27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 27 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Television

null
La consommation toujours plus mobile et délinéarisée. Les Français passent chaque jour 3h52 à regarder des programmes TV d’après les chiffres tirés du bilan « L’Année TV 2016 » de Médiamétrie. Une consommation toujours trustée par le live en télévision mais boostée par les autres écrans et les autres usages. (@Emarketing_fr).

#Streaming

« Les chaînes de streaming seront bientôt aussi légitimes que les studios de cinéma ». Le premier film de Macon Blair ,“I don’t feel at home in this world anymore”, ouvrait le festival de Sundance 2017. A la production, Netflix, acteur désormais incontournable du secteur. (@telerama).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Le meeting présidentiel, les enjeux politiques d’un rituel cathodique. Par Claire Secail. Au cours des trois dernières décennies, le meeting organisé dans le cadre d’une campagne présidentielle s’est transformé sous l’effet de la TV, jusqu’à se fondre dans le moule cathodique. Depuis 2007, ce rituel est devenu une coproduction entre journalistes et politiques. Au cours de la campagne présidentielle de 2012, de nombreux observateurs ont parlé d’un spectaculaire retour en force du meeting comme ressort de la conquête du pouvoir. Le rôle, certes essentiel, des meetings dans la dynamique de la campagne était cependant moins révélateur d’une soudaine « réhabilitation » du meeting comme outil stratégique que d’un intérêt croissant des journalistes pour la télégénie de ce rituel politique. L’élection de 2012 marque sans doute une étape importante en matière de co-production d’un récit de campagne entre les journalistes et les responsables politiques. Comment le meeting s’est-il moulé dans un horizon cathodique et dans quelle mesure les enjeux d’images interpellent-ils notre fonctionnement démocratique ? (@InaGlobal).

Quand les youtubeurs investissent le champ politique. Par Thierry Devars. Depuis le lancement des célèbres plateformes d’hébergement de vidéos YouTube et Dailymotion, respectivement créées en février et en mars 2005, l’utilisation de la vidéo sur Internet s’est généralisée. Dix années seulement ont suffi pour que les sites et applications dédiées (Vine, Snapchat…) marquent de leur empreinte la culture médiatique contemporaine. Les campagnes présidentielles n’ont pas échappé à cette dynamique de conquête. En quelques années, ses formats et ses usages politiques se sont considérablement diversifiés : WebTV intégrées aux sites de campagne, podcasts, spots et clips promotionnels, expérimentations plus ou moins heureuses de stories politiques sur Snapchat… Objet labile et fugace, la vidéo est progressivement devenue un outil incontournable en matière de communication numérique.

#Cybersecurite

2017, l’année de la chute d’une grande banque ? 2017 sera l’année où le monde devra enfin gérer les impacts tangibles de la technologie sur la société, prédit la BBC dans un article passant en revue les tendances numériques de l’année qui s’ouvre. Au centre de l’attention, outre l’intelligence artificielle, les réalités mixte, augmentée et virtuelle ou encore l’automatisation, se trouvent les craintes liées à la cybersécurité. Les choses devraient s’accélérer : « Une grande banque fera faillite à la suite d’une cyberattaque qui aura mené à une perte de confiance et à des retraits massifs », prophétise Richard Benham, président du National Cyber Management Centre, cité par la BBC. Ce professeur appelle à davantage de formation pour minimiser les vulnérabilités humaines. (@rslnmag).

Comment se préparer au règlement européen sur la protection des données ? À moins de 500 jours de l’entrée en vigueur de la réglementation européenne sur la protection des données à caractère personnel, « la tâche est immense, annonce Paul-Olivier Gibert, président de l’Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel (AFCDP), en introduction de la 11e Université AFCDP des Correspondants Informatique & Libertés, le 25 janvier. Le texte est complexe, précise-t-il, et il s’ouvre un important travail de précision et de définition des règles du règlement européen pour le rendre applicable au 25 mai 2018. » Le président de l’AFCDP l’affirme : « Nous entrons dans une nouvelle ère de la protection des données. » D’autant, que la loi pour la République numérique, du 7 octobre 2016, introduit plusieurs nouveautés majeures dans la loi Informatique et Libertés, dont la multiplication par 20 du plafond des sanctions que peut prononcer la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), qui passe de 150 000 euros à 3 millions d’euros – déjà en vigueur – et la portabilité des données – qui entrera en vigueur en 2018. Était-ce (vraiment) le bon moment pour une nouvelle loi, en pleine appréhension des mesures du règlement européen ? (@Emarketing_fr).

Palantir, l’encombrant ami américain du renseignement français. Dans Le Seigneur des anneaux de Tolkien, le palantir est une pierre magique qui permet de voir partout, tout le temps. Une boule de cristal elfique qui offre un pouvoir considérable. Dans le monde des hommes, Palantir est une entreprise qui ambitionne de voir partout, tout le temps. Valorisée à 20 milliards de dollars. Juste derrière Uber et Airbnb. Devant Snapchat. Palantir veut voir sans être vu. Créée en 2004, la start-up est un leader de l’analyse des données. Son co-fondateur, Peter Thiel, est aujourd’hui conseiller numérique de Donald Trump. Quant à sa filiale française, elle vient de signer un contrat de 10 millions d’euros avec la DGSI.(@telerama).

#Sante

Startups : le français Doctolib lève 26 millions d’euros pour conquérir l’Allemagne. L’insolente marche en avant de Doctolib continue. La start-up française spécialisée dans les outils numériques de prise de rendez-vous médicaux, a annoncé jeudi une levée de fonds massive de 26 millions d’euros. Ses investisseurs historiques – le fonds de capital-risque Accel, les entrepreneurs Pierre Kosciusko-Morizet (co-fondateur de PriceMinister) et Nicolas Brusson (directeur général de BlaBlaCar) – ont remis au pot, tandis que Bpifrance fait son entrée au capital. Ce tour de table -le quatrième- porte à 50 millions d’euros le montant des fonds levés par la startup depuis sa création, en 2013. Le nouveau pécule permettra à cette pépite de la French Tech, finaliste du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur en 2016, de poursuivre ses recrutements, d’élargir sa base de clientèle et de continuer à innover dans ses logiciels et services pour professionnels de santé et patients, a expliqué à l’AFP le co-fondateur et président de la société, Stanislas Niox-Château. (@latribune).

#Politique

La bombe Crowdpac arrive en France. Une petite bombe démocratique s’apprête à débarquer en France. Lancé il y a un peu plus de deux ans aux États-Unis, et depuis un an en Angleterre, le site Crowdpac ouvre cette semaine en France. Née en Californie, la start-up veut, à travers un algorithme spécifique et des données objectives, permettre aux citoyens de trouver le candidat à l’élection présidentielle qui correspond le mieux à leurs attentes, et le cas échéant le soutenir financièrement. Dans un premier temps, la plateforme proposera un questionnaire pour trouver leur alter ego politique parmi les candidats aux élections présidentielles. (@LePoint).

#Web

Comment les plateformes de contenus et services ont redéfini le Web. En 10 ans, le web a énormément changé, notamment sous l’impulsion des smartphones et des médias sociaux, mais ces deux tendances ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Ne vous y trompez pas :les plateformes de contenus et services sont les principaux facteurs de changement. En fluidifiant les échanges et en abaissant les coûts de transaction, les plateformes sont plus généralement le principal moteur de la transformation digitale. Si Uber a été érigé comme le porte-étendard de la platform economy, toutes les plateformes ne détruisent pas forcément de la valeur, loin de là ! (@fredcavazza).

#intelligenceArtificielle

« On peut être contre l’intelligence artificielle par principe ». « Association française contre l’intelligence artificielle », AFCIA, invite à la méfiance. L’association s’inscrit dans la lignée de tous ces grands mouvements technocritiques qui, de la lutte contre l’arme atomique aux fauchages anti-OGM, sont souvent caricaturés. À revers des discours qui présentent l’intelligence artificielle comme une réponse aux défis socio-économiques à venir, l’AFCIA tire la sonnette d’alarme : la course folle vers l’imitation du cerveau humain grâce aux machines serait synonyme de risques démesurés. Et il ne serait pas trop tard pour tout arrêter… (@usbeketrica).

Etats-Unis : une intelligence artificielle pour mieux détecter les cancers de la peau. L’intelligence artificielle (IA) s’attaque aux cancers de la peau. Une équipe de scientifiques de l’université de Stanford a développé une technologie utilisant l’intelligence artificielle pour mieux détecter les cancers cutanés. Publiée le 25 janvier dans la revue scientifique Nature, l’étude des chercheurs indique que cet outil devrait permettre de classer les cancers avec autant de réussite que des médecins. « Nous espérons que ce soit un premier pas vers une détection précoce » a indiqué dans les colonnes du Guardian Andre Esteva, doctorant en ingénierie électrique à l’université californienne et co-auteur de l’étude. Et l’enjeu est de taille au vu du nombre de personnes touchées par cette maladie. Les cancers de la peau concernent entre deux et trois millions de personnes selon des chiffres alarmants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Rien qu’en France, 80.000 cancers cutanés sont diagnostiqués tous les ans dont 10 % sont des mélanomes cutanés. Ces derniers sont plus rares mais ils peuvent engendrer des cellules cancéreuses ou métastases. A lire aussi : L’intelligence artificielle remplace-t-elle votre médecin ? (@latribune).

#Finance

Le Paypal chinois croque l’américain MoneyGram. Certains experts prédisaient un rachat de PayPal ou d’American Express en 2017, c’est finalement un autre américain, MoneyGram, qui fait l’objet de la première acquisition majeure de l’année dans l’univers très convoité des paiements. Et l’acquéreur est un chinois : Ant Financial, ex-Alipay, le système de paiement du géant de l’e-commerce Alibaba, débourse 880 millions de dollars en cash pour s’offrir l’entreprise texane de transfert d’argent, cotée au Nasdaq. MoneyGram est le numéro deux mondial, derrière Western Union, de ce marché estimé à 600 milliards de dollars, avec un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard. Un marché durement attaqué par de nouveaux entrants plus numériques tels que PayPal ou la startup britannique TransferWise. Le patron de MoneyGram, Alex Holmes prédisait il y a un an qu’une concentration était inévitable. Et c’est la plus grosse Fintech du monde, valorisée quelque 60 milliards de dollars lors son tour de table géant de 4,5 milliards en avril dernier, qui a sorti le carnet de chèque, acceptant de payer 20% de plus que le cours de Bourse moyen. (@latribune).

#Economie

Business Club de France : Spéciale ubérisation. Avec : Denis Jacquet, chef d’entreprise, président de l’observatoire de l’ubérisation. Sergine Dupuy, directrice générale de BeeBoss. Benjamin Chemla, cofondateur de Stuart. Et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises. – Business Club de France, du samedi 21 janvier 2017, présenté par Michel Picot, sur @BFMBusiness.

L’automatisation, « processus darwinien » et objet de fantasmes. Les Assises de l’uberisation se sont tenue mercredi 25 janvier près de l’Assemblée nationale Elles sont organisée par l’Observatoire de l’uberisation qui regroupe entrepreneurs, chercheurs et élus comme le député socialiste Laurent Grandguillaume qui vient de faire passer une loi sur la régulation du secteur des taxis et VTC Alors qu’un tout récent rapport du conseil d’orientation de l’emploi fait état de 1,49 million d’emplois « très exposés » aux mutations technologiques et risquant de rapidement disparaître, les participants ont tenté d’appréhender un phénomène encore mal connu et objet de tous les fantasmes. « Ce à quoi on assiste est bien un processus darwinien qui va bouleverser la vie d’homo numericus au travail , a expliqué le paléoanthropologue et membre du Collège de France Pascal Picq. La question n’est pas de savoir si nous pourrons freiner cette uberisation synonyme de disparition des emplois mais celle de la capacité des hommes à pouvoir maintenir une relation maîtrisée avec ces machines en gardant le contrôle. » (@libe).