09 Nov

Gaëtan Bouvier sacré meilleur sommelier de France 2016

Agé de 32 ans, Gaëtan Bouvier, chef sommelier de la Villa Florentine (Vieux Lyon) a remporté le concours de Meilleur sommelier de France. Cet ancien du lycée hôtelier Lesdiguières de Grenoble s’est imposé ce lundi à Toulouse lors d’une finale de haut vol.

Gaëtan Bouvier lors de la finale lundi © Union De la Sommellerie de France

Gaëtan Bouvier lors de la finale lundi © Union De la Sommellerie de France

Retenez bien ce nom : Gaëtan Bouvier. Ce Chef Sommelier s’est imposé au terme de multiples épreuves très disputées. Il est le vainqueur du concours débuté en février à Lyon. Lors de cette 1ère phase de sélection, 9 sommeliers s’étaient qualifiés pour participer ce dimanche 6 novembre à la demi-finale à Toulouse.

Le lendemain quatre Mousquetaires de la Sommellerie Française, étaient retenus pour la finale, disputée, ce lundi à Toulouse, dans l’hémicycle de la région Occitanie : Gaëtan Bouvier (Villa Florentine – Lyon), Jean-Baptiste Klein (Le Chambard, Kaysersberg), Florent Martin (George V, Paris) et Pierre Vila Palleja (Le Petit Sommelier, Paris).

Devant un parterre des Meilleurs sommeliers du monde, Meilleurs sommeliers de France et Meilleurs ouvriers de France, tous les quatre faisaient alors preuve de leur art et de leur savoir, dans les différentes épreuves de service, de dégustation ou de connaissance.

Vers 18h, Michel Hermet, encore président de l’UDSF pour quelques heures, annonçait le nom du successeur de Jonathan Bauer-Monneret, vainqueur en 2014: Gaëtan Bouvier se voyait alors remettre son trophée par Carole Delga, la Présidente de la région Occitanie.

Philippe Faure-Brac, Président !

Et si on parlait de la véritable élection, celle qui a fait couler, non pas beaucoup d’encre, mais de vin. Oui, le nouveau Président est bien français et est à la tête de l’Union de la Sommellerie Française : bravo à Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992 qui devient Président de l’UDSF.

Philippe Faure-Brac nouveau Prédisent de la sommellerie Française UDSF en compagnie de Michèle Chantome et de ses prédécesseurs : Michel Hermet et Serge Dubs

Philippe Faure-Brac nouveau Président de la sommellerie Française UDSF, élu à Toulouse à l’unanimité, en compagnie de Michèle Chantome et de ses prédécesseurs : Michel Hermet et Serge Dubs © UDSF

Le rassemblement de l’ensemble des chefs sommeliers à Toulouse © UDSF

L’étiquette de Mouton-Rothschild 2014 confiée au peintre anglais David Hockney

Chaque année depuis 1945, l’étiquette de Mouton est attendue comme le divin enfant. Pour ce millésime 2014, c’est le peintre anglais David Hockney qui l’a réalisée. David Hockney était un proche de la Baronne Philippine de Rothschild, disparue en 2014, et à laquelle son dessin rend hommage.thumbnail_Etiquette specimen Ch. Mouton Rothschild 2014

L’illustration du millésime 2014 a été confiée au peintre anglais David Hockney. Né en 1937, cet artiste est issu du Pop Art. Il maîtrise les techniques les plus modernes, de l’acrylique à l’IPad, et s’inscrit néanmoins dans la tradition figurative, plus particulièrement dans celle des maîtres du portrait, restituant les êtres et les objets dans des couleurs vives et contrastées.

David Hockney était un ami personnel de la Baronne Philippine de Rothschild, disparue en 2014, et à laquelle son dessin rend hommage. Entourés de rayons, signes à la fois d’émotion et d’émerveillement, deux verres, l’un vide et l’autre plein, nous racontent l’attente fébrile puis le miracle toujours recommencé de la naissance d’un grand vin : Château Mouton Rothschild, dont la Baronne Philippine fut si longtemps la bonne fée.

Sa dernière exposition, triomphale, à la Royal Academy de Londres -82 portraits et une nature morte-vient de s’achever, et en 2017 aura lieu une rétrospective qui ira de Londres à New-York en passant par Paris au Centre Pompidou, où apparaîtront la force des images, la précision du trait et la modernité des moyens d’un artiste virtuose et inclassable.

Depuis 1945, un grand artiste illustre chaque année l’étiquette de Château Mouton Rothschild. Ainsi se constitue une collection qui réunit les noms les plus célèbres de la création contemporaine et qui, tous les ans, s’enrichit d’une œuvre nouvelle.

08 Nov

Le 4e Salon des Outsiders du guide Quarin 2016 se tiendra les 18 et 19 novembre à Paris

Le Salon des Outsiders du guide Quarin 2016, 4ème du nom, se tiendra dans une semaine. C’est « l’unique salon des vins qui met à l’honneur le goût avant l’étiquette ». Un rendez-vous pour amateurs et professionnels.

Visuel SDO 2015 Fabrice Léger Sandirne Garbay et Jean-Marc Quarin
Pour sa quatrième édition parisienne, le salon des Outsiders du guide Quarin se déroulera les 18 et 19 novembre 2016, dans le cadre prestigieux du Shangri-La Hôtel Paris. Jean-Marc Quarin et Fabrice Léger invitent le public amateur et professionnel, à venir déguster une sélection de crus de Bordeaux qui réenchantent le goût. Pour Jean-Marc Quarin : « un Outsider est un vin dont le goût est supérieur à ce que l’étiquette laisse paraître ».

Les deux journées seront ponctuées d’ateliers dégustation, animés par Jean-Marc Quarin, dédiés à la reconnaissance de la qualité dans le goût du vin, dont le très innovant : « la bouche avant le nez ». Un Atelier exceptionnel, « Conversation entre le thé et le vin » sera consacré à la dégustation de millésimes du château Cheval Blanc, Premier Grand Cru Classé A de Saint-Emilion, et de Grands Crus de thé. Nous découvrirons le plaisir induit par la dégustation côte à côte de ces deux symboles de l’art de vivre, unis par d’exceptionnelles qualités de saveurs, l’un servi pourtant frais et l’autre chaud.

  • La découverte du meilleur des Bordeaux du moment
    Voici une occasion unique de venir découvrir, avant même l’enthousiasme du « marché » pour tel millésime ou tel cru, les Bordeaux qui réenchantent les palais. Tous sélectionnés par Jean-Marc Quarin (www.quarin.com), critique indépendant, ils ressortent haut la main dans ses nombreuses dégustations. Pour Fabrice Léger, épicurien et co-fondateur, « nous construisons ces rencontres pour permettre au public de vivre, d’expérimenter l’actualité du goût des vins de Bordeaux ».
  • Une compréhension aisée du vignoble
    Ces rencontres guident les visiteurs à travers un parcours de dégustation méticuleusement réfléchi. Chacun en ressort avec une compréhension aisée du vignoble bordelais et des efforts qualitatifs des crus sélectionnés. Par exemple, pour faciliter la découverte des vins rouges, les crus de la rive droite de la Garonne et de la Gironde sont distingués de ceux de la rive gauche. En effet, à Bordeaux il n’existe pas trente familles de goût différentes, comme les trente AOC de vins rouges existantes pourraient le laisser penser, mais deux types de goût selon que le cru est situé rive gauche ou rive droite.
  • L’Affirmation de son propre goût
    Etes-vous plutôt Rive droite ou Rive gauche ? Le parcours de découverte met en valeur les particularités de chaque vin sans que le nombre les écrase. La sélection est si qualitative qu’elle vous permet d’affirmer vos préférences entre les deux rives… en toute quiétude.

A vos tablettes : Les 18 et 19 novembre 2016 au Shangri-La Hotel Paris, 10 Avenue d’Iéna,  Paris (16e)
Vendredi 18 novembre : 15h00-21h00  NOCTURNE !
Samedi 19 novembre: 11h00-19h00
Dîner inaugural Pavillon Ledoyen, 8 Avenue Dutuit, 75008 Paris Jeudi 17 novembre : à partir de 20 heures
Les inscriptions se font sur le site internet www.lesalondesoutsiders.com
Pass Grande dégustation 1 journée : 20 €
Pass Grande dégustation 2 jours : 30 €

Elections aux Etats-Unis : les réactions des Américains de Bordeaux sur leur futur(e) Président(e)

A quelques heures du résultat de l’élection présidentielle américaine, les Américains vivant à Bordeaux retiennent leur souffle. Qui d’Hillary Clinton ou de Donald Trump va sortir vainqueur ? Ces Américains, dont certains sont venus vivre à Bordeaux pour l’amour de la France et du vin, commentent la dernière ligne droite de cette campagne plutôt violente. Eux ont déjà voté par correspondance.

Suzanne, Alex et Linda en train de commenter les derniers instants de camlpagne d'Hillary Clinton et de Donald Trump à la Une du Time Magazine © JPS

Suzanne, Alex et Linda en train de commenter les derniers instants de camlpagne d’Hillary Clinton et de Donald Trump à la Une du Time Magazine © JPS

Ce matin, Suzanne, Alex et Linda ont pris place sur un grand canapé vert pour suivre, sur CNN, les derniers instants de cette campagne, et notamment l’arrivée du Boeing d’Hillary Clinton, après son gigantesque meeting de Philidelphie, avec les époux Obama.

L'avion d'Hillary Clinton de retour de Philadelphie vers 3h30 heure locale © JPS

L’avion d’Hillary Clinton de retour de Philadelphie vers 3h30 heure locale © JPS

Ces 3 Américains vivent à Bordeaux depuis des lustres : 16 ans pour Susan Mustacich, journaliste au célèbre Wine Spectator, 23 ans pour Linda Martin (ancienne présidente du Bordeaux Women’s Club) et 33 ans pour Alex Rychlewski, auteur du « Bordeaux Wine Blog », un blog qui essaie de dénicher les petites pepites des vins de Bordeaux.

Suzanne Mustacich, Alex Rychlewski et Linda Martin : une même passion pour la France, Bordeaux et le vin © JPS

Suzanne Mustacich, Alex Rychlewski et Linda Martin : une même passion pour la France, Bordeaux et le vin © JPS

Cette campagne aura été d’une férocité incroyable, il est d’ailleurs assez étonnant de voir un Président en exercice avec son épouse s’impliquer autant dans la campagne de leur successeur potentiel. Pour Suzanne Mustacich : « je n’ai pas le souvenir d’une élection aussi angoissante, j’ai l’impressionque tout le monde s’angoisse, tout le monde s’inquiète, et dans le passé je n’ai pas le souvenir que j’étais aussi angoissée… Normalement c’est quelque chose de privé, je ne devrais même pas parler de cela. Mais je vote pour Hillary, mais aussi j’espère qu’il y a aussi plein de gens qui votent contre Trump, car c’est un vote pour la décence, pour la démocratie. »

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Pour Alex Rychlewski, qui parle un français incroyable et sans accent : « je pense que je suis beaucoup moins emballé que mes amies, mais le choix est extrêmement facile : entre une personnalité qui fait peur, qui est destabilisante et dangereuse, et quelqu’un qui a vécu à la Maison Blanche, qui a été Secrétaire d’Etat, qui a été Sénatrice et qui sait comment les choses fonctionnent. »

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Ces derniers jours, ils ont ressenti une certaine appréhension avec la remontée dans les sondages de Donald Trump : « il y a une vrai possibilité d’avoir Trump comme Président… », commente Linda Martin. « J’étais tranquilisée, il y a quelques semaines, mais cette semaine c’était beaucoup plus équilibré. Je suis anxieuse que ce soit une présidence Trump : il a sa propre politique, ce n’est pas démocratique, ce n’est pas républicain, c’est politique Trump… » (rires d’Alex). On ne sait pas comment ce sera, j’ai très peur que cela devienne un autre pays que je ne reconnaisse pas. »

Ken Forder devant les portraits confondus des Présidents américains de George Washongton à Abraham Lincoln © JPS

Ken Forder devant les portraits confondus des Présidents américains de George Washington à Abraham Lincoln © JPS

Autre réaction, celle de Ken Forder, nouveau professeur à Sciences Po Bordeaux, ancien consul des Etats-Unis à Bordeaux (2007-2010) (dont le dernier poste fut l’Arabie Saoudite) : cet ancien diplomate est d’accord qu’aujourd’hui « on est en face d’un choix drastique, car souvent il n’y avait pas de grosse différence entre les deux candidats. Aujourd’hui nous avons une extrême avec Donald Trump comme candidat Républicain et quelqu’un qui reste toujours au centre, mais c’est un sacré choix. » Lui considère que les communautés d’origine immigrées vont faire la différence, notamment après les déclarations de Donald Trump : »ce qui est notable dans cette élection, c’est une chose que nous n’avons jamais vue, c’est la mobilistaion de la communauté hispanique, beaucoup se sont enregistrés pour voter pour la première fois. Et je crois qu’Hillary Clinton va capter, va gagner cette élection grâce à ce vote hispanique. »

Ces Américains vivant à Bordeaux vont se retrouver demain matin et suivre cette élection haletante dans un café de Bordeaux. Reste à connaître le nom du vainqueur Donald Trump, le milliardaire, ou alors la première femme à devenir Présidente des Etats-Unis d’Amérique.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Ludovic Cagnato et Stéphanie Plessis :

07 Nov

3e Bordeaux So Good : le festival de la gastronomie reprend du service du 18 au 20 novembre

C’est pour la troisième année, la nouvelle vitrine du bon goût, de la gastronomie, et du savoir vivre qui va s’ouvrir en différents sites de Bordeaux, notamment au Palais de la Bourse et au Hangar 14. Près de 60 chefs vont, tout le week-end du 18 au 20 novembre, animer des ateliers et montrer leur talent lors de banquets.

Diaporama-Bordeaux-S.O-GOOD-2016_format_780x490Bordeaux est depuis quelques années déjà en pleine effervescence. Et pourtant ce n’est pas la capitale du champagne ! Il existe bien quelques bulles avec le crémant de Bordeaux ou encore d’autres « roteuses » que l’on fait « péter » lors de soirées festives. Là, on parle de l’effervescence culinaire qui s’est emparée de la Capitale du Vin. 

Entre défense des traditions culinaires et soutien à toutes les innovations gourmandes, « Bordeaux S.O Good se met ainsi au diapason de l’ effervescence culinaire » : l’objectif est de la rendre accessible au plus grand nombre et de contribuer ainsi à positionner la Nouvelle-Aquitaine comme territoire d’excellence de la gastronomie et de l’art de vivre.

Quelque part que l’homme soit né, il faut qu’il mange ; c’est à la fois la grande préoccupation de l’homme sauvage et de l’homme civilisé. Seulement, sauvage, il mange par besoin. Civilisé, il mange par gourmandise.» Alexandre Dumas

BORDEAUX : CAPITALE DU « BIEN MANGER »

Il y a aujourd’hui une véritable prise de conscience des Français sur la notion de bien manger, cela va du producteur au consommateur, en passant par le restaurateur ou le distributeur. C’est aussi la philosophie de ce rendez-vous, Bordeaux So Good, qui prend de l’ampleur : le « bien manger » doit être « sain et local », mais correspondre aussi aux plaisirs plus sophistiqués de la gastronomie, « le festival entend être le rendez-vous de tous ceux qui font de leur alimentation un élément clé de leur art de vivre et de leur relation au territoire ». En ce sens il y a quelques semaines, une quarantaine de chefs – dont Nicolas Masse, Chef des Sources de Caudalie (2 étoiles au Michelin)- signaient une lettre ouverte :
« Ardents défenseurs du bien manger, engagés quotidiennement dans la valorisation du bon produit et des petits producteurs, les professionnels de la restauration veulent rappeler leur attachement à quelques valeurs fondamentales : le soutien à la biodiversité, le respect de l’environnement et la santé des consommateurs (…)

Sans un produit sain et de qualité, sans diversité des cultures, le cuisinier ne peut plus exprimer son talent créatif. Il n’est plus en mesure de faire son métier comme il l’aime et de le transmettre avec passion » Nicolas Masse Chef des Sources de Caudalie.

LE CANARD GRAS DU SUD-OUEST COMME INVITE D’HONNEUR

Le canard gras du Sud-Ouest sera célébré lors de la soirée d’ouverture mais sera  aussi l’invité d’honneur de cette édition 2016. A noter plusieurs nouveautés :

  • à côté de la Grande Halle gourmande du H14, coeur du festival, de multiples lieux, culturels ou patrimoniaux, accueillent les temps forts de Bordeaux S.O Good. Les commerçants, restaurateurs et de nombreux acteurs économiques se mobilisent pour soutenir la manifestation et proposer aux visiteurs des circuits gourmands et des animations à l’échelle de toute la ville. Un Pass Bordeaux S.O Good favorise désormais cette circulation sur les différents sites de l’événement.
  • le festival s’ ouvre pour la première fois aux Arts de la table, entre brocante et design culinaire : c’est le Grand Bazar Bordeaux S.O Good.
  • le plat populaire et les « souvenirs d’enfance » sont mis à l’honneur dans les deux finales des Concours de cuisine, et constituent la base d’un Repas du dimanche inédit, familial et convivial, proposé au Rocher de Palmer.
Michel Portos et Philippe Etchebest deux grands chefs qui ont marqué le Sud-Ouest © Bordeaux So Good

Michel Portos et Philippe Etchebest deux grands chefs qui ont marqué le Sud-Ouest © Bordeaux So Good

LE FLEURON DE LA GASTRONOMIE DU SUD-OUEST

Autour de Michel Guérard, « parrain » de Bordeaux S.O Good, une soixantaine de chefs venus de tout le Grand Sud-Ouest, vont se retrousser les manches bénévolement pour la réussite de l’événement : ils vont ainsi signer des banquets originaux à 4 ou 6 mains, animer des démonstrations culinaires, des cours de cuisine ou des dégustations. A leurs côtés, des artisans, porteurs et transmetteurs d’authentiques savoir-faire, des restaurateurs, des commerçants spécialisés, des jeunes cuisiniers, serveurs ou sommeliers en formation, des producteurs, des artistes : le festival est ainsi porté par plus de 300 acteurs représentant toutes les professions et filières du «bien manger». 

Réservez ici votre pass pour Bordeaux So Good 2016

LES CHEFS CUISINIERS PRESENTS

Michel GUERARD *** (Les Près d’Eugénie, Eugénie-les-Bains)
Rudy BALLIN (Côté Rue, Bordeaux)
Cédric BECHADE * (L’Auberge Basque, Saint-Pée-sur-Nivelle)
Younesse BOUAKKAOUI (La Réserve, Talence)
Christophe BOURRISSOUX (Le Résinier au Bar)
David BOYER (Lauryvan, Saint-Junien)
Thomas BRASLERET * (La Cape, Cenon)
Arnaud BUSQUET (Le M de Monbadon, Bordeaux)
Yves CAMDEBORDE (Le Comptoir du Relais, Paris)
Stéphane CARRADE **(Haaitza, Pyla Sur Mer)
Félix Clerc (Le Symbiose, Bordeaux)
Frédéric COIFFE (L’Atelier du gout, Bordeaux)
Christopher COUTANCEAU ** (Coutanceau, la Rochelle)
Aurélien CROSATO (Ex Le Solena)
Julien CRUEGE (Julien Cruège, Bordeaux)
Hélène DARROZE ** (Hélène Darroze Paris- The Connaught Londres)
Luc DORIN (Pâtisserie Dorin, Bordeaux)
Franck DESCAS (Ex Atelier de Franck)
Julien DUBOUE (A Noste, Paris – Landes)
Fatmé DUPUY-AL SABSABI (Fleur de Cèdre, Bordeaux)
Vivien DURAND * (Le Prince Noir, Lormont)
Michel DUSSAU * (La Table d’Armandie, Agen)
Alain DUTOURNIER ** (Le Carré des Feuillants, Paris)
Philippe ETCHEBEST ** (Le Quatrième Mur, Bordeaux)
Fabian FELDMANN * (L’Impertinent, Biarritz)
Nicolas FRION* (Le Gabriel, Bordeaux)
Daniel GALLACHER (Racines, Bordeaux)
Gabriel GETTE (Le Saint Seurin, St Seurin de Cadourne)
Christophe GIRARDOT (La Guérinière, Gujan Mestras)
Paul GOUZIEN (Haaitza, Pyla Sur Mer)
Peter JOHANSEN (Peter Koeben, Bordeaux)
Frédéric LAFON (L’Oiseau Bleu, Bordeaux)
Philippe LAGRAULA * (Une Cuisine en Ville, Bordeaux)
Tanguy LAVIALE (Garopapilles, Bordeaux)
Jean-Denis LE BRAS** (La Grande Maison-Pierre Gagnaire Bordeaux)
Johann LECLERRE* (La Suite, La Rochelle)
Thomas LHERISSON*(Auberge Saint-Jean, Saint Jean de Blaignac)
Vincent LUCAS * (Etincelles, Ste Sabine-en-Born)
Nicolas MAGIE * (Le St-James, Bouliac)
Emmanuel MARECHAL (Le Bellini , Bordeaux)
Nicolas MASSE ** (Les Sources de Caudalie, Martillac)
Jauffrey MAUVIGNEY (Charcuterie Mauvigney, Mérignac)
Nicolas NGUYEN * (Le Chapon Fin, Bordeaux)
Hugo NAON (El Nacional, Bordeaux)
Pascal NIBAUDEAU * (Pinasse Café, Cap-Ferret)
Victor OSTRONZEC (La Solena)
Guy QUEROIX (La Cuisine du cloître, Limoges)
Grégoire ROUSSEAU (Le Hâ, Bordeaux)
André et Tommy SHAN (Au Bonheur du Palais, Bordeaux)
Sébastien SEVELLEC* (Le Canopée Café)
Miyamoto TETSUROH (L’Exquis, Bordeaux)
Mimi THORISSON Chef-journaliste
Kenji WONGSODIKROMO (La Table de Catusseau à Pomerol)
Samuel ZUCCOLOTTO (Le Clos d’Augusta)

Laurent Moujon joue les prolongations en Chine et au Japon

Le Wine and Dine Festival est fini depuis une semaine à Hong Kong. Tous les vignerons sont rentrés…sauf lui. Il n’est pas viticulteur mais écrivain. C’est Laurent Moujon, l’un des ambassadeurs des Vins de Bordeaux, qui les associe dans ses livres de recettes avec la cuisine chinoise.

14572258_10154688747788914_3053158298821272321_n« Je suis resté pour assurer la promotion de la nouvelle version du livre de recettes écrit en chinois et anglais, imprimé en Chine directement : « Bordeaux, the pairing of wines with chinese cuisine » Un livre au format plus grand, une nouvelle maquette, plus de recettes et de vins.

Laurent Moujon a assuré la promotion de Bordeaux – 1ère destination par Lonely Planet – avec Sophie Gaillard sur le stand de l’Office de Tourisme et sur celui de l’Ecole du Vin, avec notamment la présentation de son livre. Il a eu à répondre à pas mal de questions de Chinois intéressés,  avec beaucoup de signatures et de photos à la clé, car Laurent Moujon est presquedevenu « une star » en Chine.

Il ya eu également pour lui des échanges fructueux car « certains vignerons comme Isabelle Chéty du château Mercier ou Olivier Sulzer des vignobles Sulzer m’ont mis en contact avec leur importateur. Lina Fan du Clos des 4 Vents est venue avec son importateur acheter les livres ». 

14610972_10154688747598914_3854240040367385858_nAlors qu’à Hong Kong, il a participé à l’organisation d’un Wine Dinner avec la société Easyness Wines pour la promotion de son livre dont 6 recettes ont été tirées en accord avec les vins du château Prieuré Lichine, il est reparti pour le salon du vin à Guangzhou en Chine, invité par l’acheteur des vins de cet aéroport.

Une tournée qui va se poursuivre avec le Japon pour Vinexpo Tokyo afin de mieux comprendre la culture japonaise et pour terminer le livre de recettes japonaises avec les vins de Bordeaux qui paraîtra en mars 2017 lors du salon Foodex Japan.

06 Nov

Disparition d’une figure emblématique de Bordeaux Jean-Henri Schÿler : le propriétaire de Kirwan avait su réunir le négoce et les viticulteurs dans les années 70

Jean-Henri Schÿler est décédé le 31 octobre, à l’âge de 85 ans. Il fut non seulement propriétaire d’un 3e cru classé de Bordeaux, mais aussi de lamaison de négoce Schröder et Schÿler, fondée en 1739. Ancien président de la Fédération des Négociants de Bordeaux, il fut aussi Président du CIVB. Son fils, Yann Schÿler lui rend hommage dans Côté Châteaux.

Jean-Henri Schyler par © Yann Schÿler - château Kirwan

Jean-Henri Schyler par © Yann Schÿler – château Kirwan

C’est une personnalité , de premier plan, un personnage important de Bordeaux, une figure emblématique des années 60 à 80, qui nous a quitté 3 jours après avoir fêté ses 85 bougies : « il venait juste d’avoir 85 ans, le 28 octobre, c’est le dernier jour où je l’ai vu », me confie son fils Yann Schÿler. « Il était président du Conseil d’Administration de Kirwan (3e cru classé de Margaux) et fut président de la Maison de Négoce, que je dirige depuis 20 ans » 

« Il est entré dans la maison de négoce dans les années 53-54 après avoir effectué son service militaire, puis a pris la suite de son père Marc en 60. Jean-Henri était la 7e génération de Schÿler, il s’est d’abord beaucoup investi à Kirwan où il a replanté entièrement la propriété en 1960. « Kirwan avait été acheté par mon arrière-grand-père, Armand Schÿler, en 1925. Mais il en assurait déjà depuis 1903 la vente : à l’époque, on achetait la récolte entière par abonnement (ou on se partageait la récolte à 5 ou 6 au maximum). Mon arrière-grand-père était abonné à Kirwan depuis 1903. Après une période de crise, il a pu acheter la propriété en 1925″.

PRESIDENT DE LA FEDERATION DES NEGOCIANTS DURANT 18 ANS

« Mon père a surtout été une personnalité du négoce en tant que Président des Négociants de 1969 à 1987. C’était une époque extrêmement importante car très difficile, les millésimes n’étaient pas bons ou très moyens, il n’y avait de grand millésime que tous les 6 ans à Bordeaux, alors qu’aujourd’hui un millésime sur deux est un bon millésime. »

UN ROLE DE FEDERATEUR

Jean-Henri Schÿler a joué un rôle de négociateur, de fédérateur entre deésident deux entités de la filière viti-vinicole… « On a d’abord appelé mon père pour rassembler le négoce. » Jean-Henri Schÿler est ainsi devenu président de la Fédération des Négociants de Bordeaux en 1969; « et puis les années 70 étaient extrêmement difficiles au niveau de l’interprofession. »

La viticulture et le négoce ne se parlaient plus, en 1974 il a été appelé à la présidence du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux pour rassembler les deux familles », Yann Schÿler.

« Mon père n’était pas du tout un homme politique, mais il a été amené à faire en sorte que ce dialogue se renoue. En 1976, il avait alors 45 ans. Il avait énormément de poigne et faisait peuve de diplomatie pour que les uns et les autres se rapprochent ».

Par la suite, Jean-Henri Schÿler a pris de la hauteur, est devenu président du Port Autonome de Bordeaux de 86 à 88, une mission qu’il a menée également « avec beaucoup de passion. » Il a  aussi été conseiller à la Banque de France et même juge au Tribunal de Commerce de Bordeaux.

 © Château Kirwan, 3e cru classé de Margaux

© Château Kirwan, 3e cru classé de Margaux

AU SERVICE DU DANEMARK PENDANT 45 ANS

Jean-Henri Schÿler fut aussi représentant du Royaume du Danemark, « en tant que Vice-Consul, puis Consul et Consul Général, pendant 45 ans. Et puis j’ai repris en 2001, » continue Yann Schÿler, qui est aujourd’hui PDG de la Maison de Négoce Schröder et Schÿler, mais aussi Consul du Danemark, de Suède et de Norvège à Bordeaux.

« Il a arrêté ses activités au sein de la Maison de Négoce en 1997, on a travaillé ensemble de 1989 à 1997, puis il m’a cédé les rênes très facilement et s’est consacré à Kirwan jusqu’à sa mort, où il était resté président du Conseil d’Administration. »

KIRWAN, SA GRANDE OEUVRE

C’est donc une personnalité qui a marqué la filière dans les années 70-80; mais il a eu aussi un rôle fondamental à la tête de Kirwan qui fut « sa grande oeuvre. » « La plupart des propriétés après la 1ère guerre mondiale n’étaient pas « jojo », et après la 2e guerre, il y avait un énorme chantier, car les vignobles n’étaient pas bien entretenus…

Mon père s’est intéressé assez vite à Kirwan et a eu ce flair-là de replanter le vignoble dans les années 60. Et 50 ans après, on voit ces vignes qui donnent du bon vin. Et c’est lui qui a fait cela. »

Aujourd’hui Kirwan, représente 38 hectares de vignes en AOC Margaux, ce château 3e cru classé 1855 produit 220000 bouteilles. 

Yann Schÿler, avec sa famille, ont continué à moderniser le château avec de nouveaux chais en 1992, dans les années 2000 et très récemment  « on a fait notre grande reconstruction, un chantier lancé voilà 18 mois et terminé depuis 2 mois. Il a pu voir la fin de ce chantier et c’est un nouvel élan pour Kirwan. », conclue Yann Schÿler.

Une cérémonie religieuse aura lieu jeudi à 10 heures au Temple du Hâ à Bordeaux. Côté Châteaux présente à la famille Schÿler ses plus sincères condoléances.

Bourgogne, Alsace, Loire, et Champagne, les vins « septentrionaux » vont faire salon commun à Vino Vision du 12 au 14 février à Paris

Bourgogne, Alsace, Loire et Champagne, ainsi que Jura, Lorraine, Savoie et Auvergne: pour la première fois, les vins français « septentrionaux », cultivés au nord du 46e parrallèle, vont faire salon commun à Paris l’an prochain pour encourager leurs exportations, après une année 2016 difficile.

VinoVision

© VinoVision du 12 au 14 février 2017 à Paris

Le salon baptisé « VinoVision », réservé aux acheteurs professionnels, se tiendra du 12 au 14 février 2017, porte de Versailles à Paris.

Bien que Paris soit vue dans le monde entier comme l’une des capitales gastronomiques du monde, elle ne possédait pas jusqu’à présent de salon professionnel dédié au vin. Le plus grand en France, Vinexpo, a lieu tous les deux ans à Bordeaux, concurrencé outre-Rhin par le salon -annuel celui-ci- Prowein, à Düsseldorf en Allemagne.

L’initiative de réunir les vins « septentrionaux » revient aux pays de Loire qui ont souhaité « créer une place de marché unique pour la clientèle étrangère, qui est notre première cible », a dit à la presse Jean-Martin Dutour, du comité interprofessionnel Interloire, lui-même vigneron et négociant à Chinon.  « Pour l’instant, VinoVision a 340 exposants, dont la région Interbeaujolais, et en espère environ 500 » a dit Brigitte Bouchayer, chef de projet chez Comexposium, l’organisateur, chargé également du récent salon agro-alimentaire SIAL. De fait, VinoVision s’ajoute à un calendrier chargé dans le secteur en France, avec notamment le salon Millésime bio, seul salon professionnel entièrement dédié au bio, du 30 janvier au 1er février à Marseille, et le salon des vins de Loire du 6 au 7 février à Angers. Sans compter les nombreuses manifestations destinées au grand public.

Les vins septentrionaux « ont une fibre commune, leur style frais, élégant, et rafraichissant, et leur finesse » a dit Mme Bouchayer. Ces vignobles rassemblent 80% des vins effervescents français, et 70% des blancs et comptent sur les nouveaux modes de consommation du vin dans le monde détectés par les cabinets de tendance (apéritif, after, fêtes..) pour se développer.

Nous sommes sur des terroirs complexes à travailler, des climats plus rudes. Ce qui nous rassemble aussi c’est que nous sommes très sensibles aux aléas du climat »  Pierre Clément, président de l’Association des vignobles septentrionaux.

Le salon fait aussi écho à une tendance marketing dans le monde anglo-saxon sur les « cool climate wine » qui réunit notamment les vins de l’Oregon, de l’état de Washington aux Etats-Unis, ou les vins allemands et autrichiens.

A l’issue d’une année 2016 marquée par des incidents climatiques hors normes, les représentants des vignobles organisateurs du salon ont fait un point sur la vendange de cette année.

« Dans le sud de la Champagne, nous avons connu un fort gel en avril et la récolte se réduira à quelque 8.000 kg de raisin cette année, au lieu de 10 à 12.000 kg une année normale » a dit Joël Falmet, vice-président Aube du syndicat des vignerons champenois.

« La qualité est belle grâce à l’ensoleillement de septembre. De plus, grâce à la réserve de vin tranquille réalisée traditionnellement dans cette région, il n’y aura aucun impact sur la mise en marché » a-t-il dit.

Le tableau est nettement plus compliqué en Bourgogne: « Cette année, les vignerons bourguignons sont traumatisés par le gel et la grêle. La production de vin s’élèvera à 1,15 million d’hectolitres alors qu’elle est normalement aux alentours de 1,5 million » a dit André Segala, directeur-général du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).

« Certaines caves sont à moitié vide, la Bourgogne est assommée » a-t-il dit, en soulignant néanmoins que la « qualité est belle » et la demande « forte », ce qui augure de prix élevés. « Mais la Bourgogne subit cette hausse des prix, elle voit des clients partir qu’il faudra reconquérir, notamment grâce à des salons comme VinoVision » a ajouté M. Segala.

Dans les vins de Loire, le Muscadet subit un déficit de 20 à 30%. Certains autres sont très touchés, comme le Menetou-Salon. Le Quincy aura perdu un tiers de sa récolte, ainsi que le Pouilly.

« En Alsace, la profession est satisfaite, une belle récolte, encore en vendange, grâce aux mois d’août et de septembre ensoleillés » a dit Joël Falmet, qui représentait le vignoble à la conférence de presse.

AFP.

05 Nov

La Cité du Vin investie par la team Casson Mann : bravo pour votre parcours permanent

Une visite en guise de « happy end » pour l’ensemble de l’équipe de CassonMann ; Dinah Casson, Roger Mann, Gary Shelley et l’ensemble de la team ont visité leur « bébé », ce parcours étonnant et permanent, qui ravit les touristes et les Bordelais. Une visite couronnée bien sûr par une dégustation.

L'équipe de © CassonMann en visite hier à la Cité du Vin

L’équipe de © CassonMann en visite hier à la Cité du Vin

Retrouvez le reportage sur le parcours permanent réalisé par CassonMann. Un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Eric Delwarde

Relisez l’article Rencontre avec Casson Mann : les scénographes londoniens de la Cité du Vin ; découvrez leur travail à Londres : un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, et Christophe Varone.