04 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xAmsterdam, nouvel eldorado pour les startups françaises. Sorte de Terre promise pour les jeunes pousses, Amsterdam, troisième hub européen, va devenir un tremplin pour les start-up françaises en mal de croissance.  » Ici, l’environnement est particulièrement favorable pour monter sa société », s’enthousiasme Mylena Pierremont, qui doit le lancement de son entreprise MyReputationLab à l’accompagnement de l’incubateur néerlandais ACE. Du coup, elle se fait volontiers l’ambassadrice du projet franco-néerlandais de faire d’Amsterdam le nouveau hub de la French Tech pour renforcer la position de la France dans le monde numérique. « L’objectif de la French Tech Amsterdam est de relier les écosystèmes français et néerlandais en s’appuyant sur les liens économiques étroits entre les deux pays« , expliquait il y a quelques mois le service économique de l’ambassade de France à l’occasion du déplacement d’Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation, à Amsterdam. Concrètement, un partenariat a été conclu entre Paris & Co et StartupAmsterdam, l’agence de développement de la ville dédiée au secteur. Les incubateurs français Rockstart et Starburst y sont aussi associés. (@EchosStar). Légende image : Le long des canaux, la Tech s’enracine… Photo @Shutterstock.

#Transport

Après les longs trajets, les plus petits. Blablacar a annoncé le lancement de Blablalines, sa nouvelle plateforme de covoiturage qui sera dédiée aux trajets domicile-travail. L’application sera d’abord disponible entre Reims et Châlons-en-Champagne et entre Toulouse et Montauban. Elle sera étendue à l’ensemble de la France courant 2018. « Le système vient en complément du système de transports en commun. On va pouvoir facilement être un moyen supplémentaire », a souligné le responsable de Blablalines, Simon Berger-Perrin. (@LObs).

Samsung veut imposer son intelligence artificielle dans les voitures autonomes. Le conglomérat sud-coréen Samsung est convaincu que plusieurs de ses semi-conducteurs et de ses logiciels d’intelligence artificielle pourront s’imposer sur le marché des véhicules autonomes et constituer un nouveau moteur de croissance, aux côtés des smartphones et des mémoires flash. Samsung Electronics vient ainsi de confirmer qu’il avait obtenu, en début de semaine, le feu vert du ministère sud-coréen des Transports pour tester sur les routes une première berline fonctionnant avec ses algorithmes. Le groupe a précisé, via un porte-parole, que cet essai ne signifiait pas que Samsung fabriquait une voiture autonome. « Ce test est organisé pour développer nos logiciels et nos solutions dédiées aux voitures autonomes. Rien de plus », a insisté l’officiel. Les programmes testés sont ainsi issus du Samsung Advanced Institute of Technology, le centre de recherche du groupe qui travaille sur des algorithmes de reconnaissance d’images censés égaler la perception humaine, même dans des conditions climatiques extrêmes. (@LesEchos).

#Emploi

Emplois vs. robots : la terrible prédiction de la Banque mondiale. Voilà de quoi relancer les polémiques sur la robotisation de l’économie. Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé lundi que les deux-tiers des emplois aujourd’hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l’automatisation de l’économie. (@LesEchos). A lire aussi : Robots : les propos alarmants de la Banque mondiale sur l’emploi (@latribune).

#Sante

Docadom, le Uber de la médecine ? Cinq choses à savoir sur cette nouvelle appli. Après des repas ou des chauffeurs, pourquoi pas des docteurs ? Une application propose de faire venir un médecin au domicile du patient, de la même manière qu’Uber envoie une voiture chez son client. Docadom, pour « docteur à domicile », a été lancée lundi 1er mai, et c’est une première en France, rapporte L’Obs. Un médecin urgentiste, Florian Gueho, un interne en médecine générale, Marc Postel-Vinay, et un entrepreneur, Pierre Blanchard, sont à l’origine du concept. Comment le service fonctionne-t-il ? A qui est-il destiné ? « Docadom est la première plateforme web gratuite permettant de faire venir, le jour même à votre domicile, un médecin généraliste pour vous et vos enfants », est-il indiqué dans la vidéo de présentation du site. Comme Uber ou Deliveroo, Docadom fonctionne grâce à la géolocalisation. (@LExpress).

#Presidentielle2017

En 2017, la télé joue encore le rôle d’arbitre des élections (@telerama). A l’heure d’Internet, la campagne présidentielle 2017 allait se jouer sur les réseaux sociaux et YouTube. Un pronostic déjoué au fil des mois, tant la place de la télévision s’est révélée déterminante dans l’organisation et la structuration de la campagne. Depuis septembre 2016, pas moins de onze débats ont occupé nos soirées de longues heures durant. On  doit aussi admettre que ces temps forts ont été très suivis (4 à 10 millions de téléspectateurs). Soumise à la réactivité des réseaux sociaux et surfant sur une élection riche en rebondissements, elle a joué à plein sa partition, renouvelé (un peu) ses modes de traitement, et s’est ouverte (enfin) aux exigences de transparence et de démocratie des citoyens. C’est ce dont témoignent les chercheurs, éditorialistes, documentaristes et réalisateurs que nous avons rencontrés.

Qu’attendent les start-ups des politiques ? Le nombre de start-ups ne cesse de croître et l’approche du premier tour des élections présidentielles fait se poser beaucoup de questions aux dirigeants de start-ups. En effet, que va-t-il advenir de l’évolution des jeunes entrepreneurs qui veulent lancer leur activité ? A cette occasion, voici trois problèmes majeurs sur lesquels il serait intéressant de se pencher : le coût du travail, la difficulté à se faire financer par les moyens traditionnels et enfin, le manque de dispositif d’aide direct aux dirigeants de start-ups. (@latribune).

#Politique

Pour accroître la participation citoyenne et la réactivité politique, de nouvelles civic tech revendiquent aujourd’hui de « hacker » la démocratie. Au delà de la séduction qu’elles peuvent exercer, ces technologies peuvent-elles transformer la politique en profondeur ? Quel projet portent-elles ? (@laviedesidees).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle est une mine d’or pour les fake news. L’intelligence artificielle offre de nouvelles opportunités pour manipuler très facilement des enregistrements audio et vidéo, ce qui pose de nouveaux risques, avertit Will Knight, spécialiste de l’automatisation du magazine MIT Technology Review. Il explique que la technologie permet d’imiter des personnes de plus en plus facilement, et ce avec une précision étonnante. Il est possible de créer des sosies parfaits, de simuler des mouvements, des expressions faciales, et des dialogues. Par conséquent, à l’avenir, il sera de plus en plus difficile de distinguer les fausses informations des vraies, et il sera encore plus crucial d’aborder les enregistrements audio et vidéo et les images avec une certaine méfiance afin d’éviter d’être trompé par un contenu créé de toute pièce pour nous manipuler. (@expressbe_fr).

Chronique de Péter Gyöngyösi : Pour ou contre l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle est la technologie du moment. Voici sept points qui permettront aux entreprises de mieux cerner ce nouveau type de logiciels. (@journaldunet).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle tente de séduire les seniors. La réalité virtuelle, un truc de jeunes ? Pas tout à fait. Alors que le secteur commence tout juste à décoller, sans pour autant atteindre des couches larges de la société, la réalité virtuelle pourrait s’adapter tout particulièrement aux seniors. Souvent isolés, avec peu d’interactions et des souvenirs pleins la tête, les seniors semblent très intéressés par ce nouveau moyen de les faire voyager sans bouger ou revivre des souvenirs géographiques. La réalité virtuelle pour les seniors, c’est le pari que s’est fixé Jake Kahana. Le réalisateur et designer américain a crée le projet BettVR with Age pour faire en sorte que cette innovation technologique, en gestation depuis plus d’une dizaine d’années, puisse profiter à des couches – a priori – moins « geeks » que les plus jeunes. Comme il l’explique au magazine Wired, « les personnes âgées sont la tranche de la population en plus forte augmentation démographique, mais personne ne regardait vraiment comment [la réalité virtuelle] pouvait fonctionner pour eux ». (@LesEchos).

#ReseauSocial

Les développeuses de Facebook plus souvent censurées. Toutes les lignes de code ne se valent pas. Une ingénieure de Facebook a montré l’an dernier dans une étude interne que les programmes écrits par des femmes au sein de l’entreprise étaient plus souvent rejetés que ceux écrits par des hommes, a révélé hier le Wall Street Journal . L’ingénieure, qui ne travaille plus chez Facebook, affirme avoir enquêté sur la base de données collectées sur cinq années. Selon le quotidien, elle montre que les lignes de code écrites par des femmes ont une probabilité 35% plus élevée d’être rejetées. Ces lignes font en outre l’objet d’un examen plus poussé que celles écrites par des hommes, et suscitent davantage de questions lors des revues internes. Chacune des lignes de code écrite pour faire fonctionner le réseau social fait en effet l’objet d’un examen contradictoire entre développeurs. Les conclusions de l’étude ont poussé l’entreprise à mener sa propre enquête. Et Jay Parikh, responsable des infrastructures, a conclu à l’issue de ces nouvelles investigations que les cas de rejet étaient non pas liés au sexe mais à l’ancienneté et au niveau hiérarchique – les femmes étant moins nombreuses à occuper les postes les plus seniors. (@LesEchos).

#Surveillance

Etats-Unis : la NSA relâche sa surveillance des courriels. La National Security Agency (NSA) américaine a annoncé vendredi 28 avril mettre fin à une méthode controversée de surveillance, consistant à scanner le contenu de courriels au départ ou à l’arrivée du territoire américain. Cette agence de renseignement, chargée de la surveillance électronique, est autorisée par la loi à regarder à l’intérieur des messages reçus ou envoyés par des internautes sur le territoire des Etats-Unis afin d’y repérer des « sélecteurs » – des mots-clés – liés aux cibles qui l’intéressent. Cette interception était fondée sur une loi controversée, la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Suite à plusieurs « incidents », des infractions à la loi, l’agence ne précisant pas lesquelles, et à une « évaluation exhaustive », la NSA va désormais et uniquement intercepter les courriels entrants ou sortant des Etats-Unis lorsqu’ils sont envoyés ou reçus par une de ses cibles, et non lorsque figurent dans leur contenu des mots-clés qui intéressent l’agence. Cela permettra, explique la NSA dans un communiqué, de « réduire la probabilité d’acquisition de communications d’Américains qui ne sont pas en contact direct avec une des cibles de l’agence ». (@Pixelsfr).

03 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Streaming

xNetflix a lancé vendredi 28 avril sa première série espagnole, « Las chicas del cable » (Les Filles du câble). Cette production en huit épisodes raconte le quotidien de quatre opératrices de la compagnie nationale du téléphone dans le Madrid en 1928. Dans l’Espagne des années 1920, le lieu symbolise pour ces filles le progrès et la modernité, et le métier d’opératrice, un moyen de s’émanciper dans une société dirigée par les hommes. (@20minutes). Crédit photo : Manuel Fernandez-Valdes/Netflix. A lire aussi : Des Espagnols créent « Napflix », une parodie de Netflix pour aider à faire la sieste (@Francetvinfo).

#Media

Twitter lance un canal d’info continue avec Bloomberg. Voilà des mois que Twitter promet d’accélérer son offre de contenu original en vidéo pour relancer sa croissance. En réponse à des actionnaires de plus en plus impatients de le voir monétiser sa plateforme qui compte 328 millions d’utilisateurs, le service de microblogging annonce un partenariat original avec Bloomberg. Il est prévu, selon les termes de l’accord entre les deux sociétés, que Twitter diffuse 24 heures sur 24 des bulletins d’information conçus spécialement par les journalistes de l’agence d’information financière new-yorkaise. À partir de l’automne prochain, les équipes de Bloomberg dans le monde entier produiront du contenu en direct, visible sur smartphone, tablette ou PC par les utilisateurs de Twitter. Des messages publicitaires viendront ponctuer ces émissions.  (@FigaroTech). A lire aussi : Twitter et Bloomberg lancent une chaîne d’info sur Internet (@LExpress).

#Internet

Qwant, aux armes citoyens ! Qwant est une start-up française qui propose un moteur de recherche du web. Google domine tellement ce marché. Y-a-t-il de la place pour un autre concurrent ? D’autres y sont bien arrivés comme Baidu en Chine et Yandex en Russie. Mais ce sont les résultats de choix politiques, dans des pays où la liberté du commerce est hésitante. Est-ce possible en France ? En Europe ? Nous pensons que oui. Voyons comment. (@Blog_Binaire). A lire aussi : Qwant, l’anti-Google français trace sa voie… et ça paie ! (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle et machine learning : Google met les choses au point. Comment Google utilise les avancées en matière d’intelligence artificielle dans ses produits ? « Organiser les informations à l’échelle mondiale pour les rendre accessibles et utiles à tous, c’est la mission de Google depuis 15 ans » explique Emmanuel Mogenet, directeur de Google Research Europe. « Avec l’outil RankBrain nous commençons à avoir une compréhension sémantique des informations ». Une avancée majeure selon le scientifique. « Ce n’est qu’à partir de 2010-2011 que nous avons commencé à comprendre véritablement les questions des utilisateurs. Avant ce n’était pas le cas » sourit-il. « Nous nous spécialisons dans la compréhension du langage naturel et la perception de l’ordinateur à travers la vision, le son ou encore les données des capteurs des smartphones (GPS, magnétomètre, accéléromètre,…) ». Et depuis son laboratoire de Zurich en Suisse, Emmanuel Mogenet et ses équipes cherchent à intégrer l’IA dans tous les produits du géant américain. Gmail a été un des premiers outils à en bénéficier, pour classifier le spam. (@zdnetfr).

L’humain obsolète : le transhumanisme est-il un mythe ? Stephen Hawking à Elon Musk passant par Bill Gates ont publié plusieurs tribunes pour nous alerter sur cette catastrophe annoncée. Hawking l’affirme : « L’intelligence artificielle pourrait mettre fin à l’humanité ». D’ici quelques décennies, l’humanité telle que nous la connaissons laisserait place à une posthumanité incarnée dans un magma composite de circuits imprimés et de neurones artificiels. Sous le nom de « Singularité technologique », un terme qui vient des mathématiques et de la physique pour caractériser des brusques changements d’état, cette théorie brumeuse affirme que les progrès de l’IA vont bientôt aboutir à une rupture brutale mais invisible qui signifierait la disparition de ce qui constitue l’humain. Les machines parviendront à se régénérer de façon autonome avec une complexité croissante, pour prendre de plus en plus de pouvoir et donc se débarrasser des formes de vie moins efficaces, c’est-à-dire de nous-mêmes, avec notre pauvre cerveau handicapé par les névroses et la dépression, et notre corps condamné au vieillissement. Après l’anthropocène, le robotocène, le numéricocène ? Il manque encore le néologisme pour qualifier cette ère prédite par les technoprophètes dont le chercheur Jean-Gabriel Ganascia analyse dans Le Mythe de la Singularité les affirmations – ou les élucubrations… (@lesinrocks).

Oui, le futur échappe à l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle prend naissance avec la cybernétique et les travaux de Turing imaginant une machine dotée de conscience et d’intelligence. Près de 70 ans plus tard, elle bénéficie aujourd’hui d’un développement sans précédent sous l’effet, notamment, de l’accroissement des capacités de stockage de données massives (Big data) et de calcul. Ainsi n’est-il point de jour sans que soient célébrées ses performances et ses applications potentielles, dans nos entreprises comme dans nos vies quotidiennes. Mais aussi dans nos propres corps et cerveau pour les mieux comprendre et soigner, voire en augmenter les capacités, comme aspire à le faire la nouvelle entreprise d’Elon Musk, Neuralink ,qui vise à ajouter une couche d’intelligence artificielle dans notre cortex… (@LesEchos).

Pour Jack Ma (Alibaba), les Robots feraient de Meilleurs PDG. C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou, en Chine, que Jack Ma, président milliardaire d’Alibaba, a dit tout le bien et le mal qu’il pensait des robots… C’est bien simple. Pour le grand gourou de l’Amazon chinois, les robots feraient de meilleurs PDG ! Pourquoi ? Vous allez comprendre. Il a tout simplement exhorté la foule à se réveiller sur l’optimisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’automatisation dans le monde du travail. « Il y a quinze ans, j’ai prononcé des discours rappelant à tous que l’Internet aura un impact sur toutes les industries, mais les gens n’ont pas écouté parce que je n’étais personne », a-t-il commencé. Selon lui, l’intelligence artificielle et d’autres technologies causeront aux gens « plus de douleur que de bonheur » au cours des trois prochaines décennies. « Les conflits sociaux auront un impact sur toutes sortes d’industries et de modes de vie », a déclaré le fondateur d’Alibaba, ce géant du commerce en ligne. (@humanoides_FR).

#Economie

L’ambition décimée de la France. La présidentielle est l’occasion de poser de sérieuses questions quant au devenir de l’économie française ! C’est l’occasion de se demander pourquoi il n’existe pas de Google, de Facebook, d’Amazon, ou de Tesla à la Française (ou à l’européenne…). C’est l’occasion de s’interroger sur la place de la France dans des disciplines « nouvelles », comme l’intelligence artificielle, la robotisation, les voitures autonomes. Et à juste titre, car l’actualité est aujourd’hui frappante : Google vient de lancer son nouveau service de voitures 100% autonomes au grand public en version test. Dans le même temps, l’entreprise américaine fait des avancées spectaculaires dans le domaine de l’informatique quantique (en planifiant pour 2017, une puce de 49 qbits ce qui lui donnerait une quasi-suprématie dans ce domaine). A côté, Uber réfléchit sérieusement à la mise en oeuvre d’un service opérationnel de voitures volantes en 2020 (soit, à peine 3 ans…), pendant qu’Elon Musk pense à installer des colonies humaines sur Mars, et investit dans une startup qui ambitionne d’interconnecter directement le cerveau avec l’IA des ordinateurs. (@EconomieMatin).

#Travail

Les freelances, avenir de l’économie ou effet de mode ? Plus qu’un phénomène de mode, le travail indépendant est un fait économique et de société. Dans cette famille des non salariés, les freelances sont en forte croissance en France depuis dix ans et témoignent d’une grande aspiration d’autonomie. Comment définir le statut de freelance ? Comme l’indique son étymologie, le « franc lancier » du Moyen-Age était un mercenaire qui louait ses services. Aux-Etats-Unis, il désigne l’ensembles des travailleurs indépendants. Encore appelé  solo ou travailleur autonome au Québec, le travailleur indépendant se caractérise par… l’indépendance. Il est son propre employeur sans être salarié dans la majorité des cas. Il est « à son compte ». (@zevillage).

Transformer le travail en jeu, pour mieux aliéner. Si la fête du travail a lieu le 1er mai, c’est à cause de mouvements ouvriers qui eurent lieu aux Etats-Unis en 1884. C’est peut-être aux Etats-Unis qu’il faut aller dénicher les nouvelles formes d’aliénation… Et chez Uber en particulier. Parce que si le terme d’ubérisation est désormais passé dans la langue pour désigner cette économie des plateformes qui mettent en lien directement des clients et des travailleurs indépendants, il va sans doute falloir lui ajouter un contenu supplémentaire au mot. C’est en tout cas ce à quoi nous incite une enquête passionnante publiée le mois dernier par le New York Times. Une enquête qui nous apprend que Uber, faisant face à une contestation montante de ses chauffeurs, a décidé d’utiliser les sciences comportementales pour réformer le rapport entre la plateforme et les gens qui travaillent pour elle. Le problème d’Uber, c’est que ses chauffeurs sont des travailleurs indépendants. Ca permet d’alléger considérablement les coûts de l’entreprise, mais il y a un souci : ces travailleurs travaillent où ils veulent, quand ils veulent. Donc pas forcément là où Uber voudrait, au moment où Uber voudrait. (@franceculture).

#Transport

Le jour où Uber passera aux voitures autonomes, les chauffeurs ne seront plus exploités car ils n’auront plus de travail, David Evans. Avec Richard Schmalensee, David Evans est l’auteur de « De précieux intermédiaires » sous-titré comment Blablacar, Facebook, PayPal ou Uber créent de la valeur, aux éditions Odile Jacob. Le premier est professeur d’économie au MIT et le second chef d’entreprise et consultant. De passage à Paris, David Evans a reçu longuement L’Usine Digitale. Selon lui, les plateformes comme Facebook ou Uber ne peuvent pas être compris avec les outils classiques de la science économique. Ce ne sont pas des entreprises comme celles que l’on a connu jusque-là. Il nous explique pourquoi et décrypte les conséquences que cela aura pour l’économie et notre manière d’appréhender l’entreprise et le travail. (@LUsineDigitale).

#Livraison

Une start-up utilise l’IA pour que ses « shoppers-livreurs » aillent plus vite. Née à San Francisco, Instacart a construit son succès sur un modèle simple : proposer à ses utilisateurs de faire leurs courses à leur place. Le particulier sélectionne en ligne une liste de produits qu’il souhaite acheter, puis un livreur se rend au supermarché et apporte le panier à son domicile. La vitesse à laquelle le livreur effectue les courses est donc importante pour la rentabilité de l’entreprise, comme l’explique Jeremy Stanley, responsable de la science des données chez Instacart. « Il y a 125 millions de ménages aux États-Unis. Supposons que nous atteignons 1% de parts de marché, à raison d’une livraison par semaine. Épargner ne serait-ce qu’une minute par panier de course représenterait alors un gain de 123 années de courses ininterrompues par an. » Pour optimiser la vitesse de ses livreurs, la start-up s’appuie sur l’intelligence artificielle, et en particulier sur l’apprentissage profond. Cette technique reproduit grossièrement la manière dont fonctionnent les réseaux de neurones, afin de permettre aux ordinateurs d’apprendre et de s’améliorer eux-mêmes à l’aide d’une large quantité de données. Selon Jeremy Stanley, cette méthode permet à son entreprise d’indiquer aux livreurs l’ordre dans lequel ils doivent chercher les produits dans le supermarché, afin d’effectuer le moins d’allers et retours possible. Chaque livreur possède une application, sur laquelle les produits qu’il doit acheter apparaissent dans l’ordre le plus efficace. (@latelier).

Les San Franciscains peuvent désormais se faire livrer leur dîner par un robot. Au cours des dernières semaines, d’étranges robots semblant tout droit issus d’un film de science-fiction des années 1960 ont envahi les trottoirs de San Francisco. Sortes de caissons montés sur roulettes, ils sont immanquablement suivis d’un humain en sweatshirt qui, pour compléter l’aspect rétrofuturiste, manipule une énorme télécommande semblable à une vieille manette de jeux vidéo. Il s’agit en réalité de robots de livraison déployés par l’entreprise Marble. Dans le cadre d’un partenariat avec Yelp Eat 24, ils livrent chaque soir des plats cuisinés pour le compte des restaurants locaux. Ils naviguent pour l’heure dans le quartier de Mission, où l’on ne rencontre aucune des abruptes collines typiques de San Francisco, qui donneraient du fil à retordre aux robots. Marble n’est pas la première start-up à tester un modèle d’affaires basé sur les drones au sol. Starship Technologies, présente lors de la dernière édition du Web Summit, effectue des tests à Washington D.C. ainsi qu’à Redwood City, en Californie. L’entreprise Dispatch étrenne quant à elle ses robots Carry sur les campus de deux universités du Golden State. Les drones sur roues tendent ainsi à trouver une application commerciale viable plus rapidement que leurs homologues volants, pour des raisons de sécurité et de respect des normes fédérales. (@latelier).

#Logement

Airbnb: un décret pousse les grandes villes à trancher. Favoriser ou ne pas favoriser Airbnb, telle est la question. Un décret donnant aux grandes villes la possibilité de contraindre les loueurs de logements utilisant des plateformes numériques à se déclarer en mairie, est paru au Journal officiel dimanche, sur lequel les municipalités vont devoir trancher. Avec ce texte, le gouvernement cherche à garantir l’accès au logement pour les populations dans les grandes villes touristiques, et à répondre aux critiques des hôteliers qui crient à la concurrence déloyale des sites de location en ligne de logements meublés de courte durée. Le texte permet aux communes de plus de 200.000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de créer un numéro d’enregistrement pour les meublés faisant l’objet d’une location de courte durée, afin de pouvoir vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an lorsqu’il s’agit de résidences principales. Avec le cas échéant, des amendes pour les loueurs intensifs qui empiètent sur les plates-bandes des professionnels.  (@latribune).

02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xTempête solaire : ce chaos mondial qui peut surgir en quelques heures. Méconnues du grand public, les éruptions solaires menacent de déstabiliser en profondeur notre civilisation, devenue hyperdépendante de ses réseaux électriques et numériques. Un blackout de grande ampleur menace à tout instant de plonger des mégapoles entières dans l’obscurité pendant plusieurs mois, occasionnant au passage des milliers de milliards de dollars de dégâts. Un documentaire réalisé par Discovery Science et diffusé le 8 mai revient sur ce phénomène et sur nos marges de manœuvre pour éviter l’effondrement global. (@usbeketrica).

#Ville

Colombes : les incroyables comestibles débarquent. Après le marché bio, les incroyables comestibles. Le quartier des Vallées à Colombes poursuit sa métamorphose. A la demande du conseil de quartier, des bacs ont été installés ce samedi sur trois sites communaux non exploités : rue Wiener, rue du commerce et à la Coulée Verte. « C’est un quartier discret, pour ne pas dire mort, souffle Philippe Leblanc, président du conseil de quartier qui y vit depuis 1950. Nous voulons le redynamiser, faire ressortir les habitants. Que les gens se rencontrent, échangent… ». Cette expérience, née en Angleterre, consiste à mettre à disposition gratuitement des petits potagers pour faire pousser des fruits et légumes en milieu urbain. La fabrication et l’entretien des bacs, accessibles à tous, dépendent directement des participants. « Nous voulons que les habitants se réapproprient la culture urbaine et qu’ils s’impliquent dans la ville », assure Nadia Frontigny, adjointe à la démocratie locale. (@LeParisien_92).

#Transport

Didi, le Uber chinois, en passe de réaliser une levée de fonds colossale. C’est une levée de fonds exceptionnelle que s’apprête à réaliser Didi. En effet, d’après des informations parues dans certains médias américains spécialisés, le service de VTC chinois serait en passe de réaliser une levée de fonds colossale de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros). À titre d’exemple, Snap avait levé en mars dernier 3,4 milliards de dollars dans le cadre de son introduction en Bourse, faisant de cette opération la plus importante depuis l’IPO d’Alibaba. Dans le cas de Didi, cette levée se ferait uniquement par un tour de table, dans lequel on retrouverait SoftBank ou encore le fonds SilverLake. Avec une valorisation qui devrait atteindre les 50 milliards de dollars contre 33 milliards précédemment, Didi deviendrait la deuxième plus importante licorne, ces start-up non cotées dont la valorisation dépasse le milliard de dollars, juste devant Xiaomi, le fabricant chinois de smartphones (46 milliards de dollars), mais tout de même derrière son concurrent Uber et ses 68 milliards. (@BFMBusiness).

#Banque

Qui sera le Uber de la banque ? « Votre argent m’intéresse », bousculait la BNP dans les années 70. Plus de 40 ans plus tard, un autre tabou tombe : celui de la banque de détail réservée aux seuls établissements financiers. Le slogan publicitaire du moment est donc plutôt : « Votre banque m’intéresse ». Il se traduit par l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs. Le banking doit d’abord composer avec les enfants terribles du digital, dans le jargon on parle de fintechs. Quand il s’agit d’économie numérique, les GAFA et consorts ne sont jamais loin non plus. D’Apple à Amazon en passant par Facebook ou Google, ces nouveaux champions prennent place sur la chaîne de valeur de la banque en particulier dans les opérations de paiement. Pour l’instant. La nouveauté enfin, le secteur se voit concurrencer sur son terrain par d’autres grands groupes traditionnels. Carrefour ou Orange en premiers de cordée. D’autres devraient suivre. Venus du retail ou des télécoms, ces derniers ne manquent pas d’atouts : nombre de client, réseau de vente, notoriété, réputation… A n’en pas douter, la banque est à l’aube de changements profonds. (@LeNouvelEco).

#Aeronautique

La France veut développer une nouvelle filière de nanosatellites. Après les lanceurs et les satellites de télécommunications, la France veut étendre son leadership spatial au domaine des nanosatellites. En gagnant en performance, ces satellites à peine plus volumineux qu’une boite à chaussures et compris entre 20 et 50 kilos, sont promis à un fort développement. Selon le cabinet d’études Euroconsult, ce segment devrait représenter un marché d’environ 2 milliards de dollars par an sur les 10 prochaines années. « Grâce à nos recherches en matière de miniaturisation des composants, on peut réaliser avec les nanosatellites des traitements de données en orbite et des missions avec de vrais intérêts commerciaux. Les premières applications seront dans le domaine de l’Internet des objets« , estime Marie-Anne Clair, directrice des systèmes orbitaux pour le Cnes. (@usinenouvelle).

#Automatisation

Les sept métiers que les robots intelligents vont nous prendre en premier. La révolution robotique devrait provoquer la plus importante transformation du marché du travail depuis la révolution industrielle prévient le magazine Forbes. Et l’ampleur du choc économique et social que va provoquer l’arrivée des robots intelligents est loin d’être mesurée. Selon un sondage réalisé aux Etats-Unis par le Pew Research Center, pas moins de 80% des Américains estiment que leur emploi va «probablement» ou «surement» exister encore dans sa forme actuelle dans les 50 prochaines années. Ils se trompent lourdement. Et attention, les emplois qui seront pris en premier par les robots intelligents ne sont pas seulement manuels ou peu qualifiés. Cette révolution est d’ores et déjà en marche. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les dernières prévisions de l’institut IDC. Sept professions sont particulièrement menacées et ce ne sont pas forcément celles qui viennent les premières à l’esprit. (@slatefr).

#NeuroScience

Bientôt de nouveaux droits pour vous protéger du braquage de cerveau ? « Liberté cognitive », « intimité mentale », « intégrité mentale » et « continuité psychologique. » Tels sont les quatre droits pour lesquels militent Marcelo Ianca, chercheur en neuroéthique, et Roberto Andorno, un avocat spécialisé dans les droits de l’Homme. Les deux Suisses ont publié mercredi 26 avril un rapport, dans lequel ils alertent sur la nécessité d’ériger de nouvelles barrières légales de protection, face aux nouvelles technologies.  (@LExpress).

Comment notre cerveau réagit-il aux flux numériques ? E-mails, réseaux sociaux, messageries instantanées, signaux sonores ou visuels… A chaque instant, le cerveau sélectionne les informations qui lui paraissent les plus importantes à traiter grâce à l’attention. Mais dans notre monde hyperconnecté, il se confronte à une multiplicité croissante de données, de notifications et de sollicitations numériques. Au point de le rendre inapte à faire le tri face à une telle infobésité ? Décryptage de l’impact du numérique sur notre fonctionnement cérébral avec Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm) et auteur de Le cerveau funambule : comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences (Odile Jacob). (@RslnMag). Publié le 30 octobre 2015.

#Internet

Le très haut débit des campagnes avance lentement, mais sûrement. Après les grandes villes, le très haut débit se déploie dans les campagnes. Vendredi, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, s’est ainsi spécialement déplacé en Loire Atlantique pour signer un contrat de déploiement de la fibre dans les zones rurales du département. 108.000 prises de cette technologie qui va remplacer l’ADSL, vont y être disponibles pour les particuliers et les entreprises, d’ici fin 2021. En médiatisant l’événement dans l’entre deux tours de la présidentielle, Orange veut montrer qu’il est actif dans ces zones, qui représentent 43% de la population. Le sujet est très politique : la fracture numérique alimente les rancoeurs en région. Or, « fin 2016, seules un peu plus de 800.000 prises ont été déployées dans les campagnes, ce qui est encore est faible par rapport aux 7,5 millions de prises au total », souligne Antoine Darodes, directeur de l’Agence du numérique, en charge du plan Très haut débit lancé par le gouvernement. « Mais on prévoit une accélération forte dans les prochains mois avec plus de 2 millions de prises, avant la fin 2018. » (@LesEchos).

#BigData

Thales avale une start-up californienne et confirme vouloir devenir un leader du big data. Thales fonce tous azimuts vers l’eldorado du big data. Son PDG Patrice Caine y croit dur comme fer, c’est là où sera la croissance et la valeur ajoutée du groupe électronique dans les prochaines années. D’où cette acquisition très logique d’une start-up californienne au chiffre d’affaires certes modeste (plus de 30 millions de dollars en 2017) mais qui entre dans le droit fil de la stratégie du big data de Thales. D’ailleurs, le groupe n’a pas hésité à débourser une jolie somme pour acquérir Guavus (plus de 200 millions de dollars), un des pionniers de l’analyse de mégadonnées (le fameux big data) en temps réel. Ainsi, Thales renforce son portefeuille d’activités de hautes technologies pour accompagner ses clients dans leur transformation digitale. « Combinée avec nos compétences établies dans les autres technologies clés du numérique, l’acquisition de Guavus représente un formidable accélérateur de notre stratégie digitale au profit de nos clients, a estimé Patrice Caine cité dans le communiqué. L’application aux grands métiers de Thales des technologies et des expertises de Guavus en matière d’analyse de données massives va renforcer notre capacité à accompagner la transformation digitale de nos clients, que ce soit dans l’aéronautique, l’espace, la signalisation ferroviaire, la défense ou la sécurité ». (@latribune).

#Publicite

Facebook aide les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau. Facebook a ouvert, en 2016, une plateforme pour prévenir les suicides. Mais le réseau social aide également les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau, a indiqué le quotidien australien The Australian. Le journal a consulté un document confidentiel de Facebook, long de 23 pages. Le réseau social y explique que ses algorithmes sont capables de repérer « les moments où les jeunes ont besoin d’un regain de confiance ». Dans le détail, ils peuvent identifier lorsqu’ils sont « anxieux », « nerveux », ou lorsqu’ils se sentent « stupides » ou « inutiles ». (@franceinfo).

#Piratage

Qui sont les Fancy Bear, ces pirates accusés de vouloir la peau de Macron ? Parfois appelés Pawn Storm, ATP 8, Sofacy ou encore Sednit, c’est sous le nom Fancy Bear qu’ils sont le plus connus. Sous toutes ces dénominations se cacherait un seul groupe de « hackers », actifs depuis 2004. Ces pirates, qui pourraient être russes, seraient responsables de nombreuses attaques informatiques, selon plusieurs entreprises de sécurité informatique. Les services secrets américains, qui prennent moins de pincettes, estiment que Fancy Bear est non seulement russe, mais est aussi en lien avec le GRU, le renseignement militaire russe. Problème : il n’existe aucune preuve irréfutable permettant d’assurer que ce groupe est bien russe, et encore moins qu’il est en lien avec le Kremlin, contrairement à ce que certains médias croient savoir. En fait, il n’existe même pas de preuves permettant d’affirmer que Fancy Bear est bien l’auteur de toutes les attaques qu’on lui prête, ni même qu’il constitue un seul et même groupe. Mais alors, qui sont ces mystérieux pirates ? (@LExpress).

#Escroquerie

Un Lituanien extorque 92 millions d’euros à Facebook et Google. C’est une arnaque répandue. Des mails qui incitent à verser de grosses sommes d’argent pour des factures impayées ou pour récupérer un prix imaginaire. Pourtant pas nés de la dernière pluie et plutôt au fait des usages et des dangers d’internet, Facebook et Google sont tombés dans le panneau. A eux deux, ils ont versé la somme rondelette de près de 100 millions de dollars à un escroc Lituanien, soit 92 millions d’euros, entre 2013 et 2015, rapporte le magazine Fortune. (@LExpress).

01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

xEn France, 40 % des emplois peuvent être remplacés par des machines. En observant l’évolution récente des technologies et en projetant leur utilisation dans l’économie, quel taux de robotisation des emplois obtenons-nous ? C’est la question que se sont posés trois analystes de l’institut McKinsey afin de dresser un portrait instantané de nos économies face à l’automatisation. D’une première analyse, l’institut tire un bilan relativement classique : malgré les progrès des intelligences artificielles pour gérer des tâches de service, les robots mécaniques sont toujours les plus compétents pour se charger d’emplois qui existent. De fait, c’est principalement dans la manufacture, et plus faiblement dans le service, que les machines sont les éventuelles égales de l’homme face au travail. (@Numerama).

#Travail

L’agir humain en entreprise, la meilleure réponse au numérique. En février 2014, Now Social, « agence communautaire » spécialisée dans le conseil et dans la stratégie, publiait son Livre Blanc, plaidoyer pour une conception plus horizontale et humaine de l’entreprise, accessible en ligne. L’occasion d’esquisser un scénario où l’entreprise anticipe sur les bouleversements à venir en redonnant la part belle à l’humain. Usbek & Rica a souhaité partager quelques-unes de leur réflexion sur les pratiques managériales du futur. Dans ce deuxième volet, la transition numérique est analysée comme revalorisant pour l’homme et pour le travail manuel. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Retour sur l’Émission Forum Changer d’Ere : Robots, big data, intelligence artificielle : libération ou aberration ? L’Émission en replay (@changerdere).

Ctations : – « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c’est toujours ce qui s’est passé. » Margaret Mead (anthropologue américaine, (1901 – 1978) ; – « Les robots ne vont pas nous remplacer complètement, mais de plus en plus. C’est à nous d’utiliser cette intelligence artificielle pour aller plus loin, et mieux faire notre boulot. » Joël de Rosnay.

#Ville

Le BIM fait (enfin) entrer le BTP dans l’ère numérique. BIM. Trois petites lettres synonymes de véritable big bang pour le monde du bâtiment. Secteur traditionnel s’il en est, le BTP s’est jusqu’alors tenu à l’écart de la transformation numérique. Concept né aux Etats-Unis au mitan des années 90, le BIM, pour Building Information Modeling ou modélisation des données du bâtiment, modifie en profondeur la façon de concevoir, de construire mais aussi de maintenir et d’exploiter un ouvrage de génie civil. Le BIM consiste à concevoir un jumeau numérique du bâtiment contenant toutes ses caractéristiques physiques, techniques et fonctionnelles. Cette maquette virtuelle peut être ensuite partagée par tous les intervenants, de l’architecte au client final, en passant par le bureau d’études, le maître d’œuvre ou l’exploitant. Elle couvre toutes les étapes du cycle de vie de l’édifice, y compris, en fin de chaîne, sa réhabilitation ou sa destruction. Une vraie révolution sur les chantiers où les plans restent majoritairement sur support papier avec un nombre parfois impressionnant de versions. Toute modification peut alors entraîner une rupture dans la chaîne d’information aux préjudices difficilement mesurables. (@latelier).

Participation citoyenne : six initiatives pour « gouverner la ville autrement ». A l’heure où s’accroît dans les démocraties occidentales le niveau de défiance à l’égard de l’autorité politique, les initiatives se multiplient pour inventer de nouvelles formes d’engagements citoyens. C’est à l’échelle locale que se développent souvent ces expérimentations qui visent à associer plus étroitement les citoyens aux décisions. Six créateurs de start-up de civic tech ou d’associations ont présenté leur démarche lors de la journée de débats organisée à Lyon par Le Monde le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement », à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities. (@LeMonde).

#Transport

Jusqu’où interdire la voiture en ville ? Architectes, urbanistes et collectivités locales imaginent des centres-villes « apaisés », repensés autour des piétons, des vélos et où la voiture deviendrait un transport en commun. Dans la plupart des très grandes villes européennes, la voiture régresse. « Nous avons clairement deux modèles : les grandes villes, où le taux d’équipement stagne, voire baisse, comme à Paris ; et les autres zones, où ce chiffre continue à progresser », précise Anne Aguilera, chercheuse à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar). (@LesEchos).

#Logement

Face à Airbnb, comment MorningCroissant a-t-il su trouver sa place ? Lancée en 2011, MorningCroissant est une plateforme de location meublée pour des séjours d’une nuit à un an. La startup, qui propose aujourd’hui plus de 12 000 hébergements dans toute la France, revendique avoir passé le cap du million d’euros de chiffre d’affaires en 2016. L’occasion pour Maddyness de revenir sur son histoire avec son fondateur Alix Tafflé. (@bymaddyness).

#Finance

Les API : clef de voûte de l’open banking. « L’API est un vieux concept ! », s’exclame Patrick Rivière, directeur banque digitale de LCL. Pourtant, ces interfaces de programmation (Application Programming Interface, en anglais) se trouvent aujourd’hui au cœur de toutes les attentions dans le monde de la finance. C’est par elles que les banques entendent articuler leur transformation digitale. Mais comment fonctionnent ces briques technologiques, souvent présentées comme des Lego ? « Les Open API constituent une porte d’entrée sécurisée dans le système d’information (SI) des banques », explique Emmanuel Méthivier, directeur général de Crédit Agricole Store (CA Store). « Lorsqu’un client souhaite consulter son solde en ligne, il faut une porte entre le core banking system, où se trouvent les données, et l’interface utilisateur (application mobile ou site web de la banque, ndlr) », détaille-t-il. Plusieurs facteurs poussent donc aujourd’hui les acteurs du monde bancaire à se tourner vers les API. « La standardisation des API, l’utilisation croissante des réseaux Internet et la révolution de la banque mobile, qui oblige à converser avec les systèmes d’information, concourent à l’accélération de l’usage des API », estime Emmanuel Méthivier. (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle permettra-t-elle de créer l’univers parallèle ultime ? Souvenez-vous de « Second Life ». Sorti en 2003, ce jeu en ligne était annoncé comme le monde virtuel qui révolutionnerait nos vies. Le concept tient dans le nom : un espace de jeu multijoueur, relativement réaliste, où chacun pourrait avoir une « seconde vie » qu’il mènerait comme bon lui semble. « Second Life » fait la Une des médias entre 2006 et 2007, des partis politiques, certains publicitaires ou l’agence de presse Reuters avaient même créé des antennes dessus, mais malgré ses succès, le jeu fait aujourd’hui figure de dinosaure. Les marques l’ont déserté, les médias s’en sont désintéréssés et, globalement, la bulle « Second Life » a explosé. Mais « Second Life » a popularisé un concept qui n’est pas mort, loin s’en faut : celui de metaverse (« métavers » en français), un méta-univers, un monde virtuel fictif, un cyberespace où chacun incarnerait un avatar lui permettant d’afficher une personnalité et d’interagir socialement. Il n’existe pas de définition unique et absolue du ou des metaverses. Le terme a été inventé par Neal Stephenson dans son roman « Le Samouraï virtuel », paru en 1992. Palmer Luckey, créateur d’Occulus VR, le décrit comme « un monde digital parallèle qui existe à côté du nôtre, [nous permettant] de communiquer avec d’autres personnes, de jouer avec d’autres personnes ». Selon une des définitions alambiquées du groupe de recherche Metaverse Roadmap, il s’agirait « de la fusion entre un espace virtuel en 3D amélioré et un espace physique constant dans un univers virtuel ». Compliqué, mais passionnant. Pour la simple et bonne raison que, grâce au développement de la réalité virtuelle, nous n’avons jamais été aussi proche de l’avènement du metaverse, l’univers parallèle virtuel qui les gouvernera tous, comme aurait dit Tolkien. Alors, à quoi ressemblera-t-il ? (@MashableFR).

#Desinformation

Facebook se penche sur la désinformation sur sa plate-forme. Il faut savoir lire entre les lignes, pour déchiffrer le rapport, publié jeudi 27 avril par Facebook, sur les « opérations de désinformation » sur le premier réseau social au monde. Non pas que le texte, cosigné notamment par Alex Stamos, le réputé responsable de la sécurité de Facebook, soit technique ou complexe, mais parce qu’il est tout en allusions. Un exemple parmi d’autres : revenant sur la diffusion d’informations trompeuses sur Facebook pendant la campagne électorale américaine, le texte évoque « des acteurs malveillants ayant utilisé des médias classiques et des réseaux sociaux pour diffuser des informations volées, comme le contenu de boîtes e-mail, dans le but de causer du tort à des cibles politiques ». Une longue circonlocution qui fait référence, sans jamais les nommer, à WikiLeaks et à la publication de courriels de John Podesta, le directeur de campagne de Hillary Clinton. De même, le rapport n’évoque jamais directement le rôle de la Russie, accusée d’avoir tenté d’influer sur la campagne américaine. Le rapport note toutefois, dans une formulation là encore alambiquée, que si « Facebook n’est pas en position d’attribuer de manière définitive l’origine de ces activités », « nos données ne contredisent pas l’attribution donnée par le directeur des services de renseignement des Etats-Unis dans son rapport du 6 janvier 2017 » – rapport qui accusait nommément la Russie. (@Pixelsfr).

#Internet

Lawrence Lessig (1/2) : « Dans le Net, où l’argent est roi, l’attitude désintéressée d’Aaron Swartz tranchait ». Copyrights, broadcasting, hacking, éditeurs et censeurs, impact sur la démocratie… Le juriste Lawrence Lessig, l’un des théoriciens américains du Web parmi les plus influents, revient sur l’extraordinaire et fructueuse relation qui le liait à Aaron Swartz, jeune trublion du Net qui s’est donné la mort en 2013. Première partie de l’entretien de @telerama.

Lawrence Lessig (2/2) : « La campagne présidentielle de Bernie Sanders m’a déçu ! ». Candidat malheureux aux dernières primaires démocrates, le juriste Lawrence Lessig revient sur les nécessaires réformes du système électoral américain. Inquiet du manque de courage politique de son propre camp, et terrifié par les élans bellicistes du nouveau président Donald Trump. Deuxième et dernière partie de l’entretien de @telerama.

#YouTube

« C’est juste un canular, frère », sur YouTube, les dérapages parentaux font rage Pour que leurs canulars fassent un maximum de vues sur YouTube, des parents vidéastes n’hésitent pas à franchir certaines limites, au mépris de leurs enfants. (@LExpress).