Vinexpo constitue un rendez-vous incontournable de la planète vin. Un salon où les Aquitains et les Bordelais ne vont pas chômer pour se partager une bonne part du gâteau surfant sur un salon d’un haut niveau et avec des soirées uniques dans le monde du vin.
Les Américains sont de retour en force comme ces 5 New-Yorkais de la société Frederick Wildman and Sons sur la 53e rue. Ce sont aujourd’hui les 1ers consommateurs de vins au monde (341,5 millions de caisses de 12 bouteilles). Ils ont importé en 2016 près de 82 millions de caisses de 12 bouteilles et suscite la convoitise des Maisons de Bordeaux.
La France, c’est le berceau des grands vins, on est heureux d’être là », Martin Sinkoff vice-président de Frederick Wildman and Sons (New-York)
Avec 45000 à 50000 visiteurs attendus, les enjeux économiques sont phénoménaux, plus de 100 millions d’euros de retombées directes. Les petits producteurs les Vignerons de Tutiac comme le grand groupe Castel jouent à fond la carte du charme de la France. Les Bordeaux et Bordeaux Supérieurs ne sont pas en reste et reçoivent sur leur restaurant. Quant aux maisons de négoce, elles se réjouissent de la nouvelle orientation business du salon.
« A l’époque, c’était le seul rendez-vous aujourd’hui à l’image de la mondialisation et du monde qui s’ouvre vous avez des manifestations dans d’autres pays et defaçon régulière », confie Philippe Tapie PDG de Haut-Médoc Sélection ; « aujourd’hui, je pense que le dynamisme de la nouvelle équipe Vinexpo de Guillaume Deglise et de son nouveau président Christophe Navarre, qui est une machine de guerre, va recréer un deuxième souffle ».
« Quand je voyage dans le monde entier, les vins français et les vins de Bordeaux ont une position privilégiée », complète le meilleur sommelier du monde 2013 Paolo Basso…« mais il faut faire attention, ce n’est aps en faisant rien que cette position va rester, il faut travailler, il faut bouger, il faut l’alimenter… »
Aujourd’hui le Suisse Sylvio Denz incarne la nouvelle génération qui entreprend tous azimuts à Bordeaux. Le Président de Lalique a réédité une collection de bouteilles avec gravures en verre signée René Lalique de 1928, pour son château Lafaurie Peyraguey, 1er cru classé de Sauternes : « Lalique est connu mondialement, nos vins aussi sont connus depuis 12-15 ans, et je pense que de faire cette symbiose, cette synergie, ça nous aide, pas seulement avec les amateurs de vin mais aussi avec les collectionneurs de Lalique. »
Dernière innovation en date, le Sweet’Z, du Sauternes on the rocks avec un zeste d’orange lancé par Lafaurie-Peyraguey, de quoi dépoussiérer l’image des liquoreux de Bordeaux qui a toujours autant de jus.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine :