05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xLogements inoccupés à Paris: Airbnb n’est pas le problème, mais une solution ! Airbnb est accusée de faire partir la population du centre de Paris. Répondant à ces allégations, Emmanuel Marill, le Directeur Général France d’Airbnb, stipule que ce sont les politiques de l’urbanisme qui ont provoqué l’exode des habitants. « En 1954, 214 000 personnes habitaient dans les quatre premiers arrondissements parisiens. En 1999 ils n’étaient plus qu’une centaine de milliers. Vous avez bien lu, en cinquante ans, la population du centre de Paris a diminué de moitié. La faute à Airbnb et à la location meublée touristique ? Ces accusations sont infondées, le coupable, facile. Loin de faire fuir les habitants, Airbnb permet aujourd’hui à des dizaines de milliers de Parisiens de payer leurs charges de vie quotidienne et de logement. » Lire la suite sur le site du (@FigaroVox). Crédits photo : Ludovic Marin / Afp.

#Quartier

« ma-residence.fr » tisse du lien social dans la ville et ses quartiers. Et si on se disait plus qu’un simple bonjour le matin entre voisins, en sortant le matin », explique Charles Berdugo, le fondateur de la plateforme et de l’entreprise éponyme : « ma-residence.fr ». « A l’heure où les rapports humains se délitent et que le sentiment de solitude progresse, les attentes en matière d’amélioration du lien social sont fortes dans notre société ». Convaincu que malgré les comités de quartiers, souvent initiés par les collectivités territoriales, il y avait quelque chose à faire en s’aidant des nouvelles technologies, Charles Berdugo et son équipe lancent une plateforme de partage, facilitant l’échange et l’entraide de proximité. C’est ainsi qu’est né, il y a tout juste dix ans, « ma-residence.fr ». L’idée était simple. Il s’agissait de la lancer auprès de ses voisins, mais aussi des collectivités, associations, commerçants, propriétaires de bien et d’une manière générale tous les acteurs de la vie locale. (@villeintelligente).

#Economie

Les rois du Net à l’assaut du monde physique. « Le logiciel mange le monde », écrivait le célèbre investisseur Marc Andreessen en 2011. Oui, mais il le croque plus facilement quand il est intégré dans des produits physiques qui permettent de démontrer ses prouesses. C’est la conclusion à laquelle aboutissent aujourd’hui quatre des Gafam, Google, Facebook, Amazon et Microsoft, qui ne veulent plus se contenter du monde virtuel mais s’imposer aussi dans le monde physique. Les quatre géants de la côte Ouest adoptent de plus en plus le modèle du premier A de l’acronyme, Apple, qui a fait de l’imbrication entre software et hardware sa marque de fabrique, ne vendant jamais l’un sans l’autre. L’un des plus flagrants exemples de ce revirement est Google. Mercredi 27 septembre, le géant de la recherche en ligne va dévoiler la deuxième génération de Pixel, des smartphones haut de gamme qu’il a lancés il y a un an. Et il a confirmé ses ambitions dans ce domaine à la mi-septembre,  en investissant 1,1 milliard de dollars dans HTC pour faire venir 2.000 de ses ingénieurs et designers sous son toit. (@LesEchos).

TaskRabbit ou l’économie du partage au quotidien. Cette application américaine permet à ses utilisateurs de faire appel à d’autres membres de la communauté pour réaliser des tâches de la vie quotidienne contre rémunération. Aider un voisin à déménager, lui porter ses courses, l’aider à faire des recherches en ligne ou remplir des dossiers administratifs : autant de sources d’emploi longtemps restées insoupçonnées mais qui font le grain des applications « d’entraide » comme TaskRabbit. Lancée en 2008, cette application dite de l’économie de partage a prospéré sur le lit de la crise de l’emploi. Cette nouvelle forme d’emploi alternatif, ou le plus souvent de complément d’emploi, permet à chacun d’arrondir ses fins de mois. C’est une sorte d’« ubérisation » des tâches quotidiennes. (@LeMonde).

#Travail

« Rémunération à la microtâche » : ces Français qui travaillent pour 2,50 euros de l’heure. Via internet, une nouvelle forme de travail à la tâche émerge. Pour arrondir leurs fins de mois, ou en attendant de retrouver un emploi stable, certaines personnes réalisent de petites tâches, pour lesquelles elles sont rémunérées quelques centimes d’euro. (@franceinfo).

#Agriculture

La jeune pousse toulousaine de robotique agricole « Naïo Technologies » vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national est attribué aux pépites reconnues pour leur croissance et la qualité de leur innovation. Elle pourra donc bénéficier d’un accompagnement privilégié auprès des partenaires économiques. Son ambition est de devenir le leader mondial de la robotique agricole. Lire le blog Tout ce qui buzz sur le site de @France3MidiPy.

#Fiscalite

La Commission européenne a lancé, mercredi 4 octobre, une nouvelle offensive contre les montages fiscaux d’Amazon au Luxembourg et d’Apple en Irlande. Près de trois ans jour pour jour après avoir ouvert une enquête approfondie contre les pratiques fiscales d’Amazon, l’exécutif européen a exigé de l’entreprise américaine qu’elle rembourse 250 millions d’euros aux autorités fiscales luxembourgeoises qui lui ont, selon lui, accordé « des subventions déguisées ». La Commission européenne a aussi décidé de s’attaquer à l’Irlande, qui n’a toujours pas récupéré auprès d’Apple plus de 13 milliards d’euros d’impôts impayés, comme il lui avait été ordonné il y a un peu plus d’un an.  (@LeMonde).

#Estonie

Pourquoi l’Estonie a dix ans d’avance sur les autres pays dans le domaine des technologies du numérique ? « il faut dix-huit minutes pour démarrer une entreprise en ligne et trois minutes pour déposer une déclaration de revenus », peut-on lire sur le site officiel du gouvernement estonien. Ainsi administration, écoles, transports : tout se fait en ligne. Si bien que ce pays balte d’1,3 million d’habitants est qualifié de nation la plus connectée au monde. Depuis la création de la carte E-residency en décembre 2014, toute personne n’ayant pas la nationalité estonienne de bénéficier d’une identité numérique leur permettant d’accéder à des services de création d’entreprise, de services bancaires… « Les seules choses qu’un Estonien ne peut pas faire en ligne, c’est se marier ou divorcer ! » affirme la présidente estonienne Kersti Kaljulaid.

Vendredi 29 septembre, à l’occasion du sommet numérique européen de Tallinn (Estonie), les centres nationaux du numérique de plusieurs États ont annoncé leur projet de mutualiser leurs expertises à travers des « digital squads ». L’objectif : fluidifier les discussions entre les institutions européennes et les écosystèmes numériques propres à chaque pays. (@MashableFR).

#Journalisme

[Etude] Le data journalisme de plus en plus plébiscité par les rédactions. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « Le data est partout, dans toutes les bouches, vu tant comme une opportunité économique qu’une menace à la vie privée. Les citoyens exercent désormais leur droit d’accès aux GAFA  afin, supposément, d’en reprendre le contrôle. L’époque est à la demande de transparence et à l’open data. Mais ces données, même accessibles, ne sont pas toujours compréhensibles ! C’est le rôle du data journalisme dont le NewsLab de Google tente de clarifier les enjeux dans son étude. La maîtrise du data comme enjeu. Beaucoup évoquent le Big Data sans avoir réellement conscience de la réalité que ce terme recouvre : quantité de données brutes aux formats variées, non structurées au point qu’elles sont inexploitables de manière automatisée. Elles représentent potentiellement une mine d’informations pour celui qui saura l’en extraire. Lire la suite sur le de @MetaMedia.

#Youtube

Les youtubeurs vont pouvoir bénéficier des aides du CNC. Les créateurs de vidéos sur internet, tels les youtubeurs, vont pouvoir bénéficier de financements du CNC, a annoncé mardi le Centre national du Cinéma et de l’image animée. Ce nouveau fonds d’aide sera doté de 2 millions d’euros par an. « L’idée c’est d’aller chercher les nouveaux créateurs là où ils se trouvent. Il est essentiel pour nous de soutenir ces nouvelles écritures qui utilisent de nouveaux formats, de nouveaux codes de réalisation », a indiqué la présidente du CNC Frédérique Bredin, lors d’une présentation. Le CNC, qui souhaite soutenir une centaine de projets par an, a dû imaginer un nouveau mécanisme de soutien, pour répondre aux spécificités de cette production vidéo, « spontanée et sans diffuseur ». Le mécanisme a été mis au point au terme d’une consultation avec une centaine de youtubeurs, lancée il y a un an. « On accompagne un écosystème qu’on est en train d’intégrer à notre exception culturelle », a souligné Julien Neutres, responsable du projet au CNC. (@LExpress).