La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Travail
Les millennials ont cinq conseils sur le monde du travail pour la prochaine génération. En 2011, le cabinet d’études Deloitte a commencé à enquêter sur les millennials dans le cadre de sa « Global Millennial Survey« , dont la 6e édition vient de paraître. En six ans, cette nouvelle génération a vieilli un peu et pris des responsabilités dans les entreprises. Cela a poussé Deloitte à interroger les 8000 sondés sur ceux qui vont bientôt prendre leur place: la génération Z, également dite GenZ, ou les « centennials » — c’est-à-dire les jeunes qui ont moins de 18 ans aujourd’hui. Plus de 60% des millennials pensent que la génération Z aura un impact positif sur le lieu de travail, a découvert Deloitte. Mais ils pensent aussi qu’il faudra aider cette nouvelle génération à son arrivée dans le monde de l’entreprise et les millenials sont prêts à les accompagner. (@BIfrance).
#Justice
Depuis le 10 février, la « justice prédictive » est testé au barreau de Lille. Quinze cabinets d’avocats expérimenteront pendant six mois un logiciel développé par la start-up Predictice. Cet algorithme va permettre « d’accéder à la jurisprudence et aux textes de loi via une barre de recherche unique, en langage naturel. En un clic, l’algorithme calcule les probabilités de résolution d’un litige, le montant des indemnités et identifie les éléments les plus influents sur la décision juridictionnelle », explique la société et le barreau de Lille, dans un communiqué commun. A lire aussi : Cinq clés pour comprendre le « Big Data » et Le nouvel algorithme des gendarmes pour prédire le crime.
La mise à disposition de toutes les décisions de justice, suite à la loi République numérique d’Axelle Lemaire du 7 octobre 2017, représente un sacré défi technique mais présage surtout de gros bouleversements pour le monde judiciaire. Le temps que chaque juridiction s’y mette et ce seront 4 millions de décisions mises en ligne chaque année. A lire aussi : Terrorisme : le « Big data » peut-il prédire la radicalisation ?
Le site Village-Justice nous fait voyager dans les coulisses de la justice prédictive pour découvrir les avantages, les inconvénients, les effets pervers d’un phénomène qui n’en est qu’au stade de l’expérimentation. La justice prédictive peut « présenter des risques importants : risques pour la liberté, risques de pression sur les magistrats, risques de décontextualisation des décisions, risques d’uniformisation des pratiques », s’inquiète Chantal Arens, première présidente de la cour d’appel de Paris.
A chaque nouveau marché son anglicisme, les legal tech, déjà implantées aux Etats-unis émergent en France. L’idée de ce qu’on appelle la justice prédictive, c’est que les big data permettent de prédire l’issue d’une procédure judiciaire. Alors quel sera le rôle des juges dans cette situation ? L’un des enjeux est de savoir si les noms des magistrats seront ou non anonymisés pour éviter toute possibilité de « profiler » chaque magistrat qui siège afin de choisir celui qui lui sera le plus favorable. Face à ce virage numérique, l’avocat au barreau de Paris Kami Haeri relève dans son rapport remis au ministère de la justice, une nette réticence de la part des avocats à se remettre en question.
#Economie
Le numérique va-t-il sauver l’industrie ? L’automobile n’est pas toute l’industrie. Mais en France, c’est elle qui sert de baromètre à l’ensemble du secteur. Et à ce titre, on peut dire que tout va plutôt bien en ce début d’année. Renault vient d’annoncer ses résultats pour 2016 : ils n’ont jamais été aussi bons, avec un chiffre d’affaires en hausse de 13%. Quant au groupe PSA, il n’envisage rien moins que d’absorber Opel, une marque allemande aujourd’hui détenue par l’américain General Motors. Pour autant, le paysage industriel français peine à renvoyer autre chose que le reflet de son propre déclin. Comme le note la CGT en amont des Assises nationales de l’industrie (qu’elle organise après-demain), « l’emploi a reculé de près de 25 % en quinze ans ». Quant à la production, elle « atteint à peine 10 % du produit intérieur brut, contre 16 % en moyenne dans la zone euro, et 22 % en Allemagne ». Si de telles comparaisons entre la France et l’Allemagne peuvent finir par agacer, elles ont au moins le mérite d’indiquer que la désindustrialisation n’est pas forcément une fatalité. Pas plus qu’il n’y a de fatalité à voir le travail disparaître sous l’effet de la numérisation et de l’automatisation : nous en avons longuement parlé lors d’une précédente émission. Pour autant, l’activité industrielle, et les emplois qui y sont liés, sont bousculés par ces profonds changements. Est-ce une chance à saisir ? ou un péril à surmonter ? (@franceculture).
#Entreprise
Comment les entreprises se convertissent aux chatbots. Voyages-SNCF, PMU, Accor Hôtels, Meetic, Direct Energie ou encore Air-France KLM… La liste des entreprises qui testent ou utilisent des bots, des robots conversationnels, ne cesse de s’allonger. Ces interfaces vocales et/ou textuelles, sortes de robots sans corps intégrés à un site, à une application ou à un réseau social type Facebook Messenger, sont appelés à devenir le nouveau standard de la relation client. Grâce à eux, le consommateur peut effectuer un achat, réserver son train, son taxi, son billet de cinéma, sa chambre d’hôtel, placer ses paris en ligne ou gérer son abonnement en énergie en quelques questions-réponses, non pas avec un agent humain, mais avec un logiciel dopé à l’intelligence artificielle, enrichi et supervisé par l’homme, capable de répondre à n’importe quelle question 24h sur 24 et sept jours sur sept. (@latribune).
#Monnaie
Les données sont-elles vraiment la monnaie de demain? (2/2) Comme nous l’avons vu lors d’un article précédent, les données peuvent créer de la valeur en remplissant les trois fonctions de la monnaie (unité de compte, réserve de valeur et pouvoir libératoire). Mais il est intéressant de poursuivre l’analogie en se demandant ce qui confère à une monnaie sa force et lui permet d’effectivement remplir ces trois fonctions dans les meilleures conditions. En effet, toutes les monnaies ne se valent pas. Les cartes Pokémon sont à la fois des unités de compte (PV, Ex etc.), des réserves de valeur et elles possèdent un pouvoir libératoire phénoménal dans les cours de récréation. Mais on pourra leur préférer des euros ou des dollars dans certaines circonstances. Il en va de même pour les données. Comment donc s’assurer que les données collectées et générées ont une valeur plus proche de l’euro que de la carte Pokémon ? (@frenchweb).
#Agriculture
Toulouse : Jardins potagers, paysage comestible… l’agriculture urbaine prend racine. Les 18 et 19 mars, Toulouse accueille les 48 heures de l’agriculture urbaine. Un week-end pour découvrir tout ce qui est mis en œuvre dans la Ville rose pour avoir un peu plus de vert… « Le concept d’agriculture urbaine est très large, il va de la personne qui a des bacs de tomates sur sa terrasse aux jardins partagés. Cela revêt un aspect social, mais aussi des questions en lien avec le changement climatique ou encore le fait d’avoir de la nourriture plus proche de là où on la consomme. Il y a encore du travail, mais toutes les initiatives renforcent la sensibilisation », plaide Christian Ortega de GreenMyCity, l’association qui coordonne ce premier rendez-vous avec, entre autres, Terres Toulousaines, qui déploiera un potager éphémère en ville. (@20minutes).
#MyAfricanStartUp
Les 100 start-up africaines les plus prometteuses. L’Afrique s’éveille aux start-up, mais manque de fonds pour les financer. Si les jeunes pousses s’y montrent particulièrement innovantes, les investisseurs sont encore réticents à miser sur elles, soit par méconnaissance, soit par frilosité. Pour briser ce cercle, un entrepreneur camerounais installé en France, Christian Kamayou, a décidé de publier un palmarès des 100 start-up africaines dans lesquelles investir. Ce startuppeur, fondateur de Financetesetudes.com, un courtier en ligne pour obtenir des prêts étudiants, a lui-même reçu le soutien de business angels de renom : Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon. (@EchosBusiness).
#Financement
L’UFC-Que Choisir éreinte les sites de crowdfunding « miroir aux alouettes ». L’UFC s’attaque aux nouveaux entrants de la finance, les Fintech, en l’occurrence les sites de crowdfunding, et plus particulièrement de crowdlending, le financement participatif d’emprunts aux PME par des investisseurs non professionnels (pour l’essentiel), dans un rapport publié ce jeudi. Alors que ce marché explose en France (+112% en 2016 et même x2,6 pour le prêt aux entreprises), l’UFC tire à boulets rouges sur les pratiques commerciales qu’elles jugent « déloyales » de certaines de ces plates-formes qualifiées de « miroir aux alouettes ». L’association en appelle aux pouvoirs publics. « Notre analyse montre que les acteurs des placements participatifs fournissent un service médiocre aux consommateurs. La promesse des rendements surestimés, la présentation partiale et la sélection hasardeuse des projets à financer […] sont autant de manquements à la loyauté vis-à-vis des consommateurs » dénonce l’association dans son dossier d’une quarantaine de pages.(@latribune).
#Telecoms
A vingt ans, le gendarme des télécoms doit se réinventer un avenir. Créé en 1997 pour préparer l’ouverture à la concurrence des télécoms, le régulateur a vu ses missions évoluer sur les vingt ans écoulés. Celui qu’on a longtemps désigné comme le « gendarme des télécoms » se définit désormais plutôt comme un « architecte et un gardien des réseaux d’échanges ». Alors que la concurrence est maintenant installée – tant et si bien que le secteur tente de se consolider -, l’Arcep doit se réinventer un avenir. Elle défriche ainsi de nouveaux chantiers. Parmi ses nouvelles missions, figure en haut de liste le respect de la neutralité du Net. L’Arcep s’est vu attribuer par la loi de nouveaux pouvoirs de contrôle mais aussi de sanction pour garantir un Internet ouvert, éviter que certains contenus ne soient plus favorisés que d’autres et encadrer davantage les pratiques des opérateurs dans la gestion des réseaux. L’Autorité ne régule pas les géants du Web. Mais elle travaille à définir des règles en collaboration avec les instances européennes. (@LesEchos).
#Audiovisuel
Le piratage génère un manque à gagner de 1,4 milliard. Un coût de 1,36 milliard d’euros. C’est presque assez pour faire sept « Valérian », tourner une petite quarantaine d’années de « Plus belle la vie » ou financer presque tous les investissements effectués dans la production cinématographique en 2015. C’est en tout cas l’estimation du manque à gagner lié à la consommation illégale de contenus audiovisuels en France, en 2016, selon EY. Dans cette étude, que « Les Echos » publient, le cabinet d’audit et de conseil tente d’analyser les conséquences du piratage pour le secteur audiovisuel et cinématographique. (@LesEchos).
A lire aussi : Cyberattaques, le danger permanent. De Yahoo! à Orange en passant par Sony, tous ces grands groupes ont été hackés à tour de rôle ces trois dernières années. Retour sur ces piratages de grande ampleur. (@LesEchos).