30 Nov

Vins de Saint-Emilion et Thés de Pu’Er : des boissons millénaires ou « quand les civilisations du thé et du vin se rejoignent »

Le 9 décembre prochain ouvrira dans la province du Yunnan en Chine le Musée National du Thé Pu’Er. Un Musée où les Vins de Saint-Emilion-Pomerol et Fronsac trouveront une large place puisqu’une exposition leur est consacrée. Les acteurs girondins et chinois ont écrit une page d’histoire commune en jouant sur leurs similitudes et sur leur philosophie du terroir. Une délégation de 28 Girondins y est attendue. Franck Binard, directeur des Vins de Saint-Emilion est l’invité de Parole d’Expert.

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L’histoire a débuté il y a quelques années déjà. Bien qu’éloignées de plus de 9000 kilomètres, la ville de Libourne, au coeur des vignobles de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac, et la ville de Pu’Er ont conclu le 30 octobre 2012 un échange culturel et économique autour de leurs cultures respectives : le vin et le thé. Les deux cités honorent ainsi ces éléments clés de leur patrimoine et soulignent les nombreuses similarités qui existent entre leurs deux civilisations et ces produits, symboles d’un terroir et du savoir faire ancestral des Hommes. Depuis l’Asie où il est déjà parti, Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion explique la genèse et la philosophie de ce rapprochement.

Jean-Pierre Stahl : « Comment cette histoire et ces relations ont-elles débutées ? »

Franck Binard : « Cela a été initié il y a bientôt 5 ans. On a jumelé la ville de Libourne et Pu’Er dans le cadre d’une coopération économique et culturelle, on a fait des échanges et des dégustations des vins de Saint-Emilion et des Thés de Pu’Er. Ce sont des thés reconnus comme étant à l’origine du thé dans le monde. C’est une région montagneuse très belle, une histoire millénaire avec leurs théiers. Il y a un écho évident avec Saint-Emilion, il y a un nombre de points communs évidents avec Saint-Emilion, cité millénaire. »

JPS : « Et du coup, il y a eu votre participation au sien du Musée National du Thé de Pu’Er ? »

Franck Binard : « On a signé un accord il y a deux ans afin qu’ils nous mettent à disposition le hall principal du Musée National du Thé. Depuis 18 mois, on travaille sur cette opération baptisée « quand les civilisations du thé et du vin se rejoignent ». On va y célébrer les deux cultures qui ont en commun les choix de sol, l’adéquation des variétés, les assemblages, de la fermentation… » Il y a des points communs à toutes les étapes et jusque dans l’art de la dégustation.

Regardez « Thés de Pu’Er et vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac – Des terroirs partagés » (épisode 1) par © Vins de Saint-Emilion avec Pierre Lurton, directeur général de Cheval Blanc, et Lydia Gautier, experte en thé :

JPS  : « Qu’avez vous choisi d’exposer au sein du Musée National du Thé »

Franck Binard : « On a collecté auprès des viticulteurs de nombreux objets pour retracer le cycle de la vigne et du vin…On a un grand pressoir, un érafloir, des hottes, des sécateurs mais aussi tout ce qui touche à l’art de la table avec des carafes, des verres soufflés; on a également mis en avant l’univers des bouchons avec des écorces de liège. 

« Il y aura aussi une table des senteurs où les gens devront découvrir les arômes liés au vin.  Par ailleurs, une large place est faite à la partie culturelle avec l’architecture et le patrimoine, on va également évoquer la Cité du Vin de Bordeaux à travers une maquette holographique. On a essayé d’être assez exhaustif avec une scénographie, en faisant constamment référence à nos deux produits. »

Regardez « Thés de Pu’Er et vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac – Des terroirs partagés » par © Vins de Saint-Emilion avec Pierre Lurton, directeur général de Cheval Blanc, et Lydia Gautier, experte en thé :

Très renommés, les thés de Pu’Er ont une longue histoire culturelle. Originaires de régions de la province du Yunnan : Pu’er, Xishuangbanna, Lincang, etc., les thés de Pu’Er sont classés en deux catégories : les Pu’Er traditionnels qui sont élaborés par une fermentation naturelle (un simple stockage par exemple), et les Pu’Er modernes élaborés par une fermentation artificielle.

Vente Artcurial de 1200 flacons d’exception les 15 et 16 décembre

Pour les amateurs de grands vins et de vieux flacons de vins et spiritueux, Artcurial, propose une vente de 1200 flacons d’exception les 15 et 16 décembre prochains à Paris.

La vente © Artcurial aura lieu les 15 et 16 décembre

La vente © Artcurial aura lieu les 15 et 16 décembre

Spiritueux- Les spiritueux seront à l’honneur avec des lots de prestige, parmi lesquels des magnums de Cognac Rémy Martin Louis XIII (lot 1032) (estimation : 2000- 2 500 €/ 2 200 – 2 650 $) et Black Pearl (lot 1033), estimé 26 000- 27 000 €/ 28 600 – 29 700 $ mais aussi des flacons de whisky à l’image de la bouteille de Brora 1977, édition limité (lot 1195) estimée 400- 420 €/ 440 – 462 $.

Porto- Un magnifique ensemble d’un grand amateur de plus de 100 lots de Porto, Madères et vins mutés de Crimée de la Massandra Collection sera offert à la vente. Parmi ces bouteilles conservées dans d’excellentes conditions, notons le flacon de Porto Taylor’s Scion (lot 1174) daté du XIXe siècle et estimé 1 800- 2 000 €/ 1 980 – 2 200 $ ainsi que les 3 bouteilles de Massandra White Muscat de 1929 (lots 1068 à 1070) estimées 500- 600 €/ 550 – 660 $.

Bourgogne- De prestigieux crus rouges et blancs de Bourgogne, dont le domaine de la Romanée Conti, seront également représentés. Parmi eux, 5 bouteilles La Tache 2001, Grands Echezeaux 2001 et Echezeaux (lot 732) estimées 4 800- 5 000 €/ 5 280 – 5 500 $ et un Vosne Romanée 1991, 1er cru Cros Parantoux (lot 853), estimé 3 500- 3 800 €/ 5 280 – 5 500 $.

Bordeaux- Les grands crus de Bordeaux seront pour leur part représentés par des flacons de Pétrus, dont 6 bouteilles de Pétrus 2009, Pomerol (lot 513) , estimées 11 400 – 12 000 €/ 12 540– 13 200 $.

Champagnes– Enfin, plus de 100 lots de champagne composeront cette vacation, comprenant des Bollinger RD, Dom Perignon, Pommery Cuvée Louise, Krug Clos du Mesnil, Philipponnat Clos des Goisses ou Salon. Un magnum Salon de 1983 (lot 98) sera offert à la vente (estimation : 1 200- 1 300 €/ 1 320 – 1 430 $).

Pour voir le catalogue complet de la vente

29 Nov

« Pulvérisons autrement » : les pistes d’amélioration avec des pulvérisateurs confinés à Vinitech-Sifel

Pulvérisons autrement », ce sont 750 m2 de stands consacrés à l’écophyto. L’objectif est de réduire et d’améliorer l’utilisation de produits phytosanitaires dans les parcelles de vignes. De nouveaux pulvérisateurs confinés sont exposés en ce moment au salon mondial des techniques viti-vinicoles, arboricoles et maraichères, ainsi que des protections humaines ad hoc.

Le Confin'Eco avec Laurent Tessier de chez Guyard © JPS

Le Confin’Eco avec Laurent Tessier de chez Guyard © JPS

Voici les dernières générations de pulvérisateurs. Tous comportent des tunnels de confinement. Ce sont des systèmes beaucoup plus étanches avec brosses avant et arrière pour ne cibler avec les buses que la vigne. Ils permettent de diminuer d’environ 30% la pulvérisation de produits.

« On met des tunnels sur les descentes traditionnelles, afin de limiter les embruns et la dispersion vers le haut », explique Laurent Tessier des Etablissements Guyard à Macau en Gironde. « On a équipé le sytème de brosses à l’avant et à l’arrière, pour fermer le passage de courants d’air que l’on avait sur des sytèmes traditionnels et augmenter l’étanchéité au feuillage. »

Patrick Guillory de la société Dagnaud devant le turbipano © JPS

Patrick Guillory de la société Dagnaud devant le turbipano © JPS

Autre innovation ici avec le turbi pano : ce sont des panneaux récupérateurs de produits phytosanitaires qui limitent aussi la dérive dans l’atmosphère.

Patrick Guillory, directeur commercial de la société Dagnaud à Montils (17) : »On voit que sur le bas de l’appareil, nous avons des turbines qui reprennent le produit. Les panneaux sont inclinés de façon à renvoyer le produit vers le haut de la cellule de traitement. Concrêtement le produit est réaspiré, remis en cuve et on retraite des hectares avec ce produit réaspiré. »

Au total, 750 m2 de stands sont consacrés à cette meilleur utilisation de produits phytosanitaires. Une campagne baptisée « pulvérisons autrement ».

« Cette prise de conscience maintenant est générale, on peut dire que les agriculteurs eux-mêmes, les viticulteurs, ont pris cosncience des risques. Ils souhaitent maintenant s’orienter vers de matériels qui protègent à la fois le voisinage et l’environnement », ajoute Philippe Reulet le référant Ecophyto et agro-écologie viticulture au sein de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine.

Les EPI chez Axe-Environnemnt © JPS

Les EPI chez Axe-Environnemnt © JPS

Outre le voisinage, les ouvriers viticoles sont aussi au centre de la prévention sur ce site, avec la mise en avant d’EPI homologués par le Ministère du Travail avec  ces masques, combinaisons et gants de protection individuelle.

« Aujourd’hui, 18% des utilisateurs se protègent ;  c’est quand même un chiffre qui est très très bas », annonce Jérôme Texier responsable commercial d’Axe-Environnemment. « Avec des disparités importantes en fonction des protections : 85 % se protègent les mains, et aujourd’hui peu de gens se protègent le corps, d’où l’intérêt de développer des choses confortables pour les utilisateurs. »

Quant au coût, il faut compter entre 80€ et 200€ pour ces protections individuelles et 35000€ environ pour ces pulvérisateurs confinés.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Stéphanie Plessis :

Au château de Lacquy, Gilles de Boisséson fait son Armagnac selon la recette de ses ancêtres.

Voici un joli reportage de mes confrères de France 2, Francis Mazoyer et Bernard Bonnarme, sur le château de Lacquy dans les Landes où Gilles de Boisséson réalise son Bas-Armagnac dans la plus pure tradition ancestrale.

Gilles de Boisséron du château de Lacquy © France 2

Gilles de Boisséron du château de Lacquy © France 2

Gilles de Boisséson est un gardien du temple, gardien de la tradition de l’Armagnac.

« Cet Armagnac, c’est le concentré de ce que nous avons autour de nous, c’est le concentré de cette magnifique campagne, ces paysages, cette vue sur les Pyrénées, ce climat exceptionnel… » Gilles de Boisséson

Il est la dixième génération de cette famille, productrice d’armagnac depuis le 18e siècle. Le domaine de 400 hectares se cache entre forêt landaise et côteaux du Gers. Son acquisition remonte à 1711, sous le règne de Louis XIV.

Vu du ciel, le terroir est idéal pour des eaux de vie très fines et très parfumées : 20 hectares de vignes posées sur un sol léger composé de sables argileux. 

L’année 2016 s’annonce particulièrement abondante : « on a une grosse vendange, un raisin très sain, c’est une année particulièrement abondante. »

La vendange ici se fait à la machine, à maturité parfaite, l’objectif n’ai pas d’avoir un grand vin mais de bons taux d’alcool et d’acidité pour réaliser un Armagnac de qualité…

Folle blanche, Baco, Colombard, Ugni-blanc, les cépages séculaires de ce terroir français, unique au monde, produisent un Armagnac de légende. Les vignes sont travaillées depuis toujours à la main, de manière exigeante et patiente et ce savoir-faire artisanal, transmis de génération en génération.

Au final, Gilles de Boisséson va obtenir une eau-de-vie très fine, complexe, longue en bouche et très parfumée, grâce à la magie de son alambic de 1939, encore en état de marche…

Le domaine Château de Lacquy est le plus ancien producteur familial de l’appellation.

Avec France 2.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Regardez ce reportage de mes confrères de France 2 Bordeaux Francis Mazoyer et Bernard Bonnarme :

28 Nov

Château Brondeau a été vendu au Groupe Huiyuan, spécialiste du jus de fruits en Chine…

C’est une nouvelle acquisition par les Chinois. Elle remonte à juin dernier. Château Brondeau, en Bordeaux Supérieur, a été acquis par Huiyan Group Holdings. Ce sont 6 châteaux que ce groupe aurait déjà acquis et il ne compte pas s’arrêter là.

© Château Brondeau acquis par le Groupe Huiyan

© Château Brondeau acquis par le Groupe Huiyan

L’histoire pourrait prêter à sourire car c’est un spécialiste du jus de fruits frais qui s’empare du raisin fermenté de Bordeaux… Le Groupe Huiyan a déjà fait l’acquisition de trois châteaux auprès d’un autre Chinois Weng Cheng Li : château Lucas en Castillon-Côtes de Bordeaux, Perrin d’Hoge en Bordeaux et Bordeaux Supérieur et La Fleur Jonquet en Graves.

L’achat de château Brondeau, de 8 hectares à Arveyres en Gironde,  s’est opéré en juin dernier, même si la nouvelle n’est connue que ces derniers jours. De plus, le Groupe Huiyan a acquis le mois qui a suivi en juillet Cazat-Beauchêne, 55 ha de vignes sur 118 de propriété, à Petit-Palais-et-Cornemps. Dans son panier également figure également la marque La Dominante.

Au total sans doute 6, voire 7 châteaux acquis par ce groupe. Mais toutes les transactions ne sont pas encore connues. Il va y en avoir d’autres car ce Groupe a une stratégie de développement sur Bordeaux. A ce jour, selon Laurence Lemaire, 147 domaines en France dont 139 à Bordeaux sont la propriété de Chinois.

Vinitech-Sifel : focus sur les dernières tendances dans les cuves en inox

On n’en parle que rarement, pourtant les cuves inox sont légion dans le chais du bordelais et dans d’autres régions viticoles. Des cuves qui ont acquis, au fil des ans, des trésors de technologie, avec notamment les cuves thermo-régulées. Des cuves aux différentes formes et capacités, fabriquées par deux leaders en Gironde : GD Industrie et Alliance Inox Industrie.

Séquence de soudage chez Alliance Inox Industrie © Jean-Pierre Stahl

Séquence de soudure chez Alliance Inox Industrie © Jean-Pierre Stahl

Casqués, munis de lunettes de protection et de bouchons anti-bruits, ce sont des experts qui s’activent dans une atmosphère particulière avec des lumières aveuglantes…

De la cuve parrallélépipédique qui offre l'avantage d'un gain d'espace (+30% par rapport à une cuve ronde) et qui peut être empilée © JPS

De la cuve parrallélépipédique qui offre l’avantage d’un gain d’espace (+30% par rapport à une cuve ronde) et qui peut être empilée © JPS

Ces chaudronnier-soudeurs réalisent à l’année entre 250 et 350 cuves en inox du côté d’Ambès et de Beychac-et-Caillau en Gironde. Deux leaders se partagent le marché en Gironde : Alliance Inox Industrie (qui travaille à 50 % pour le secteur viti-vinole et à 50 % pour l’agro-alimentaire, notamment les laiteries, et les laboratoires pharmaceutiques) et GD Industries.

Ils réalisent des cuves aux formes les plus diverses, rondes ou parallélépipédiques, pour une occupation optimale des chais, des cuves bien souvent thermo-régulées.

Gilbert David, directeur de GD Industries © JPS

Gilbert David, directeur de GD Industries, avec ses cuves de différentes formes © JPS

« Notre force, c’est de commencer à la barrique inox de 225 litres jusqu’à la cuve de stockage ou d’assemblage construite en usine et qui va faire 2000 hectolitres » (voire au delà 5000 hectolitres mais assemblée sur place), explique Gilbert David directeur de GD Industries. Tout en précisant proposer des formes « tronconiques, cylindriques, ou parallélépipédiques » ; « nous travaillons du garde-vin, de la cuve de vinification, de la cuve de stockage… »

Etonnants ces tonneaux en inox, non ? © JPS

Etonnants ces tonneaux en inox, non ? © JPS

Plus de 80% des cuves fabriquées chez GD Industries sont ainsi réalisées pour le marché viti-vinicole; les demandes sont parfois très spécifiques comme ce tonneau en inox pour de grands vins blancs de Chablis, dont une partie de l’élevage et la fermentation ont été réalisés en barrique en chêne.

Chez Alliance Inox Industrie, soudure de parois d'une grande cuve inox © JPS

Chez Alliance Inox Industrie, soudure de parois d’une grande cuve inox © JPS

Ici comme chez Alliance Inox, on fabrique du sur mesure pour répondre à la tendance du marché : on réalise de plus en plus de cuves plus petites pour faire de la qualité.

Chiron © JPS

Chiron © JPS

« On fait du sur-mesure car tous les chais sont différents et les techniques de vinification différent d’un chai à l’autre. Aujourd’hui, la tendance est plutôt sur des cuves de petits volumes qui permettent aux viticulteurs de séparer les lots », précise Chiron gérant d’Alliance Inox Industrie.

Les contraintes d’espace sont effectivement une réalité à prendre en compte notamment dans de vieux chais. Ainsi Alliance Inox Industrie a eu une commande très spécifique en 2014 pour le château de la Commanderie, en AOC Pomerol ; dans cet espace réduit, 8 cuves tronconiques devaient rentrer…

8 cuves tronconiques d'Alliance Inox ont pris place dans le chai du château de la Commanderie, ici avec Julien Bordas © JPS

8 cuves tronconiques d’Alliance Inox ont pris place dans le chai du château de la Commanderie, ici avec Julien Bordas © JPS

« Ce qu’on a voulu c’est avoir une cuve qui correspondait à une parcelle, de manière à vinifier toutes nos parcelles à part pour garder la typicité de chaque parcelle, » explique Julien Bordas du château la Commanderie.

Ces cuves en inox ont aussi un rôle esthétique non négligeable à l’heure où les chais sont de plus en plus beaux. Des cuves inox qui remplacent de plus en plus les vieilles cuves en ciment.

La barrique inox avec intérieur or par © GD Industries

La barrique inox avec intérieur or par © GD Industries

Enfin, le must du must trouvé chez GD Industries, c’est ce tonneau en inox avec intérieur en or… Une pièce exceptionnelle réalisée pour la maison de Champagne Leclerc Briant qui sera dévoilée à Vintitech. Un petit bijou à 35000 euros pour avoir le nec plus ultra.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, montage Rémi Grillot : 

En avant les innovations au salon Vinitech-Sifel, du 29 novembre au 1er décembre au Parc des Expositions de Bordeaux

Demain s’ouvre Vinitech-Sifel, le salon mondial des équipements et des services des filières viti-vinicole, fruitière et arboricole. Durant 3 jours, 850 exposants vont y présenter leurs dernières innovations. Plus de 45 000 visiteurs de 70 pays sont attendus au Parc des Expositions de Bordeaux. Un axe bio et « écophyto, pulvérisons autrement » est cette année mis en avant.

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Avec la volonté affichée d’accompagner les producteurs face à ces nouveaux défis, l’édition 2016 du Salon Vinitech-Sifel lance son « Guide Bio », outil d’aide à la visite sous le prisme de l’agriculture biologique. Véritable fil rouge pour le visiteur, ce guide référencera les exposants qui ont été sélectionnés par un comité d’experts et les conférences organisées sur le Forum des Idées. En parallèle, l’espace « écophyto, pulvérisons autrement » proposé sur le salon s’inscrit dans cette actualité pour anticiper les questions du nouveau « plan Ecophyto 2 ».Un guide pour visiter le salon en mode bio

Changer sa façon de produire n’est pas anodin… Les producteurs se posent encore de nombreuses questions, notamment sur le matériel, les normes ou la rentabilité. Pour cette 20ème édition, Vinitech-Sifel lance son PARCOURS BIO, un guide pratique, réalisé en partenariat avec le magazine BIOFIL, le Syndicat des Vins Bio d’Aquitaine, de la Chambre d’Agriculture de Gironde et la Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques de la Nouvelle-Aquitaine, afin de garantir la conformité des exposants en production biologique.

Un outil thématisé qui permet de vivre un Vinitech-Sifel exclusivement bio et d’être orienté vers les réponses les plus complètes, avec :

§    Les matériels, produits et services (une trentaine d’exposants identifiés) compatibles avec la culture bio. Cette liste s’organise par grandes thématiques : le travail du sol, le bio contrôle, les fertilisants, la sélection des plantes, la pulvérisation, la transformation des produits ou encore les emballages.

§    Le programme des conférences dédiées

§    Un panorama du marché de l’agriculture bio

Espace Ecophyto, pulvérisons autrement :

« donner aux professionnels toutes les pistes pour franchir le pas* »

Dans sa nouvelle version, le plan Ecophyto 2 vise à réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques de 25% d’ici 2020 pour atteindre l’objectif final de 50% en 2025. Nécessaire à la protection des cultures, l’application des pesticides doit aussi répondre à un enjeu sanitaire prégnant, notamment dans les vignobles : la limitation des risques d’exposition à ces produits pour le voisinage des parcelles.

Dans cette phase de transition, de nombreuses questions se posent aux producteurs : comment traiter moins et mieux ? Quel matériel de pulvérisation choisir ? Comment réduire la dérive de produits lors de la pulvérisation ? Comment mieux respecter l’environnement ?

C’est pour accompagner les professionnels dans ces changements de pratiques que Vinitech-Sifel (en partenariat avec la DRAAF4 Nouvelle-Aquitaine, la Chambre régionale d’agriculture, l’Institut français de la vigne et du vin et le centre de recherches et d’expérimentation INVENIO), propose depuis 2012 l’espace « Ecophyto, pulvérisons autrement » qui rencontre un vif succès.

Le matériel « Ecophyto-compatible » à l’honneur

Sur cet espace de 730 m², les visiteurs découvriront quelques-uns des derniers équipements de pulvérisation confinée et pourront échanger avec des techniciens et des experts. Réalisée par un comité d’experts, cette sélection proposera : une dizaine de pulvérisateurs confinés, destinés à la viticulture et à l’arboriculture, ainsi qu’une série de petits matériels pour limiter la dérive (buses pour pulvérisateurs, filets, anémomètres, etc.).

Philippe Reulet, Responsable Ecophyto et agroécologie pour la viticulture au sein de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) :

La réduction des quantités de pesticides utilisés dans les vignes et les vergers est bien effective depuis 5 ans et les agriculteurs, chacun à leur niveau, ont lancé une démarche de réflexion sur cette problématique » Philippe Reulet, Responsable Ecophyto et agroécologie pour la viticulture au sein de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine

« Dans ce contexte de mutation importante, l’objectif de l’espace Ecophyto est d’apporter l’information la plus large et la plus actualisée, en donnant aux professionnels toutes les pistes pour franchir le pas, qu’elles soient d’ordre technique, réglementaire mais aussi économique. »

Avec Vinitech-Sifel.

27 Nov

La plus fabuleuse collection de menus aux Musée des Arts et du Design de Bordeaux: « la trace de l’histoire diplomatique et gastronomique »

Jean-Maurice Sacré est un passionné d’histoire. Il est libellocénophile. Il a ainsi constitué une collection unique avec 2000 menus qui ont orné les tables les plus prestigieuses au monde. Une histoire diplomatique et gastronomique, relatée à travers ces dîners, à retrouver jusqu’en février 2017 au Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

C’est une sacrée collection que l’on doit à Jean-Maurice Sacré. Il est d’autant plus intéressant de jouer sur les mots, car cette collection est réalisée avec de nombreux menus en l’honneur de têtes couronnées, de grands de ce monde et des présidents de la Ve République, qui n’en sont pas moins devenus aussi des monarques républicains…

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l'honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l’honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

« J’ai commencé ma collection, il y a quasiment 30 ans ». Tout démarre avec « un menu que j’ai trouvé dans une brocante, c’était en l’hommage du roi Alphonse XIII d’Espagne, qui datait de 1905. »

Reconstitution d'une table d'apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

Reconstitution d’une table d’apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

C’est un peu un coup de foudre. J’ai eu envie de reconstituer le puzzle des relations diplomatiques à travers les menus qui sont les témoins muets de l’histoire gastronomique », Jean-Maurice Sacré.

Le dîner de l'Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l'Escadre Russe le 19 octobre 1893 © JPS

Le dîner de l’Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l’Escadre Russe le 19 octobre 1893 : y furent servis notamment Yquem 1877, château Margaux 1877 et un Clos Vougeot 1878 © JPS

Ce parisien a réussi à rassembler durant toutes ses années de passion plus de 2000 menus : « ils ont tous une âme ». Au même titre que les lettres d’époque et des récits laissés par des anonymes ou des personnages publics, ces menus constituent une trace importante de l’Histoire. Ainsi peu après la guerre de 1871, un menu établi par la Commune de Paris, à une époque de disette, servait à un repas étonnant, du rat, du chat et du chien, à une époque où il n’y avait plus rien à manger, « on servait cela comme si on était dans un grand banquet » explique la guide du Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Jean-Maurice Sacré a aussi retrouvé de nombreux menus de la guerre de 1914-1918 : « tous ces menus de l’instantané racontent l’état d’esprit des soldats de la 1ère Guerre Mondiale. » Voici en exemple un menu, servi il y a plus d’un siècle, à Arras le 17 février 1916 : « soupe au fromage, hors d’oeuvre, oeufs brouillés, roti de porc aux choux, entrecôtes grillées, pommes sautées, salade de légumes, desserts. » Il y a juste à côté un autre menu où les Anglais fêtent « Christmas, somewhere in Artois ». Un peu de gaieté dans un monde d’horreurs.

Un dîner offert par

Un dîner offert en l’honneur de l’Empereur de Perse le 20 juin 1873 à Londres © JPS

Il y a aussi ce menu, établi bien des années plus tard avec le sauveur de la France lors de la 2e Guerre, devenu Président de la République : « j’ai récupéré le 1er menu du Général de Gaulle où il n’y avait que 10 personnes à table, j’ai eu envie de le partager, j’ai un devoir de partager cette collection. » Une collection unique de menus avec aussi les plans de tables des dîners donnés par le Général De Gaulle à l’Elysée, le 31 mai 1961 et le lendemain à Versailles, en l’honneur du Président américain John-Fitzgerald Kennedy et de son épouse.

C’est une chance extraordinaire, une collection que je partage, c’est la plus belle des richesses »

Cette fabuleuse collection est à admirer au Musée des Arts Décoratifs et du Design, jusqu’au 25 février 2017. Ce sont 170 menus qui y sont exposés depuis une semaine, depuis Bordeaux SO Good.

La concomitance des deux événements était bien vue et montre une fois de plus que Bordeaux peut aussi avoir ce rayonnement culturel.

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet "l'Histoire se met à table" © JPS

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet « l’Histoire se met à table » © JPS

Alisson Busacca et Dan Belmont, des Américains nouvellement installés à Londres, sont venus une semaine en France et spécialement pour Bordeaux SO Good. Dan avait un « cheese shop » à New-York et était importateur de vins, il est depuis 6 semaines installé à Londres pour Bedales Wines (Borough Market-London). Véritablement emballés par cette visite et par ce menu servi dans l’ancienne prison de la rue Boulan par Nicolas Masse.

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef de la Grand’Vigne des Sources de Caudalie, Nicolas Masse **, avait préparé un menu inspiré par ces anciens banquets historiques, intitiulé « l’histoire se met à table », avec notamment le plat qu’il avait réalisé en 2015 pour les chefs d’Etats et de Gouvernement à l’occasion de la COP 21 (« poularde des Landes, confit de céléri farci, crème d’épinards persillés »). Qui sait ces plats ont peut-être influencé l’adoption finale de la COP 21.

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy et Jean-Bernard Sacré © JPS

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy (Clotilde Gielen-Taton) et Jean-Bernard Sacré © JPS

La vie est décidément faite de rencontres, et c’est en toute simplicité et en toute convivialité que Jean-Maurice Sacré a pu échanger avec Bernard Vaussion, qui a exercé plus de 40 ans dans les cuisines de l’Elysée, a connu 6 présidents de la République et fût le chef de l’Elysée, de 2005 à 2013. Un échange fructueux avec également Nicolas Masse auquel Bernard Vaussion a fait ce compliment : « c’est nickel, c’est propre et bon. »

Vive la République, vive la France, sa gastronomie, son « Sacré collectionneur » et tous ces gens passionnés.

Exposition à voir au Musée des Arts Décoratifs et du Design à Bordeaux jusqu’au 25 février.

26 Nov

Pour les 70 ans d’InterContinental, le Grand Hôtel de Bordeaux dévoile un sapin de 70 bouteilles de grand crus classés

L’événement a fait le buzz hier soir place de la Comédie à Bordeaux. Le Grand Hôtel Intercontinental célébrait les 70 ans du groupe. Pour l’occasion, l’artiste Vincent Poujardieu a réalisé dans le hall un « sapin de verre » à partir de 60 verres à pied et 70 bouteilles de grands crus classés 1855.

Tom Rowntree, vice-président d'Intercontinental (IHG) et Vincent Poujardieu l'artiste-designer, devant "le sapin de verre" © Jean-Pierre Stahl

Tom Rowntree, vice-président d’Intercontinental (IHG) et Vincent Poujardieu l’artiste-designer, devant « le sapin de verre » © Jean-Pierre Stahl

C’était en 1946, la création du premier hôtel Intercontinental à Belem au Brésil : l’Intercontinental Hotel Grande. Aujourd’hui en 2016, on compte 5 Hôtels Intercontinental en France (dont le Grand Hôtel de Bordeaux), 31 en Europe et 186 dans le monde entier.

Ce soir, c’est très important pour nous, on fête cette année le 70ème anniversaire du groupe InterContinental Nous comptons 186 hôtels dans le monde, nous allons créer 56 hôtels nouveaux prochainement dont un à Lyon « le Grand Hôtel-Dieu », Tom Rowntree vice-président Intercontinental.

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Fondé par la compagnie américaine Pan American Airlines en 1946, Intercontinental souhaitait implanter des hôtels de luxe vers de nouveaux continents. Si aujourd’hui Pan Am n’existe plus (on se souvient encore du nom qui rayonnait en haut d’un building de New-York), le groupe InterContinental, Iui ,est devenu le plus grand groupe d’hôtels de luxe au monde. 186 hôtels Intercontinental mais bien plus encore : au total 5099 hôtels si l’on compte par exemple Holiday Inn, Crowne Plazza,…et 754 265 chambres !

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Le sapin « Nida Optique » en nid d’abeille devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

Pour fêter Noël et les 70 ans d’ InterContinental, deux oeuvres ont été commandées à Vincent Poujardieu, artiste bordelais : sur le parvis, à l’entrée du Grand Hôtel, le sapin « Nida Optique », pour la première fois exposé en France.

Ce sapin est réalisé à partir d’un matériau  en « nid d’abeille » d’aluminium inclus dans une résine transparente sous la forme de deux panneaux montés perpendiculairement. Un effet d’optique est obtenu par la répartition de plusieurs couleurs sur les facettes des alvéoles du nid d’abeille. Vincent Poujardieu va bientôt lancer une gamme de mobiliers inspiré de ces matériaux et du nid d’abeille.

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Mais le clou du spectacle, c’est le « sapin de verre » dans le hall du Grand Hôtel : une sculpture contemporaine, gracile, tout en transparence, jouant avec la lumière, réalisée par Vincent Poujardieu,diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Bordeaux.

Pétrus Desbois, du château Saint-Georges à Montagne, Suzan du Wine Spectator et Tom Rowntree d'Intercontinental © JPS

Petrus Desbois, du château Saint-Georges à Montagne, Suzanne Mustacich du Wine Spectator et Tom Rowntree d’Intercontinental © JPS

Le concept est « une superposition de 60 verres à pied et de 70 bouteilles de Bordeaux. Les verres et les bouteilles sont répartis en alternance par étage de manière pyramidale, tel un gâteau d’anniversaire, puis couronné au sommet de ce sapin, d’une bouteille format double-magnum. Les bouteilles de vin, en verre et vides, proviennent exclusivement des Grands Crus Classés de 1855 et portent chacune l’étiquette d’un millésime marquant, choisi par la propriété entre le millésime 1946 et le millésime 2016 afin de représenter le prestige et la grandeur de cette région viticole ».

La fabuleuse bûche représentant la Place de la Bourse par le chef pâtissier © JPS

La fabuleuse bûche représentant la Place de la Bourse par le chef pâtissier © JPS

Nul doute que cette oeuvre va intéresser les touristes et autres curieux, car comme le souligne Guy Bertaud, le directeur général du Grand Hôtel : « ça fait un an qu’Intercontinental est arrivé à Bordeaux. Nous avons tout fait pour être les ambassadeurs sur cette merveilleuse destination qu’est Bordeaux. »

Le chef pâtissier derrière son chef d'oeuvre en vitrine © JPS

Le chef pâtissier, Arthur Fèvre, derrière son chef d’oeuvre en vitrine © JPS

L’équipe dont le fleuron est le grand chef étoilé Gordon Ramsay, qui a obtenu une étoile avec le Pressoir d’Argent, ne manque pas d’imagination.

Tom Rowntree, vice-pdt Intercontinental, Vincent Poujardieu artiste-designer, Guy Bertaud diecteur Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux et directeur des Crus Classés 1855 © jps

Tom Rowntree, vice-pdt Intercontinental, Vincent Poujardieu artiste-designer, Guy Bertaud diecteur Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux et Sylvain Boisvert directeur du Conseil des Grands Crus Classés 1855 © JPS

Le chef pâtissier Arthur Fèvre a réalisé une buche de Noël qui représente la Place de la Bourse. Une autre oeuvre d’art à découvrir des yeux à l’Orangerie du Grand Hôtel, une réalisation exceptionnelle qui sera faite à 50 exemplaires d’ici les fêtes. Alors passez commande…pour ceux qui veulent se faire un grand plaisir ou une petite folie.

Regardez la présentation du Pressoir d’Argent par Gordon Ramsay, son chef, à l’Intercontinental Bordeaux  :

25 Nov

4e Bubble Party : les crémants de Bordeaux en pleine effervescence, avant Noël

Le Bar à Vins du CIVB accueillait hier soir la 4e Bubble Party. Une dégustation de crémants de Bordeaux qui continuent d’augmenter leur parts de marchés. En 2016, pour la première fois les crémants de Bordeaux devraient produire l’équivalent de 70 000 hectolitres.

Schuster de Balwill (château Montlau), Olivier Cailleux (Vignobles Cailleux), Lionel Lateyron, Rémy Braque (Maison Braque) et Mr Candelier Saint -Pey de Castet) © Jean-Pierre Stahl

Armand Schuster de Ballwil (château Montlau), Olivier Cailleux (Vignobles Cailleux), Lionel Lateyron (Lateyron depuis 1897), Rémy Braque (Maison Breque depuis 1927) et Pierre Candelier (cave de Saint -Pey Génissac) © Jean-Pierre Stahl

« Cette année, on a fait de la chaise longue, tellement les conditions étaient favorables pour réaliser du crémant, pour le sauvignon, comme pour le sémillon, c’était optimum, on n’a pas fait de chaptalisation », me confiait hier soir Lionel Lateyron, le président des Crémants de Bordeaux.

Ca fait 3 ans qu’on connaît une croissance à deux chiffres » Lionel Lateyron Président de la Fédération des Crémants de Bordeaux

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Les investissements continuent d’ailleurs et montrent la bonne santé du crémant de Bordeaux : « 2 opérateurs investissent dans des chaînes de dégorgement avec bâtiments de stockage, climatisés », continue-t-il ; « à la cave de Saint-Pée, on a réalisé un nouveau système de convoyage des récipiants contenant les raisins de crémant. »

BUBBLE PARTY 015Dans cette soirée fort sympathique, de nombreux étudiants de Kedge Business School et de l’Inseec Bordeaux avaient pris place, de quoi réfléchir à des plans marketing. On pouvait y croiser aussi de nombreux producteur et élaborateurs de crémants, ainsi que des représentants de la filière viti-vinicole comme Hervé Grandeau, le nouveau Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux : « on a conseillé aux viticulteurs d’utiliser leurs sémillons pour faire des crémants, quand ils ont trop de sémillons », il faut dire que c’est un marché intéressant et qui  va bientôt exploser. Il n’y a qu’à voir l’évolution du rosé sur la place de Bordeaux et en France, quant à la demande de bulles en France, elle est toujours aussi intense.

Guillaume Gresta, directeur du Bar à Vins, Hervé Grandeau de la Fédé des Grands Vins de Bordeaux, Sophie Gaillard de l'Office de Tourisme, Benoît-Manuel Torcard château Barbey © JPS

Guillaume Gresta, directeur du Bar à Vins, Hervé Grandeau de la Fédé des Grands Vins de Bordeaux, Sophie Gaillard de l’Office de Tourisme, Benoît-Manuel Torcard château Barbey et Thibault Pierrette de l’agence « j’emprûnte moins cher » © JPS

Certains ont senti le vent et comptent bien surfer sur ces marchés en devenir. La famille Lannoye (châteaux Ambe Tour Pourret, Lanbersac, lamour et Moulin-de-la Clotte),  avait d’ailleurs racheté Ballarin, l’un des gros producteurs, à l’aube de Vinexpo 2015.

L'équipe du Bar à Vins du CIVB avec les crémants de Bordeaux qu'ils proposaient à la dégustation © JPS

L’équipe du Bar à Vins du CIVB avec les crémants de Bordeaux qu’ils proposaient à la dégustation © JPS

« Il y a effectivement pas mal de perspectives » conclue Lionel Lateyron, mais il faut encore pas mal d’aides des acteurs de la filière, des négociants,  et aussi du CIVB pour promouvoir le crémant de Bordeaux.