21 Déc

Les volumes du 2016 confirmés : 5,7 millions d’hectolitres annoncés à Bordeaux

Le millésime 2016 sera finalement une excellente année, tant du point de vue quantitatif que du point de vue qualitatif. Le CIVB a confirmé lors de son assemblée générale ce qu’il avait annoncé déjà il y a quelques mois. Ces 5,7 millions d’hectolitres permettent aux viticulteurs de revoir l’avenir positivement.

Au château de France (batisse en fond), on s'attend à un bon millésime © JPS

Au château de France, dès septembre, le château confiait à « Côté Château » s’attendre à un bon millésime © JPS

La production de vin à Bordeaux devrait atteindre en 2016 environ 5,7 millions d’hectolitres, un record depuis 2009, selon le Conseil interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

« Nous avons aujourd’hui l’immense satisfaction de cette très belle récolte 2016 surtout pour sa qualité mais aussi par les rendements, plus généreux, qui vont nous rapprocher d’une production totale de 5.7 Mhl en vins AOP, ce que nous n’avions pas connu depuis le millésime 2009 », Allan Sichel président du CIVB.

UNE RECOLTE HOMOGENE ET DE QUALITE

Ces premières estimations seront confirmées en février, mais la récolte est d’ores et déjà estimée de « qualité, homogène et très bonne », selon le CIVB, qui souhaite atteindre une commercialisation de 5,3 millions d’hectolitres (plus de 700 millions de bouteilles) en 2017, soit une augmentation de 9% des volumes vendus par rapport à 2016.

« Nous y étions parvenus en 1998/99, année record pour la commercialisation des vins de Bordeaux », selon Allan Sichel.

Après une année compliquée, un printemps avec des attaques de mildiou et un été très sec, les prévisions de récoltes étaient au plus bas avant les vendanges. Les pluies début septembre et l’été indien pendant la récolte ont sauvé ce millésime dans le Bordelais, contrairement au reste de la France.

« On a en cave de quoi alimenter le marché à la satisfaction de nos clients. Ces dernières années, ça n’a pas été le cas. En 2013, toute petite récolte et les récoltes suivantes ont été plutôt faibles, » a renchéri  Fabien Bova le directeur général du CIVB.