24 Avr

Emballé par sa visite, Laurent Fabius se fera l’ambassadeur de la Cité des Civilisations du Vin

Invité par Alain Juppé, Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères et du tourisme a été charmé par le « phare de l’oenotourisme », ainsi baptisé par le maire de Bordeaux. Une heure de visite au pas de charge pour mieux s’impreigner du dossier et s’en faire le « VRP » à l’étranger. La filière vin lui dit merci. Il a ajouté dans le panier de la mariée un « contrat de destination. »

Démarrage de la visite ce matin à 10h avec Philippe Massol le directeur général pour guide  © Jean-Pierre Stahl

Démarrage de la visite ce matin à 10h avec Philippe Massol le directeur général pour guide © Jean-Pierre Stahl

« C’est impressionnant, exceptionnel ! », on sent Laurent Fabius emballé par ce projet initié il y a quasiment 10 ans par Alain Juppé, alors que personne n’y croyait vraiment. La tour sera bientôt à son point culminant: 55 mètres au début de l’été.

 Et d’ajouter sur le plateau de France 3 Aquitaine, invité du 12/13: « c’est une idée excellente, qui va pouvoir être mise en oeuvre l’année prochaine. 

Le vin , que je ne confonds pas avec l’alcoolisme, c’est un produit magnifique et en France il est excellent. Il faut qu’on pousse l’oenotourisme… » Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères et du Développement International

Laurent Fabius, impressionné, quand il découvre cette immense "carafe" © JPS

Laurent Fabius, impressionné, quand il découvre cette immense « carafe » © JPS

Les acteurs de la Cité sont eux-memes subjugués, non par le chantier qu’ils connaissent de fond en comble, mais pour avoir décroché ce gros poisson du gouvernement:

Philippe Massol explique la scénographie intérieure et également le parcours permanent © JPS

Philippe Massol explique à Laurent Fabius la scénographie intérieure et également le parcours permanent © JPS

Si on voulait avoir un ministre, c’est bien celui-là! C’est quand même le défenseur du vin en France. Il a compris que la France ne serait pas ce qu’elle est, sans le rayonnement de son vin dans le monde entier. C’est un magnifique ambassadeur! » Philippe Massol, directeur général de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin

L'auditorium Thomas Jefferson, entièrement financé par des mécènes américains: the "Américan Friends" of the City © JPS

L’auditorium Thomas Jefferson, entièrement financé par des mécènes américains: the « Américan Friends » of the City © JPS

Et Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation d’ajouter: « C’est très important, c’est la reconnaissance affirmée de l’Etat dans ce projet. Laurent Fabius a mis en place des moyens pour faire parler du vin français dans le monde. Le vin une vraie place dans cet art de vivre à la française. Nous sommes très fiers de montrer notre projet qu’il portera régulièrement. »

Une équipe soudée pour défendre l'oenotourisme dans le monde © Jean-Pierre Stahl

Une équipe soudée pour défendre l’oenotourisme dans le monde © Jean-Pierre Stahl (de gauche à droite: Nicolas Gailly, Philippe Castéjà, Laurent Fabius, Alain Juppé, Michèle Delaunay, Sylvie Cazes et Nicolas Florian)

Nous sommes enchantés qu’un Ministre d’Etat regarde avec un oeil bienveillant toute la filière oenotouristique qui représente des milliers d’emplois dans le bordelais et dans toutes les régions viticoles de France », Nicolas Gailly trésorier de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin

Laurent Fabius a la Cité 003

Et l’administrateur du fonds de dotation d’ajouter: « le fait d’avoir le Ministre des Affaires étrangères avec nous a énormément de sens. Car sur les 450 000 visiteurs par an que nous espérons, plus des 2/3 seront des étrangers. »

Laurent Fabius a la Cité 057

Le Ministre est en effet venu à Bordeaux pour signer avec la ville un « contrat de destination » avec des aides de l’Etat à la clé. Bordeaux de ce fait devient une destination touristique exceptionnelle de France. Dix villes ont obtenu cette distinction. Ce contrat consacre une « marque de territoire », en mettant en commun toutes les institutions publiques et privées qu’elles relèvent de l’Etat, des collectivités, des chambres de commerce ou des professionnels du tourisme au sens large. L’objectif est de promouvoir le tourisme à travers 3 axes de développement « l’oenotourisme, les croisières fluviales et le patrimoine naturel et culturel » a-t-il ajouté.

Durant la visite, Alain Juppé lui a précisé que la Cité s’ouvrirait également aux scolaires dans l’optique de bien comprendre ces civilisations très anciennes du vin dont Bordeaux tire ses racines il y a 2000 ans avec la venue des romains. Il y aura « un apprentissage du goût, il faut éviter le bitchdrinking ! ». A l’heure où le projet de loi santé est en discussion au Parlement, voilà une bonne initiative qui passe par l’éducation et la culture. Laurent Fabius semblait ce matin être aussi un fervent défenseur de la filière vin.

Quant au budget de la Cité, celui-ci est de 81 millions d’euros. La part du mécénat s’établit pour l’heure à 17 millions, la Fondation en espère au moins 20. Son pendant aux USA, the « american friends »of the City organisent le 30 avril aux Nations-Unis un repas où 300 mécènes pourront déguster 60 vins parmi les meilleurs au monde; une levée de fonds d’environ 1 million est espérée pour financer l’auditorium qui portera le nom de l’ancien président américain Thomas Jefferson qui séjourna à Bordeaux et appréciait ses vins.

L’ouverture ? « C’est quand on sera prêt » précise Nicolas Gailly, mais Sylvie Cazes est plus tranchée: « ce sera fin mai ou début juin. » « Car après ce sera trop tard car il y aura l’euro 2016, et durant Bordeaux Fête le Vin ce n’est pas envisageable, enfin après le 14 juillet ce n’est pas possible ». Il faut absolument ne pas louper l’année 2016 au niveau touristes « pour le business plan » donc « ce sera fin mai ! »

23 Avr

Hélène Darroze consacrée par le prix Veuve Cliquot « meilleure femme chef du monde »

L’émission top chef avait fait appel à ses services récemment, une consécration qui s’ajoute à ses 3 étoiles. L’ensemble de ses collègues chefs ainsi que sa clientèle la reconnaissent depuis des années, aujourd’hui c’est le prix Veuve Cliquot qui vient de la récompenser du titre de meilleure femme chef du monde. Rien que cela…

La grande dame de la gastronomie Hélène Darroze © helenedarroze.com

La grande dame de la gastronomie Hélène Darroze © helenedarroze.com

Hélène Darroze vient de remporter le Prix Veuve Cliquot de la meilleure femme chef du monde. Une vraie consécration pour ce chef landais, qui a intégré le jury de Top chef cette année.

A la tête du restaurant du Connaught (deux étoiles) à Londres mais aussi du restaurant sis au 4 rue d’Assas qui porte son nom Hélène Darroze à Paris (une étoile), Hélène Darroze se verra décerner cette prestigieuse récompense le 1er juin à Londres, lors de la cérémonie de remise des prix «World’s 50 Best Restaurants».

Ce prix du meilleur chef féminin Veuve Cliquot est décerné par un collège de 1 000 experts de l’industrie gastronomique internationale et de fins gourmets. Hélène Darroze succède ainsi à un autre talent: Anne-Sophie Pic.

Bravo à Hélène Darroze. Ludivine Tachon et Sylvie Tuscq Mounet de france 3 Aquitaine avaient sans doute senti ce couronnement en lui consacrant cet automne ce magazine:

Reportage de Ludivine Tachon ,Sylvie Tusq-Mounet et Eric Delwarde 

Carafage ou décantation: un rituel où le temps d’aération est très délicat

Faut-il ou non poser directement la bouteille sur la table ? Ou bien avoir recours aux carafes  amples ou à décanter. La question fait débat depuis des générations. Côté châteaux a tenté d’y répondre avec ces experts: Dominique Garcia, plus de 25 ans de sommellerie dans des Relais et Châteaux, Jean-Jacques Casano et Hervé Valverde du Bistrot du Sommelier à Bordeaux.

Dominique Garcia, sommelier, en train de décanter un château Haut-Bailly © Jean-Pierre Stahl

Dominique Garcia, sommelier, en train de décanter un château Haut-Bailly © Jean-Pierre Stahl

Dominique Garcia a au compteur 25 ans de sommellerie dans les Relais et Châteaux, et notamment chez Alain Chapel, 3 étoiles au Michelin à Mionnay dans l’Ain. Il a cotoyé les plus grands chefs Alain Ducacsse, Georges Blanc, Paul Bocuse, Pierre Troisgros… »Tous avaient un labrador noir, et quand ils se retrouvaient, ils partaient ensemble faire leur marché… »me raconte-t-il.

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Lui était parti pour faire chef de rang, mais on lui a dit « tu as des pré-dispositions pour les dégustations. Tu devrais faire sommelier. » Du coup, il s’est orienté dans cette voie, qui devint sa passion, très remarqué par la suite puisque il fut aussi durant 10 ans le gérant de la cave privée de Mouton Rothschild, 130 000 bouteilles. Il eu le rare privilège de veiller au rebouchage de nombreux vins des millésimes 1934 à 1988, avec notamment les très grands 45, 47, 49, un mythique cheval blanc 47 et de grands Yquem 24,28 et 67, sans oublier un fabuleux Haut-Bailly 1955, cru classé des Graves.

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C’est justement  au château Haut-Bailly qu’il nous convie pour nous expliquer l’art de la décantation…Dans cette gigantesque cuisine du château, après avoir dressé nappe, disposé les bouteilles et l’ouvre-bouteille ou limonadier, il craque une allumette… Selon le rituel que l’on trouve encore dans les grands restaurants, la bougie ainsi allumée va servir à distinguer le dépôt dans la bouteille, si dépôt il y a.

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Mais avant cela, le décapsulage, à réaliser en-dessous du goulot pour éviter au vin de rentrer en contact avec d’éventuelle bactérie, un petit coup de chiffon peut aussi être appliqué sur le goulot. Il se verse alors délicatement un fond de verre, qu’il va ensuite vider dans la carafe pour aviner celle-ci.

Il déguste alors cet échantillon pour savoir s’il faut décanter le vin 1/2 heure ou une heure avant de le servir:

« Si vous sentez que le vin est déjà très évolué, qu’il est tuilé, il faudra le décanté une demi-heure avant ça sera suffisant. Si vous voyez qu’il a un support tanique encore, il faudra le décanter une heure avant » précise Dominique Garcia.

Une opération délicate car l’oxygénation trop importante de vins vieux peut-être fatale: 

« Ce que je dis souvent: il vaut mieux que le plaisir soit dans le verre plutôt que ce soit la carafe qui se fasse plaisir », Dominique Garcia chef sommelier

Jean-Jacques Casano, le sommelier du Bistrot du Sommelier © JPS

Jean-Jacques Casano, le sommelier du Bistrot du Sommelier © JPS

Mais tous les vins ne sont pas à carafer. Au Bistrot du Sommelier, Jean-Jacques Casano, sommelier depuis 12 ans dans cette brasserie, confirme: « on ne carafe déjà pas des demi-bouteilles »

Hervé Valverde, le patron du Bistrot du Sommelier, et Jean-Jacques Casano, deux sommeliers qui gèrent une superbe cave © JPS

Hervé Valverde, le patron du Bistrot du Sommelier, et Jean-Jacques Casano, deux sommeliers qui gèrent une superbe cave © JPS

Dans la cave qu’il gère avec Hervé Valverde, sommelier lui même qui a ouvert cette institution bordelaise en 1986, il va chercher ces bouteilles de Bordeaux jeunes ou moins jeunes (95% de Bordeaux à la carte), qu’il va proposer à la dégustation à ses clients. Il a sur ses étagères différentes carafes amples pour les vins jeunes, qu’il ne va pas hésiter à verser franchement, et moins vastes pour des vins plus vieux et délicats. Il conseille bien sûr en fonction de ce que les gens mangent, selon leur goût et leur budget. Au total, ce sont ainsi 130 crus différents qu’Hervé Valverde et Jean-Jacques Casano proposent à la carte.

 Les vins très jeunes, il vaut mieux les carafer de façon à arrondir les tanins, les tanins ont un aspect relativement durs. Le fait d’aérer, ça permet d’arrondir et comme cela quand vous l’avez en bouche vous avez quelque chose de moins agressif » Jean-Jacques Casano Bistro du Sommelier

Autrefois on décantait, parce que les vins avaient beaucoup de dépôt et on buvait les vins très vieux. Aujourd’hui, on est dans des générations où l’on boit les vins entre 5 et 10 ans, les nouvelles techniques font qu’ont boit les vins plus jeunes », Hervé Valverde, le patron du Bistro du Sommelier.

Dominique Garcia (blog le sommelier et les vignerons) se souvient de ses plus grands souvenirs de décantation: un château Haut-Bailly de 1955, un Margaux de 1928 ou encore un Mouton-Rothschild de 1870… « un vin qui a été décanté à 22h30, et qui se goûtait encore très très bien jusqu’à 2h du matin », soit 4h après l’ouverture du flacon et sa décantation, pour apprécier la finesse et le terroir révélés par ces vins.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine:

Le palmarès du Challenge international du vin

4 220 vins provenant de 34 pays ont été évalués par 736 dégustateurs. Plus de 47% de vins étrangers. Le Challenge International du Vin vient de dévoiler au total  1 383 médailles et 18 Prix Spéciaux décernés.

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Xavier de Volontat et Jean-Pierre Thene, Directeur du Syndicat Général de l’AOC Corbières entourés de Hervé Romat, Président du Challenge International du Vin et de Fabienne Cortadi, Directrice, ainsi que des membres du Jury spécial Corbières ©Challenge International du Vin

En 2015, l’AOC Corbières était à l’honneur. Un jury de professionnels du vin et de journalistes spécialisés, présidé par M.Xavier de Volontat, président du Syndicat Général de l’AOC Corbières, a sélectionné le meilleur vin de l’AOC Corbières parmi ceux qui avaient obtenu une médaille d’or le premier jour du concours

Sur la base des 8 meilleurs vins en lice, le jury a décerné le Prix Spécial Corbières à:Les Celliers d’Orfée
AOC / AOP CORBIERES rouge 2012
Croix du Sud
www.celliersdorfee.com

Pour la deuxième année consécutive, l’Espagne est à nouveau récompensée par le Prix Spécial Bio avec:
Eugenio Reverón Sierra,
S.L. D.O. ABONA blanc 2014
Pagos Reverón Blanco Joven Ecológico
www.bodegareveron.com

Les lauréats des traditionnels Prix Spéciaux Blaye et Bourg créés en l’honneur des 2 appellations fondatrices du concours.

Prix Spécial Blaye
EARL Joël Bonneau AOC / AOP BLAYE – COTES DE BORDEAUX
blanc 2014
Château Haut Grelot

Prix Spécial Bourg 
Sylvie Giresse
AOC / AOP COTES DE BOURG rouge 2012
Château Gravettes Samonac Cuvée Elégance

Nouveauté 2015 : 14 Prix Spéciaux attribués par type : cliquez ici pour les découvrir.

445 médailles d’Or, 457 médailles d’Argent et 481 médailles de Bronze ont été décernées : 

Top 6 des médailles par pays (Hors France)
Espagne: 217

Portugal: 151
Italie : 74
Hongrie: 64
Chili: 32
Grèce: 28

Pour retrouver l’intégralité du palmarès 2015 : cliquez ici

22 Avr

Les Oscars des Bordeaux Rouges: le millésime 2013 à la loupe…

Rendez-vous à 19h au Tapéro ! Bordeaux, une fois de plus a fait le show, ce lundi soir, avec la dégustation du millésime 2013 et la mise en avant des meilleures bouteilles en Bordeaux Rouges, dégustées à l’aveugle. Un exercice délicat avec un millésime 2013 qui ne fut pas facile.

© Jean-Pierre Stahl

Une soixantaine d’échantillons à déguster à l’aveugle © Jean-Pierre Stahl

Remember, le printemps 2013 fut frais et pluvieux, la vigne en a pâti sans parler des orages dévastateurs de l’été. Ce fut l’une des plus petites récoltes depuis 1991. Malgré tout, les viticulteurs ont produit un millésime 2013 avec les meilleurs lots pour le mettre en bouteille, certains ont vendu aussi une bonne partie au négoce, en vrac.

Le millésime 2013: "assez plaisant, équilibré mais pas de grande densité" selon Vincent Cruège des Vignobles André Lurton

Le millésime 2013: « des vins gourmants, assez plaisants, équilibrés, mais pas de grande densité » selon Vincent Cruège des Vignobles André Lurton

Hubert Groutel, chargé de la promotion pour toute la France des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs reconnaît: « c’est un millésime difficile, il y a moins d’échantillons que les années précédentes. On en a pris plus d’une soixantaine alors qu’une année normale on dépasse les 100 échantillons. Il faut dire que les vignerons ont vendu aux négociants ou ont déjà tout écoulé eux-mêmes. »

Mais on sait également que ce millésime a eu du mal à trouver preneur pour d’autres viticulteurs ou pour des grands crus classés, Allan Sichel me précisait la semaine passée que la campagne des primeurs 2013 ne s’est pas faite comme d’habitude.

Marc Médeville, vice-président des Bordeaux et Bordeaux Sup, lançant la soirée de dégustation des Oscars des Bordeaux Rouges © JPS

Marc Médeville, vice-président des Bordeaux et Bordeaux Sup, lançant la soirée de dégustation des Oscars des Bordeaux Rouges © JPS

Les Bordeaux et Bordeaux Sup, avec Marc Médeville, vice-président du syndicat en maître de cérémonie, ont donc lancé cette nouvelle soirée de dégustation et de classement fonction du plaisir de chacun: « Il y a aussi des bonnes choses en 2013, même s’il y a eu peu de volumes. On présente ici des vins de marques, de propriétés et de coopératives. Ce qu’il y a c’est bien », précise Catherine Alby.

Bart (au centre) , directeur régional Carrefour à Bruxelles parmi les dégustateurs © JPS

Bart Demarest (au centre), directeur régional Carrefour à Bruxelles parmi les dégustateurs © JPS

Pour cette dégustation, essentiellement des hommes pour faire le contre-pied à la dégustation exclusivement féminine du mois dernier, mais pas seulement. Car parmi les 52 personnes qui composent le jury, il y a une forte représentation de Belges de la grande distribution avec quelques femmes (Carrefour): « les Belges aiment les vins de Bordeaux et de la France. On est très heureux de venir ici pour déguster les différents vins. On travaille dans la vente à Carrefour et on apprend beaucoup en venant ici », explique Bart Demarest directeur régional de Carrefour Belgique à Bruxelles.

Oscar des bordeaux rouges 003

Parmi les membres des différents jurys, des viticulteurs ou oenologues comme Jonathan Ducourt ou Vincent Cruège des Vignobles André Lurton, mais aussi des journalistes spécialisés… Pour Vincent Cruège: « ce sont des vins assez gourmands, équilibrés, harmonieux mais pas de grande densité, en tout cas assez plaisants. C’est sympa de déguster avec les Belges qui se sont pris au jeu. Par ailleurs, ces vins ont une jolie couleur, ce sont des vins plaisir. Personne ne fait la grimace. »

Jonathan Ducourt (à gauche): "on a deux styles de vins d'un côté du boisé et structuré, de l'autre sur le fruit, léger à boire dans l'année..." © JPS

Jonathan Ducourt (à gauche): « on a deux styles de vins d’un côté du boisé et structuré, de l’autre sur le fruit, léger à boire dans l’année… » © JPS

Jonathan Ducourt, des Vignobles Ducourt, a eu le coup de coeur pour la bouteillle N°9: « on a deux styles de vins d’un côté du boisé et structuré, de l’autre sur le fruit, léger à boire dans l’année…On n’a pas des tonnes de tanins, ça ne va pas tenir 10 ans, c’est à boire dans les 3 à 5 ans. Avec le peu de bouteilles, et tout le vrac, c’est quand même nos meilleurs lots. Certains pourront même être bus cette année. »

Et en exclusivité Côté Châteaux vous dévoile le palmarès des Oscars des Bordeaux (millésime 2013):

Oscars-Bordeaux-Rouge-2013-900
A la Gloire du Chat

Château Belle-Garde Elevé en fût

Kressmann Monopole

Merlot du Château Sainte Barbe

Château Motte Maucourt Elevé en fût

Château Rougier

21 Avr

Bernard Farges réclame la compréhension de l’Etat vis-à-vis de la filière vin

 En l’absence du nouveau préfet de région, Bernard Farges le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a tenu à « remettre les points sur les i » sur ce que représente la viticulture à Bordeaux: « la première puissance économique de la région et le premier employeur du département de la Gironde ». C’était hier à l’assemblée générale du CIVB, voici en substance les points que le président du CIVB a abordé. Parole d’expert relate ses paroles:

Bernard Farges, le Président du CIVB © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges, le Président du CIVB © Jean-Pierre Stahl

Le président du CIVB, tout en espérant que le nouveau préfet se joigne prochainement aux viticulteurs (celui-ci s’était fait représenté, ayant d’autres obligations par ailleurs), a fait une intervention musclée en s’adressant au représentant de l’Etat:

« Pour vous accueillir, Monsieur Le préfet, je voudrais rappeler devant vous ce que représente la filière des vins de Bordeaux mais aussi rappeler les objectifs de notre interprofession, également mettre en lumière ce qui nous interpelle et nous freine dans l’atteinte de ces objectifs.

La filière des vins de Bordeaux, c’est 4 milliards de chiffre d’affaires, dont la moitié à l’export, 50 000 emplois directs sur notre département, 6 700 viticulteurs, 400 négociants, 45 caves coopératives, une ville et des territoires où la vigne et ses acteurs sont incontournables, une ville connue dans le monde entier donnant à Bordeaux le 2ème rang en termes de notoriété après Paris et cela probablement grâce au vin. Des structures de filière qui fonctionnent, des acteurs qui se parlent et construisent ensemble. Le plan « Bordeaux demain » bâti il y a 5 ans maintenant, est notre feuille de route avec comme fil conducteur de chacune de nos décisions et de nos actions, la valorisation de notre filière des vins de Bordeaux. Nos actions sur la régulation, nos investissements en termes de recherche, nos investissements en marketing, visent tous à cet objectif.

Sur le plan Economique, notre filière a vécu douloureusement en 2014 les conséquences de la récolte 2013, la plus faible depuis 1991.

L’année 2015 sera encore impactée pour la même raison.

Toutefois, plusieurs éléments positionnent notre activité dans des conditions beaucoup plus favorables qu’il y à 6 mois :

* Une récolte 2014 de grande qualité et pour chacun de nos types de vins,

* Des stocks faibles,

* Une monnaie qui a fortement baissé,

* Des frémissements dans l’économie européenne (pas encore en France),

* Un redressement perceptible sur les marchés asiatiques,

* Autant d’indicateurs très positifs qui doivent nous donner beaucoup d’espoirs mais demandent une vraie concrétisation dans nos chiffres lors des prochains mois.

Tous les viticulteurs, tous les négociants, tous les courtiers œuvrent au quotidien à la création de richesse pour eux-mêmes bien sur mais aussi pour le bien collectif qu’est la marque Bordeaux. Chacun d’entre eux lutte sur ses marchés, lutte contre ses concurrents, lutte parfois contre les aléas climatiques mais se trouve à devoir lutter contre des éléments extérieurs qu’il ne peut déjouer seul. C’est pour cela aussi que nos anciens ont bâti des structures comme le CIVB pour lutter collectivement contre des projets destructeurs de valeur. Et nous pouvons dire qu’à côté de dossiers susceptibles de nous faire avancer, nous devons œuvrer chaque jour pour ne pas reculer.

Bernard Farges le président du Civb © JPS

Je voudrais aborder devant vous 4 points qui sont des points d’actualité et sur lesquels nous devons travailler et nous devons sans cesse éviter de reculer.

* 1er point l’enrichissement :

C’est un sujet de fou Monsieur Le préfet ! Le sucre est un élément d’ajustement utilisé partout dans le monde avec deux techniques. L’une est utilisée depuis un siècle. C’est le saccharose. Elle est moins chère, elle rapporte des taxes à l’Etat, elle est tracée et traçable par les services de contrôle et vous allez découvrir dans votre nouveau poste à Bordeaux, que vos services et vous-mêmes allez être mobilisés comme nous pendant des jours pour justifier de ne pas utiliser la méthode plus onéreuse, cela couterait environ 20 millions d’euros à Bordeaux soit l’équivalent de notre budget marketing. En outre cette méthode ne génère pas de recette fiscale pour l’Etat et de récents contentieux en montrent l’origine douteuse. Avouez que marcher sur la tête est sympathique pour des saltimbanques mais ce n’est pas ce qui est attendu ni d’un préfet, ni des responsables professionnels.

Sur les pesticides et plus largement sur notre impact environnemental, nous avons produit le 1er rapport de développement durable de la filière des vins de Bordeaux. Nous montrons à travers ce rapport ce que nous avons fait depuis des années, ce que nous faisons aujourd’hui et quels sont nos engagements.

Nos entreprises agissent sur leur impact environnemental au travers de nombreuses actions collectives, les certifications Agri-confiance, Terravitis, les bio, HVE mais aussi l’outil original porté par l’interprofession, le SME.

Beaucoup d’autres entreprises travaillent à faire évoluer leurs pratiques elles aussi mais sans rien demander à personne et dans leur coin.

Toutefois, la stigmatisation de notre profession à des fins idéologiques, ne peut être acceptée.

Nos pratiques doivent évoluer encore, c’est une évidence, mais elles évolueront plus vite et plus profondément si les réponses apportées ne sont pas simplistes ou idéologiques.

Par exemple, faire croire et défendre que le bio est le seul modèle capable de répondre aux enjeux environnementaux est une réponse simpliste et idéologique, c’est donc une faute !

Ce modèle a toute sa place, il répond à des attentes de consommateurs, de producteurs aussi, mais ce marché n’est pas extensible à l’infini.

Quand l’Etat, les départements, les régions, les chambres parfois mais aussi les média le mettent en avant comme LE modèle à encourager, nous prenons le risque d’affaiblir ce marché.

L’agro-écologie est la version politisée du développement durable et par là même en affaibli le concept. Les enjeux environnementaux seront de plus en plus forts dans notre pays et bien au-delà. L’agriculture raisonnée a fait progresser l’agriculture française et ce concept est mort de son manque de reconnaissance. Le bio peut mourir si nous le diluons.

Alors il est urgent d’encourager et de promouvoir une troisième voie capable d’entrainer de très nombreuses entreprises prêtes à accélérer le changement, pour peu que soient mises en avant des dynamiques de recherche, de partage d’expériences, d’outils mis à disposition, sans charge administrative nouvelle et sans idéologie.

Cette 3ème voie est à bâtir, elle peut avoir un effet de levier considérable si nous l’imaginons non pas de haut en bas, c’est-à-dire d’un ministère vers les territoires ou d’une structure collective vers les territoires mais en facilitant toutes les mesures individuelles, en imaginant et en soutenant des sortes d’incubateurs d’innovation de pratiques positives.

Sur le projet de loi de santé, nous venons de le voir avec la présentation d’Audrey Bourolleau et Joël Forgeau, la bagarre est rude dans notre pays pour lutter contre l’hygiénisme et le poids inacceptable des officines anti-vins. Disons le clairement, il s’agit de l’ANPAA, qui influence la politique de santé publique dans la lutte antialcoolique. Cette politique ne marche pas, l’alcoolisme ne recule pas, le binge drinking progresse et la consommation de vin baisse en France. Voilà un beau bilan !

Il est urgent que nos dirigeants assument de parler et de promouvoir le vin, assument cette culture, assument cette richesse tout en développant une politique de responsabilisation et d’éducation. Nous voyons avec intérêt nos dirigeants assumer pleinement de parler et de promouvoir l’industrie de l’armement, il est urgent qu’ils en fassent de même pour le vin.

Le dernier sujet abordé aujourd’hui est celui des négociations internationales. La France doit porter au niveau européen l’ouverture de négociations bilatérales avec nos grands clients. Quand le Chili obtient l’arrêt des taxes sur leurs vins importés en Chine dès juin 2015 et l’Australie à partir de 2019, ces pays obtiennent immédiatement un gain de compétitivité sur leurs produits. Ce chantier doit être ouvert. Peut être qu’il n’aboutira pas mais nous ne devons pas avoir peur de la victoire.

Bordeaux montre depuis toujours sa capacité à exporter et chacune de nos entreprises comme l’interprofession investissent toujours plus sur ces marchés, c’est pourquoi le soutien des autorités sur ces sujets de commerce extérieur est stratégique pour nous.

Alors Monsieur Le préfet, vous le voyez et vous le découvrirez assez vite, les vins de Bordeaux sont une grande force économique dans la région, nous vous demandons de bien vouloir l’observer comme cela en levant les freins réglementaires injustes, inutiles et couteux. Nous venons de vous décrire 4 points : le projet de loi de santé, l’enrichissement, les pesticides, les accords bilatéraux. Voilà 4 beaux sujets que nous devons traiter ensemble afin de permettre à chacune de nos entreprises de se concentrer sur leur vrai métier : produire et vendre du vin. A leur profit, oui bien sûr, mais aussi au profit de toute notre région. L’Etat a le pouvoir et le devoir d’aider et faciliter la création de richesse par les entreprises. Avec votre aide, vos encouragements, votre soutien pour nous faciliter la création de valeur, les viticulteurs, les négociants, les courtiers et le CIVB pourront se consacrer à leur métier avec beaucoup plus d’efficacité. Nous consommons aujourd’hui beaucoup d’énergie pour ne pas reculer, nous voulons la consacrer enfin pour avancer. »

20 Avr

Cap sur Bristol: 24 étudiants de l’Inseec Bordeaux renouent avec la route des vins à la voile

C’est ce soir le grand départ. Ces étudiants en BBA Inseec Bordeaux vont relier Bristol en voilier chargé en vins. Leur 5e édition est une oeuvre caritative: ils vont vendre aux enchères 350 bouteilles de Bordeaux au profit de deux associations. Bon vent à la « Route des Vins: Bordeaux-Bristol à la voile » !

Ils seront 24 étudiants de l'Inseec à se relayer pour la traversée © Jean-Pierre Stahl

Ils seront 24 étudiants de l’Inseec à se relayer pour la traversée © Jean-Pierre Stahl

A 9h ce matin, ils viennent d’accoster quai Richelieu à Bordeaux: « on a dormi amarré non loin du pont Chaban Delmas, en attendant qu’il se lève. On a mis 14h pour arriver de la Rochelle », explique Antoine. Ces étudiants qui ont effectué le premier voyage étaient 4 à bord en plus du skippeur.« Il y avait pas mal de brouillard tout-à-l’heure, on n’a pas vraiment bien vu le pont, mais hier il était magnifique et même éclairé… » précise Juliette Noni. Ils sont déjà une bonne douzaine réunis ce matin alors qu’une journée d’animation les attend sur le ponton; l’atmosphère est bon enfant avec un « Grégory, t’as amené ta boîte à vomir ? »

Au total, ce sont 24 étudiants du Bachelor in Business Administration Inseec qui participent à cette nouvelle épopée. Tous ont entre 18 et 20 ans et sont en 1ère et 2ème année à l’Inseec Bordeaux, cette école de commerce international qui s’effectue en 4 ans post bac.

« Ca fait 5 ans qu’on fait le trajet. Les « 2e année » sont un peu les responsables du projet et forment les « 1ère année » pour l’an prochain. Ca prend de l’ampleur chaque année », précise Julien Pardes le président de leur association.

Leur voilier un Océanis 45.2 avec Gérald Allemand comme skippeur © JPS

Leur voilier un Océanis 45.2 avec Gérald Allemand comme skippeur © JPS

« Départ ce soir à 19h ! l »

« Le pont s’est levé ce matin et ce soir c’est parfait pour nous ! » C’est la première année qu’ils font leur départ depuis que Bordeaux a le fameux pont Chaban, car « l’an dernier, on devait partir juste après le pont mais on a du partir de la Rochelle à cause des intempéries. On avait aussi été bloqué 3 jours à Roscoff au retour car une énorme tempête arrivait… »

 

Cette année, le voyage s’annonce sous de meilleurs auspices: « soleil demain toute la journée et après ça sera plutôt calme, même en Grande-Bretagne » déclare Julien Pardes.

Si ce projet marche, c’est grâce à la générosité de tous les châteaux que nous démarchons et qui nous donnent généreusement du vin ! », Julien Pardes président de  l’association « la route des vins Bordeaux-Bristol  à la voile ».

Au total, ce sont 450 bouteilles qui seront acheminées jusqu’en Grande-Bretagne, données par une centaine de châteaux. « Les châteaux sont tout de suite très ouverts et très enthousiastes » selon Julien et Juliette de renchérir aussitôt: « certains sont allés chercher dans leur cave perso comme Olivier Bernard (Domaine de Chevalier) qui nous a beaucoup aidé ! »

Cette vente aux enchères se fera à Bristol. Le bénéfice sera intégralement reversé à deux associations d’aide aux enfants malades:  : la Bordelaise Alice et vous et la Bristolienne Bristol Beira Link. L’an dernier, l’opération avait rapporté plus de 3000 euros, reversés à l’association Aladin

INSEEC 038

Gérald Allemand est le skippeur qui doit les convoyer à bon port ainsi que la précieuse cargaison. C’est la 1ère fois qu’il le fait et ce de manière bénévole. Ce skippeur de « referencevoile.com » travaille habituellemnt sur les deux bassins atlantique et méditerranéen. Ce challenge lui plaît car:

c’est un programme relativement ambitieux car on est sur 1500 milles de trajet, sur 15 jours, étant donné la période (début du printemps), c’est assez costaud, ce n’est pas anodin ! » Gérald Allemand, skippeur.

« Au niveau de l’équipage, ce sont la plupart des débutants. Mon boulot c’est que l’équipage arrive à bon port. Il y a une grosse part d’école de voile. C’est d’ailleurs mon métier car je me suis tourné vers l’enseignement » de la navigation à la voile.

En permanence, ils seront 10 à bord, répartis en 4 cabines doubles et d’autres couchages dans le carré au milieu. « C’est un bateau confortable, capable d’affronter le large: on peut prendre quelques coups de vent ! »

Le périple va d’abord les mener à La Rochelle où une 1ère escale est prévue puis Lorient avant de rejoindre Bristol. A chaque fois ils vont se relayer ainsi qu’au retour. Ils seront 10 en permanence à bord.

Côté Château leur tire son chapeau et leur souhaite bon vent !

19 Avr

Merci au marathon de Bordeaux et aux trombes d’eau…car la vigne est sortie au passage des coureurs

Ca débourre ! Alors que certains étaient à la bourre hier soir au marathon de Bordeaux, la vigne elle a débourré. Comme quoi la pluie et les températures chaudes de ces derniers jours ont favorisé le débourrement au passage des coureurs. C’est finalement le Polonais Jacek Cieluszeck qui s’impose en 2h32. Vues les conditions, un exploit pour lui et pour tous !

Le débourrement au château la Mission Haut-Brion, après le passage des marathoniens ce matin © JPS

Le débourrement au château la Mission Haut-Brion, après le passage des marathoniens ce matin © JPS

Une foule de marathoniens et de supporters place de la Bourse ©

Une foule de marathoniens et de supporters place de la Bourse © BernasCom

Bordeaux et sa Métropole ont donc vécu une soirée mémorable avec cette épreuve sportive inédite : le premier marathon nocturne de France. Plus de 18 000 participants ont pris le départ de ces quatre épreuves : la distance mythique de 42,195 km, le semi-marathon, le marathon relais et duo.

Passage des marathoniens au château Pape-Clément

Passage des marathoniens au château Pape-Clément © BernasCom

De nombreux bordelais et girondins s’étaient massés le long du parcours pour acclamer les coureurs et nombreux anonymes. « La météo n’a pas entaché le sourire des coureurs qui ont franchi la ligne d’arrivée les yeux pleins d’étoiles », nous confirme ce matin les organisateurs.

Au total les organisateurs ont comptabilisé 18 000 participants, dont 7 000 sur l’épreuve Reine, le Nissan Electrique Marathon de Bordeaux Métropole s’impose déjà dans le Top 5 des plus gros marathons de France.

A noter qu’un marathon n’avait jamais auparavant enregistré autant d’inscrits sur sa première édition.

Le passage sur le Pont Chaban Delmas

Le passage sur le Pont Chaban Delmas © BernasCom

C’est finalement le Polonais Jacek Cieluszecki qui s’est imposé en 2h32 devant Saïd Belharizi (équipe de Bordeaux Métropole). Et bravo à tous ceux qui ont mouillé le maillot !

Finishers

• 16 736, toutes épreuves

• 5 608 sur marathon

• 7 232 sur semi-marathon

• 3 208 en relais (802 équipes)

• 688 en duo (344 équipes)

Le vainqueur, le Polonais Jacek Cieluszecki félicité par le maire de Bordeaux, Alain Juppé © Arielle Piazza

Les podiums

Marathon Hommes

CIELUSZECKI Jacek 02 : 32 :50 / BELHARIZI Said 02 : 33 : 02 / BOUSQUET Simon 02 : 34 : 05

Marathon Femmes

DROISIER Gwenn : 03 : 06 :14 / HERBERT Cécile : 03 : 16 :48 / DANGLED Aurélie : 03 : 17 : 38

Semi-marathon Femmes

DUPERRAY Sandrine 01 : 26 : 51 / CHAVIER Vanessa 01 : 26 : 54 / CHEPY Sophie 01 : 27 : 41

Semi-marathon Hommes

BOUKUARTACHA Mohammed 01 : 16 : 18 / GODET Sébastien 01 : 16 : 35 / BRUNNER Nico 01 : 16 : 43

Regardez le reportage de Marie Neuville et Marc Lasbarrères

18 Avr

Marathon de Bordeaux: les marathoniens vont réveiller les bourgeons

C’est ce soir le grand départ: non seulement celui de l’Hermione qui va reprendre la route de Lafayette, mais aussi celui du marathon nocturne à Bordeaux avec 18 000 coureurs attendus. Un marathon qui va passer par les célèbres vignobles de Bordeaux et de sa proche banlieue (Talence, Pessac et Mérignac) avec notamment château Pape-Clément ou Haut-Brion. La vigne en frétille d ‘avance…

Un petit coup de Haut-Brion pour le ravitaillement ? © Jean-Pierre Stahl

Un petit coup de Haut-Brion pour le ravitaillement ? © Jean-Pierre Stahl

C’est une première édition, et ce sera la fête tout le long du parcours, si le temps reste clément…et ça ce n’est pas gagné ! Le Marathon de Bordeaux Métropole donne rendez-vous le 18 avril 2015 à tous les amateurs de course à pied, qu’ils soient compétiteurs ou simples pratiquants pour le plaisir et le bien-être. 18 000 seront au départ. Un marathon qui promet d’être animé et populaire, avec des étapes de ravitaillement improbable comme ici au château Haut-Brion, 1er cru classé des Graves. L’histoire ne dit pas si on leur servira au 20e km un godet de Haut-Brion ou de la Mission juste en face… Au marathon du Médoc, d’habitude les châteaux leur proposent ainsi un petit verre de l’amitié.

Les marathoniens passeront à travers les vignes du château Pique Caillou à Mérignac © Jean-Pierre Stahl

Les marathoniens passeront à travers les vignes du château Pique Caillou à Mérignac © Jean-Pierre Stahl

Capture

Couru de nuit – une première en France ! –, le parcours du Marathon de Bordeaux Métropole emmènera les coureurs au cœur du site Bordeaux-Port de la Lune classé au patrimoine mondial de l’UNESCO , puis traversera plusieurs communes voisines, quelques châteaux et vignobles de renom: ainsi il passera non loin du château des Carmes Haut-Brion avec le nouveau chai de Philippe Stark en phase d’être achevé (pour septembre 2015), devant le château Pape Clément l’un des 4 crus classés propriétés de Bernard Magrez, devant Pique-Caillou à Mérignac, et enfin un petit passage devant les châteaux Haut-Brion et La Mission Haut-Brion, propriétés du prince Robert du Luxembourg.

Les marathoniens passeront devant le célèbre château Pape-Clément à Pessac © Jean-Pierre Stahl

Les marathoniens passeront devant le célèbre château Pape-Clément à Pessac © Jean-Pierre Stahl

Au-delà du défi personnel et des sensations uniques d’une épreuve de nuit , les participants pourront ainsi profiter de la splendeur de la ville illuminée, et de ses sites historiques incontournables. Une occasion unique de s’approprier ou de se réapproprier la richesse patrimoniale de la ville !

En proposant plusieurs formats de course, l’événement se veut également accessible : La mythique épreuve de 42,195 km sera complétée par un semi-marathon, un marathon duo, et un marathon relais (4 personnes).

Le Nissan Electrique Marathon de Bordeaux Métropole formule le vœu de fédérer le plus grand nombre au cœur d’une nuit magique baignée d’une atmosphère festive et conviviale. N’attendez plus, rejoignez-nous!

Regardez le reportage d’América Lopez et Pascal Lécuyer

17 Avr

Lancement de la saison oenotouristique à Bordeaux

L’office du tourisme de Bordeaux a dévoilé ce matin ses nouvelles offres de découverte du vignoble de Bordeaux avec des visites à la demi-journée « de ville en vignes », mais aussi un nouveau produit la « route des bars à vins » et une soixantaine de circuits au départ de Bordeaux. En 2014, l’office de tourisme a enregistré 26 000 oenotouristes: + 5 % par rapport à 2013.

Martin, Stéphan Delaux Président de l'Office de Torisme et Sophie Gaillard © Jean-Pierre Stahl

Nicolas Martin directeur de l’office, Stéphan Delaux Président de l’Office de Tourisme et Sophie Gaillard-Mairal, responsable du pôle oenotourisme © Jean-Pierre Stahl

Stéphan Delaux, le président de l’Office de Toursime a ouvert la conférence de presse par ce constat: « Depuis 15 ans nous avons beaucoup avancé. Il y a 7000 châteaux à Bordeaux et parmi eux 1000 qui se réclament de l’oenotourisme ! Depuis, il y a eu aussi un nombre de partenaires privés qui se sont lancés  et qui marchent bien: ils ont enregistré +37 % en nombre de visites l’an dernier. » Preuve s’il en est que l’oenotourisme a le vent en poupe, avec aussi les croisières fluviales exclusivement  dédiées à la découverte du vignoble ».

Le tour en bus panoramique sura assorti d'une visite de vignoble dans la Métropole Bordelaise © JPS

Le tour en bus panoramique ou visiotour sur assorti d’une visite de vignoble dans la Métropole Bordelaise © JPS

Au départ de Bordeaux, ce sont aujourd’hui une soixantaine d’offres qui sont proposées: « nous irrigons la totalité du vignoble bordelais et on le fait en liaison permanente avec le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB situé juste en face cours du XXX Juillet à Bordeaux), notamment avec Chrsitophe Château que je salue et qui est là » renchérit Stéphan Delaux.

Et d’ajouter: « Nous ne lâchons rien. Chaque année, nous voulons avoir des offres nouvelles. »

Il faut que nos touristes aient vraiment le sentiment d’être venus découvrir quelque chose d’exceptionnel ! », Stéphan Delaux Président de l’Office de Tourisme de Bordeaux.

Cotes de Bordeaux 104

Et d’énumérer les circuits prisés des touristes à commencer par le « circuit Art et Vin »: « nous pensons que le vin c’est de l’art et de l’esthétique, ils se présente dans toutes les cultures et civilisations », alors que la Cité des Civilisations du vin va ouvrir dans tout juste un an.

Pour mettre l’eau àla bouche: un jardin de sculptures signées Klein, Venet, Saint-Phalle au Château d’Arsac, des « bottes géantes » entre autres au château Chasse Spleen, un artiste international dans le vieux cuvier du Château Lynch-Bages, et l’agneau de Pauillac « revisité » à la Maison du tourisme et du vin de Pauillac, c’est le programme artistique proposé dans ce circuit journée. A chaque étape une découverte du lieu, des oeuvres et du vin, sans oublier l’expérience d’un déjeuner au Relais Châteaux Cordeillan Bages signé Jean-Luc Rocha, l’un des deux chefs doublement étoilés en Gironde ! Tous les jeudis du 21 mai au 15 octobre 2015

L'accueil à l'office de tourisme de Bordeaux

L’accueil à l’office de tourisme de Bordeaux

La grande nouveauté, alors que Bordeaux est devenue Métropole, c’est « Bordeaux Expérience, de ville en vignes »:  une demi-journée pour découvrir « l’essentiel » de Bordeaux avec une visite panoramique de la ville, puis une visite guidée avec dégustation dans les « vignobles urbains », châteaux viticoles de Bordeaux Métropole : Château Dillon, Château du Taillan et Château Saint-Ahon (Blanque-fort), Château Luchey Halde et Château Picque Caillou (Mérignac), Château Ségur (Parempuyre), Château Haut-Bacalan (Pessac), Château Madran (Saint-Louis de Montferrand), Château Pontac-Monplaisir (Villenave d’Ornon),Château Bordes Quancard (Saint-Vincent de Paul). (Tous les jeudis de 9h15 à 13h00 du 7 mai au 29 octobre + tous les mardis du 7 juillet au 8 septembre).*

Le bar à vins de Bordeaux Caudéran lors de l'opération Blaye au Comptoir © Jean-Pierre Stahl

Le bar à vins de Stéphane Thiéry (à droite) « les Millésimes » àBordeaux Caudéran lors de l’opération Blaye au Comptoir © Jean-Pierre Stahl

Autre innovation majeure: la route des bars à vin – Urban Wine Trail Les bars à vins fleurissent partout dans Bordeaux. Quatorze d’entre eux ont été sélectionnés en centre-ville et aux alentours (Mérignac, Gradignan, Talence) pour leur ambiance, la diversité de leur carte des vins de Bordeaux ou d’ailleurs, leur accueil et les assiettes gourmandes proposées pour accompagner les vins. Dans chaque établissement une offre spéciale est réservée aux amateurs venant de la part de l’Office de Tourisme ! (Balade à découvrir sur www.bordeaux-tourisme.com. Les internautes pourront également suivre le circuit sur leur smartphone grâce à l’application CIRKWI).

Une journée gourmande en Côtes de Bordeaux et Cadillac :
La journée débute sur le marché de Cadillac, l’un des plus beaux de Gironde. Puis direction les fourneaux pour transformer, sur les conseils du chef Olivier Straehli, les produits du terroir en délicieux déjeuner accompagné des vins de Cadillac Côtes de Bordeaux, Premières Côtes de Bordeaux et Cadillac.Dans l’après-midi visite et dégustation dans une propriété viticole – en collaboration avec l’Office de Tourisme de l’Entre-deux-Mers et la Maison des vins de Cadillac. Tous les samedis de juin à septembre (sauf 15, 22 et 29 août)

Sans parler d’une animation- dégustation avec les enfants: Depuis quelques jours, l’Office de Tourisme de Bordeaux propose une offre destinée aux familles avec deux propriétés proches de Bordeaux : – Château Bardins (Pessac-Léognan) propose un jeu de reconnaissance des arômes et saveurs, suivi d’un jeu de piste gourmand dans les vignes et d’une « dégustation » maison. Château Saint-Ahon (Cru Bourgeois Haut Médoc) a imaginé des ateliers adaptés à l’accueil des familles. « Les Jardins de Mirabel » est un parcours oenoludique dans le vaste parc du château qui s’achève par une dégustation.