17 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

xLégende image : Mike Seidel, a meteorologist for the Weather Channel, fighting fierce winds and flooded streets in Miami on Sunday. Photo : Erik S. Lesser/European Pressphoto Agency. A lire : Ouragans : les reporters doivent-ils se mettre au milieu ? (@nytimes) et un journalisme extrême à la recherche du clic (@guardian).

#Paiement

Comment PayPal veut s’immiscer dans le quotidien des Français. Dans la grande famille du paiement en ligne, PayPal fait office de grand-père. Depuis sa création en 1998, l’Américain a vu arriver une première vague de nouveaux acteurs positionnées sur l’e-commerce comme Square (2009) ou Stripe (2010). Puis est arrivée la deuxième vague avec les banques et leur solution de paiement mobile mais aussi les Gafa et leur wallet. Le marché français a connu le même scénario. En 2013, les principales banques françaises ont créé Paylib, une solution de paiement mobile qui permet comme PayPal de payer en ligne sans avoir à saisir les données de sa carte bancaire. De leur côté, les Gafa arrivent progressivement en France. Le premier a été Apple Pay en juillet 2016. Il devrait être suivi d’Android Pay et Samsung Pay dans les mois à venir. Cette multiplication d’acteurs n’inquiète officiellement pas PayPal France. « Aujourd’hui, on ne voit pas d’initiatives bancaires qui ciblent autre chose que le marché domestique. Paylib est une solution mobile pour des paiements en France alors que PayPal permet aux marchands de s’ouvrir à l’international », souligne Caroline Thelier, directrice générale de PayPal France. Le géant américain compte plus de 210 millions de comptes actifs dans le monde et accepte tous les moyens de paiement locaux dans plus de 200 pays. Même s’il a toujours un statut de leader sur le marché, il lui reste encore de nombreux Français à conquérir. Ils sont « seulement » 7,5 millions à détenir un compte PayPal. (@journaldunet).

#Societe

Sommes-nous vraiment une bande de clones mondialisés ? L’époque est-elle réellement à la libération et à la personnalisation du style de chacun ? À l’heure où les crêtes punk, le maquillage gothique et tant d’autres looks revendicatifs ont déserté nos rues au profit de l’uniforme jean droit délavé et Stan Smith aux pieds, on peut légitimement se poser la question. Et se demander si on s’habillera tous de la même façon dans vingt ou trente ans. (@usbeketrica).

#Entreprise

IFA2017 : Comment les startups françaises sont devenues incontournables dans les salons Tech. Ça devient une habitude : avec 28 startups, la France est (encore) la première délégation étrangère à l’IFA de Berlin. Le salon dédié aux objets connectés a pour la première fois dédié un hall d’exposition aux jeunes pousses et aux innovations. Et la French Tech y tient une place de choix. D’abord avec un corner de quinze startups que Business France a emmené dans ses bagages. D’autres sont venues sous la bannière du Hardware Club. Et certaines ont fait le choix d’une échappée en solitaire, comme Tempow ou Kineti. Mais toutes arborent le coq rose de la French Tech sur leur stand, ce qui donne une visibilité inédite à l’écosystème français. Après avoir marqué le Web Summit de son empreinte avec 97 jeunes pousses présentes en 2016, conquis le CES de Las Vegas avec quelque 233 représentantes cette année et entamé l’abordage des salons asiatiques au Computex de Taïpei, la France s’est imposée comme une startup nation… à l’étranger. « Le fait que la France ait envoyé une délégation à l’IFA cette année encourage d’autres pays à donner de la visibilité à leurs startups, explique Maxime Sabahec qui a supervisé la présence de la délégation française pour Business France. Nous sommes devenus précurseurs en la matière ! » Pour les salons, la présence de la French Tech devient un argument de vente. (@bymaddyness).

 

#IntelligenceArtificielle

Qui sera maître du monde ? Vladimir Poutine a au moins une qualité : il parle cash. La semaine dernière, il a dit tout haut ce que la plupart des dirigeants du monde pensent tout bas : « Le pays qui sera leader dans le domaine de l’intelligence artificielle dominera le monde. » Généralement, l’intelligence artificielle (IA) est évoquée dans le contexte d’évolutions positives, sur la santé ou la régulation de la circulation par exemple, ou négatives comme son impact sur l’emploi ou encore la possibilité, pour l’instant du domaine de la science-fiction, qu’une « IA » développe un jour une « conscience » et s’impose à ses créateurs, les humains. Mais il est rare qu’on en parle en termes géopolitiques comme vient de le faire très crûment le président russe. Le plus étrange est le contexte de cette sortie : pas une grande conférence stratégique comme celle de Munich où, en 2007, il avait dénoncé l' »unilatéralisme américain » mais une téléconférence suivie par plus d’un million… d’écoliers russes, à l’occasion de la rentrée scolaire ! Faisant écho à cette sortie, Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a aussitôt tweeté : « Ça commence… », en lien avec la déclaration de Vladimir Poutine. Avant de poursuivre : « La compétition pour la supériorité nationale en matière d’IA sera la cause la plus vraisemblable de la troisième guerre mondiale. »  (@LObs).

#Prospective

La robotique, secteur d’avenir ou phénomène de mode éphémère ? Si le terme de “Robot” est relativement récent puisqu’il est apparu au début du vingtième siècle, son ancêtre l’automate l’est nettement moins. Si les premiers automates, dont on trouve des traces dès l’antiquité, n’avaient à peu près rien en commun avec les robots d’aujourd’hui, ils prouvent cependant une chose : l’Homme a, de tous temps, rêvé de créer une nouvelle espèce de toutes pièces. Et il semblerait que le pari soit en passe d’être relevé, tant les projets de robots au service de l’homme et accessibles au plus grand nombre sont en cours de développement. Avec 135 milliards de dollars de chiffre d’affaires estimé d’ici 2019, le marché de la robotique n’en est qu’à ses balbutiements. Si la mise sous le feu des projecteurs des robots Humanoïdes tels que Buddy, Nao ou Pepper a rendu sexy un secteur qui ne l’a pas souvent été, le plus grand potentiel réside pourtant dans son application industrielle. Ainsi, FoxConn, le géant technologique chinois aux 1,2 million de salariés, annonçait en mai 2016, son intention de remplacer 60 000 ouvriers dans ses usines par des robots pour pallier aux pressions sociales que lui imposent ses travailleurs. (@bymaddyness).

#JeuVideo

Françoise Nyssen : « Le jeu vidéo est un vrai élément de notre culture en France » C’est une déclaration qui apportera du baume au cœur de nombreux joueurs de jeu vidéo en France. Dans une vidéo sur DailyMotion, en réponse à la question d’un jeune collégien, Ahmed, la ministre de la culture, Françoise Nyssen, a affirmé le caractère artistique et culturel du jeu vidéo, et confirmé la volonté de l’Etat français de continuer à le soutenir, après les nombreuses initiatives du quinquennat Hollande. « C’est un art comme les autres, ça fait partie de la culture et nous y sommes très attachés. D’ailleurs (…) en France c’est un secteur très actif, très créatif et beaucoup de gens sont dans le secteur du jeu vidéo. Il y a des inventeurs, des concepteurs, des ingénieurs qui travaillent dessus. Nous allons [les] soutenir, et nous sommes très attentifs ici au ministère de la culture de soutenir le jeu vidéo, qui est un vrai élément de notre culture en France. » Le message de Françoise Nyssen a été relayé par le SELL, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir, et salué par le SNJV, le Syndicat national du jeu vidéo, les deux principaux organismes de promotion et de défense des intérêts de l’industrie vidéoludique en France. Françoise Nyssen s’était déjà signalée fin août en saluant dans un message Twitter les vingt ans du jeu vidéo Goldeneye. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Toucher des objets dans un monde virtuel ? Renault et Clarté y travaillent avec un robot collaboratif. La réalité virtuelle a connu de grandes avancées en matière de fidélité visuelle et auditive au fil des ans, mais l’un des cinq sens limite encore l’immersion : le toucher. Le centre Clarté et le constructeur automobile Renault ont développé un dispositif capable de fournir un retour haptique réaliste dans le cadre de l’évaluation de la qualité perçue d’un habitacle de voiture. Il s’appuie sur un robot collaboratif qui adapte la surface présentée à l’utilisateur en fonction de la zone de l’environnement virtuel qu’il touche. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Réseaux sociaux : « Publier beaucoup, c’est trahir une fragilité narcissique ». Dans son cabinet parisien, le psychologue et psychanalyste Michaël Stora reçoit beaucoup d’adolescents, qui ont des problèmes d’addiction aux jeux en ligne. Dans « Hyperconnexion » (éd. Larousse, août 2017), son dernier ouvrage, le fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) s’intéresse à nos pratiques numériques. « Notre intention est de décrypter le phénomène de l’intoxication numérique sous un angle psychologique et psychanalytique, en se dépouillant donc de tout jugement moral », écrit-il en avant-propos. « Que viennent colmater les images ? Quelles angoisses viennent révéler la multiplication des textos, des like, des e-mails, des posts et des tweets ? Quelles fragilités s’expriment dans ces usages forcenés ? » Entretien. (@LObs).

#Transhumanisme

Le transhumanisme, une utopie ou un danger ? À quel moment passe-t-on de la médecine qui soigne à la médecine qui améliore, voire qui augmente l’homme ? À quel moment le combat contre la souffrance et la maladie change-t-il de nature pour devenir un combat contre la finitude humaine ? Voilà les questions que pose ce que l’on appelle le transhumanisme. De quoi s’agit-il ? Le transhumanisme est un courant de pensée né dans les années soixante de la nouvelle gauche et le mouvement des droits civiques, et de la contre-culture beatnick. Les plus extrêmes d’entre eux affirment qu’à terme, nous allons vaincre la mort. Ils n’hésitent pas à souscrire des assurances afin de se faire cryogéniser de façon à ce qu’on puisse (un jour ?) télécharger le contenu de leur cerveau dans un ordinateur afin de revivre, y compris sur une autre planète. D’autres, plus soft, affirment qu’il faut accompagner le progrès technique inévitable, et plutôt que de vouloir le freiner par le principe de précaution, ils souhaitent qu’on l’accélère, sûrs que la technique trouvera des réponses aux problèmes posés par la technique. « Soft » ou « hard », il s’agit d’en finir avec la maladie, le vieillissement et la mort. Il faut donc en finir avec les limites. L’homme peut désormais prendre en main son évolution et se transformer, en modifiant sa conscience, ses perceptions, ses facultés, en « s’augmentant ». Cette augmentation sollicite la médecine et ses dispositifs, biologiques, génétiques, neurologiques, cognitifs, auxquels il faut ajouter l’informatique et la robotique. (@LesEchos).

#Piratage

Une Lochristoise se fait pirater sa carte SIM et perd 12.000 euros Comptes bancaires bloqués, chèques rejetés, perte de ses moyens de paiement : ce sont les conséquences classiques d’une usurpation d’identité. Ce qui est moins courant, c’est lorsqu’elle débute par un piratage de ligne téléphonique. C’est la mésaventure subie par Nathalie Le Cor, une habitante de Lochrist (Morbihan), rapporte samedi 16 septembre Le Télégramme. Victime d’une arnaque à distance, elle a décidé de témoigner aux côtés de l’UFC Que Choisir, la doyenne des associations de consommateurs d’Europe. (@20minutes).