18 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xPrésentation du projet « Machines With Brains », projet de sensibilisation à l’Intelligence Artificielle du site Quartz. En treize histoires interactives, les journalistes essayent de répondre à la question : Que devient l’humain dans un monde où les robots deviennent de plus en plus présents ? (@qz).

#MakerFaire

L’un des cousins de R2D2 est vendéen ! Bien entendu fan de Star Wars, Luis Monteiro fait partie de la communauté française des fabricants de R2. On compterait une trentaine de machines dans l’hexagone. Gros succès pour R2Q80 à Nantes, même si comme l’a indiqué Luis sur son compte Facebook , »On se croirait sur Tatooine. Il fait 40° . R2 aime pas « Les petits amplis montés sur le petit robot ont parfaitement fonctionné et ont permis au R2 de se faire entendre dans le brouhaha ambiant. En revanche, la chaleur ambiante a entraîné la chute de certaines pièces et a contraint le robot à finir en version décoiffée ». (@F3PaysdelaLoire).

Dossier : Maker Faire, l’événement fondateur du do it yourself. Nouvelle tendance à la fabrication par soi-même, le do it yourself emploie les imprimantes 3D ou d’autres objets. À l’occasion des Maker Faire, les amateurs échangent et partagent avec le public leur passion d’un mouvement qui peut révolutionner notre quotidien. La Maker Faire est un événement mondial et itinérant créé par le magazine américain Make (en)1. Il s’agit du plus grand mouvement au monde regroupant ateliers, présentations et conférences autour des thèmes de la créativité, de la fabrication et des cultures Do it yourself (Faites-le vous-même) et maker2. Ce type de salon accueille une palette très diversifiée d’exposants : adeptes des technologies, artistes, artisans, éducateurs, inventeurs, hobbyistes, ingénieurs, clubs de science, auteurs, étudiants et commerciaux ; tous viennent pour présenter leurs réalisations et partager leurs connaissances. (futurasciences).

#Politique

Et si la blockchain pouvait redonner du pouvoir politique aux citoyens ? On connaît les vertus de la blockchain : elle permet de stocker et transmettre des informations de façon transparente, décentralisée et totalement sécurisée. Mais au lieu de limiter cette technologie à la monnaie numérique qu’est le bitcoin, et si on l’étendait à d’autres champs d’application ? On a déjà vu par exemple que la blockchain pouvait être utile à l’échange d’électricité, et même peut-être, au système de droits d’auteur dans l’industrie musicale. Elle pourrait aussi être utilisée pour offrir une identité numérique aux sans-papiers de ce monde. Il y a un autre terrain sur lequel elle a de quoi être un levier : la participation citoyenne. Prenons les choses très simplement et commençons par une question. Aujourd’hui, quelle est cette chose qui valide vos bulletins dans l’urne, organise la vie administrative et régule le pouvoir des collectivités ? Notre confiance en l’État. Sans elle, le pouvoir de l’État n’a aucune légitimité. Si bien que l’on ne peut aujourd’hui envisager d’autres circuits légitimes que celui d’un pouvoir ascendant sur les citoyens. Pourtant, les nouvelles technologies ont apporté avec leur développement tout un lot de nouveaux outils pour repenser la gouvernance. Incorruptible et horizontale, la blockchain pourrait par exemple nous permettre de nous réapproprier la décision politique. (@MashableFR).

#Sante

Télécom Santé lève 8 millions d’euros pour numériser les hôpitaux. « La moitié des 8 millions d’euros levés vont être investis dans la consolidation du parc et dans la commercialisation de quatre nouveaux produits », précise Matthieu Mallident, CEO de Télécom Santé. L’autre moitié de la levée de fonds est allouée à une croissance externe et à la recherche de distributeurs à l’étranger. « Les Français dans le domaine médical ont bonne presse à l’étranger mais il faut maintenant que nous nous fassions un nom dans les salons spécialisés. » Pour se démarquer, l’entreprise créée en 2011 par Matthieu Mallident et Sébastien Duré compte sur leur première preuve de concept : les 2 000 chambres médicalisées équipées avec MédiaScreen. Cet écran de contrôle permet aux patients d’avoir accès à des services comme la télévision, la radio ou internet, et le personnel soignant l’utilise pour y intégrer le dossier médical, les relevés d’incidents et les différents relevés des capteurs. Cette technologie, lancée pour la première fois en 2012, n’est pas la seule qui occupe les chercheurs en R&D de Télécom Santé. « Notre but c’est de ne pas faire perdre de temps à la mauvaise personne », détaille Matthieu Mallident. « Lorsqu’une infirmière se retrouve à faire du travail administratif parce que les clients ont oublié des documents où des mesures, il y a un problème. Ce n’est pas son rôle. » (@LUsineDigitale).

#Travail

Enjeux 2030 : Le futur du travail, ce n’est pas que la robolution Le monde du travail est en pleine métamorphose. Si les trois précédentes révolutions industrielles ont suscité inquiétudes et progrès, la quatrième questionne davantage, tant la numérisation de l’économie disrupte tous les secteurs. Elle est pourtant porteuse d’opportunités financières, de nouveaux métiers et d’interactions nouvelles, comme l’ont bien compris des start-up miroirs du futur du travail. Génération milléniale, travail nomade, bien-être, big data ou intelligence artificielle : une galaxie de mots gravite autour d’une réflexion accrue sur le futur de l’emploi. La quatrième révolution industrielle, qui comprend des développements dans des domaines tels que l’intelligence artificielle et le machine learning, la robotique, les nanotechnologies, l’impression 3D ou la génétique et les biotechnologies, est en cours. Et les transformations qu’elle porte s’imposeront d’ici 2030, en modifiant profondément les paradigmes du travail. D’abord parce que la jeune génération et celle qui suivra, nées à l’ère du numérique et des crises économiques, ont des attentes nouvelles. Si la frontière entre la sphère professionnelle et la sphère privée s’efface chaque jour un peu plus, les millenials sont à la recherche d’emplois et de carrières porteurs de sens, et mêlant flexibilité et décisionnel collectif.  Pour attirer et retenir les talents, les entreprises sont donc invitées à innover tant sur les missions qu’elles proposent qu’en matière d’organisation de l’espace de travail ou de politique RH. (@usbeketrica). A lire aussi : « Des robots et des hommes » pour se préparer à la « robolution » (@LaCroix) et La Robolution, ou comment les robots vont changer notre avenir (@siecledigital).

#Finance

L’assurance en ligne ne décolle toujours pas. Alors que les banques en ligne se multiplient, avec notamment l’arrivée prochaine d’opérateurs téléphoniques (Orange, SFR) sur ce créneau, rien de tel dans l’assurance. Les assureurs en ligne restent très peu nombreux. En assurance-dommages (auto, habitation…), ils se comptent toujours sur les doigts d’une main (Direct Assurance, Amaguiz, Eurofil…). En quinze ans, leur nombre a même diminué. En assurance-vie, ils sont certes un peu plus présents (Boursorama, ING Direct, Fortuneo…), mais leur part de marché n’excède pas les 3 %. En parallèle, les Français n’utilisent quasiment pas les sites Internet des assureurs traditionnels pour souscrire un contrat. Au total, l’assurance en ligne pèse 2 % environ du chiffre d’affaires de l’assurance. Ce qui a de quoi surprendre à l’heure où les Français réalisent de plus en plus d’achats sur Internet et gèrent leurs sinistres depuis leur téléphone portable. (@Figaro_Economie).

#Handicap

Des bénévoles impiment des mains pour des enfants handicapés. Chaï est content. Il a une main de super-héros. Il en a lui-même choisi les couleurs : le noir et le jaune, comme Batman. Chaï est né six ans plus tôt, sans main droite, pour cause « d’agénésie », comme 450 enfants en France, chaque année, chez qui un membre s’est incomplètement développé. Pour ces derniers, les prothèses motorisées, sophistiquées, ne sont pas indiquées car elles sont extrêmement coûteuses, or il faudrait les changer régulièrement au fil de la croissance. Restent les modèles en cire ou en plastique, qui ne sont là que pour l’esthétique. Depuis plusieurs années, l’impression 3D, ou « fabrication additive », a tout changé et il est possible de réaliser des objets de toutes formes assez facilement, sans machine-outil. En cherchant une utilité à l’imprimante qu’il venait d’acheter, en 2014, Thierry Oquidam est tombé sur l’action d’une association américaine, Enabling the future, qui, depuis 2013, propose en open source les plans de prothèses de main très simples, à confectionner soi-même. Avec du plastique, une imprimante 3D et du fil de pêche, il est possible de fabriquer une prothèse mécanique, sans moteur, avec les doigts qui se referment (tous ensemble) quand on plie le bras, le tout pour moins de 50 euros. (@futurasciences).

#ViePrivee

WhatsApp, Amazon, Airbnb… : quelles sont les sociétés tech qui défendent le moins bien votre vie privée ? Quelles sont les entreprises high-tech qui assurent le mieux vos arrières lorsque vos données personnelles sont en jeu ? Pour le savoir, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), une puissante organisation américaine de défense des libertés dans l’espace numérique, a commencé en 2011 à publier un rapport annuel évaluant la politique de protection des internautes à l’égard des demandes visant leurs informations. Pour 2017, l’EFF, dont l’ambition est internationale, s’est intéressée à cinq critères : – Est-ce que les meilleures pratiques de l’industrie sont suivies ? – Est-ce que les utilisateurs sont informés sur les demandes gouvernementales ? – Est-ce que la société promet de ne pas monétiser de données personnelles ? – Est-ce qu’elle exige un contrôle judiciaire sur les lettres de sécurité nationale ? – Est-ce qu’elle est pour une réforme législative en faveur des internautes ? (@Numerama).

#Censure

Winnie l’ourson censuré en Chine, parce qu’il ressemble au président Xi Jinping. Il n’y a presque plus aucune trace de lui. Le célèbre personnage de dessin animé, Winnie l’ourson, qui a bercé l’enfance de plusieurs générations de bambins, a été censuré sur les réseaux sociaux en Chine au cours du week-end, rapporte le Financial Times. Cette interdiction du sympathique nounours, explique le quotidien économique britannique, est due aux comparaisons récurrentes, faites ces dernières années, avec le président Xi Jinping, dont l’image est très protégé dans le pays. Le gentil petit ourson a été bloqué de Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine, WeChat et Messenger, précise le journal qui a mis cette affaire en Une de son édition ce lundi. (@LExpress).

#Cybersecurite

L’Estonie va protéger ses données dans une e-ambassade au Luxembourg. L’Estonie, qui préside jusqu’à la fin de l’année le Conseil de l’Union européenne, est le champion européen du digital. Dans ce petit pays de 1,3 million d’habitants, on vote même par Internet. Les Estoniens, qui n’en sont pas à leur première trouvaille, ont déjà inventé le statut de e- résident. En quelques clics, des non-résidents peuvent obtenir une «e-citoyenneté», ouvrir un compte bancaire et créer une entreprise. En 2018, l’Estonie va aller plus loin en ouvrant au Luxembourg une e-ambassade, où seront stockées les données du pays (impôts, documents d’identité, retraites, législation…). « La cybersécurité est cruciale pour la confiance et le fonctionnement des services », a expliqué le premier ministre estonien, Juri Ratas. Marquée par cinq décennies d’occupation soviétique et ayant dû faire face il y a dix ans à une cyberattaque qui avait bloqué pendant deux semaines les sites du Parlement, de ministères, de banques et de médias, l’Estonie a choisi d’installer des serveurs sécurisés hors de son territoire pour prendre le relais si le système intérieur ne fonctionnait plus. Cette ambassade d’un nouveau genre n’emploiera pas de personnel, mais ce fort Knox du XXIe siècle, dont les données seront le trésor, obéira au même principe d’extraterritorialité qu’une ambassade classique. (@Figaro_Economie).