23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 23 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ruralité

► La première session du Parlement rural français, initiée par l’Association nationale Nouvelles ruralités, a eu lieu à Nevers (Nièvre) les 15 et 16 octobre. L’objectif est faire des propositions d’actions au gouvernement « pour répondre à ce sentiment d’abandon du monde rural ». Pendant ces deux jours, les débats ont porté sur l’Agenda rural français, un catalogue de 200 mesures remises cet été au ministre de la Cohésion des territoires. Et c’est à partir de ce document que le gouvernement a élaboré son propre Agenda rural qui a pour ambition « de réduire les inégalités territoriales ». « Ce sont des territoires avec d’énormes capacités et qui sont également révélateurs des problématiques actuelles de la société, comme la transition économique et écologique, la désertification des territoires… », explique Patrice Joly, sénateur de la Nièvre. Ainsi l’objectif pour les participants est de « nourrir la réflexion d’un projet plus ambitieux pour les territoires ruraux : une stratégie d’équilibre et de complémentarité pour nos villes et nos campagnes » afin d’engager « un travail législatif en faveur de nos territoires ». @franceinfo. Légende image :  Crédit photo : Image d’illustration de Guillaume Souvant / Afp.

#Environnement

► Lozère : vos anciennes radiographies collectées dans les hôpitaux et pharmacies pour le recyclage. Geneviève Tichet, Secrétaire de la Ligue contre le cancer 48, est bénévole au sein de la Ligue contre le cancer en Lozère. Régulièrement, elle fait le tour des pharmacies pour collecter de vieilles radiographies destinées à être recyclées. Elle explique : « Il faut savoir que ces radios mettent 2 à 3 siècles, 200 à 300 ans, pour se résorber dans la nature. Et elles sont très polluantes. Elles contiennent des métaux lourds toxiques, c’est pour cela qu’une seule usine en France les recycle actuellement à Lyon. » Après la collecte, il faut ensuite les trier. Retirer papiers et enveloppes pour ne garder que les radiographies. La société qui les collecte, les rachète pour récupérer les sels d’argent. Une douzaine de points de collecte a été installée ces 4 dernières années dans les pharmacies et hôpitaux du département. Un moyen pour la Ligue contre le cancer de récolter un peu d’argent. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

► L’alternative au plastique s’impose comme une évidence pour la sauvegarde de l’environnement. Il y a urgence, les études le prouvent. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans l’océan, l’équivalent d’un camion d’ordures plastique par minute. Un sac en plastique met par exemple 450 ans à se dégrader. Pire, malgré le recyclage, 86 % des bouteilles en plastique finissent en résidus ménagers ou déchets sauvages. Des associations, comme Plastic Attack tirent la sonnette d’alarme. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans l’océan, l’équivalent d’un camion d’ordures plastique par minute. Pendant ce temps, 17 millions de barils de pétrole sont utilisés pour la production de nouveaux produits en plastique. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Pollution_Numérique

► Attention, effet triple sur quinze ans ! En 2019, plus de 4 milliards de personnes utilisent 34 milliards d’équipements numériques. Une réalité qui a un coût environnemental de plus en plus lourd : 1.400 millions de tonnes de gaz à effet de serre, 6.800 térawatt-heure d’énergie primaire, 7,8 millions de mètres cubes d’eau douce, etc. « La masse de cet univers numérique représente l’équivalent de 179 millions de voitures, soit 5 fois le parc automobile français », schématise Frédéric Bordage, expert en sobriété numérique et fondateur de GreenIT.fr, la communauté du numérique responsable qui publie ce lundi son étude sur l’empreinte environnementale du numérique mondial, menée avec le soutien de l’Institut du numérique responsable. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.

Le numérique mondial consomme cinq fois plus de ressources naturelles que le parc automobile français. Nos objets électroniques ont un gros impact sur l’environnement. Leur fabrication consomme de l’eau, de l’énergie et des ressources non renouvelables comme des minerais. Une étude du cabinet GreenIT, publiée mardi 22 octobre, estime que le secteur du numérique pèse cinq fois plus que le parc automobile français. Avec 4,1 milliards d’utilisateurs et 34 milliards d’appareils comme des téléphones, des tablettes ou des ordinateurs, l’empreinte environnementale du numérique équivaut à un territoire de deux à trois fois la taille de la France. Le numérique mondial pompe beaucoup de ressources de la planète : de l’eau, de l’énergie, mais aussi des minerais non renouvelables comme l’antimoine, le zinc, ou l’or… A lire aussi la chronique d’Anne-Laure Barral : « Le billet vert », l’empreinte environnementale du numérique mondial. @franceinfo.

#Climat

► Le réchauffement climatique, source d’angoisse ? Est-ce que le réchauffement climatique vous angoisse ? C’est la question posée par la journaliste Mathilde Gracia à plusieurs Français à Paris. « On va dire que c’est en arrière-pensée, c’est vraiment présent et on va quand même y penser même si on ne va pas arrêter de vivre pour ça », avoue un homme. « On trouvera des solutions, on ira sur mars au pire », ironise un autre homme interrogé. Cette peur de l’avenir, c’est l’eco-anxiété ou la solastalgie. Plus la planète va mal, plus elle se développe. Encore plus chez les militants écologistes, comme Sixtine Dano : « Il y a une espèce d’impossibilité d’imaginer l’avenir, d’imaginer notre avenir personnel. Qu’est-ce ce qu’on peut faire comme métier si on imagine que dans dix, vingt ans, trente ans, le système ne sera pas ce qu’il est parce qu’il sera en déroute à cause d’une crise climatique », questionne la militante. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#AlertePollution

► Comment le plastique censé protéger les jeunes arbres a fini par polluer les forêts normandes. « Je suis vraiment révolté de voir, à chaque promenade, tant de négligence. »Pendant ses balades en forêt, Mickael, habitant de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), tombe sans cesse sur les mêmes morceaux en plastique, jonchant les sols. Volumineux et « par centaines », ils sont fins, gris ou noirs et « servent a protéger les jeunes arbres lors de leur plantation », explique-t-il. « Cependant l’Office national des forêts ne les ramasse pas lorsque les arbres sont grands, ou même coupés des années plus tard », dénonce Mickael. Photos et vidéos à l’appui, il montre qu’au bout de quelques années, ces larges protections en plastique se délitent dans la nature, certaines recouvertes de mousse voire même prises dans l’écorce des arbres. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Séisme

► Californie : une application pour prévenir des risques sismiques. La Californie se situe sur l’une des plus grandes failles sismiques du monde. Chaque année, de nombreuses secousses font trembler l’État le plus peuplé des États-Unis. 389 millions de personnes vivent en effet avec ce risque. Pour y pallier et aider les habitants à se préparer, l’État de Californie a mis au point une application mobile unique au monde. « Nous sommes fiers d’annoncer à notre pays le lancement d’un tout nouveau système de prévention sismique. Nous invitions les millions de Californiens à télécharger l’application ‘MyShake' », clamait haut et fort Gavin Newsom, gouverneur de l’État. Cette application est collaborative, dans la mesure où chaque utilisateur peut alerter ou avertir d’un séisme. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#MediaSocial

► Facebook présente une série de mesures pour améliorer la sécurité des élections américaines. Facebook a renforcé ses mesures de sécurité en vue des élections américaines de 2020. « J’ai confiance dans le fait que nous soyons beaucoup mieux préparés. Mais je sais aussi que de plus en plus de pays ont la capacité de mener des attaques de plus en plus sophistiquées, et qu’ils continuent d’essayer », a déclaré Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, lors d’une conférence de presse lundi 21 octobre. Il a alors comparé la situation actuelle à une course à l’armement : « Nous devenons meilleurs. Eux aussi. » Parmi les nouvelles mesures pour renforcer la protection de ses réseaux, le géant américain prévoit notamment d’identifier auprès de ses utilisateurs les messages provenant de médias contrôlés financièrement et éditorialement par un Etat. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Ecrans

► Troubles de l’attention, du sommeil, du langage… « La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle ». Michel Desmurget dirige, au CNRS, une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Il vient de publier La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 425 pages, 20 euros). Il explqie : «  De nombreuses études mettent en évidence l’impact des écrans, quels qu’ils soient, sur des retards dans le développement du langage, sur le sommeil et l’attention. Le cerveau, surtout lorsqu’il est en construction, n’est pas fait pour subir ce bombardement sensoriel. Le temps d’écran n’est pas seulement excessif, il est extravagant. Aux Etats-Unis, on est à près de trois heures par jour à 3 ans, quatre heures quarante entre 8 et 12 ans et six heures quarante entre 13 et 18 ans. En France, les enfants de 6 à 17 ans passaient en moyenne, en 2015, quatre heures et onze minutes par jour devant un écran, selon l’étude Esteban menée par Santé publique France. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Outils

► Cent newsletters tech pour faire sa veille. Face à l’avalanche de contenu qui déferle sur le web, comment faire le tri afin de valoriser au mieux le temps passé à le consommer ? La solution : réduire la quantité, augmenter la qualité, choisir ses sujets. C’est là qu’intervient la newsletter (ta-da!), ce magnifique objet contenant seulement quelques liens, les meilleurs, sur des sujets de notre choix et qui nous attend sagement dans notre boite mail (idéalement dans un dossier dédié). Celui-ci peut être ouvert à n’importe quel moment de la semaine, ou simplement le dimanche matin avec un petit café. Easy. Voici donc une liste de 100 newsletters (toutes gratuites) et choisies pour leur qualité éditoriale, leur réputation ou parfois simplement parce qu’elles sont LA référence sur un sujet particulier. Les dix catégories sont les suivantes : Actualité Tech, Entrepreneuriat, Venture Capital, Marketing / Growth Hacking, Design / UX / UI, Intelligence Artificielle, Science, Fintech, Data / Data Science et Special Frenchies. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.