Cette fois, ce classement émane de « Travel + Leisure », magazine américain de voyages. La Cité du Vin est 1ère de ce classement parmi 13 nouveaux bijoux architecturaux. De quoi réjouir ses concepteurs le cabinet parisien XTU.
Le magazine Travel + Leisure écrit ce commentaire « Avec une ouverture prévue avant l’été , la très attendue Cité du Vin , un centre dédié à la viticulture…, va transformer le paysage de la ville historique de Bordeaux avec son look futuriste.
Extrait du site Travel + Leisure
Cet imposant bâtiment donnant sur le fleuve Garonne semble circuler dans le ciel , comme le vin tourbillonnant lsur les bords d’un verre . C’est le cabinet d’architecture basé à Paris XTU qui a développé la structure avec une peau dorée en verre perforé et en aluminium imprimé sur mesure .
A l’intérieur, les visiteurs pourront découvrir des expositions d’art, des installations multimédias et salles de dégustation , ainsi qu’un observatoire de huit étages avec une vue imprenable sur les vignobles les plus célèbres du monde. »
Pour en savoir plus et voir les autres musées du monde : Travel + Leisure
Maxime Saint-Martin, jeune viticulteur de 28 ans vient d’être élu par ses pairs à la présidence du Syndicat des Crus Artisans du Médoc; les Crus Artisans, ce sont ces crus bien faits et dégustés lors des primeurs par Jacques Dupont
Maxime Saint-Martin succède à Xavier Berrouet à la présidence des Crus Artisans. A 28 ans, cet enfant du pays a déjà une belle expérience: avec son BTS viti-oeno en poche, il décide en 2008 de racheter à son oncle les 3 hectares de vignes situées à Saint-Estèphe. Il n’a alors que 21 ans.
En 2009, alors plus jeune viticulteur de l’appellation, il vinifie son premier millésime du château « Graves de Pez » en AOC Saint-Estèphe, avec le concours des œnologues Jacques et Eric Boissenot. Parallèlement, Maxime s’occupe de l’autre propriété familiale, château Vieux Gabarey, un Cru Artisan de 17 ha en appellation Haut-Médoc, construit à la force des poignets par ses parents.
Maxime Saint-Martin a beaucoup de respect pour la notion de « Cru Artisan ». « Cru Artisan » existe depuis plus d’un siècle et demi et doit son origine aux structures familiales de petites tailles qui étaient exploitées par des artisans exerçant en plus de leur activité de viticulteur, un autre métier en parallèle
Sa famille a su lui transmettre cette philosophie. Il en mesure toute sa valeur et entend bien valoriser davantage cette belle famille qui lui tient à cœur. Les Crus Artisans ont leur légitimité et doivent mieux se faire entendre et connaître auprès des professionnels et amateurs. Entouré d’autres jeunes viticulteurs comme Charles Brun qui a également rejoint le conseil d’administration des Crus Artisans, Maxime espère insuffler une nouvelle dynamique.
UNE REFERENCE DE QUALITE
En 1989 la création du Syndicat Viticole des Crus Artisans du Médoc permet de relancer cette distinction. Mais pour être classé « Cru Artisan », la propriété viticole doit répondre à des conditions strictes :
Seules les propriétés localisées dans les huit appellations du Médoc (Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis-en-Médoc, Pauillac, Saint-Estèphe, Saint-Julien, Margaux) peuvent prétendre au classement.
Chaque propriétaire assume la totalité de la chaîne de production : du travail de la vigne à la commercialisation du vin. La majorité d’entre elles recouvrent des exploitations modestes, en moyenne 9,50ha.
LE CLASSEMENT REVU TOUS LES 10 ANS
Le dernier classement remonte à 2006 et avait classé 44 propriétés. Actuellement, le cahier des charges est en attente de validation, cette étape étant nécessaire avant le lancement d’un nouveau classement.
Les Crus Artisans défendent l’image d’un vin qui leur ressemble. Le vigneron c’est le patron ! Amoureux de sa vigne, il a tissé avec lle un lien secret, un langage, une complicité et une tendresse qu’il a développés patiemment. Lui et sa terre se comprennent. Il est l’auteur de son vin.
Décidément, les vignerons se creusent les méninges pour trouver le concept original. Pour surfer sur la tendance rosé, pas besoin de mascaret mais plutôt de l’image tranquille du carrelet. Autre grosse nouveauté chez les vignerons de Tutiac : un tube Citroën rose à l’image de leur Bordeaux Rosé.
L’heure est au vintage. Le tube de l’été sera forcément un « tube Citroën ». Tous s’y mettent depuis qu’un Américain de l’Orégon a montré la voie, d’autres dans le Sud s’y sont mis, puis ce fut le Saint-Emilion Wine Trip présenté la semaine dernière depuis l’IBoat à Bordeaux Truck, enfin voici le dernier né : Le Carrelet d’Estuaire, le tube rose aux couleurs de la campagne d’été des Vignerons de Tutiac, cette coopérative dynamique du nord Gironde.
Le TUB (Traction Utilitaire Basse) Citroën Type H est un fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de P.T.A.C produit entre 1948 et 1981 à 473 289 exemplaires.
Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne: « on peut se tromper…de marée, météo, plage…mais pas de rosé »
Il est vrai que le rosé représente en France une forte consommation qui flirte avec les 30%, devançant largement les vins blancs, mais étant encore loin de la consommation de vins rouges qui reste majoritaire. Des vins rosés qui se consomment largement l’été, d’où ces campagnes lancées au printemps et en début d’été, voire en tournée sur les plages…mais il s’en consomme également toute l’année, et même l’hiver.
Ce Carrelet d’Estuaire est le Bordeaux Rosé 2015 (cépages merlot et cabernet franc), avec des raisins pressés dès leur arrivée au chai, un pressurage lent et doux, suivi d’un débourbage statique à froid à 8°; suit une fermentation alcoolique en cuves thermo-régulées à 14° durant 12 jours, avant un élevage sur lies fines avec batonnage, durant 6 mois en cuve.
En tout cas, Côté Châteaux ne pouvait pas louper ce nouvel événement dans le Blayais avec l’arrivée de ce vieux tube au klaxon magique. Ca rappelle la tournée d’antan des boulangers ambulants, là c’est TUT…TUT…Tutiac qui va faire découvrir son savoir-faire en matière de Bordeaux Rosé.
(Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)
Pierre Dartout, le préfet de la Gironde, a pris un arrêté prescrivant de nouvelles mesures destinées à mieux préserver du risque d’exposition aux produits phytopharmaceutiques, les établissements du département qui accueillent des enfants ou des personnes vulnérables, et qui sont implantés à proximité immédiate de parcelles viticoles et arboricoles.
Voici en substance le communiqué de la Préfecture:
« Cet arrêté a fait l’objet d’une consultation préalable du public qui s’est déroulée du 17 mars au 8 avril 2016. Près de 150 contributions, émanant de particuliers, de parents d’élèves, d’associations, d’élus, de viticulteurs ou d’organisations professionnelles agricoles ont ainsi été analysées, conduisant à enrichir ou préciser le projet d’arrêté sur plusieurs points : exclusion du champ de l’arrêté des produits phytopharmaceutiques à faible risque, clarification de la définition
Il renforce les mesures applicables aux abords des établissements scolaires depuis juin 2014 :
UNE LISTE ELARGIE
il élargit la liste des établissements concernés : crèches, haltes garderies, aires de jeux centres de loisirs, établissements de santé, etc ;
DES DISPOSITIFS DE PROTECTION
il encourage la mise en place de dispositifs de protection physique adaptés tels que des haies et, pour la viticulture, le recours à des matériels de pulvérisation limitant la dérive lors du traitement ;
INTERDICTION DE TRAITER PENDANT CERTAINES PLAGES HORAIRES
en l’absence de ces mesures de prévention, il interdit l’application de produits phytopharmaceutiques pendant certaines plages horaires: concernant les établissements scolaires, il est par exemple interdit de traiter les cultures pendant les 20 minutes qui précédent et qui suivent le début et la fin des activités scolaires et périscolaires, ou encore pendant les récréations. Pour les crèches, les haltes-garderies et les maisons d’assistance maternelle, il est interdit de traiter de 7h à 9h et de 16h à 19h et même au-delà si aucune mesure n’a été mise en place pour éviter la présence des enfants dans les espaces de plein air de ces établissements lors du traitement. Des mesures similaires sont également prises pour les centres de loisirs, les établissements de santé et les établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées ;
DES DISTANCES A RESPECTER
il fixe des distances à respecter en cas d’application de produits phytopharmaceutiques à proximité de ces établissements: 50 mètres pour les parcelles d’arbres fruitiers et 50 mètres pour les parcelles viticoles avec la possibilité de réduire la distance de traitement à 20 mètres, voire à 5 mètres en fonction du type de pulvérisateur utilisé dans les vignes.
En parallèle, le préfet a amendé l’arrêté relatif aux bruits de voisinage pour permettre les adaptations des dates ou des horaires des traitements rendues nécessaires par ces nouvelles dispositions. Les maires des communes concernées sont chargés de rendre publique la liste des établissements concernés, ainsi que leurs périodes, horaires et modalités de fonctionnement.
Les deux arrêtés sont consultables sur le site des services de l’Etat en Gironde : www.gironde.gouv.fr«
Les travaux touchent à leur fin. La Cité du Vin de Bordeaux se referme pour ne dévoiler que quelques clichés et laisser la primeur au public. Voici les dernières photos publiées sur Facebook du Belvédère, du restaurant le 7e et d’autres réalisations en mode design.
Ce sont les nouveaux rendez-vous « after work » des vins de l’Entre-deux-Mers, pour découvrir les vins blancs de cette appellation de Bordeaux. A la clé des rencontres avec les vignerons pour des instants de partage et d’échanges autour de leur production.
Les vignerons de l’Entre-deux-Mers fêtent le Printemps et vous donnent rendez-vous dans les bars à vins bordelais afin de vous faire découvrir les vins blancs de l’appellation autour d’after-work de 19h à 21h.
Les propriétaires rencontreront les amateurs de vins blancs afin d’échanger et de porter haut les couleurs de l’Entre-deux-Mers dans une ambiance conviviale et décontractée.
JEUDI 12 MAI
L’IBOAT / Bassin à Flot n°1, quai Armand Lalande
Vignobles Despagne – Château Hostin le Roc – Vignboles Barthe – Château Vignol – Château Haut Garriga
JEUDI 19 MAI
The Coople’s café / 3 place Lucien Victor Meunier
Vignobles Dubourg – Château Bertin – Château Landereau – Château Gabachot – Château Bonnet
JEUDI 2 JUIN
Le Millésime / 4 rue du Puits Descujols
Château Nardique la Gravière – Château Thieuley – Château Lestrille – Château de Castelneau -Château Landereau
JEUDI 16 JUIN
Le Magasin Général / Darwin, 87 quai des Queyries
Château le Sèpe – Château Ferran – Château Seigneurs de Pommyers – Domaine du Bourdieu
(Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)
Certains sont plus malins que d’autres. Gilles Savary avait fait envoyer il y a quelques temps une caisse de Sauternes à la Reine d’Angleterre. Cette fois-ci, c’est un viticulteur de Blacé dans le Beaujolais qui lui adresse un fabuleux Crémant de Bourgogne : château de l’Hestrange. Celui-ci va trôner sur la table des festivités au château de Winsor du 12 au 15 mai.
Un viticulteur de Blacé dans le Beaujolais, Laurent Metge-Toppin, a réussi l’exploit de voir figurer sa production en bonne place sur la table de sa Majesté la Reine Elisabeth II. Il s’agit d’un vin millésimé, produit à partir d’un cépage chardonnay et vendangé à la main. Une production confidentielle : une parcelle d’un hectare seulement au coeur de l’un des plus hauts vignobles du Beaujolais.
Laurent Metge-Toppin avait écrit à la Reine Elisabeth II, il y a quelques mois, pour lui suggérer de déguster son vin. Ce fut une proposition acceptée et la Reine fut emballée. Il faut dire que les Britanniques sont de grands amateurs de « sparkling wines », vins effervescents et champagnes.
Les bouteilles seront livrées au château d’ici a fin du mois. L’entourage de la Reine doit encore valider le petit médaillon qui sera apposé sur les 600 bouteilles servies à Windsor en mai. Ce symbole, le viticulteur pourra l’ajouter sur toutes les bouteilles de la cuvée royale !
Avec France 3 Rhône-Alpes ; regardez le reportage de A.Mangon, P.Perrel
Une carte et des témoignages qui vont raviver le débat. Générations Futures a établi une carte de France où cette association recence les points noirs des traitements qui auraient eu des incidences sur la santé des riverains ou de professionnels exposés. Cette association a d’ailleurs réalisé un film de ces témoignages anonymes.
Sur son site l’association Générations Futures explique « Nous avons recueilli près de 200 témoignages validés (par leurs auteurs ) de professionnels (épingles bleues sur la carte) et de riverains (épingles orange sur la carte) victimes des pesticides. Nous avons aussi indiqué sur la carte près de 200 signalements (points noirs sur la carte) dont les témoignages sont en cours de validation, soit pour le moment près de 400 personnes recensées sur la carte en ligne ! En outre, d’autres témoignages (au moins 150) attendent d’être traités et saisis, sans compter les appels journaliers en cette période de reprise des épandages.
Nous travaillons aussi de concert avec les organisations locales, des avocats, des associations nationales spécialisées. Les témoignages – écrits ou vidéos – sont tous validés par les personnes qui nous ont contactés. La plupart sont anonymes pour préserver leur volonté ».
LES TEMOIGNAGES :
« Je suis passé de l’inconscience à la conscience, je dirais. J’ai pris conscience des risques liés à l’épandage des pesticides et essayé de mettre en place des démarches avec mes voisins viticulteurs », précise un habitant proche d’une exploitation agricole.
Cette autre femme ajoute : »Nous subissons des pulvérisations, plusieurs fois par an sur ces champs. On n’est pas là pour montrer du doigt mais essayer d’instaurer un dialogue et aussi proposer des choses. »
Et de continuer: « c’est très difficile de parler à des agriculteurs qui se sentent chez eux, qui se sentent aussi le droit de poluer comme ils l’entendent. Ils ont toujours travaillé comme cela. Notre volonté est d’informer mais aussi de faire en sorte que les pratiques culturales bougent«
Un autre habitant : « Cela traduit la mobilisation citoyenne qu’il peut y avoir autour de ces questions de pesticides et surtout une question de santé publique. »
L’heure est au dialogue mais il faut faire attention aux excès :Lionel Lateyron viticulteur à Montagne commente sur Facebook » Il y a une telle psychose qu’hier c’est un voisin qui est venu se plaindre de la poussière soulevée par le gyrobroyeur dans notre exploitation pourtant en bio !!! Un peu de sérénité serait bienvenue… »
Jean-Pierre Stahl : Pourquoi avoir réalisé une telle carte des victimes des pesticides ?
Valérie Murat (Générations Futures Gironde): « Personne, au niveau des institutions, n’avait fait ce travail-là. C’est une question de santé publique. C’est une question qui concerne l’ensemble du territoire, au niveau national.
JPS : Cela concerne la viticulture mais pas seulement ?
Valérie Murat : « Effectivement, il n’y a pas uniquement que la viticulture, il y a aussi l’arboriculture, toutes les cultures sont concernées. Cela montre bien qu’il y avait un vide jusqu’ici, la MSA ne publie pas ses chiffres, il y a 400 témoignages de riverains ou de professionnels, c’est quand même conséquent. C’est vraiment une question de santé publique. »
JPS:« N’avez vous pas peur avec cette carte d’une opposition frontale avec les viticulteurs alors qu’il faudrait davantage de concertation ? »
Valérie Murat :« Il n’y a pas d’opposition, moi je suis une fille de paysan. Néanmoins il y a un clivage entretenu dans le bordelais entre les conventionnels et les bio et ceux en biodynamie. Il n’y a pas d’espace de parole, on continue de nier le problème. Or parfois quand un vigneron rentre chez lui le soir et qu’il a pulvérisé à côté d’une école, il y a une espèce de malaise.
« On ne prend pas le problème à bras le corps. J’aimerais que la viticulture bordelaise soit une sorte de porte parole et montre l’exemple. Car il y a eu aussi la carte de Cash Investigation et aussi UFC Que Choisir qui ont montré du doigt la région. J’aimerais qu’on se mette tous autour d’une table pour donner la marche à suivre. C’est une question de santé publique pour les écoles et pour les riverains. Aujourd’hui, avec tout ce que l’on sait, ça serait bien que les institutions se mettent autour d’une table avec nous. »
QUESTIONS A LAURENT GAPENNE (PRESIDENT DE LA FEDERATION DES GRANDS VINS DE BORDEAUX)
JPS : « Comment réagissez vous par rapport à cette nouvelle carte et cette nouvelle publication ? »
Laurent Gapenne :« Si c’est une démarche positive et un vrai échange, pourquoi pas. Si c’est pour stigmatiser les viticulteurs comme quoi ce sont des pollueurs, ce n’est pas une bonne démarche. Si c’est une démarche responsable pour aller dans l’information, c’est ce que l’on fait depuis plusieurs mois à travers des opérations de sensibilisation. »
JPS : « Que pensez vous de cette proposition de table ronde ? »
Laurent Gapenne : « On n’a jamais fermé la porte à des réunions comme des tables rondes. On en a créé ou faites dans le Médoc, j(ai demandé aux ODG de Gironde d’y participer et d’en faire (dernièrement à Listrac). Il faut s’y rendre et expliquer ce qu’il se passe.
On participe et on participera à des tables rondes du moment où elles sont constructives. On fait un maximum pour expliquer aux gens. Ca se passe un peu pertout en Gironde. »
JPS : « Qu’en est-t-il de l’alerte des riverains le jour où les viticulteurs traitent ? »
Laurent Gapenne : « C’est déjà le cas dans pas mal d’endroits. Ca semble positif. Toutefois il arrive que certains reverains demandent à ne plus être prévenus. Ca se passe déjà comme cela chez certains châteaux depuis l’an dernier.
« Mais tout cela c’est du bon sens, de la courtoisie, des rapports humains entre individus. Quand ça se passe bien, il n’ya pas de problème. »
Quand il y a conflit entre un viticulteur et un riverain et quand on intervient, au bout d’un certain temps, on se rend compte que c’est plus du domaine du conflit de voisinage et cela ressort quand il y a un traitement.
Mais il faut reconnaître qu’on a aussi des viticulteurs jusqu’auboutistes qui ne font pas attention à leurs voisins, c’est comme pour le bruit ou la musique trop forte en ville, il y a des gens responsables et d’autres qui le sont moins. »
Générations Futures a en outre réalisé un petit film de sensibilisation avec ces témoignages anonymes :
A vos tablettes ! Les 14, 15 et 16 mai, c’est la 6ème édition du Pique-Nique chez le Vigneron Indépendant et une belle idée de sortie champêtre.
De la pointe du Médoc jusqu’au Libournais, mais aussi dans les Graves et le Blayais, les vignerons indépendants ouvrent leurs portes et vous accueillent sur leur domaine en toute simplicité et convivialité.
Au programme : marché gourmand, cours de dégustation, expositions de peinture, démonstration de danse médiévales, rallye de vieilles voitures, activités pour les enfants et d’autres surprises à découvrir sur place !!
Le principe est simple : apportez votre pique-nique et le vigneron vous offre le vin ! A l’ombre d’un pin, au bout d’un rang de vigne, sous l’appentis du chai, sous une tonnelle, chaque accueil sera à l’image du vigneron qui vous reçoit. Les visiteurs viennent en famille ou entre amis, apportent leurs paniers repas et le vigneron propose son vin gratuitement à la dégustation.
L’événement est ouvert à tous, passionnés, amateurs, curieux qui souhaitent découvrir le vin, les vignes et le métier de Vigneron Indépendant. Préparer son week-end dans les vignes. Un site internet est mis à disposition des visiteurs pour préparer son week-end « oenotourisme » en toute simplicité.
Ce fut une finale de haut vol, notre Français David Biraud, s’est formidablement comporté. Il termine second et c’est en définitive le Suèdois Jon Arvid Rosengren, 31 ans, qui est sacré meilleur sommelier du monde.
Jon Arvid Rosengren n’est pas un novice en la matière. Agé de 31 ans, ce Suèdois est le sommelier du Charlie Bird à New-York. Il a à son actif de nombreux titres : meilleur sommelier des pays nordiques en 2009, de Suède en 2010 et 2011 et d’Europe en 2013.
Félicitations à tous les candidats surtout les trois finalistes, champion du monde Jon Arvid Rosengren, le vice-Champion David Biraud et Julie Dupuoy, 3 e », Paolo Basso meilleur sommelier du monde 2013
Et Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992 de commenter :« le vainqueur est le suédois Jon Arvid Rosengren déjà champion d’Europe 2013. Bravo à David Biraud pour sa performance et à la française d’Irlande Julie Dupouy pour sa belle prestation.Un beau podium ».
La finale de ce 15e Mondial, le premier en Amérique latine, s’est déroulée devant 500 spectateurs venus garnir le Théâtre de l’indépendance de Mendoza, capitale d’une province qui produit la majorité des vins d’Argentine, en particulier les Malbec qui font sa réputation internationale.
La favorite argentine Paz Levinson, âgée de 37 ans, fut la seule représentante latino-américaine parmi les 15 finalistes, parmi lesquels de nombreux Scandinaves. Les finalistes ont été départagés au cours d’épreuves sur le service, la dégustation, la vitiviniculture, la gastronomie, la géographie du vin et les processus d’élaboration, de production et de consommation de différents cépages du monde entier.
Comme un heureux présage, le candidat victorieux Jon Arvid Rosengren portait le numéro 33 comme Bordeaux !
La première grande manifestation internationale à laquelle il va participer sera Vinexpo Asie à Hong-Kong : le 24 mai, il présidera le concours de dégustation à l’aveugle organisé par Vinexpo. Il aura la lourde tâche également de sélectionner les vins avec Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo, qui ne cache pas son ambition d’organiser le concours de meilleur sommelier du monde lors de Vinexpo en 2019.