13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 13 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xUne intelligence artificielle pourrait comprendre la langue des dauphins d’ici 2021. Les intelligences artificielles sont déjà capables de comprendre les êtres humains — au risque d’hériter parfois de préjugés racistes ou sexistes. Or, le langage humain est loin d’être le seul champ d’exploration de l’IA pour le futur. Qu’en est-il du langage des animaux ? Pourrait-on imaginer qu’une machine parvienne un jour à les comprendre ? C’est en tout cas le projet porté par une startup suédoise, Gavagai AB, spécialisée dans les technologies d’apprentissage du langage. Elle a notamment développé une forme d’intelligence artificielle capable de traiter « des données linguistiques non structurées en grande quantité ». (@Numerama). A lire aussi : Une intelligence artificielle va bientôt comprendre la langue des dauphins  (@papergeek).

La promesse du big data. Avenir de l’IT : L’intelligence artificielle est un sujet brûlant, mais que recouvre-t-elle ? Bientôt, la capacité des machines à obtenir une meilleure compréhension du monde réel deviendra monnaie courante, dans tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle. La récente explosion de l’intérêt pour l’intelligence artificielle ne vous aura certainement pas échappé et vous l’aurez probablement vue à l’œuvre également, sous la forme des assistants intelligents de téléphones ou sous forme d’appareil indépendant. Bientôt, la capacité des machines à obtenir une meilleure compréhension du monde réel deviendra monnaie courante, dans tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle. Toutefois, la question qui se pose ici est de savoir comment l’utiliser dans votre entreprise. (@zdnetfr).

# RealiteVirtuelle

Bien moins chers, les casques pour smartphones cartonnent. On pensait Sony grand gagnant du match des casques de réalité virtuelle, c’était sans compter sur la concurrence venue directement du segment « smartphone ». Après s’être inscrit très largement en tête des ventes en 2016 avec plus de 5 millions d’exemplaires, le très accessible Google Cardboard – il est commercialisé 20 euros sur le site de Google, devrait se voir reléguer à la deuxième place en 2017 derrière le Samsung Gear VR, selon des prévisions du cabinet d’études IHS Markit parues début mai. Malgré un tassement prévu de ses ventes, le casque du Sud-coréen, uniquement compatible avec des smartphones de ce constructeur, devrait ainsi être le plus acheté dans le monde cette année, avec des projections autour de 4,12 millions d’unités vendues (-9,6%). Après avoir utilisé son casque comme argument marketing pour vendre des pré-commandes de son Galaxy S7 l’an passé, le numéro un mondial des smartphones mise « sur une approche plus ciblée » pour le lancement de son Galaxy S8, abandonnant l’offre en Europe, explique IHS Markit dans sa note. Sortie à la mi-avril, la nouvelle version du Gear VR s’accompagne d’un contrôleur à une main et d’une montée de prix (130 dollars), ce qui devrait contribuer au recul des ventes, sans pour autant peser sur le chiffre d’affaires de Samsung. (@latribune).

#Sante

C’est ma santé. Des assistants informatiques entrent à l’hôpital auprès des médecins. C’est une révolution qu’annonce le Quotidien du médecin dans son édition du mardi 9 mai. Des assistants informatiques entrent à l’hôpital pour aider les médecins à établir un diagnostic. Aujourd’hui pour établir un diagnostic, les médecins doivent prendre en compte de plus en plus d’informations. Il y a tellement de données que le cerveau a du mal à faire la synthèse, du coup l’intelligence artificielle peut prendre le relais. Parmi les modèles les plus avancés, celui proposé par IBM. Le système comprend le langage naturel et peut agréger une foule de données pour apporter une réponse. Le premier secteur sur lequel les ingénieurs d’IBM ont travaillé est la cancérologie. Le système est capable de recommander un protocole de soins en partant des données de l’imagerie médicale, des résultats des différents examens du patient et des caractéristiques génétiques de sa tumeur. Selon le cancer diagnostiqué, le système peut aussi proposer au patient de participer à une étude clinique qui est en cours de recrutement. (@franceinfo).

Cette technologie assure une prise de sang réussie du premier coup. Savoir où piquer ? Le leitmotiv de toute infirmière qui se respecte. La société Christie Medical s’est penchée sur ce créneau et inventé une technologie qui permet d’éclairer distinctement les veines d’un patient. VeinViewer Vision2, l’imagerie vasculaire devient simplissime. Il s’agit de donner la meilleure image du système vasculaire de son patient au praticien. Et donc, éradiquer (ou du moins tenter de le faire) les risques de ratage. (@usinenouvelle).

#Ville

Grand-messe autour de la Smart City. Résilience, innovation urbaine, mobilité future… Ce sont quelques-uns des thèmes phares de la 2ème édition du Smart City Expo. A l’instar de Mexico, Buenos Aires, Istanbul et Kyoto, Casablanca sera en 2017 l’une des étapes du Smart City Expo World congress, une série d’événements dédiés aux villes intelligentes et durables dans le monde. Ce rendez-vous annuel, qui se tient les 17 et 18 mai à Casablanca, se veut un évènement incontournable de développement des territoires au Maroc. L’objectif étant d’enclencher une «mutualisation des compétences entre tous les acteurs du territoire: collectivités, entreprises privées, société civile, citoyens», selon les organisateurs, en l’occurrence Casa Events & Animation, en partenariat avec Fira de Barcelona. L’évènement consiste à mettre en place des solutions technologiques, sociétales et organisationnelles afin de promouvoir la mobilité durable, la construction intelligente, l’écologie et la gestion des infrastructures en vue de faciliter la vie des citadins. (@Leconomiste_).

Les stratégies smart city gagnent en maturité. La ville intelligente aurait-elle dépassé le stade des pionniers ? Révélant qu’une collectivité sur deux a entamé une réflexion sur la smart city, une étude La Gazette, m2oCity, effectuée du 23 mars au 13 avril, permet de le penser. Près de la moitié des répondants ont élaboré une stratégie de ville intelligente ou comptent le faire, même si 15% seulement ont engagé des projets concrets. Des chiffres qui pourraient présager une large progression des projets à court terme, estiment les auteurs de l’étude. Sans surprise, les structures les plus importantes, en taille de population, sont les plus avancées : 28,6% des collectivités de plus de 50 000 habitants et 37% des intercos peuvent se targuer de réalisations concrètes. A l’inverse, plus de la moitié des communes de moins de 10 000 habitants n’ont pas l’intention de se lancer. (@Lagazettefr).

Les villes intelligentes pourraient être un cauchemar. Concept aux définitions mouvantes, la ville intelligente « [repose] sur des appareils interconnectés pour fluidifier et améliorer les services municipaux en se basant sur des données détaillées en temps réel », selon une définition du Harvard Business Review. On estime que le nombre d’appareils connectés dans les villes intelligentes atteindra les 2,3 milliards cette année. Ces appareils peuvent être utilisés pour réduire l’énergie utilisée dans les lampadaires, réguler la distribution de l’eau… Mais leur omniprésence fait de ces villes connectées le paradis des hackers, et elles pourraient vite devenir un cauchemar pour la sécurité. Si un hacker prend contrôle du réseau d’une ville intelligente, toute la programmation peut être déstabilisée, comme à Dallas, au Texas où des hackers ont fait résonner les 158 sirènes d’urgence de la ville le 8 avril dernier. (@expressbe_fr).

#Consommation

Blockchain, garantie de transparence pour le consommateur. Blockchain. En dehors du cercle des férus de nouvelles technologies, le terme est mal connu, associé à un dispositif complexe et opaque, quand il n’est pas réduit à son application dans la sphère financière et spéculative, sous la forme du Bitcoin (une monnaie virtuelle). Pourtant, comme l’expliquent Donald et Alex Tapscott, dans leur ouvrage Blockchain Revolution : how the technology behind Bitcoin is changing money, business and the world, paru l’an dernier, la Blockchain est une technologie révolutionnaire et incroyablement riche. Ses applications s’étendent bien au-delà du Bitcoin. Dans un futur proche, elle pourrait changer radicalement le management de la chaîne de valeur, transformant en profondeur le commerce et l’acte d’achat. (@latelier).

Tout d’abord, qu’est-ce que la Blockchain ? Selon la définition qu’en donne Donald Tapscott, « La Blockchain est une base de données distribuée. Un gigantesque tableur réparti entre des millions d’ordinateurs. » La Blockchain est donc une technologie de stockage et de transmission de l’information. Elle repose sur plusieurs caractéristiques essentielles. La Blockchain est décentralisée : l’information n’est pas stockée dans un serveur central, mais figure simultanément sur l’ensemble des ordinateurs participant au réseau. Elle est publique et transparente, puisque l’information est consultable à n’importe quel moment, par n’importe qui. Enfin, point ne qui découle des deux précédents, la Blockchain est sécurisée. En effet, chaque modification apportée à la base de données doit être approuvée et vérifiée par une communauté de pairs, appelés “mineurs”, chargés d’empêcher toute tentative de fraude. Une fois la modification approuvée, la base de données est automatiquement mise à jour sur l’ensemble des postes du réseau, et chacun peut donc la consulter librement. Il est également possible, à chaque instant, de retracer l’historique de l’ensemble des modifications apportées à la base de données depuis sa création.

#Media

Intelligence artificielle : le Gong de fin pour les agences média ? C’est la question sérieuse que l’on peut se poser en regardant le cas d’étude d’une marque de fruits, Dole, et l’utilisation d’une Intelligence Artificielle : Albert. Mais qu’est-ce qui nous fait dire que cette IA peut sonner la fin des agences média ? Tout d’abord, Albert (Einstein ?) est une plateforme d’intelligence artificielle développée par Adgorithms. L’outil couplé d’une IA a pour objectif de faciliter les prises de décision et la rentabilité des campagnes marketing digitale. L’achat média, ciblage d’audiences, A/B testing ainsi que l’analyse et la recommandation d’opportunités sont des missions d’Albert. En mentionnant le nom de l’intelligence artificielle Albert, nous pensons immédiatement aux autres IA comme Einstein de Salesforce ou encore Watson d’IBM. Si cette dernière fait beaucoup parler d’elle, en s’affichant même à travers des spots publicitaires sur BFM TV, Watson d’IBM est plus connu pour des actions de communication et des « prouesses technologiques ». L’exemple même serait de citer le trailer réalisé par l’IA Watson. Ce qui distingue aujourd’hui l’IA Albert, c’est son utilisation concrète et pragmatique, comme se veut être le marketing. (@Siecledigital).

#Cyberattaque

Une cyberattaque massive bloque des ordinateurs dans des dizaines de pays. Royaume-Uni, Russie, Espagne, Portugal, France, Mexique… Vendredi 12 mai, des dizaines de milliers d’ordinateurs, dans au moins 99 pays, ont été infectés par un logiciel malveillant bloquant leur utilisation, dans ce qui semble être l’une des plus importantes campagnes de diffusion d’un logiciel de ce type depuis des années. Outre-Manche, c’est le système de santé qui a été largement perturbé par ce virus informatique. Examens médicaux annulés ou perturbés, communications téléphoniques affectées, accès aux données bloqués… « Oops, vos fichiers ont été encodés », signale l’écran parasite, qui exige le paiement de 300 dollars (275 euros) sous peine d’effacement des contenus. Selon le NHS, qui a ouvert une enquête, l’attaquant a utilisé WannaCry, un virus de type « ransomware » (« rançongiciel ») qui se diffuse par le biais des courriels mais qui n’aurait pas pu accéder aux données personnelles des patients. L’attaque aurait été renforcée par l’utilisation d’Eternal Blue, un outil de piratage mis au point par les services de renseignements américains et qui aurait été volé à l’Agence nationale de sécurité (NSA), affirme le quotidien britannique Financial Times. Il facilite la dissémination du virus à travers les systèmes de partage de fichiers couramment utilisés par les entreprises et les administrations. (@LeMondefr).

L’équipe Macron revisite la technique du « pot de miel ». « Créer du brouillard ». Pour contrer ceux qui voulaient divulguer les vérités de campagne de leur candidat à l’élection présidentielle, les équipes numériques d’Emmanuel Macron ont tenté de noyer les attaquants sous des « faux ». Invité de France Inter jeudi 11 mai, Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique d’En Marche, a expliqué avoir créé « plusieurs dizaines de milliers » de fausses adresses e-mail et faux courriels aux noms des salariés et militants référents du mouvement du Président élu. L’objectif était que les hackers qui parvenaient à s’introduire sur les comptes e-mails d’En Marche perdent du temps à étudier des documents postiches attachés à des messages inventés de toutes pièces. Il fallait aussi introduire un doute dans leur esprit quant à la véracité des données volées. (@EchosBusiness).