29 Nov

« Pulvérisons autrement » : les pistes d’amélioration avec des pulvérisateurs confinés à Vinitech-Sifel

Pulvérisons autrement », ce sont 750 m2 de stands consacrés à l’écophyto. L’objectif est de réduire et d’améliorer l’utilisation de produits phytosanitaires dans les parcelles de vignes. De nouveaux pulvérisateurs confinés sont exposés en ce moment au salon mondial des techniques viti-vinicoles, arboricoles et maraichères, ainsi que des protections humaines ad hoc.

Le Confin'Eco avec Laurent Tessier de chez Guyard © JPS

Le Confin’Eco avec Laurent Tessier de chez Guyard © JPS

Voici les dernières générations de pulvérisateurs. Tous comportent des tunnels de confinement. Ce sont des systèmes beaucoup plus étanches avec brosses avant et arrière pour ne cibler avec les buses que la vigne. Ils permettent de diminuer d’environ 30% la pulvérisation de produits.

« On met des tunnels sur les descentes traditionnelles, afin de limiter les embruns et la dispersion vers le haut », explique Laurent Tessier des Etablissements Guyard à Macau en Gironde. « On a équipé le sytème de brosses à l’avant et à l’arrière, pour fermer le passage de courants d’air que l’on avait sur des sytèmes traditionnels et augmenter l’étanchéité au feuillage. »

Patrick Guillory de la société Dagnaud devant le turbipano © JPS

Patrick Guillory de la société Dagnaud devant le turbipano © JPS

Autre innovation ici avec le turbi pano : ce sont des panneaux récupérateurs de produits phytosanitaires qui limitent aussi la dérive dans l’atmosphère.

Patrick Guillory, directeur commercial de la société Dagnaud à Montils (17) : »On voit que sur le bas de l’appareil, nous avons des turbines qui reprennent le produit. Les panneaux sont inclinés de façon à renvoyer le produit vers le haut de la cellule de traitement. Concrêtement le produit est réaspiré, remis en cuve et on retraite des hectares avec ce produit réaspiré. »

Au total, 750 m2 de stands sont consacrés à cette meilleur utilisation de produits phytosanitaires. Une campagne baptisée « pulvérisons autrement ».

« Cette prise de conscience maintenant est générale, on peut dire que les agriculteurs eux-mêmes, les viticulteurs, ont pris cosncience des risques. Ils souhaitent maintenant s’orienter vers de matériels qui protègent à la fois le voisinage et l’environnement », ajoute Philippe Reulet le référant Ecophyto et agro-écologie viticulture au sein de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine.

Les EPI chez Axe-Environnemnt © JPS

Les EPI chez Axe-Environnemnt © JPS

Outre le voisinage, les ouvriers viticoles sont aussi au centre de la prévention sur ce site, avec la mise en avant d’EPI homologués par le Ministère du Travail avec  ces masques, combinaisons et gants de protection individuelle.

« Aujourd’hui, 18% des utilisateurs se protègent ;  c’est quand même un chiffre qui est très très bas », annonce Jérôme Texier responsable commercial d’Axe-Environnemment. « Avec des disparités importantes en fonction des protections : 85 % se protègent les mains, et aujourd’hui peu de gens se protègent le corps, d’où l’intérêt de développer des choses confortables pour les utilisateurs. »

Quant au coût, il faut compter entre 80€ et 200€ pour ces protections individuelles et 35000€ environ pour ces pulvérisateurs confinés.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Stéphanie Plessis :

Au château de Lacquy, Gilles de Boisséson fait son Armagnac selon la recette de ses ancêtres.

Voici un joli reportage de mes confrères de France 2, Francis Mazoyer et Bernard Bonnarme, sur le château de Lacquy dans les Landes où Gilles de Boisséson réalise son Bas-Armagnac dans la plus pure tradition ancestrale.

Gilles de Boisséron du château de Lacquy © France 2

Gilles de Boisséron du château de Lacquy © France 2

Gilles de Boisséson est un gardien du temple, gardien de la tradition de l’Armagnac.

« Cet Armagnac, c’est le concentré de ce que nous avons autour de nous, c’est le concentré de cette magnifique campagne, ces paysages, cette vue sur les Pyrénées, ce climat exceptionnel… » Gilles de Boisséson

Il est la dixième génération de cette famille, productrice d’armagnac depuis le 18e siècle. Le domaine de 400 hectares se cache entre forêt landaise et côteaux du Gers. Son acquisition remonte à 1711, sous le règne de Louis XIV.

Vu du ciel, le terroir est idéal pour des eaux de vie très fines et très parfumées : 20 hectares de vignes posées sur un sol léger composé de sables argileux. 

L’année 2016 s’annonce particulièrement abondante : « on a une grosse vendange, un raisin très sain, c’est une année particulièrement abondante. »

La vendange ici se fait à la machine, à maturité parfaite, l’objectif n’ai pas d’avoir un grand vin mais de bons taux d’alcool et d’acidité pour réaliser un Armagnac de qualité…

Folle blanche, Baco, Colombard, Ugni-blanc, les cépages séculaires de ce terroir français, unique au monde, produisent un Armagnac de légende. Les vignes sont travaillées depuis toujours à la main, de manière exigeante et patiente et ce savoir-faire artisanal, transmis de génération en génération.

Au final, Gilles de Boisséson va obtenir une eau-de-vie très fine, complexe, longue en bouche et très parfumée, grâce à la magie de son alambic de 1939, encore en état de marche…

Le domaine Château de Lacquy est le plus ancien producteur familial de l’appellation.

Avec France 2.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Regardez ce reportage de mes confrères de France 2 Bordeaux Francis Mazoyer et Bernard Bonnarme :