23 Déc

Côté Châteaux fête ses 3 ans : « blog du vin, je suis ta terre ! »

En ce 23 décembre, le blog du vin, Côté Châteaux, fête ses 3 ans, près de 1800 articles depuis sa première publication et 1 million 250000 pages lues. Des nouvelles du vin en veux-tu, en voilà. Pas mal de fraîcheur, beaucoup d’acidité, de la rondeur et une bonne longueur…en news bien sûr. Le côté obscur, c’est avant tout sa curiosité de la galaxie vin, c’est son côté châteaux !

Cité du ViN 1739

Noir, c’est noir, je sais, quand on me voit, il n’y a plus d’espoir… C’est fardé de cette belle couleur que l’homme en noir, ce farfadet des fadettes, se promène à travers les rangs de vignes, pour vous informer. Et en cette période de Rogue One, a Star Wine Story se déroule dans le bordelais.

Parti d’une galaxie lointaine où Facebook ami de Twitter souhaitait venir en aide à la Princesse Malbec (c’est difficile de trouver un cépage bordelais avec les lettres de Leia !), le côté obscur du châteaux s’est mis en tête une quête de l’info viti-vinicole pour mieux servir son maître Vad…donc au chai nous tirer une pipette.

Cette année aura été marquée par l’ouverture de ce vaisseau posé en bord de Garonne et appelé par les Ewoks , ce peuple habitant le port de la lune -sanctuaire de la belle Endor-mie, « la Cité du Vin ».

Il y a eu aussi ces rencontres privilégiées avec de vieux sages comme Pierre Lillet, détenteur durant 50 ans de la recette du Lillet, la saga Rothschild en terre de Mouton à Pauillac, le nouveau vaisseau des Carmes Haut-Brion dessiné par Star…ck Wars alias Philippe Starck de la Galaxie du design. Que d’histoires, que de tribus.

Le peuple du vin aura été au coeur des tribulations de Côté Châteaux donnant constamment la parole aux amateurs lors de Bordeaux Fête le Vin ou plus récemment pour Bordeaux Tasting. Du petit vigneron, Benoît Manuel Trocard, au plus grand propriétaire, Bernard Magrez, tout le monde a eu le droit de citer dans Côté Châteaux. Les enjeux économiques ou écologiques auront aussi pris une part importante, avec aujourd’hui 30 rubriques qui répertorient toute l’actualité du blog du vin.

Côté Châteaux vous a permis de découvrir de nombreux bars à vins branchés, de dénicher de nombreuses idées de sorties (à vos tablettes), et mis l’accent sur de grands talents de la gastronomie qui marient talent culinaire et accords mets et vins.

Merci à vous tous de continuer à suivre le blogbuster du monde du vin, Côté Châteaux sur Twitter ou Facebook, et bien sûr sur la page de France 3 Aquitaine.

Ps : bravo à Lego pour ce Dark Vador plus grand que Côté Châteaux, c’est normal : « je suis ta terre ! »

Retrouvez le teaser de Côté Châteaux, réalisé par Charles Rabréaud :

22 Déc

« La Cité du Vin », l’ouvrage sur ce lieu de cultures à se procurer pour Noël

« La Cité du Vin, un monde de cultures », c’est le livre co-signé par Jean-Paul Vigneaud, Guillaume Bonnaud et Philippe Caumes, qui retrace l’épopée des travaux mais aussi la réussite de ce lieu devenu emblème de Bordeaux. Un joli livre, sélectionné par Côté Châteaux, à offrir pour les fêtes, avec de sublimes photos.

La couverture de "la Cité du Vin, un monde de cultures" aux éditions Sud-Ouest © JPS

La couverture de « la Cité du Vin, un monde de cultures » aux éditions Sud-Ouest © JPS

Depuis l’inauguration du 31 mai dernier par le Président de la République, depuis son ouverture le lendemain au public, la Cité du Vin vit une existence paisible en bord de Garonne, au rythme des oenotouristes du monde entier, de France, de Nouvelle-Aquitaine et de Bordeaux qui viennent la contempler… Et alors que la Cité fêtait son 200000e visiteur le 2 novembre dernier, paraissait ce bel ouvrage qui aujourd’hui va ravir ceux qui l’auront mis au pied du sapin.

Pour tous ceux qui l’ont déjà visité et pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Côté Châteaux vous met l’eau à la bouche (en attendant celle des huîtres) et vous dévoile quelques extraits ainsi que l’interview exclusive de ses deux amis photographes…l

Cité du ViN 1759Dans la préface, Alain Juppé revient sur l’idée forte qui a présidé à la genèse de ce projet : « un tel équipement emblématique fit longtemps défaut dans une ville qui doit au vin une grande part de son renom et de sa richesse depuis des siècles. »

« La Cité du Vin, cette Cité Phare, attire par sa forme légère, douce et imposante. Cet édifice, on le doit à l’agence X-TU et ses architectes visionnaires. Pour connaître les secrets de la forme originale Jean-Paul Vigneaud dresse le portrait d’Anouk Legendre et de Nicolas Desmazières et les interviewe pour mieux cerner leur vision tout en « rondeurs et sans couture »

Les auteurs et notamment la beauté des photos retracent toutes les étapes de la construction avec ces 304 pieux nécessaires pour la stabilité de l’édifice et les normes antisismiques, les 9000 m3 de béton coulés, sans oublier cette magistrale charpente digne d’une cathédrale, des images fortes prises de 2013 à l’été 2016, en amont de la pose de la première pierre et bien après l’ouverture de la Cité du Vin.

Cité du ViN 1763Philippe Caumes, photographe d’architecture, l’a abordé véritablement comme « un objet architectural pur et propre », il l’a suivi durant ces trois années sous tous les angles et notamment depuis les airs en hélicoptère à de multiples reprises.

La pose du bois de la charpente a été un moment privilégié  « ce sont des moments, très intéressants que les visiteurs aujourd’hui ne peuvent plus voir » , aujourd’hui « on est dans l’antre d’une baleine », Philippe Caumes.

Pour Guillaume Bonnaud, photographe à Sud-Ouest : « tout d’abord je trouve le livre magnifique surtout par sa maquette rythmée , après pour ma part habitant juste à côté, j’ai pu l’avoir sous toutes les couleurs car depuis ma fenêtre.

Dès que j’apercevais de belles lumières, tant en hiver et qu’en été, du petit matin au coucher du soleil , j’y courais. Tous les jours, elle a une couleur différente, j’ai réussi à capter des couleurs rouges en courant car je savais que ça n’allait pas durer », Guillaume Bonnaud

« Apres j’ai commencé a la shooter du terrain vague a l’inauguration , ce qui fut sympa c’est de suivre les différentes étapes et de voir l’excitation des différents intervenant et notamment des dirigeants … »

Cité du ViN 1761Et Guillaume Bonnaud de compléter: « ce fut un intéressant chantier, d’autant plus avec l’évolution des matières, des couleurs, du rendu, et ce noir quand on rentre à l’intérieur. L’utilisation des différents matériaux, le bois, le métal, tous ces arrondis en font quelque chose de superbe. »

Ces deux regards ont été bénéfiques pour cet ouvrage, « on s’est bien complété » reconnaît Guillaume Bonnaud. Philippe Caumes a lui aussi réalisé plusieurs milliers de clichés et avoue « j’ai pioché un peu dans mon stock d’images » pour la réalisation de ce livre. Ce qui l’a le plus marqué, c’est très certainement la période à l’automne 2015 : « ce qui était particulièrement remarquable, c’est toute la pose de la vêture, notamment en décembre, dans le froid et de nuit, j’ai pas mal apprécié, ça ressemblait beaucoup à mes montagnes pyrénéennes », faisant référence à ce travail mené par des alpinistes du bâtiment de Coveris et d’Adrénaline 33.

« La Cité du Vin, un monde de cultures » par Jean-Paul Vigneaud, Guillaume Bonnaud et Philippe Caumes aux éditions Sud-Ouest – 24,90 €

Côté Châteaux a suivi également ce chantier durant 3 ans et vous invite à redécouvrir ses reportages et magazines sous la rubrique « La Cité du Vin »

21 Déc

Les volumes du 2016 confirmés : 5,7 millions d’hectolitres annoncés à Bordeaux

Le millésime 2016 sera finalement une excellente année, tant du point de vue quantitatif que du point de vue qualitatif. Le CIVB a confirmé lors de son assemblée générale ce qu’il avait annoncé déjà il y a quelques mois. Ces 5,7 millions d’hectolitres permettent aux viticulteurs de revoir l’avenir positivement.

Au château de France (batisse en fond), on s'attend à un bon millésime © JPS

Au château de France, dès septembre, le château confiait à « Côté Château » s’attendre à un bon millésime © JPS

La production de vin à Bordeaux devrait atteindre en 2016 environ 5,7 millions d’hectolitres, un record depuis 2009, selon le Conseil interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

« Nous avons aujourd’hui l’immense satisfaction de cette très belle récolte 2016 surtout pour sa qualité mais aussi par les rendements, plus généreux, qui vont nous rapprocher d’une production totale de 5.7 Mhl en vins AOP, ce que nous n’avions pas connu depuis le millésime 2009 », Allan Sichel président du CIVB.

UNE RECOLTE HOMOGENE ET DE QUALITE

Ces premières estimations seront confirmées en février, mais la récolte est d’ores et déjà estimée de « qualité, homogène et très bonne », selon le CIVB, qui souhaite atteindre une commercialisation de 5,3 millions d’hectolitres (plus de 700 millions de bouteilles) en 2017, soit une augmentation de 9% des volumes vendus par rapport à 2016.

« Nous y étions parvenus en 1998/99, année record pour la commercialisation des vins de Bordeaux », selon Allan Sichel.

Après une année compliquée, un printemps avec des attaques de mildiou et un été très sec, les prévisions de récoltes étaient au plus bas avant les vendanges. Les pluies début septembre et l’été indien pendant la récolte ont sauvé ce millésime dans le Bordelais, contrairement au reste de la France.

« On a en cave de quoi alimenter le marché à la satisfaction de nos clients. Ces dernières années, ça n’a pas été le cas. En 2013, toute petite récolte et les récoltes suivantes ont été plutôt faibles, » a renchéri  Fabien Bova le directeur général du CIVB.

20 Déc

Pour Noël, offrez la Cité du Vin à vos proches

En voici un cadeau original, pour tous ceux qui n’ont pas encore visité la Cité du Vin et son Parcours Permanent. Offrez un billet à la journée, un abonnement d’un an ou encore l’un des objets liés au monde du vin au sein de la boutique de la Cité du Vin…

La billetterie de ® la Cité du Vin

La billetterie de ® la Cité du Vin

Noël approche à grands pas ! Et si LE cadeau idéal cette année était d’offrir à vos proches une expérience inédite à la découverte des cultures du vin ? Pour une journée avec un billet open, pour un an avec l’abonnement ou pour un objet original avec la Boutique – véritable concept store autour du vin – vous trouverez à coup sûr le cadeau qui vous correspond ! 

POUR UNE JOURNÉE…UN BILLET OPEN « LA CITÉ DU VIN« 

Un billet liberté pour le parcours permanent incluant une dégustation au belvédère
Tarif : 25,00€

Le billet Open donne accès à l’offre permanente de La Cité du Vin (hors expositions temporaires à partir de 2017), le jour de votre choix, sans contrainte, ni attente (accès coupe-file). Ce billet non daté est valable 1 an à compter de la date d’achat. 

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Un accès illimité à La Cité du Vin et de nombreux avantages !
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Du 17/12 au 02/01: tous les jours de 10h30 à 19h00

Au cœur de La Cité du Vin, un espace de 250m² moderne et design en accès libre, met en scène une sélection d’objets, livres, articles en séries limitées, cadeaux et souvenirs en lien avec l’univers du vin, à offrir ou à s’offrir. Il y en aura pour tous les goûts et tous les budgets !

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Du 17/12 au 02/01: tous les jours de 10h30 à 19h00

Découvrez le Parcourt Permanent de la Cité du Vin : un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Cécile Lagaüzère :

Et pour tout savoir sur la Cité du Vin, suivez le lien Cité du Vin sur Côté Châteaux

19 Déc

L’Interprofession des Vins de Bourgogne se prononce en faveur du projet de Cités des Vins à Chablis, Beaune et Mâcon

Le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) tenait aujourd’hui son assemblée générale à Beaune. A l’ordre du jour, le projet de réseau de Cités des Vins, adopté avec 72 % des voix.

© La Cité des Vins de Beaune

© La Cité des Vins de Beaune

87 représentants de la profession sur les 90  assistaient à l’assemblée générale. Une présentation en quatorze points, avant le vote à bulletin secret sur la question suivante : « êtes-vous d’accord pour que le BIVB valide le projet de réseau de Cités des Vins de Bourgogne tel qu’il vous a été présenté ? »

DES CITES POUR QUOI FAIRE ?

Il s’agit de doter la région de « lieux de référence et de passage pour les visiteurs, qui veulent découvrir et comprendre l’univers des vins de Bourgogne ».
Expliquer la notion de Climats, promouvoir les vins eux-mêmes et l’offre en matière d’oenotourisme, pour « inciter les touristes (concentrés dans l’axe Dijon-Beaune) à parcourir l’ensemble du vignoble, à rester plus longtemps en Bourgogne et à revenir. »

L’implantation de ces 3 Cités serait le suivant :
A Beaune (21), sur un terrain de 10 ha, propriété de la commune et situé entre le centre-ville et la sortie sud de l’autoroute
A Chablis (89), dans le Cellier du Petit Pontigny, une bâtisse du 12ème siècle, avec un projet d’extension
A Mâcon (71), dans la Maison des vins. Le site sera réaménagé et une extension est prévue.

QUI PORTE LE PROJET ?

Les projets de Cités à Chablis et à Mâcon sont portés par la filière. Celui de Beaune, intégré dans un projet d’aménagement de quartier plus vaste, est porté par la ville de Beaune.

L’ORGANISATION

« Chaque site proposera un parcours de visite différents, selon les spécificités de chaque vignoble. Le billet d’entrée donnera accès aux espaces de visite, animations (permanentes et sur rendez-vous), expositions temporaires…
Seront également proposés, des services en accès libre payants : des ateliers-formations, un espace mets et vins, une librairie boutique spécialisée, un accueil de séminaires entreprises et une plateforme d’information touristique nouvelle génération.« 

LE FINANCEMENT

Projet à Beaune : investissement prévisionnel de 11 millions €HT
Ville Beaune et Communauté d’agglomération, Collectivités, UE, sponsors/Climats : 9,5 millions € / BIVB : 1,5 million €

Projet à Mâcon : investissement de 3,9 millions € HT
Collectivités, UE, Maison Mâconnaise, privés : 2,9 millions € / BIVB : 1 million €

Projet à Chablis : investissement de 2,2 millions € HT
Collectivités, UE, Chablis, privés : 1,7 millions € / BIVB : 500 000 €

Au total, la participation du BIVB s’élève à 3 millions d’euros HT. Elle concerne l’aménagement intérieur et la scénographie. 
Pour chaque site, l’investissement comprend les travaux de construction, les frais d’architecte, l’aménagement, la scénographie et la pré-commercialisation avant l’ouverture (publicité et constitution de l’équipe).

EN CHIFFRES :

Cité de Beaune : 3 600 m² (dont un parcours de visite de 1 500 m²). Objectif de fréquentation de 100 000 visiteurs/an, avec une dépense moyenne de 25€TTC/visiteur.

Cité de Chablis : 900 m² (dont 235 m² de parcours de visite) : objectif de fréquentation de 63 000 visiteurs/an, avec une dépense moyenne par visiteur de 17€TTC. Ouverture : été 2019.

Cité de Mâcon : 1 900 m² (dont 580 m² de parcours de visite). Objectif de fréquentation de 65 000 visiteurs/an, avec une dépense moyenne de 15,50 €TTC/visiteur. Ouverture : juin 2020

France 3 Bourgogne.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Bourgogne Tiphaine Pfeiffer, Muriel Rousselin et Philippe Sabatier (Intervenants Louis-Fabrice Latour, président du BIVB et Jean-Michel Guillon, viticulteur)

Sommeliers et journalistes japonais emballés par les vins de Saint-Emilion, Pomerol et Fronsac à Tokyo

Le 1er décembre, les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont organisé une masterclass en partenariat avec la Japan Sommelier Association à Tokyo pour 90 professionnels parmi leurs 8 000 membres.

Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion à la rencontre de

Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion à la rencontre des sommeliers et journalistes japonais © Vins de Saint-Emilion

L’animateur du séminaire, un sommelier expert, a ainsi présenté six vins en accord avec des bouchées japonaises. Un grand dîner presse a ensuite été organisé dans le restaurant L’Aube à Tokyo, où son sommelier, Monsieur Hiroshi ISHIDA, meilleur Sommelier d’Asie & Océanie 2015, a présenté à une quinzaine de journalistes des accords mets et vins avec les vins de Saint-Émilion – Pomerol – Fronsac. Un dîner exceptionnel grâce aux deux chefs du restaurant qui ont préparé des plats raffinés, se mariant parfaitement avec les vins.

En 2017, le partenariat avec la JSA sera renforcé par la venue d’un sommelier et de journalistes de l’association dans les vignobles de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac afin de s’imprégner de la culture et du savoir-faire des appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, SaintGeorges Saint-Emilion, Pomerol, Lalande de Pomerol, Fronsac et Canon Fronsac. Le sommelier qui sera accueilli pourra ensuite restituer son expérience et ses connaissances à l’occasion de la prochaine masterclass organisée au Japon.

Avec les Vins de Saint-Emilion.

18 Déc

Emilio Multari vous convie à une grande soirée historique sur Napoléon et la bataille de Waterloo

Le 20 janvier prochain, son association « le Relais de l’Empire » organise une projection du film « Waterloo » d’Hugues Lanneau au Ciné Mérignac. Une projection avec des passionnés en uniformes, qui ont joué dans le film, et un débat avec le professeur Coste de l’Université de Bordeaux. Le Relais de l’Empire s’était déjà illustré il y a deux ans avec une reconstitution au château de Portets où l’Empereur avait accosté, après une avarie sur son bateau.

Emilio Multari, une passion incroyable pour Napoléon © Jean-Pierre Stahl

Emilio Multari, une passion incroyable pour Napoléon © Jean-Pierre Stahl

Ce Girondin est un passionné de Napoléon. A tel point qu’il a créé une association « le Relais de l’Empire ». Avec d’autres passionnés, ils font vivre le souvenir de l’Empereur des Français, à travers des reconstitutions historiques, en uniformes, sur les champs de bataille, ou lors d’autres événements comme un retour d’Espagne en 1808 à Bordeaux.

Napoléon, obligé d'accoster en 1808 de retour d'Espagne, au château de Portets © JPS

Napoléon, obligé d’accoster en 1808 de retour d’Espagne, au château de Portets © JPS

Sa passion lui est chevillée au corps. Emilio Multari se souvient, comme bon nombre d’entre nous, qu’il aimait « jouer aux petits soldats », mais lui l’est devenu, engagé très jeune dans l’armée italienne. Il était dans l’aéronavale, mécanicien superviseur dans la Marine Italienne où il a terminé comme adjudant. Aujourd’hui retraité de l’armée, il poursuit une carrière comme brancardier au Tripode à Bordeaux et de grand voyageur.

Toutefois cet amour pour l’Empereur est plus récent : « il y a 10 ans, j’étais devant une boutique où il y avait un échiquier avec des hussards de Napoléon ». Ce fut l’élément qui a déclenché chez lui cette passion débordante. Par la suite, il a rejoint une association « les Grenadiers d’Ile de France », en plein bicentenaire du sacre… » Et puis, il a créé à Bordeaux sa propre association « le Relais de l’Empereur ».

Napoleon au chateau de Portets en juillet 2014 © JPS

Napoleon au chateau de Portets en juillet 2014 © JPS

Emilio Multari a réussi en juillet 2014 à faire revivre à Bordeaux et à Portets durant tout un week-end une page de l’histoire napoléonienne. En 1808, l’Empereur de retour d’Espagne a eu une avarie avec le gouvernail de son bateau qui ne répondait plus. Il fut obligé d’accoster au château de Portets, le temps de reprendre des forces et de déguster le vin de la propriété.

Le défilé des troupes napoléoniennes place Peu Berland en juillet 2014 © JPS

Le défilé des troupes napoléoniennes place Peu Berland en juillet 2014 © JPS

Une scène rejouée par Emilio Multari et ces autres passionnés, dont Franck Samson, le sosie de Napoléon. Au cours de ce week-end, il avait suscité l’enthousiasme des Bordelais qui avaient pu voir parader l’Empereur et ses soldats, tant sur le pont de pierre (dont la construction fut ordonnée par Napoléon), que place Pey-Berland et dans la cour d’honneur du Palais Rohan.

© Emilio Multari

© Emilio Multari

En ce 20 janvier 2017, il fixe à nouveau rendez-vous à tous ceux qui aiment l’Histoire et Napoléon au Ciné Mérignac à 20h. Y sera projeté le film « Waterloo » d’Hugues Lanneau. Un film réalisé sur le champ de bataille, avec la vision qu’en avaient deux soldats, l’un britannique, l’autre français. « Le réalisateur viendra exprès de Belgique pour parlé de son film avec de vraies scènes de guerre, avec ces boulets qui arrachaient les membres. C’est un docu fiction. Il y aura un débat à l’issu avec le Professeur Coste de l’Université de Bordeaux et Mr Block du Musée d’Aquitaine. »

Emilio Multari présentant son prochain rendez-vous à l'Universté de Bordeaux ce 15 décembre

Emilio Multari présentant son prochain rendez-vous à l’Universté de Bordeaux ce 15 décembre

Mais le spectacle sera aussi assuré par une douzaine de passionnés qui auront revêtu leurs tenus de « hussards, lanciers polonais, marins ou grenadiers…il y aura 5 tambours t un fifre, des dames en tenue de cour… »

Bref un voyage dans l’Histoire à ne pas louper. Napoléon aura marqué, à tout jamais, de son empreinte l’organisation de la France qui remonte à son époque, ainsi que le droit français avec les codes napoléoniens, et notamment  code civil de 1804. Qui plus est, l’Empereur appréciait le vin, il avait cette « petite préférence pur le Chambertin. »

Pour communiquer avec emiliomultari@laposte.net

« Warterloo », un film de Hugues Lanneau, sur une idée originale de Willy Perelsztein, le 20 janvier 2017 à 20h au CinéMérignac – Entrée 10€

Revoyez « Napoléon au château de Portets », diffusé le 4 juillet 2014, un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Karine Durandet 

17 Déc

Vins, fromages : les appellations d’origine vont être encouragées à devenir plus vertes

Les producteurs de vins, fromages et autres aliments du terroir porteurs d’un label d’origine ou de qualité, vont être encouragés à suivre des principes de production plus agro-écologiques pour répondre à la demande des consommateurs.

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© france-fromage.com

Leurs noms fleurent bon les régions: du prestigieux Aloxe-Corton en Bourgogne au léger Vouvray de Loire, 98% de la viticulture française est organisée autour de 366 vins AOP/AOC (appellations d’origine protégées ou contrôlées), 74 IGP (Indication géographique protégée), et 54 IG d’alcools (Cognac..), qui lient les appellations
à un territoire délimité et/ou à des techniques de fabrication très précises.

Au total, la France compte plus d’un millier de ces produits, dont une cinquantaine de fromages, sous appellation. Certains sont connus dans le monde entier comme Roquefort ou Beaujolais. Une petite partie d’entre eux ont été pris en compte lors de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada, CETA, qui prend effet le 1er mars, ce qui les garantit contre les contrefaçons à l’étranger.

A la demande du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, l’établissement public qui certifie et accorde les labels de tous ces produits, l’INAO, a défini une quarantaine
de mesures agro-environnementales qui vont être proposées aux diverses appellations, afin qu’elles les intègrent à terme dans leurs cahiers des charges. A titre d’exemple, pour la viticulture et l’oléiculture (oliviers à huile), l’enherbement entre les rangées de cépages ou d’arbres, permettant de mieux capter et garder l’eau dans les sols devrait être encouragé.

Pour la production fromagère, c’est surtout le ratio d’alimentation du bétail qui devrait varier, via une augmentation des rations d’herbe ou de foin, et/ou une diminution des rations d’herbe ensilée. Ou la race de vache qui pourrait être unique pour tel ou tel fromage.

La liste des 40 mesures n’est pas publique, devant être validée au cours du premier trimestre 2017 par les différents comités de l’Inao. Certains organismes fromagers ont déjà manifesté l’envie de les intégrer dans leurs cahiers des charges, alors que la filière viticole aurait plutôt tendance à les ressentir comme une contrainte supplémentaire, selon le directeur de l’INAO Jean-Luc Dairien.

Dans un premier temps, la liste ne sera pas une obligation, ce sont des suggestions qui seront soumises aux organismes gérant les différentes appellations, souligne-t-il.
« Nous n’avons pas voulu mettre en place un dispositif contraignant, mais incitatif, qui pourra être valorisé au plan commercial« , a-t-il ajouté. Ensuite, une fois qu’une ou plusieurs mesures seront retenues dans les cahiers des charges, elles deviendront obligatoires. « Ces mesures répondent à des évolutions inéluctables » estime M. Dairien. « Dans les 20 ans à venir, l’agriculture prendra mieux en compte l’environnement, c’est le consommateur qui le réclame ».
« Les produits sous signe de qualité et d’origine ont un lien avec le terroir, et de protection de ces terroirs, ils ont une obligation d’exemplarité, c’est une condition de crédibilité », a-t-il ajouté. Outre les appellations, l’INAO pilote aussi les Labels rouges, garant d’une certaine qualité, accordés à ce jour à 434 produits.

L’un des derniers nés est un sapin de Noël coupé de type Nordmann ou Epicéa qui répond à certains critères de couleur, symétrie, homogénéité, décrits dans un arrêté d’homologation paru au journal officiel le 20 novembre.

Chaque année, l’INAO accorde appellations géographiques ou labels à une vingtaine de produits: 25 en 2014, 18 en 2015, et 25 en 2016.
Cette année, l’INA0 a octroyé 4 AOC (vin de Cairanne dans le Vaucluse, Kintoa et jambon du Kintoa issu d’une race de porc Pie-noir du Pays Basque, Cidre Cotentin), 1 AOP (abricots rouges du Roussillon), 12 IGP (parmi lesquels le sel Salies de Bearn, ou le jambon d’Auvergne) et 8 nouveaux labels rouges (dont le piment doux, pâté de foie de volailles supérieur, sapin de noël, rillettes de saumon).

AFP.

115 personnes recrutées par Dartess pour préparer les caisses de vins et de spiritueux, en cette fin d’année

Pour faire face au pic d’activité, dans le domaine des vins et des spiritueux, Dartess a mis les bouchées doubles à Blanquefort, avec des équipes multipliées, des horaires aménagés et une sécurité renforcée. 115 personnes ont ainsi été recrutées pour répondre à ce challenge et à ce rush de fin d’année. Plus de 10 acteurs leaders sur le marché du e-commerce ont choisi de travailler avec Dartess. Interview de Paul Tesson, le directeur commercial par Côté Châteaux.

La préparation des colis sur le site de © Dartess à Blanquefort

La préparation des colis sur le site de © Dartess à Blanquefort

Jean-Pierre Stahl : « Paul Tesson, vous connaissez un surcroît d’activité actuellement, comment l’expliquez-vous ? »

Paul Tesson : « Le vrai surcroît concerne surtout les activités de e-commerce. Le gros boom correspond à ces opérateurs qui nous confient la préparation de commandes de vins, champagnes et spiritueux de leurs clients.

Le mois de décembre est traditionnellement très important, et cette année encore plus, il y a de nouveaux acteurs avec qui nous travaillons, on fonctionne avec CDiscount, Ventes Privées, Bazar Chic, 1jour1vin, In Vino Libertas ou 12bouteilles.com. On a ainsi recruté 115 personnes, intérimaires en 3 jours, pour faire face au surcroît d’activité. »

JPS : « En volume que représente ce mois de décembre ? »

Paul Tesson : « Selon nos prévisions, on va expédier 10 millions de bouteilles dont près de 2 millions avec le e-commerce. La moitié des commandes passées sur internet sont passées par des consommateurs d’Ile de France. Mais je tiens à préciser que nous ne commercialisons jamais de vin, nous ne sommes pas négociants. Noux expédions. » En temps normal, nous sommes 250 chez Dartess. »

JPS : « Quelle est la commande moyenne durant cette période de l’année » ?

Paul Tesson : « On est à une moyenne de 8 bouteilles par commande. Quant au montant, cela va de 80 à 300 €.

JPS : « Peut-on parler de nouvelle augmentation en volume ? »

Paul Tesson : « Oui, nous sommes en augmentation sur l’année, on va faire entre +13 et +15%. Les ventes de vin sur internet continuent d’augmenter. Les experts disent que cela va monter jusqu’à +20%, aujourd’hui on fait entre 13 et 15…On a consolidé pas mal d’acteurs et ça booste vraiment l’activité. »

Dartess assure que les commandes du Père Noël et celles pour Nouvel An seront bien asssurées : « pas de panique, nous avons tout mis en place depuis des mois pour que chacun puisse être livré en temps et en heure pour les fêtes ! » 

Regardez le reportage de Margaux Dubieilh, Dominique Mazères et Françoise Dupuis :

16 Déc

Vins de pays d’Oc: les producteurs dénoncent la concurrence déloyale des vins espagnols

Les producteurs de vins de pays d’Oc du Languedoc-Roussillon dénoncent une concurrence déloyale venant d’Espagne, avec notamment des indications portant à confusion sur les cubitainers présents dans les rayons de la grande distribution.

Photo d'illustration © F3 Languedoc-Roussillon

Photo d’illustration © F3 Languedoc-Roussillon

« Le phénomène d’entrée de gros volumes espagnols en grande distribution en France est très spectaculaire depuis deux ans sur les vins premiers prix et se renforce », a expliqué à l’AFP Florence Barthès, directrice du syndicat des producteurs de vins d’indication géographique protégée (IGP) Pays d’Oc qui tient son Assemblée générale jeudi à la Grande Motte (Hérault).

« Les coûts de production et la fiscalité française ne permettent pas à la France de produire des vins sans indication géographique (ex-vin de table) à bas prix« , souligne-t-elle, expliquant que « de ce fait, la grande distribution (…) s’est tournée vers un approvisionnement espagnol ».

Un phénomène d’autant plus inquiétant selon Florence Barthès que la lisibilité de l’origine n’est pas évidente. « Nous souhaitons simplement que le consommateur sache clairement que le vin qu’il a l’habitude d’acheter n’est plus français mais espagnol », ajoute-t-elle.

« Si nous perdions ce marché, nous mettrions à mal 12% des volumes totaux produits par le label IGP Pays d’Oc. Soit à titre d’exemple, la moitié de la production Pays d’Oc IGP du département du Gard qui disparaîtrait », relève Mme Barthès.

La répression des fraudes est intervenue à partir des incidents du printemps ou des camions citernes espagnols ont été ouverts et déversés par des vignerons de la région afin de dénoncer cette politique massive d’entrée de vins espagnols en France.

AFP