12 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PresidentielleUS

xLégende image. Les indégivrables : Bons sondages par Xavier Gorce

Comment Internet nous a persuadé que Hillary Clinton deviendrait présidente en 2016 Les avis contraires aux siens ont comme disparu de la Toile. «Hillary va passer, c’est sûr.» Alors même que les électeurs de la côte est des États-Unis se rendaient aux bureaux de vote par milliers, les journalistes de notre rédaction partageaient leurs pronostics au déjeuner. Bien sûr, le pronostic précité a été sujet à débats, tempéré par des «rien n’est encore dit», «ça va être très serré». Malgré tout, ceux d’entre nous qui étaient persuadés que Donald Trump ne deviendrait pas le 45e président des États-Unis n’étaient pas seuls. De ce que j’en ai vu sur Twitter, une majorité de comptes auxquels je me suis abonnée ne s’inquiétait pas vraiment d’une victoire de Donald Trump au début de la soirée électorale (heure française). Et c’est justement un symptôme du problème. (@Slatefr).

Donald Trump et Internet : peu de propositions et des affirmations hasardeuses. Le futur président des Etats-Unis, Donald Trump, a récemment promis, lors d’une rencontre avec un groupe de vétérans, la Retired American Warriors PAC, un réexamen complet des infrastructures, des défenses et des capacités « cyber » du pays. Le tout par une équipe (« Cyber Review Team ») constituée « d’individus issus de l’armée, des forces de l’ordre et du secteur privé ». Le magnat de l’immobilier propose également que cette équipe mette en place des protocoles et des formations aux risques en cybersécurité pour tous les employés du gouvernement. De manière générale, M. Trump a appelé, à plusieurs reprises, à renforcer les capacités des autorités américaines à se protéger des attaques informatiques de pirates, d’organisations criminelles, de terroristes ou d’autres Etats, mais aussi à se  doter des moyens de contre-attaquer. (@Pixelsfr).

« C’est une idée assez dingue » : Facebook se défend d’avoir influencé l’élection américaine. La parole est à la défense. Cible de nombreuses critiques depuis l’élection de Donald Trump, Facebook contre-attaque. Jeudi 10 novembre, son directeur général et fondateur, Mark Zuckerberg, a estimé « assez dingue » l’idée que les fausses informations publiées sur le réseau social aient pu influencer le résultat du scrutin présidentiel. « Si vous croyez ça », a-t-il ajouté lors d’une conférence en Californie « alors je pense que vous n’avez pas intégré le message que les supporteurs de Trump ont essayé d’envoyer à travers cette élection ». Un peu plus tôt, un cadre du groupe, Adam Mosseri, avait pourtant confié au site spécialisé Techcrunch que l’entreprise prenait « les fausses informations très au sérieux » et qu’elle tentait de « réduire leur distribution » ». (@franceinfo).

Une intelligence artificielle avait prédit la victoire de Trump (et de ses prédécesseurs). MogAI, c’est son nom, est une intelligence artificielle développée par la start-up indienne Genic.ai. Depuis ses débuts, en 2004, l’IA a pu s’améliorer au point de réussir à prédire correctement les vainqueurs des quatre dernières élections américaines : George W. Bush, Barack Obama et maintenant Donald Trump. Sans oublier les primaires démocrate et républicaine, dont elle avait anticipé les résultats. Pour aboutir à sa dernière prédiction, MogAI s’est fondé sur plus de 20 millions de données dérivées des statistiques d’engagement américaines sur des plateformes populaires comme Google, Facebook, Twitter et Youtube. Le nombre d’interactions sur les tweets ou sur les vidéos Facebook Live ont notamment servi d’indicateurs précieux. C’est par ce biais que Sanjiv Rai, créateur de l’intelligence artificielle, a pu constater que Donald Trump surpassait de 25% les chiffres d’engagement réalisés par Barack Obama en 2008, alors qu’il était au sommet de sa popularité. Une performance à relativiser puisque les réseaux sociaux et autres plateformes communautaires étaient beaucoup moins développés à l’époque. (@Numerama).

Election de Donald Trump : comment la presse a-t-elle pu sous-estimer à ce point le milliardaire ? @Franceinfo a interrogé Phil Elliott, journaliste politique au magazine Time sur la façon dont lui et ses collègues ont vécu cet événement. Ce spécialiste des arcanes de Washington avoue n’avoir rien vu venir, mais confie également son excitation à l’idée de couvrir la suite de l’histoire.

« Pour les médias américains, Trump était une bonne affaire »‘exception de Michael Moore, d’un prof d’histoire isolé et de quelques intelligences artificielles, personne n’avait envisagé la victoire de Donald Trump. Ni les sondeurs ne l’avaient pas entendue, ni les médias sentie venir. Retour sur un énorme loupé avec Rodney Benson, professeur de sociologie à New York University. (@LObs).

#Politique

Les Français veulent des candidats à la présidentielle proches des start-up. Nathalie Kosciusko-Morizet et Emmanuel Macron apparaissent comme les deux candidats les plus proches des start-up. C’est l’un des enseignements du sondage Ifop Fiducial et France Digitale, dévoilé en exclusivité par « Les Echos ». Et si en 2017, la France se réinventait en mode start-up ? Les futurs candidats à la présidentielle devraient en tous les cas s’intéresser davantage à ces jeunes créateurs d’entreprises disruptives que les Français plébiscitent de plus en plus. Dans un sondage Ifop Fiducial pour France Digitale, les entrepreneurs inspirent déjà la confiance à 68 % des citoyens interrogés, juste derrière les scientifiques, policier-gendarmes et enseignants, mais très loin devant les députés et sénateurs (17 %). « C’est un résultat qui confirme une tendance lourde depuis dix ans qui réhabilite l’entrepreneuriat auprès des Français, mais qui illustre aussi le désenchantement vis-à-vis des élites », analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. (@EchosBusiness).

#MediaSocial

Facebook a signalé par erreur la mort de deux millions d’utilisateurs. Des membres du réseau social Facebook et leurs amis ont eu un choc vendredi 11 novembre quand ils ont découvert que leur profil signalait leur décès. Quelque deux millions d’utilisateurs, selon les estimations des médias américains, ont trouvé la petite fleur et le message « En souvenir de » précédant leur nom, qui signale d’ordinaire les comptes de commémoration des utilisateurs décédés, dont les proches en ont fait la demande. Le bug semblait surtout s’afficher pour les utilisateurs de Facebook en langue anglaise, un tel message ne semblant pas avoir été constaté dans d’autres langues. Le dirigeant et fondateur du réseau social n’a pas été épargné : « Nous espérons que ceux qui aiment Mark trouveront du réconfort en voyant ce que d’autres partagent » en hommage à sa vie, était-il écrit un temps sur le profil de Mark Zuckerberg. (@Pixelsfr).

#Surveillance

Edward Snowden montre au monde qu’il n’a pas peur de l’avenir. Edward Snowden a témoigné de tout son espoir et son engagement pendant la conférence, organisée par StartPage, qui a eu lieu jeudi 10novembre. Le lanceur d’alerte n’a pas centré la conférence sur le nouveau président américain. Au contraire, il a réaffirmé sa volonté de sensibiliser le public, notamment sur les questions de la surveillance de masse et de la protection de la vie privée. En s’appuyant sur le fait de construire ensemble une société basée sur la coopération et une citoyenneté plus active, il rappelle que les résultats des élections américaines n’auront pas de conséquences seulement pour lui, mais pour tout le monde. Cependant, l’excessive importance donnée à un leader politique est une erreur grave pour Snowden, puisque la plupart des populations sous-estiment leur pouvoir social et civique qui peuvent être utilisés pour des changements importants. (@Numerama).

#Piratage

‏Piratage massif de Yahoo! : des employés étaient au courant dès 2014 d’une intrusion. Qui savait ? Yahoo! a laissé entendre, dans un rapport transmis au gendarme boursier américain (SEC) mercredi 9 novembre, que certains membres de l’entreprise étaient au courant, dès 2014, qu’une intrusion avait eu lieu dans son système. Ce n’est pourtant qu’en septembre que Yahoo! avait révélé ce piratage d’une ampleur inédite datant de la « fin de 2014 », par une entité probablement liée à un Etat. 500 millions de comptes de ses utilisateurs avaient ainsi été piratés, avec des informations personnelles dérobées comme des noms, des adresses électroniques, des dates de naissance, des numéros de téléphone ou encore des mots de passe. L’entreprise a précisé dans le document publié mercredi qu’une enquête interne était en cours pour déterminer « l’étendue des connaissances » relatives à ce piratage « dans l’entreprise en 2014 et après ». Quand Yahoo! avait décidé, en septembre, de rendre ce piratage public, elle avait affirmé qu’elle avait commencé à enquêter sur une possible intrusion après qu’un pirate a prétendu en juillet disposer d’informations personnelles sur ses utilisateurs. (@Pixelsfr). A lire aussi : Yahoo! lève peu à peu le voile sur le « hack du siècle » (@LesEchos) et Le piratage de Yahoo! pourrait être encore pire que ce que l’entreprise a avoué (@PresseCitron).

#IntelligenceArtificielle

Sommes-nous des hommes machines ? Une plongée dans les univers de Philip K. Dick. La question était posée ce 16 février au collège des Bernardins, au détour de l’avant-première d’un documentaire coproduit par la chaîne Arte et portant sur la vie de l’auteur de science-fiction Philip K. Dick. Ce dernier aurait sans doute complété le thème de la soirée de ses interrogations favorites en demandant à son tour : qu’est ce que la réalité ? Et qu’est ce que l’humain ? Vivons nous dans un monde parallèle ? Pour répondre à ces questionnements existentiels, Yann Coquart, réalisateur, et Ariel Kyrou, spécialiste des nouvelles technologies, ont écrit et monté « Les mondes de Philip K. Dick », le film-documentaire qui retrace la vie du prolifique auteur qu’on ne présente plus (nombre de ses ouvrages ont donné lieu à des films devenus des classiques tels que Blade Runner, Minority Report, Total Recall ou encore la récente série produite par Amazon : Le maître du haut château). Suite à la projection, les invités du collège ont abordé les grands thèmes chers à l’auteur.  (@MaisOuVaLeWeb).

#Emploi

En fin de contrat, un rugbyman se met en vente sur Leboncoin. Il faut parfois être original pour ne pas finir au chômage. En fin de contrat en juillet prochain, le rugbyman de Grenoble Jonathan Best  s’est lancé dans la recherche d’un nouveau club en se mettant en vente sur Leboncoin. Sur le site de petites annonces, le troisième ligne grenoblois propose ses services avec humour : « Rugbyman première main / pour club ambitieux », peut-on y lire. (@Lebienpublic).

#RevenuUniversel

Elon Musk prend position pour le revenu de base universel. L’entrepreneur américain Elon Musk estime que l’automatisation croissante et le développement de l’IA nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel. C’est inéluctable. Un jour ou l’autre, il faudra que les gouvernements mettent en place un dispositif assurant un revenu de base universel à l’ensemble de leurs citoyens afin de compenser les transformations qui se produisent en matière d’organisation du travail, avec une montée en puissance des machines et de l’intelligence artificielle pour remplacer les hommes à la tâche. (@Numerama).

#ObjetConnecte

Même des assiettes en carton peuvent être connectées. Artech, une PME de Montauban (Tarn-et-Garonne), a développé une technologie qui permet d’utiliser la réalité augmentée à partir d’objets du quotidien. (@LeParisien_Tech).

#FinancementParticipatif

Les plateformes de financement participatif ou crowdfunding : léger repli ou tendance de fond ? Le crowdfunding va marquer un léger repli en 2016 après une bonne année 2015. Une étude conjointe réalisée par le fournisseur de données AltFi et le cabinet d’avocats Nabarro révèle que la somme réunie par les six plus grandes plateformes britanniques va atteindre 130 millions de livres en 2016, contre 155 millions en 2015. Un emballement excessif pour ces plateformes semble expliquer cette situation. (@atlantico_fr).