20 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Snapchat

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A l’heure de la révolution numérique, la technologie est désormais présente et se met au service des journalistes pour les aider à mieux informer le public.Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la profusion de nouveaux outils qui apparaissent chaque jour. Le site @MetaMedia propose une visite guidée à travers les grandes tendances numériques de notre époque. Cette semaine, @MetaMedia va décrypter Snapchat, la plateforme d’information des jeunes. C’est aussi le nouvel eldorado des médias, qui y voient une opportunité de répondre au désir d’innovation des jeunes. Mais une question se pose : Snapchat peut-il sauver les médias ?. Lancée en janvier 2015 aux États-Unis, arrivée en septembre 2016 en France, la fonction Discover de Snapchat intrigue. Pensée comme une extension de l’appli préférée des jeunes (150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, 8 millions en France, 71% de moins de 25 ans), elle permet à des médias de proposer un contenu adapté au format Snapchat. En France, huit plateformes se sont lancées dans l’aventure : Le Monde, Paris Match, L’Équipe, Konbini. L’une des spécificités de Snapchat vis-à-vis des autres réseaux sociaux est que les contenus doivent être profondément adaptés pour l’application. « Le fait de devoir publier tous les jours des informations sur Discover, avec des formats visuels et mobiles, assez différents de ce qu’on fait d’habitude, va nous donner de nouvelles compétences et de nouveaux réflexes de publication », souligne Michael Szadkowski du Monde

Revue de liens : La France est le premier pays non-anglophone à pouvoir héberger du contenu sur Discover. L’information est devenue mobile et dans cette mobilité de l’information, certains réseaux ont réellement dédié leurs contenus aux mobiles. Comment se construit la presse magazine quotidienne du futur grâce à Snapchat Discover. Découvrer les chiffres des média français sur le Snapchat Discover.

#Data

Data storytelling: la prise de décision devient émotionnelle. Alors que la collecte de données s’est généralisée à l’ensemble de l’entreprise, tous services confondus, l’analyse et la transmission des résultats reste une pratique inaccessible à la majorité des collaborateurs de l’entreprise. Le data storytelling offre une solution simple et pragmatique à cette problématique d’exploitation et d’accessibilité des informations complexes en entreprise. Le data storytelling est la suite logique de plusieurs prises de conscience dans le monde de la business intelligence. La première porte sur la visualisation de données ou dataviz. L’utilisation de la data visualisation se popularise alors. Elle permet de visualiser des données sous forme de graphiques interactifs. Elle offre une compréhension rapide et la transmission d’une information complexe devient simple. (@Frenchweb).

Publication du rapport sur l’ouverture des données publiques dans les collectivités locales. Commandé en juillet 2016, le rapport sur l’ouverture des données publiques (ou open Data) dans les collectivités locales, a été remis à Rodez, ce lundi 17 octobre à la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire. Le document vient d’être mis en ligne. Cette étude a été réalisée par l’association Open Data France. Née à Toulouse et présidée par l’élu Toulousain, Bertrand Serp, cette organisation a pour objectif de soutenir les collectivités engagées dans leur démarche d’ouverture des données publiques. A lire aussi : Rodez accueille la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, pour promouvoir l’Open Data (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

Big Data, de la prédiction à l’intervention. Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser. (@internetactu).

Lille franchit le pas de l’open data. La Métropole Européenne de Lille mettra à disposition ses données en novembre pour aider les start-up à créer des services innovants au service des villes. (@journaldunet).

Open Data : l’accompagnement des collectivités territoriales se précise. Afin de préparer la mise en œuvre du volet « Open Data » de la loi Numérique dans les collectivités territoriales, le gouvernement compte s’appuyer sur un rapport qui lui a été remis hier. Un « socle commun de données » pourrait ainsi voir le jour, ainsi que différentes mesures d’accompagnement – notamment sur la formation des fonctionnaires. Les pouvoirs publics réussiront-ils à faire oublier l’échec de la loi NOTRe, dont les dispositions ont finalement été abrogées par la loi Numérique, un an à peine après leur entrée en vigueur ? Le gouvernement semble en tout cas avoir retenu la leçon. Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, s’est vu remettre lundi 17 octobre le rapport qu’elle avait sollicité au début de l’été à l’association Open Data France. (@Nextinpact).

#JeuVideo

La Ligue 1 de football se lance dans l’e-sport. Le milieu du football se passionne pour l’e-sport. Alors que le PSG va prochainement lancer plusieurs équipes de joueurs professionnels sous son maillot, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi 18 octobre son propre événement: l’e-Ligue 1, organisée en partenariat avec Electronic Arts (EA), éditeur du jeu de football Fifa 17. « La Ligue 1 doit être un spectacle, une marque, un business et doit se déployer sur de nouveaux territoires », affirme Didier Quillot, directeur général de la LFP. En allant sur les terres de l’e-sport, la LFP a un but précis: « Nous voulons exposer la marque à la plus grande audience possible chez les 15-30 ans afin de leur donner le goût de la Ligue 1. » Selon un rapport parlementaire de mars 2016, 850 000 Français jouent régulièrement à des jeux vidéo compétitifs et 4,5 millions de Français regardent des compétitions d’e-sport. Le coup d’envoi de la e-Ligue 1 sur Fifa est pour novembre. A lire aussi : Pourquoi les clubs de football s’intéressent-ils de plus en plus à l’e-sport ? (@MashableFR).

#BigBrother

Facebook et Twitter jouent les Big Brother pour la police américaine. Twitter, Instagram et Facebook, telles ont été les armes 2.0 de la police américaine pour espionner et traquer virtuellement les manifestants et activistes des manifestations contre les violences policières de Ferguson en 2014 jusqu’à celles de Baltimore en 2015. « Il y a un décalage entre les déclarations en faveur de la protection de la vie privée des responsables de ces réseaux sociaux et les données auxquelles ils donnent accès », a déclaré la puissante association américaine de défense des libertés individuelles American Civil Liberties Union (ACLU) qui a découvert le pot aux roses et publié un rapport, mardi 11 octobre, sur ces liaisons sulfureuses. À la décharge de Twitter, Instagram et Facebook : ils n’ont pas directement remis les informations entre les mains des policiers. Les forces de l’ordre américaines ont acheté un service de surveillance à Geofeedia, une entreprise qui dispose d’un accès privilégié aux données de ces réseaux sociaux. (@MashableFR).

#Sante

[Opinion] Pourquoi la e-santé n’uberisera pas le métier de médecin. L’e-santé fait beaucoup parler aujourd’hui, et suscite de nombreuses inquiétudes : ne va-t-elle pas « ubériser » le monde de la santé ? Par ce mot à la mode, on entend souvent : « précariser », « fragiliser », « transformer dangereusement » les métiers en place. Mais comme souvent avec les mots à la mode, ils traduisent un manque de compréhension et de précision des enjeux. En 2014, Apple intégrait à son logiciel pour smartphone l’application « Santé », recueillant les données santé du propriétaire du téléphone. En juin 2016, Google inaugurait une recherche de réponses santé par symptômes, via un algorithme orientant les utilisateurs vers de l’automédication. L’intelligence artificielle d’un Watson ou d’un Google Deep Mind ne finira-t-elle pas par remplacer le médecin ? Les outils digitaux de consultation santé ne vont-ils pas fournir diagnostics, ordonnances et traitements aux patients, sans intermédiaire relationnel humain ? De fait, l’explosion des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) a introduit un nouveau modèle dans un nombre croissance de secteurs économiques, qui fragilise les métiers existants perturbe des modèles de consommation, et pose encore des questions quant à son adaptabilité à la législation française. La santé n’y échappera pas. (@LaTribune).

#Transport

Yanis Kiansky (Allocab): « Le gouvernement signe une loi anti-VTC qui défend les intérêts corporatistes ». Réforme de la formation VTC, disparition du statut Loti… Les sénateurs se penchent ce mercredi 19 octobre sur la loi Grandguillaume, après l’adotion en première lecture à l’Assemblée nationale le 20 juin dernier. Ce texte de loi a pour but de régulariser l’accès à l’emploi dans le secteur des VTC, en supprimant notamment le statut LOTI. De nombreux acteurs du secteur (Uber, Chauffeur-Privé, Snapcar ou Allocab) alertent sur les conséquences de cette loi en terme de croissance économique. Yanis Kiansky, le fondateur d’Allocab, détaille ici pourquoi il est contre ce projet et les impacts que ce durcissment pourrait engendrer. (@frenchweb). A lire aussi : VTC: opération de la dernière chance contre la loi Grandguillaume (@Lexpansion).

#Entreprise

Transformation digitale: 48% des dirigeants français ont peur d’être relégués en seconde division d’ici 5 ans. Plus de 6 cadres dirigeants sur 10 estiment que de nouveaux concurrents sont arrivés sur leur marché sous l’impulsion du digital, et 45% d’entre eux s’inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise d’ici 5 ans, selon l’étude « Embracing a Digital Future » réalisée par Dell Technologies, en partenariat avec Vanson Bourne, une société d’études de marché britannique. En France, ce sont 48% des répondants qui estiment que leur entreprise pourrait être dépassée d’ici 5 ans. (@frenchweb).

#MediaSocial

Quand Twitter, Facebook et Snapchat chassent sur les terres de YouTube. Haro sur YouTube ! C’est le mot d’ordre chez Twitter comme chez Facebook. En fin de semaine dernière, le premier lançait Periscope Producer, une déclinaison de son application de vidéo en direct. Accessible pour l’heure uniquement à quelques marques et médias partenaires de Twitter (Walt Disney Studios, Xbox UK, l’émission « Dancing with the stars », etc.), celle-ci permet de diffuser un flux en live streaming à partir d’un éventail plus large de terminaux : un ordinateur fixe, un casque de réalité virtuelle ou encore une mini-caméra, et plus seulement via un smartphone ou une tablette. De quoi produire du contenu davantage qualitatif (avec plusieurs caméras, une meilleure définition…) plus à même de convaincre certains groupes d’adopter Periscope pour ce type de production. Une réponse directe à la firme de Mark Zuckerberg, qui propose déjà ce type de fonctionnalités avec Facebook Live. (@LesEchos).

#Ville

Courbevoie, la première commune qui vous connecte à Internet par « Li-Fi ». C’est à la Maison de la famille, structure dédiée à la famille et à la petite enfance, que Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et député des Hauts-de-Seine, a choisi d’implanter ce tout premier accès Li-Fi dans ce lieu idéal pour accueillir ce nouvel outil, dépourvu de bornes et d’ondes radio. A l’initiative du Maire de Courbevoie, la démarche s’inscrit dans le cadre de la loi relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (loi Abeille). Cette loi vise à modérer l’exposition aux ondes des téléphones portables, boitiers Wi-Fi et antennes relais et interdit, plus spécifiquement, l’installation de points d’accès Wi-Fi dans les établissements d’accueil d’enfants de moins de 3 ans. (@LaTribune).