04 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 juillet 2016

#Ville

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Copenhague : une approche test&learn de la smart city

« Les effets de l’urbanisation sur les ressources, la consommation d’énergie, la circulation, la mobilité, les déchets et la pollution sont multiples. Nous devons être “intelligents” pour faire face à ces défis et travailler ensemble avec des entreprises, des universités, les citoyens… tous ceux qui sont engagés pour construire une meilleure ville du futur ». Le maire chargé des affaires techniques et environnementales de Copenhague Morten Kabell, a détaillé l’ambition de la Ville dans son discours d’inauguration du Street Lab. À l’occasion des Greater Copenhagen Smart Solutions, le 8 juin 2016, la Ville a en effet dévoilé ces initiatives pour “Identifier, développer et faire la démonstration de nouvelles solutions en utilisant des technologies de pointe” et ce “en conditions réelles avant qu’elles ne soient étendues ». A lire aussi : Copenhague, une volonté politique à l’origine de la smart city (@LAtelier).

Lancée en septembre 2015 à Lyon, quelques mois avant la COP21, l’application CityLity se présente comme « un réseau social de proximité ». C’est-à-dire un support encourageant ses utilisateurs à interagir entre eux pour remettre du lien social, ou améliorer les relations, au cœur des centres-villes. Contrairement à Facebook, où les utilisateurs sont invités à échanger avec leur communauté, CityLity entend favoriser les échanges entre des personnes qui ne se connaissent pas forcément mais qui utilisent au quotidien les mêmes services. (@BFMBusiness).

Comment Google veut révolutionner le transport en ville avec Sidewalk Labs. Fluidifier la circulation en ville : c’est l’ambition du programme « Flow » développé par Sidewalk Labs, nouvelle division de Google consacré à la smart city. Le géant américain veut mettre toutes ses technologies (IoT, big data, machine learning) au service de nouvelles formes de mobilité, pour décongestionner les villes. Avec le département américain aux Transports, Sidewalk Labs a sélectionné plusieurs territoires pilotes aux Etats-Unis. Le Guardian s’est procuré un descriptif de l’offre proposée aux municipalités partenaires, dont celle de Colombus, en Ohio. (@LUsineDigitale).

Issy, le laboratoire à ciel ouvert. Energie, e-administration, éducation, mobilité… depuis 2001, Issy-les-Moulineaux explore les chemins de la ville « ingénieuse ». Une aventure collective bâtie en étroite collaboration avec les grandes entreprises présentes sur son territoire : Microsoft, Transdev, Cisco… « Nous offrons notre territoire comme champ d’expérimentation et nous utilisons leur expertise. C’est une nouvelle façon de réinventer le partenariat public-privé », assure Thierry Lefèvre, l’adjoint au maire chargé du numérique. (@LesEchos).

#Alimentation

« J’ai créé un outil qui détecte les pesticides sur vos aliments. Il sera accessible à tous ». Sur les étals des magasins, comment peut-on savoir quels sont les fruits et légumes qui contiennent le moins de pesticides ? Simon Bernard, étudiant en 5e année à l’École nationale supérieure maritime du Havre, a mis en place un dispositif permettant de détecter la présence de pesticides sur nos aliments. Il souhaite que cette technologie soit intégrée directement dans les smartphones. (@LePlus).

#LiensVagabonds

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La bataille du streaming live accélère : – Les géants d’internet contrôlent de plus en plus l’information et Comment les réseaux sociaux ont pris le contrôle de la consommation de l’information ;
– Sept manières pour les médias de service public d’attirer des profils plus variés ;
– Associated Press fait appelle à des « robots journalistes » pour augmenter sa couverture de l’info sportive ;
– Les seniors aussi sont accros à Internet. (@MetaMedia).

#StartUp

Qui est Way Konect, le gagnant 2016 du Tour de France Digitale ? Après cinq sélections régionales à Montpellier, Rennes, Grenoble, Aix-en-Provence et Paris d’avril à fin mai, 10 start-up se sont affrontées en finale du Tour de France Digitale, le 30 juin à Paris, lors de Viva Technology. Le grand gagnant est Way Konect, un outil logiciel de gestion de flottes de véhicules professionnels. « C’est une opportunité de fou ! » Christophe Lossois a du mal à cacher son émotion en descendant de l’immense scène de Viva Technology. Avec son équipe, il vient de remporter la deuxième édition du Tour de France Digitale au terme d’un ultime pitch, en anglais, devant le jury d’investisseurs et le public du nouvel événement parisien. Une première place qui rapporte 1,5 million d’euros à la start-up Way Konect : 1 million d’euros en investissement et d’un prêt d’amorçage de 500 000 euros. Le tout apporté par les fonds 360 Capital Partners, Partech Ventures, Breega Capital, et les investisseurs Thierry Petit (Showroomprivé.com) et Olivier Mathiot (Rakuten-Priceminister). (@LUsineDigitale).

#IA

Le robot salamandre qui marche aussi bien qu’il nage (pour mieux comprendre la colonne vertébrale)

Malgré les progrès de la médecine, cette merveille d’ingénierie qu’est le corps humain reste parfois bien mystérieuse. Pour mieux comprendre le fonctionnement de la colonne vertébrale, l’École polytechnique fédérale de Lausanne a créé un robot à l’image de l’un de nos ancêtres lointains : la salamandre. http://www.usine-digitale.fr/article/le-robot-salamandre-qui-marche-aussi-bien-qu-il-nage-pour-mieux-comprendre-la-colonne-vertebrale.N400242 (@LUsineDigitale).

Jimu, le robot chinois à monter et programmer en famille. Jusqu’à maintenant, sur le marché des robots jouets à monter et programmer, les Lego Mindstorms régnaient en maître. La société chinoise Ubtech, connue pour son petit humanoïde Alpha, vient cependant d’entrer en concurrence frontale avec les Danois en lançant cette année le robot Jimu. Le positionnement se veut toutefois moins expert et geek en ciblant les enfants à partir de huit ans. Le produit est aussi moins complexe technologiquement au niveau du matériel (pas d’écran ni de laser, par exemple), et plus facile à programmer puisque l’utilisateur se contente de d’une simple application mobile comme interface. (@01net).

#Internet

La gouvernance d’internet, entre émancipation contrariée et nouveaux défis. Au printemps 2016, le ministère français des Affaires étrangères dénonçait la mainmise des géants américains du numérique sur la gouvernance mondiale de l’internet et le manque de clarification du rôle des États au sein de l’internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), l’organisation de droit américain chargée du nommage et de l’adressage (.com, .fr, etc.), où les pouvoirs de ceux-ci ne sont que consultatifs. En dénonçant la « privatisation » de la gouvernance de l’internet, Paris questionne la réémergence d’une gouvernance dénuée de mécanismes de régulation étatique. En 2013, les révélations d’Edward Snowden sur l’étendue des programmes de surveillance de l’administration américaine sur Internet avaient déjà contribué à remettre en question cette gouvernance, largement contrôlée par les États-Unis depuis ses origines. (@InaGlobal).

#Bot

11 000 chatbots sur Facebook Messenger, mais combien d’utilisateurs ? La botification du web n’est pas le seul fait de Facebook : à peu près toutes les messageries aujourd’hui tendent vers cette nouvelle forme de communication entre l’utilisateur et une marque ou un service. Les bots promettent une nouvelle forme d’interaction, utilisant le langage naturel : cela signifie, par exemple, qu’au lieu de cliquer sur plusieurs boutons pour commander un chauffeur, vous allez dire au bot d’Uber « j’aimerais aller place de la Nation ». Le bot va se charger de vous géolocaliser et de vous envoyer votre voiture en ayant au passage ajouté quelques éléments de discussion. (@Numerama).

#Transport

BMW et Intel s’associent pour la voiture autonome. La conduite autonome est un enjeu capital sur le marché des voitures haut-de-gamme. Ainsi, Mercedes-Benz (sur sa Classe E), Volvo (sur sa gamme 90) et Tesla (sur les Model S et Model X) proposent déjà tous un système capable de s’occuper de la régulation de vitesse et de direction sur voie rapide et en embouteillages, avec pour condition de garder une main sur le volant. Le développement de ces systèmes en est encore à ses débuts, comme l’a prouvé l’accident entre une Tesla Model S et un camion, qui a causé la mort de son conducteur. A l’heure où nous écrivons ces lignes, il est toutefois impossible de savoir si le conducteur aurait pu éviter l’accident seul et si l’Autopilot était utilisé dans le cadre des situations où son fonctionnement est recommandé par le constructeur. (@Challenges).

#Blockchain

L’adoption massive de la blockchain est prévue pour 2025. Aujourd’hui internet, demain la blockchain ? C’est ce qu’affirment les auteurs de l’ouvrage Blockchain Revolution, Alex et Don Tapscott. Le site Raconteur.net détaille l’évolution que pourrait prendre cette technologie dans les années à venir. En 2016, la blockchain devrait traverser une période d’innovation et atteindre 13,5% d’utilisateurs précoces dans le domaine de la finance. Le point de basculement se fera en 2018 quand la majorité des services financiers prendront la mesure des bénéfices apportés par la technologie et que de nouveaux modèles émergeront. Mais il faudra attendre 2025 pour que la technologie arrive à maturité dans le secteur de la finance et de la banque. A lire : Pourquoi la blockchain a le potentiel d’ubériser Uber  (@LUsineDigitale).