05 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 septembre 2016

#CyberSecurite

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Le gouvernement de Singapour ne veut plus que ses fonctionnaires accèdent à Internet. Couper l’accès au réseau pour mieux sécuriser les données et les infrastructures. Face à la prolifération des attaques informatiques, Singapour a décidé d’employer les grands moyens concernant les services de l’Etat, et ce dès mai 2017. Si les hackers devraient avoir plus de difficultés à pirater le réseau ou à récupérer des données, les fonctionnaires se retrouveront pour leur part, coupés du web. (@RSLNmag). Légende image : Singapore, David Russo via Flickr CC BY 2.0

#Televison

Le marché des chaînes d’information en continu s’étend en Europe et dans le monde. Elles s’appellent CNN, BBC, Euronews, Al Jazeera ou encore France 24. Elles sont regardées par des millions de personnes dans toutes les régions du globe. Les chaînes d’information en continu : quelle offre pour quels publics ? Tour du monde de l’info. L’info en continu apparaît aujourd’hui comme un format incontournable dans le paysage médiatique. Avec cette quatrième chaîne gratuite, la France devient un poids lourd européen aux côtés de l’Allemagne, qui elle aussi, en compte quatre. L’Italie et l’Angleterre ne disposent que de deux chaînes du genre. L’Espagne et la Norvège, une seule. Il faut également savoir que dans les Balkans, les réseaux payants Al Jazeera et N1 (partenaire de CNN International) diffusent les programmes dans les langues locales : en Serbie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. A lire aussi : La fabrication de l’actualité. Frédéric Worms discute avec Laurent Guimier, directeur de France Info sur « l’actualité », qui n’est jamais événement brut, mais d’emblée commentaire, cadre, signification, et le lieu d’enjeux multiples. (@franceculture).

Pour plaire aux jeunes, la chaîne Franceinfo adopte les codes de Snapchat et Facebook. Germain Dagognet, directeur adjoint de l’information de France Télévisions, et Laurent Guimier, directeur de France Info, sont les invités du «Buzz TDF-Le Figaro». Ils sont les pères de la chaîne d’info publique. Ils en décryptent les mécanismes. Laurent Guimier : « Les jeunes sont devant leurs smartphones et ils veulent que l’info s’adapte à eux. Nous avons donc créé des formats capables d’exister sur les smartphones. Nous avons adopté les codes de Snapchat et de Facebook. En télé, cela fonctionne aussi. » (@Figaro_Economie).

franceinfo fait sa météo en gifs ! Et dans ces premières heures de franceinfo:, les téléspectateurs ont pu découvrir une météo un peu particulière, signée Adrien Rohard. En effet, en lieu et place du traditionnel exercice du présentateur devant sa carte, c’est un bulletin tout en images qui a été proposé. Aucun commentaire oral, uniquement du texte : des explications mais aussi… des blagues et des gifs. (@puremedias).

#SlowJournalisme

Quand les médias changent de rythme. Avec le passage au numérique à la fin du XXe siècle, la presse s’est mise à produire toujours plus de contenus, brouillant la compréhension du lecteur. Face à cette déferlante, un modèle alternatif a émergé, le slow journalism. Quelles sont les caractéristiques de ce type de média ? Sur Facebook et Twitter, le fil d’actualité n’en finit pas de s’étoffer, relayant des informations souvent redondantes. Le passage au numérique de l’information a accéléré les processus de production et de consommation du savoir, complexifiant la compréhension des événements. Une étude conjointe de l’Université de Columbia et de l’Inria montre que près de 60 % des personnes partagent des articles sur les réseaux sociaux sans les avoir lus, illustrant une forme de désintérêt des lecteurs pour cette inflation informationnelle. Pourtant, des solutions existent pour s’informer avec mesure. A lire : « L’humain est encore qualifié pour juger de la valeur d’un article ». La journaliste Marie-Catherine Beuth a lancé News On Demand, une application mobile pour aider les utilisateurs à s’orienter dans l’océan des informations. Retour d’expérience ; – « L’information, c’est donner à représenter le monde ». Il y a bientôt dix ans, alors que le web semblait la seule alternative crédible pour la presse, Patrick de Saint-Exupéry a lancé XXI. La revue papier trimestrielle, pionnière du mouvement slow journalism, est née avec une idée cardinale : revenir aux fondamentaux de la narration. (@InaGlobal).

Règne de l’émotion, erreurs… Les risques du trop-plein d’infos. Lecteurs pris au piège du tourbillon de l’info, journalistes débordés par les réseaux sociaux, nous sommes tous confrontés à la surenchère de la réactivité. Le terme d' »infobésité » revêt de nombreuses facettes. (@teleobs).

#EconomieCollaborative

Économie collaborative, les nouvelles règles fiscalesJusqu’ici, Airbnb, BlaBlaCar et autres plates-formes collaboratives prospéraient en France sans véritable cadre fiscal. Airbnb avait bien fait l’objet de réglementations spécifiques mais le secteur en général baignait dans un flou juridique.L’essor de ce secteur de l’économie a fini par amener l’administration à se pencher sur le sujet. Dans une instruction publiée le 1er septembre, le fisc répond, pour la première fois de façon unifiée, aux questions que peuvent se poser les utilisateurs de ces sites. Il stipule que « les revenus réalisés par les particuliers dans le cadre de leurs activités de toute nature sont en principe imposables, y compris les revenus de services rendus à d’autres particuliers avec lesquels ils ont été mis en relation par l’intermédiaire notamment de plates-formes collaboratives ». (@LaCroix).

« L’économie collaborative accroît les inégalités patrimoniales ». Pour Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire, « la finalité de Blablacar, c’est de gagner de l’argent, le plus vite possible ». Face à cette logique, il défend de nouvelles formes d’organisation, où la communauté aurait vraiment le pouvoir. (@rue89).

Le transport, moteur de l’économie collaborative ? D’après cette enquête réalisée à partir d’une étude commanditée par la Commission européenne, le chiffre d’affaires généré par les entreprises de l’ensemble de ces secteurs dépassera les 80 milliards d’euros d’ici dix ans, quand il tourne autour de 36 milliards aujourd’hui. Si les projections des experts sont exactes, le chiffre d’affaires augmenterait ainsi de 35% par an -soit dix fois plus vite que l’ensemble de l’économie-, tandis qu’il ne croît pour l’instant que de 4% par an. Dans le détail, le secteur des transports (dont la plateforme de covoiturage Blablacar par exemple) représente actuellement près de la moitié du chiffre d’affaires de l’économie collaborative, à hauteur de 1,7 milliard d’euros. (@latribune).

France et Royaume-Uni, eldorado des Blablacar, Uber et AirbnbEt leur nouvelle étude tord le cou aux préjugés. La France aurait « un environnement réglementaire favorable » et fait bien figure de leader en nombre de start-ups créées dans le secteur de l’économie collaborative. L’Hexagone se partage le titre de champion avec le Royaume-Uni. En février dernier, le député PS Pascal Terrasse avait d’ailleurs remis au Premier ministre un rapport contenant une vingtaine de propositions pour encadrer et développer cette nouvelle économie – dont la création d’un espace de notation des plateformes. (@LesEchos).

#Youtube

Comment fonctionnent les agences qui gèrent les YouTubeurs« Je ne sais même pas comment l’expliquer, c’est très perturbant, c’est une agence qui gère les YouTubeurs. » Ces mots sont ceux du YouTubeur star Cyprien (presque 9,5 millions d’abonnés). Il y a quelques mois, lors de l’enregistrement d’une émission du podcast Studio404 (auquel participe l’une des journalistes de Slate.fr), il accepte de répondre aux questions alors qu’il se fait habituellement rare dans les médias. L’occasion d’en savoir plus sur cet univers qui, au fond, reste bien mystérieux et entretient beaucoup de mythes, surtout financiers. Lorsque l’un des chroniqueurs lui demande d’expliquer ce que sont les mystérieux «multi-channel networks», ou MCN, qui aident à gérer leur carrière, après avoir blagué rapidement, Cyprien hésite en formulant cette réponse. (@slatefr).

#Nano

La révolution des nanotechnologies. Série de trois documentaires qui appréhende le développement des nanotechnologies, les changements qu’elles vont entraîner dans nos vies et les choix auxquels elles pourraient nous confronter. A voir : le meilleur des mondes ?, vers une planète plus verte et l’homme amélioré ? (@latribune).

La « quatrième révolution industrielle » est-elle à nos portes? Après la machine à vapeur, l’électricité et l’informatique, les nanotechnologies et l’intelligence artificielle pourraient bien être à l’origine d’une « quatrième révolution industrielle ». C’est du moins l’expression utilisée par le président du Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab. Mais qu’est-ce qui différencie cette nouvelle révolution à celle de l’informatique? « Si on préfère parler de quatrième révolution, selon M. Schwab, c’est que les changements en cours ne sont plus une continuité, mais une rupture », explique le chroniqueur Martin Lessard. (@iciradiocanada).

Personne n’en parle, mais les nanotechnologies envahissent le monde. C’est un des phénomènes les plus secrets de l’époque : les nanotechnologies sont en train d’envahir le quotidien. Reporterre a mené l’enquête sur cette invasion que cachent les gouvernements et l’industrie. (@Reporterre).

La nanotechnologie sera-t-elle la botte secrète qui permet de vaincre la faim sur une planète en pleine explosion démographique ? L’agriculteur de demain sera celui qui comprendra mieux ce qu’il a sous les pieds, qui saura stimuler des fonctions naturelles comme la fixation d’azote, de phosphore ou de carbone, ou la lutte contre les moisissures et qui gérera de façon dynamique et efficace les équilibres entre les plantes qu’il désire produire et les autres plantes et insectes. De ce point de vue il n’est pas exclu que des solutions nanotechnologiques permettent d’accélérer cette stimulation. (@atlantico_fr).