Salesforce a inauguré, mercredi 28 septembre, son tout nouvel incubateur situé dans le quartier de SoMa, à San Francisco. « Il s’agit d’un tournant majeur : nous sommes en train de devenir une entreprise d’intelligence artificielle », avait déclaré avant l’été Alex Dayon, Chief Product Officer chez Salesforce. (@LesEchos).
Intelligence artificielle, chatbots et assistants personnels : vers une vie assistée ? Bientôt, algorithmes, assistants personnels et chatbots penseront-ils tout pour nous ? La question se pose toujours plus, à mesure que l’I.A. prend de la place dans nos vies. (@cnetfrance).
#Finance
Anonymat et monnaies virtuelles : la réponse de l’Europe. Les attentats terroristes intervenus fin 2015 et début 2016 ont remis sur le devant de la scène le risque d’anonymat dans le secteur bancaire et financier. Le financement du terrorisme s’effectue par des canaux « gris » au rang desquels figurent les cartes prépayées désormais réglementées par la Loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale et les monnaies virtuelles qui échappent – plus ou moins – à une supervision étatique. Face à cet inquiétant constat, la Commission européenne a, dès février 2016, présenté un Plan d’action pour renforcer la lutte contre le financement du terrorisme dont l’une des actions phares est d’introduire les plateformes d’échange de monnaie virtuelle dans la directive anti-blanchiment de capitaux, c’est-à-dire de soumettre ces plateformes aux exigences d’identification et de vérification d’identité prévues par la réglementation européenne. (@LUsineDigitale).
#Entreprise
Disney et Google disent «non» à Twitter, Salesforce seul en lice. Dix ans après avoir été lancé, Twitter devrait changer de propriétaire. Jusqu’ici Verizon, Apple, Microsoft, Google, Disney et Salesforce avaient manifesté leur intérêt. Mais d’après Recode, alors qu’ils se sont tous penchés sur le dossier, il ne resterait plus que Salesforce en lice. Disney, qui aurait souhaité enrichir son offre de streaming, viendrait de jeter l’éponge. Seul en course, Marc Benioff, PDG de Salesforce, qui a refusé de commenter l’information sur CNBC. (@Frenchweb).
Paris, ville championne des start-up. La lutte qui oppose les écosystèmes européens pourrait tourner en faveur de Paris. Avec plus de 40 incubateurs de start-up, la capitale française s’affirme comme un haut-lieu de l’innovation. Et pourrait bientôt détrôner Londres. Paris est-elle la future capitale des start-up ? Elle semble en tout cas en prendre le chemin. Plus de quarante incubateurs ont essaimé dans la ville. L’an prochain, elle accueillera même la plus grande structure dédiée aux start-up d’Europe avec l’ouverture de Station F, le projet de Xavier Niel au coeur de la Halle Freyssinet, et ses 34 000 mètres carrés. (@Lentreprise).
Yahoo: son piratage pourrait faire économiser 1 milliard de dollars à Verizon. On pouvait s’y attendre. La révélation de la plus grosse fuite de données de l’histoire en plein processus de rachat, et le début de scandale d’espionnage, cela n’allait pas jouer en faveur de Yahoo. Son acquéreur Verizon, l’opérateur télécom numéro un aux Etats-Unis, chercherait désormais à obtenir une ristourne d’un milliard de dollars par rapport à son offre initiale de 4,8 milliards, rapporte le New York Post. (@Lexpansion).