14 Nov

Philippe Etchebest revient sur sa première année au Quatrième Mur : « je voulais rendre la gastronomie accessible au plus grand nombre »

A J-4 de Bordeaux So Good, Philippe Etchebest raconte sa première année passée à la tête de sa brasserie « le Quatrième Mur ». Retour sur un concept de gastronomie démocratisée et qui marche.

Philippe Etchebest dans les cuisines du Quatrième Mur © France 3 AQUIATINE

Philippe Etchebest dans les cuisines du Quatrième Mur © France 3

« Le Quatrième Mur a eu un an cette année, le 8 septembre, on est au mois de novembre donc ça fait un an et deux mois », explique Philippe Etchebest, le Chef très médiatique qui affronte de front une double carrière aux fourneaux et en coaching de cuisiniers à la télé. Heureux, le Chef ? « Toujours, tout va bien, la vie est belle ! »

Qu’en est-il de ce premier bilan et de cette première année de fréquentation ? « Franchement, aujourd’hui, je peux le dire, c’est au-delà de mes espérances, le restaurant a rencontré beaucoup de succès. C’est vrai qu’il y a toujours au début l’effet nouveauté, les gens viennent voir comment cela se passe ;

On s’attend à ce que ce soit un carton plein les deux premiers mois, et puis après que cela se calme un peu, mais en fait cela continue et on est toujours en train d’augmenter donc c’est très satisfaisant », Philippe Etchebest Chef du Quatrième Mur.

« C’est la preuve qu‘il y a la qualité, le renouvellement permanent (de la carte) fait que les gens reviennent aussi, ils ne mangent jamais la même chose. » Ses 3 menus sont constamment remaniés, ainsi que sa carte toutes les semaines : « c’est un vrai travail derrière, c’est un vrai investissement, j’ai de très bonnes équipes. Ils sont dans le même état d’esprit, ils savent ce que je veux. C’est très agréable, ce n’est que du bonheur ! »

« Moi, ce que je voulais faire dans ce lieu c’est rendre la gastronomie accessible, c’était de ramener du gastro à la brasserie, avec un service brasserie aussi. Parfois les gens font un peu l’amalgame, ils s’attendent en venant manger ici à manger du 2 étoiles, avec aussi un Philippe Etchebest Meilleur Ouvrier de France…Ca je le savais de toute façon, c’est vrai qu’en terme de prix on n’est pas sur les mêmes bases non plus. Je voulais ouvrir la gastronomie au plus grand nombre, accessible, et puis voilà ça marche plutôt bien. Il y en aura toujours qui feront l’amalgame et penserons venir dans un restaurant gastronomique, mais bon c’est une brasserie, une belle brasserie. »

Quant à la course aux étoiles, le Chef réfute vouloir y participer : « non ce n’est pas du tout l’objectif, vraiment, ce n’est pas ce que je souhaite ici. Si je devais revenir sur des étoiles, ce ne serait pas là, ça serait ailleurs, mais pas ici surtout pas. Je ne veux pas que les gens fassent justement l’amalgame avec ce côté brasserie et un restaurant étoilé, au niveau des assiettes on est pas trop mal mais dans le service et dans l’esprit, ça n’a rien à voir avec un restaurant étoilé ».

« Pas ici au Quatrième Mur, mais à Bordeaux pourquoi pas, les idées, il faut qu’elles mûrissent un petit peu. »

Propos recueillis par Delphine Vialanet de France 3 Aquitaine pour Bordeaux So Good.

La planète se réchauffe: même la Patagonie chilienne produit du vin

Au milieu des volcans enneigés des Andes et de forêts millénaires, le réchauffement climatique a rendu possible l’impensable: la Patagonie chilienne, connue pour son climat froid et pluvieux, commence à produire du vin, qui ait les délices d’amateurs chinois et américains.

La Patagonie au sud du Chili, et de l'Argentine ©

La Patagonie au sud du Chili, et de l’Argentine © argentine-chili.over-blog.com

Dans cette région située au bout de l’Amérique du sud, des raisins de cépage Pinot noir ont trouvé leur place là où le soleil arrive à percer suffisamment pour qu’ils mûrissent.
C’est ainsi qu’est née en 2014 la cuvée « Puelo Patagonia », un vin rouge haut de gamme.

Nous avons réussi à trouver un microclimat où, certains jours, les températures varient de 14 à 32 degrés l’été »,   Sergio Subiabre, directeur commercial du vignoble Villaseñor.

Une telle chaleur permet que « le raisin parvienne à une maturation forcée pendant les deux ou trois derniers mois de sa croissance », explique-t-il, donnant naissance à un vin qui a « les mêmes caractéristiques, le même degré d’alcool et la même quantité de sucre que celui que nous pourrions obtenir dans la zone centrale » du Chili, terrain traditionnel de la viticulture chilienne.
Ces vignes poussent sur les rives du fleuve Puelo, loin de toute civilisation et entourées de moutons. Pour s’y rendre, comptez trois heures de route depuis l’aéroport le plus proche, puis une demi-heure de navigation en barque jusqu’à la petite commune de Puelo, à 1.000 kilomètres au sud de Santiago.

L’ETIQUETTE « PATAGONIE », ARGUMENT DE LUXE

Les premiers raisins ont été plantés il y a six ans, sur une surface d’un hectare et la première cuvée a vu le jour en 2014: 1.500 bouteilles, toutes vendues au marché chinois.
Sur l’étiquette, le nom « Patagonie » est une arme de séduction efficace pour les acheteurs. Dégustant ce vin, ils peuvent rêver aux paysages à couper le souffle d’une région qui attire chaque année des milliers de touristes.

La prochaine cuvée est déjà réservée par des clients chinois et américains, à environ 120 dollars la bouteille, un tarif très élevé pour le Chili, qui est le huitième producteur mondial de vin et quatrième exportateur. « Le Chili a toujours eu un point faible, en étant connu comme un producteur de vins pas chers », rappelle à l’AFP Maximiliano Morales, ingénieur agronome et consultant en marketing du vin. « Avec ce genre d’initiatives, on a une valeur ajoutée qui multiplie par dix le prix moyen à l’export de la caisse
de bouteilles ».

Les oenologues du vignoble Villaseñor expérimentent déjà d’autres cépages, comme le Sauvignon gris ou le Pinot gris, dans cette zone où les températures ont grimpé de deux degrés et les pluies diminué de 30% en dix ans et où la minéralisation apportée par le paysage environnant est un bon atout.
« Nous sommes entourés de volcans, de montagnes (…) les vins sont chargés de nombreux minéraux », explique Sergio Subiabre. Ils ont « plus de saveurs, plus de fruits » que ceux du centre du Chili, affirme-t-il.

CAPRICES DU CLIMAT

Si le réchauffement climatique fait les affaires des viticulteurs en Patagonie, il n’est toutefois pas une bonne nouvelle pour l’écosystème de la région en général, relève le chercheur José Luis Iriarte, spécialiste des écosystèmes marins en hautes altitudes, à l’Université australe du Chili. « Dans le fleuve Puelo, il y a eu une baisse des débits en raison de la diminution des précipitations et de la moindre formation de neige », explique-t-il à l’AFP.

Dans d’autres régions, le vin lui-même souffre des caprices du climat: en 2016, la production mondiale a été une des plus basses de ces 20 dernières années, notamment en raison des fortes intempéries en Amérique latine, selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). En Amérique du sud, l’Argentine, le Chili et le Brésil ont ainsi vu leur production diminuer.
Le vignoble Villaseñor envisage, lui, l’avenir d’un oeil plus optimiste, prévoyant d’étendre et de diversifier sa production sur une quarantaine d’hectares, au lieu d’un seul hectare aujourd’hui.

D’autres producteurs tentent aussi leur chance avec plusieurs cépages dans la Patagonie chilienne, encouragés par les succès de leurs homologues de la Patagonie argentine, où une douzaine de vins sont déjà élaborés. « En Amérique du sud et dans l’hémisphère sud en général, il y a toujours eu une course vers le sud pour produire du vin », observe Maximiliano Morales. « Le réchauffement climatique fait que certaines variétés s’acclimatent désormais et c’est en train de générer une nouvelle activité économique ».

AFP

13 Nov

J-5 avant Bordeaux So Good : attention les papilles !

Vendredi 18 novembre, ce sera le coup d’envoi du 3Bordeaux S.O Good, le  festival de la  gastronomie et de l’art de vivre … Plusieurs centaines de chefs, de producteurs, d’artisans, de restaurateurs et de commerçants vont vous faire vivre cet événement sur 3 jours. Vouz allez découvrir leurs talents à l’occasion de ce grand rendez-vous gastronomique de Bordeaux et de la Nouvelle-Aquitaine. 

Un producteur à Bordeau

Retrouvez les producteurs à © Bordeaux So Good au Hangar 14

LA NUIT DES BANQUETS : ATTENTION DERNIERES PLACES !

Quelques heures après l’ouverture de la billetterie de Bordeaux S.O Good 2016, le 26 octobre dernier, la quasi-totalité des Banquets insolites ainsi que le Repas du dimanche affichaient déjà complet !

Pour cette nuit des banquets, soyez rassurés, quelques places restent encore disponibles pour les banquets inédits dans les restaurants de renom de l’agglomération bordelaise, où des  chefs invités d’honneur prennent les commandes le temps d’une soirée réservée et inoubliable !
–        Le banquet « Mariages insolites », Le Chapon Fin
–        «Le Banquet des Afamés», L’Oiseau Bleu
–        «Le Banquet Corse», Canopée Café
–        «Le Banquet de Maîtres», Le Café Français
–        «Gastronomiquement vôtre !», Le Clos d’Augusta
Plus de renseignements et réservations en direct sur www.bordeauxsogood.fr dans la rubrique «Nuit des banquets»
La soirée «Wine, Food & Rock session» à la RockSchool Barbey permettra de découvrir les créations gastronomiques de grands chefs étoilés, les huitres de Joël Dupuch et des vins de qualité dans une ambiance rock’n roll (25€ comprenant 1 place pour le concert de Kevin Morby + 5 jetons de dégustations vin ou food).

LE GRAND BAZAR BORDEAUX S.O GOOD DES ARTS DE LA TABLE REJOINT LA GRANDE HALLE DU H14
Le grand Bazar des arts de la table initialement prévu au Palais de la Bourse se tiendra au 1er étage du H14 les samedi 19 (12h-19h) et dimanche 20 novembre (9h-18h). Les nombreux exposants (plus de 35 à ce jour) disposeront ainsi d’espaces de vente et d’animation encore plus vastes  pour leurs activités. Cet espace dédié aux brocanteurs, designers culinaires, artisans et créateurs  des arts de la table proposera également des ateliers participatifs destinés aux petits et aux grands.
La Criée aux poissons, l’un des temps forts des deux éditions précédentes, se déroulera le samedi.

BIENVENUE DANS LES BALADES GOURMANDES DES COMMERÇANTS
Plus de 50 boutiques gourmandes et art de la table vous ouvrent leurs portes avec  des balades à la carte ! Des maisons emblématiques du centre-ville,  tel Saunion Chocolat,  la vinothèque, Geneviève Lethu ou encore des animations insolites, telles que le « Pain ou l’antigaspillage » par JP Xiradakis et Manu le boulanger chez Pain& Bricoles.
De nombreuses balades gourmandes prévues également dans des boutiques partenaires du Quai des Marques et du centre de  Pessac. Rendez-vous sur le site internet.

LE PASS BORDEAUX S.O GOOD : DEGUSTEZ EN PRIVILEGIES !
La Grande Halle gourmande, au rez-de-chaussée du Hangar 14, gratuite et ouverte à tous, vous propose un marché d’excellence des produits de la Nouvelle-Aquitaine, mais aussi des dégustations, des démonstrations, des ateliers culinaires et des cours de cuisine. Possibilité d’acquérir librement. Véritable passeport gourmand, le «PASS» Bordeaux S.O Good permet à tous les festivaliers de bénéficier de dégustations exclusives et d’offres privilèges. Il donne également  accès à un pack prêt à l’emploi pour la Halle gourmande (cabas, verre à vin, gobelet, tablier et toque…  aux couleurs de Bordeaux S.O Good) !

PASS adultes et PASS enfants sont proposés en prévente jusqu’au 17 novembre sur le site internet.
Pass Adulte : 13€ / Pass Enfant 5€

Programme et infos sur le site internet : http://www.bordeauxsogood.fr/
Facebook : @bordeauxsogood –  Twitter : @BordeauxSOGood – Instagram : bordeauxs.ogood.

Avec Bordeaux So Good

La Parcelle : un bar-cave à vins très en vogue à Talence

Son nom rappelle ces petits lopins de terre où pousse la vigne. La Parcelle est l’un des bars à vins les plus prisés du moment dans l’agglomération bordelaise. Un endroit convivial pour étudiants, jeunes actifs et séniors, pour y déguster des vins au verre, mais pas seulement. Un lieu où l’on découvre des pépites des terroirs viticoles français et étrangers.

L'équipe de la Parcelle avec Karim

L’équipe de la Parcelle avec Karim Zaky, le gérant (4e depuis la gauche) © Jean-Pierre Stahl

La Parcelle, c’est une philosophie de bistrot, de bar à vins, où l’on vient sans chichis passer un bon moment, parfois avant d’aller au ciné Gaumont situé juste en face, au sortir d’un film ou tout simplement directement. C’est Karim Zaky, 41 ans, qui en est le gérant mais aussi fait fonction de chef d’orchestre d’une équipe bien rodée : il y a là Jean-Philippe, Julien, Chloé, Thomas, Igor, Tom et Lucas, qui vous accueillent et sont sur le pont pour vous faire passer un moment sympathique.

Karim était client depuis l’ouverture et très attaché à la philosophie de l’endroit créé par Aymeric et Julien : « il y a 6 ans, j’ai emmené ma femme ici, elle n’était jamais venue, et je lui ai dit que c’était un établissement que j’aimerais avoir plus tard ». Son rêve est devenu réalité puisque les deux associés lui ont cédé la Parcelle voilà 6 mois. « Aymeric et Julien sont deux types fantastiques…Aymeric est d’ailleurs un fan de l’Abbé Pierre, c’est un type tourné sur l’humain ! » (ça tombe bien Côté Châteaux aussi).

C’est vraiment la convivialité avant tout, on veut que tout le monde s’amuse et prenne du plaisir avec des vins de Bordeaux, mais aussi de toutes les régions viticoles de France et du monde », Karim Zaky la Parcelle

Joséphine, Charlotte, Pauline et Solenn, étudiante en hôtellerie © JPS

Joséphine, Charlotte, Pauline et Solenn, étudiante en hôtellerie © JPS

Dans la salle, il y a là de nombreux groupes d’amis comme ces 4 étudiantes en hôtellerie Joséphine, Charlotte, Pauline et Solenn. Cette dernière connaissait déjà la Parcelle, en revanche c’est une première pour les 3 autres: « on ne connaissait pas le concept, mais c’est bien, on nous a conseillé quand on a choisi les vins » commente la première et Solenn de compléter: « la dernière fois, on a dégusté un vin rouge argentin sympa, on nous a demandé le type de vin qu’on aimait et notre budget. » Toutes 4 ont commandé une bouteille de château les Croisille , un blanc sec de Cahors, mono cépage en sauvignon.   Bien sûr, la Parcelle ne sert pas que des boissons, il y  a aussi des assiettes de charcuteries et de fromages, et Solenn de compléter » ils ont un foie gras de « ouf », je pense que je n’ai jamais mangé un foie gras aussi bon… »

La cave à portée de mains, à emporter ou sur place © JPS

La cave à portée de mains, à emporter ou sur place © JPS

A la carte, ce bar à vins propose une dizaine de vins au verre, avec « des nouveautés toutes les semaines, regardez là on a encore 12 à 15 bouteilles à déguster » avant de les mettre à la carte. « On en change tous les deux jours, on cherche des pépites, on essaie de les faire prospérer, mais on est aussi à l’écoute des clients qui nous conseillent des vins, on fonctionne aussi avec pas mal de vignerons qui nous sollicitent. Mais l’idée vraiment, c’est d’aller chercher de petites pépites. Les vins que l’on propose au verre sont entre 3 et 12 €, et en bouteille de 16 à 400-500 €, avec un carafage des vins. »

bar à vins 040La clientèle est assez diverse : « c’est très varié, je dirais de 18 à 80 ans; on a vécu des soirées où des jeunes faisaient la fête avec des personnes plus âgées. Ca fait partie de l’âme de l’établissement et l’objectif est de le faire perdurer, » explique Karim Zaky.  Marion, qui connaissait déjà la Parcelle, a voulu faire connaître ce lieu à ses amies « esthétiquement, c’est assez agréable au niveau du décor et en plus on n’a pas à aller en centre ville de Bordeaux. »

Karim Zaky en train de décanter une bouteille © JPS

Karim Zaky en train de décanter une bouteille © JPS

Bien évidemment, ce spot commence à être connu, et comme le reconnaît Karim Zaky : « il y a des moments de pointe, parfois compliqués à gérer », mais en général cela se passe pas mal car le principe est simple « first come, first served » : « le premier qui a réservé (à l’arrivée au bar) a une table, on demande un prénom aux gens et après on fait dans l’ordre d’arrivée, même si mes parents viennent ils ne seront pas prioritaires. En attendant la table, les gens commencent au bar, mais il arrive aussi que certains ne veulent plus bouger du bar… » Tout cela se passe le mieux du monde, dans la bonne humeur.

Dans cet antre dédié à Bacchus, chacun va bien trouver son petit lopin de terroir, car on est à la Parcelle !

La Parcelle, Avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, à Talence : ouverture du lundi au samedi. 17h30-Minuit du lundi au mercredi et 17h30-2h du jeudi au samedi.

12 Nov

#Insolite : voici les « Baies de Bacchus », des chocolats en forme de grappes, made in Bordeaux

Frédéric Donnadieu vient d’ inventer un concept inédit : des grappes de chocolats garnies de ganaches aux notes de 8 cépages de vignes différentes : merlot, cabernet sauvignon, grenache, syrah, sauvignon, chardonnay, gewurztraminer et pinot blanc. Une innovation à l’aube de Bordeaux So Good saluée par Côté Châteaux.

Les © Baies de Bacchus inventées par Frédéric Donnadieu, réalisées avec la complicité de Luc Dorin à Bordeaux

Les © Baies de Bacchus inventées par Frédéric Donnadieu, réalisées avec la complicité de Luc Dorin à Bordeaux – © photo « atelier goodday »

Vous connaissiez BB, vous allez connaître BB. Brigitte Bardot a fait rêver les hommes, là il s’agit des « Baies de Bacchus » qui vont faire saliver les hommes…et les femmes aussi car elles sont de grandes amatrices de chocolats.

C’est Frédéric Donnadieu, qui vient de lancer ce concept. Un homme au parcours étonnant, ayant suivi des études de commerce, il a travaillé en Afrique dans les cimenst, puis a continué à vendre des ascenceurs en région parisienne. A Bordeaux, il a changé d’horizon et s’est lancé dans cette idée qui lui trottait dans la tête :

Nous sommes dans la Capitale du Vin, cette forme de chocolats et surtout cette approche aromatique n’avaient pas été abordés, » Frédéric Donnadieu

Et de décrire sur son site nouvellement créé son idée originale :

Le garnissage des (demi) coques à la poche à douille, avant l'assemblage des moules...

Le garnissage des (demi) coques à la poche à douille, avant l’assemblage des moules… © atelier goodday

« Du cacaoyer au Chocolat, du cépage au Vin… Un même voyage dans des univers parallèles, si proches, si différents. Les Baies de Bacchus explorent un espace vierge, où les arômes se fondent… Où la volupté de chaque dégustation s’exprime dans l’épanouissement de son bouquet d’arômes, tour à tour fugaces et subtils, généreux et suaves. Les cépages et la richesse de leurs palettes aromatiques représentent une source vaste d’inspiration. Les cépages sont aussi et surtout le socle d’un langage, parfois complexe, dont le Vin est l’illustre interprète. Les Baies de Bacchus célèbrent le caractère universel de ce langage. Les mots, simples et accessibles, sonnent comme autant de notes aromatiques, harmonieuses et gourmandes ».

En parlant avec mes connaissances, je me suis aperçu que jamais personne ne l’avait fait. J’ai alors mis le paquet, j’ai foncé, l’idée m’est venue fin 2014, je me suis lancé en janvier 2015 et le concept vient de sortir à la fin 2016. C’est le temps que cela prend quand on part de zéro et aussi quand on n’a aucun réseau à la base. »

© Les Baies de Bacchus

© Les Baies de Bacchus © photo atelier goodday

Mais avec un tel nom « Donnadieu », Frédéric ne pouvait au final que recevoir les bons conseils de spécialistes pour réaliser ces baies dédiées au Dieu du Vin. « Dans le Béarn, je suis tombé sur Bernard Verdier qui m’a aidé pour valider mes moules qui ont été fabriqués en Allemagne. C’est une personne rare en bienveillance qui m’a aidé à avancer. Et puis, j’ai fait la rencontre à l’été 2015 de Patrick Munch, un champion du monde par équipe de chocolat, qui m’a mis en relation avec Michel Garrigue de la Maison Darricau. Avec lui on a testé les associations arômatiques et il m’a fait contacter Luc Dorin qui a une approche très technique. Luc Dorin a définitivement stabilisé les arômes, sans crème, sans conservateur et sans alcool, des arômes facilement identifiables à la dégustation. »

« On a travaillé sur des notes aromatiques, des notes « plus chocolat », « plus gourmand » où l’on reconnaît les cépages avec leurs arômes pour le merlot cerise-fraise, pour la syrah cassis-violette, pour le gewurztraminer fruit de la passion-mangue…

L’association du vin et du chocolat est exigeante et peut se révéler merveilleuse. Les possibilités sont multiples et surprenantes ».

Aujourd’hui, on peut trouver ces Baies de Bacchus dans 3 points de vente: déjà chez Luc Dorin, bien sûr,149 rue Pasteur, à Bordeaux mais aussi à « La Ligne Rouge » un bar à vins près de la Porte Cailhau, dans une épicerie fine « Gastronomie des Pyrénées » cour Portal au Chartrons à Bordeaux et bientôt à Paris à la Grande Epicerie : « il ont souhaité une mise en avant du produit des Baies de Bacchus avec moi sur une journée » et si cela fonctionne d’autres commandes vont être passées. On le lui souhaite et Côté Châteaux en restera, comment dit-on déjà…bouche-baies !

11 Nov

Vinexpo au pays du soleil levant : Vinexpo Nippon les 15 et 16 novembre

Vinexpo Nippon aura lieu les 15 et 16 novembre, au  Prince Park Tower à Tokyo. Un rendez-vous spécial, à la découverte des vins et spiritueux du monde, pour acheteurs Japonais et de l’Asie-Pacifique.  Avec des exposants originaires de 12 pays producteurs et de centaines de régions viticoles. Vinexpo Tokyo propose à ses visiteurs une palette inégalée de produits, les grands vins du monde entier et les toutes dernières nouveautés disponibles sur le marché japonais. 

imagesVinexpo Tokyo réunira les producteurs venus d’Italie, d’Espagne, de France, d’Argentine, du Chili, d’Allemagne, d’Autriche et bien d’autres pays à Tokyo. L’événement propose aux visiteurs la découverte des derniers millésimes et autres vins et spiritueux innovants. Vinexpo Tokyo est l’occasion d’être parmi les premiers à repérer les nouvelles tendances du marché.

Participant pour la première fois à Vinexpo Tokyo, les Wines of New York seront représentés par 5 domaines New-Yorkais, dont Brotherhood winery originaire de la région du Hudson River. Brotherhood est le plus ancien domaine vinicole des Etats-Unis. L’histoire du vin New-Yorkais remonte jusqu’en 1600 lorsque les premiers pionniers plantèrent des vignes à l’endroit qui est aujourd’hui Manhattan Island. Les visiteurs de Vinexpo Tokyo pourront déguster les vins de New York dans toute leur diversité : du Cabernet Franc au Chardonnay, du Riesling au Merlot du mousseux au vin de dessert.

© Vinexpo Tokyo

© Vinexpo Tokyo

Le groupe Portugais Sogrape qui produit du vin dans le monde entier, présentera les vins de quatre vignobles qui ne sont pas encore distribués au Japon : Vina Los Boldos de Calchapoal /Chili, Finca Flichman de Mendoza/Argentine, Bodegas Lan de Rioja/Espagne et Framingham de Marlborough/ Nouvelle Zélande.  Chacun de ces vignobles lancera plusieurs nouvelles marques et produits, laissant aux visiteurs l’embarras du choix.

Les Vins de Moldavie (Wines of Moldova) exposeront pour la première fois à Vinexpo Tokyo. Ils animeront également une masterclass afin de présenter les trois régions viticoles du pays, Valul lui Traian, Stefan Voda et Codru. Actuellement la Moldavie produit environ 110 millions de litres de vin sur une surface de 114 000 hectares de vignobles (la même superficie que le vignoble de Bordeaux). 90% des vins moldaves sont exportés dans plus de 50 pays. Les vins moldaves encore méconnus au Japon seront découvrir à Vinexpo Tokyo.  

Avec Vinexpo.

Pour le pont du 11 novembre, rendez-vous aux Portes Ouvertes de Sauternes et Barsac

Profitez des jolies couleurs de l’Automne pour venir déguster (avec modération) l’or jaune de Sauternes et Barsac ! Ce sont les Portes Ouvertes durant ce long week-end, les 11-12 et 13 novembre dans les châteaux du Sauternais. 55 châteaux vous accueillent.

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Quelle meilleure saison que l’automne pour se balader dans le vignoble  et chercher le dépaysement. Sauternes et Barsac vous offrent un moment de quiétude et de bonheur de la vue et des papilles. Forte de ses paysages uniques et de ses somptueux châteaux, la magie du Sauternais opère toujours.

Ce sont une cinquantaine de vignerons qui vous proposent de découvrir leurs propriétés prestigieuses ou plus modestes , et vous offrent l’opportunité de percer les secrets de ces vins liquoreux d’exception.

Des châteaux qui se trouvent sur la fameuse Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, la première du genre lancée en juin 2013, qui répertorie plus d’une 100aine de châteaux qui accueillent petits et grands tous les jours de l’année, avec ou sans rendez-vous ; la dernière en date, le Route des Vins en Saint-Emilion et Fronsac, a été inaugurée hier depuis le château La Dauphine.

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Le chai du © château La Tour Blanche, 1er cru classé de Sauternes

 Le Château La Tour Blanche, 1er Cru Classé, situé à Bommes, propose vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 novembre des sessions de formation où l’accent est mis sur l’expérience aromatique. Sessions gratuites de 40mn à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h, sans réservation et dans la limite des places disponibles.

Retrouvez ici la liste des 55 châteaux de Sauternes et Barsac qui vous accueillent durant ces 3 jours les 11- 12 et 13 novembre.

Lire ou relire sur le blog Côté Châteaux :  « Sauternes : une appellation qui envoie du bois ! »

Regardez le reportage focus sur l’appellation de Sauternes et Barsac réalisé l’an dernier par Jean-Pierre Stahl et Dominique Mazères :

10 Nov

Des « dîners de chefs » au profit des Restos du Coeur, le 8 décembre à Bordeaux

Encore une belle initiative et un bel élan de générosité. L’opération « dîners de chefs » est reconduite cette année, le 8 décembre à Bordeaux, au profit des Restos du Coeur, à Darwin.

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Les chefs devant le Prince Noir à Lormont avec le Pont d’Aquitaine en toile de fond © Dîners de Chefs – Bordeaux

A marquer sur vos tablettes. L’opération des dîners de chefs est reconduite en 2016, elle aura lieu le 8 décembre à Bordeaux : « nous revenons encore plus motivés afin de passer une nouvelle fois une fabuleuse soirée toujours plus nombreux !!! » viennent-ils de poster sur leur page Facebook.

Un dîner d’exception à Darwin à Bordeaux, pour une cause commune où 12 chefs vont se mobiliser au profit des Restaurants du Coeur 

Histoire de saliver, regardez l’édition 2015  des « dîners de chefs » et préparez-vous à y participer au profit des restos du coeur. (avec Châteaux & Hotels Collection)

« J’irai déguster chez vous » : l’opération des vignerons de Castillon dans les bars à vins et à la maison

Offrez-vous les conseils de vignerons de Castillon directement à la maison, ou encore dans des bars à vins girondins. C’est la nouvelle opération des vignerons de Castillon du 30 novembre au 3 décembre pour mieux faire connaître leur appellation.

14937418_1226050064123401_5013336998028414107_nUne initiative originale lancée en avril dernier, à Paris, et qui a rencontré un certain succès avec 600 participants. « J’irai déguster chez vous » est un concept fort sympathique avec des vignerons sans chichis qui savent se mettre à la portée des néophytes, amateurs et connaisseurs. 

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Un mois avant les fêtes de fin d’année, un mois avant l’indigestion,  les vignerons de Castillon Côtes de Bordeaux s’invitent chez vous et dans vos Bars à Vins préférés avec une opération double qui va mobiliser quelques 40 viticulteurs de ce terroir de qualité, proche de Saint-Emilion :

  • Mercredi 30 décembre et jeudi 1er décembre : rencontrez les vignerons dans une sélection de Bars à Vins bordelais. Ils vous feront découvrir leurs histoires et leurs vins gratuitement, et vous pourrez les acheter à des prix très attractifs.

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  • Vendredi 2 et samedi 3 décembre : invitez un duo de vignerons chez vous ! Il viendront vous offrir leurs vins, leurs explications et leur bonne humeur pour vous faire partager leur univers. Ce sera l’occasion d’inviter quelques amis, de préparer une planche de charcuterie, ou tout autre apéritif dînatoire de votre choix, et de passer un moment unique et convivial. Pour participer et recevoir votre duo de vignerons, choisissez celui qui vous fait plaisir et envoyez lui votre demande, un tirage au sort sera effectué le 21 novembre.

Après cette première expérience à Paris, pour cette seconde, le syndicat des « Castillon-Côtes de Bordeaux » espère instaurer deux rendez-vous annuels à Paris et Bordeaux (tiens, ça me fait penser à Blaye au Comptoir !).  Et pourquoi pas « ajouter une ville itinérante par an, comme par exemple Lille ou Rennes » selon Yann Todeschini.

Côté châteaux salue cette nouvelle initiative. Une fois de plus la culture du vin s’invite à la maison !

Vérone en Italie intègre le Réseau des Capitales de Grands Vignobles

C’est officiel ! Vérone vient de rejoindre le Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Après Adélaïde, l’officialisation s’est faite le 6 novembre dernier à Porto au Portugal.

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Le réseau des Great Wine Capitals en juin dernier lors de Bordeaux Fête le Vin © Jean-Pierre Stahl

C’est un réseau créé en 1999 par la CCI de Bordeaux. Il rassemble les métropoles ayant comme atout commun une région viticole mondialement reconnue et a pour objectif de développer les coopérations et de favoriser les échanges économiques entre les membres, en particulier en matière d’œnotourisme.
Vérone devient donc le 10membre. Un secret de polichinelle, dans le monde du vin, aujourd’hui officialisé, lors de la 17ème Assemblée Générale -le 6 novembre 2016 à Porto. Vérone rejoint ainsi Adélaïde (South Australia), Bilbao/Rioja (Espagne), Bordeaux (France), Cape Town/Cape Winelands (Afrique du Sud), Mainz/Rheinhessen (Allemagne), Mendoza (Argentine), Porto (Portugal), San Francisco/Napa Valley (USA), Valparaiso/Casablanca Valley (Chili).

VÉRONE, 2ème ville intronisée en 2016
Vérone est la 2e ville à intégrer cette année le Réseau des Capitales de Grands Vignobles. En mars dernier, c’est Adélaïde qui avait été intronisée.
La province de Vérone, qui compte quelque 900 000 habitants, est située au nord-est de l’Italie, dans la région de Vénétie.

Vérone a toute sa place au sein du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Notre province est en effet leader en matière d’exportations de vins italiens. Et l’œnotourisme fait partie des axes de développement de la ville qui figure au 4ème rang des destinations touristiques d’Italie après Venise, Rome et Florence », Nicola Baldo, membre de la CCI de Vérone en charge du tourisme.

VÉRONE, une ville aux 2 amants et une province aux 19 AOC
Si VÉRONE est mondialement connue pour être la ville de Roméo et Juliette, la province du même nom comporte pas moins de 19 appellations d’origine contrôlées, dont 5 « contrôlées et garanties ». Les plus prestigieuses sont Amarone della Valpolicella, Bardolino Superiore, Recioto della Valpolicella, Recioto di Soave ou encore Soave Superiore.

Rouge à l’ouest et blanc à l’est
La culture de la vigne à Vérone est caractérisée par son découpage géographique : du rouge à l’ouest et du blanc à l’est. Cette région viticole se divise en 3 zones principales offrant chacune des vins aux spécificités bien distinctes : Lac de Garde à l’ouest, la Valpolicella autour de Vérone et la Vallée de Soave à l’est.
A noter par ailleurs que l’Université de Vérone est l’un des plus importants centres d’enseignement supérieur italiens avec ses 23.000 étudiants et 1500 professeurs et employés. Elle propose plusieurs programmes de premier cycle et de troisième cycle en sciences du vin et de l’éducation au vin.

Des candidats italiens aux Best Of Wine Tourism 2018
Vérone s’impliquera dès janvier prochain dans le programme d’actions du Réseau, et plus particulièrement dans l’organisation du Best Of Wine Tourism 2018, concours international annuel qui récompense les meilleurs sites oenotouristiques de la planète. Depuis sa création en 2003, les Best Of Wine Tourism ont rassemblé pas moins de 4 100 propriétés candidates dans le monde pour 565 labels attribués.

Avec CCI de Bordeaux

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