Pauvre palmipède, il aura été l’invité d’honneur de SO Good et il s’en souviendra longtemps. En effet, il a été mangé à toutes les sauces, hier soir pour la première soirée de Bordeaux SO Good. Au Palais de la Bourse à Bordeaux, pas moins de 450 amateurs se sont pressés pour venir déguster les recettes de 8 chefs étrangers et français. Des recettes aux saveurs exotiques.
« C’est un peu la fête du canard ce soir et on a voulu aidé la filière », m’explique Christophe Girardot, le chef de la Guérinière à Gujan-Mestras, auteur d’un ouvrage « Improvisations autour du canard » sur des recettes élaborées avec le concours de 15 chefs du monde entier.
Pour cette soirée, Christophe Girardot a réuni 8 chefs, la plupart de l’étranger « on leur a demandé de nous donner les plats emblématiques de leur pays et moi, j’ai improvisé des plats autour de ces produits et du canard. »
Devant le stand de Younesse Bouakkaoui, Chef Marocain de la Réserve à Talence, Chantal Fialex en salive d’avance :« Ca va être une découverte et en plus, c’est très bien présenté, ça a l’air appétissant, c’est très imaginatif, donc je vais goûter… »
Mais déjà le Chef de la Réserve dévoile ses ingrédients : « on a fait une petite crème de dattes aux agrumes, le foie gras confit pour la touche Sud-Ouest, puis une carotte confite aux agrumes, assaisonné avec un petit sel aux césames, et un petit croustillant à la carotte pour la texture. »
« Il y a des produits qui sont vraiment délicieux et on va demander des astuces aux chefs pour les recettes »,renchérit « on essaie d’écouter les conseils, en attendant de distribuer nos tickets et commencer à déguster »
« C’est la culture Sud-Ouest qui veut ca, nous on adore associer le canard qui fait partie de cette culture et le vin de Bordeaux »expliquent Marine et Karine de Bordeaux. « Mais c’est bien de voir un produit que l’on a l’habitude de consommer, cuisiné de différentes façons, cela nous donnera peut-être des idées… »
Regardez l’interview de Christophe Girardot de la Guérinière :
Ecoutez les réactions de Bordelais et du chef de la Réserve recueillies par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :
Hier après-midi se disputait le 5e championnat du monde de canelés à l’occasion de Bordeaux SO Good. Un concours de haut vol qui avait rassemblé de nombreux concurrents passionnés devant un public d’amateurs.
On ne rigole plus. C’est devenu presque une discipline olympique. Plus qu’un gâteau, un monument de Bordeaux ! Les Girondins en raffolent, les Bordelais sont dingues de ce ce petit « flan » caramélisé, qui doit être moelleux à l’intérieur et croustillant à l’extérieur.
Ils étaient 12 amateurs sur la ligne de départ pour leur propre catégorie à restituer un canelé classique et 6 professionnels à se disputer ce 5e titre chez les pros mais eux avaient toute liberté pour réinventer le canelé », selon Rodolphe Martinez de France Bleu Gironde co-organisateur.
L’armée avait même repris du galon et était présente avec Didier Chantereau, maître dans la Marine Nationale, mais aussi maître du cannélé :« j’en fais depuis 7-8 ans, partout dans le monde, là où je me déplace, parfois à l’île de la Réunion, j’improvise, je pars avec mes moule, de la vanille et du rhum, le reste, je le trouve sur place. L’an dernier, j’étais venu avec des moules en silicone, cette année j’ai apporté mes moules en cuivre. »
Les ingrédients pour faire la pâte à canelé sont assez basiques : « lait entier, farine, sucre, oeuf, vanille et rhum ». La légende veut que les religieuses du couvent de l’Annonciade récupéraient la plupart de ces ingrédients sur les quais de Bordeaux. Les jaunes d’oeufs étaient donnés par des vignerons qui se servaient des blancs pour clarifier les vins. Elles donnaient ces gâteaux aux nécessiteux. « Les pâtissiers se sont emparés de la recette, l’ont modifiée et ont ajouté le lait, ce qui donne la recette que l’on connaît aujourd’hui », a relaté Luc Dorin, grand-maître de la Confrérie du canelé.
Pour départager les candidats, un jury des plus exigents : Christophe Girardot, chef cusinier de la Guérinière à Gujan Mestras en était le président, il fut aussi vainqueur du concours en 2013 et 2014, lorsqu’il était réservé aux chefs. Les autres membres, des têtes connues de Bordeaux, surtout des bloggeuses : Anne Lataillade de Pupilles et Papilles, Camille Dufau de Camille In Bordeaux, Anne Quimbre Papotiche, Rémi Martineau de Passion Aquitaine et Alexandra Fleurisson de Mademoiselle Modeuse.
La pression était à son comble pour nos pauvres candidats très concentrés dans ce Hangar 14, qui ne jouaient pas à domicile mais avec des fours dont ils ne maîtrisaient pas forcément la vitesse de cuisson, et c’était sans compter également parterre de Bordelais qui se bousculaient pour déguster les canelés tout juste sortis des fours…
Et c’est au final, Alissia Morandeau (ICFA), meilleure apprentie de France 2016 a remporté la cinquième édition du Canelénium (catégorie professionnels) avec son canelé langoustine, cognac, citron vert, oeuf et caviar. « Le canelé salé est plus compliqué. On a enlevé le sucre, il n’y a donc plus de caramélisation (qui donne le croquant) sur les bords du moule, il faut alors trouver une astuce! », selon Christophe Girardot.
Du côté amateurs, c’est Francis Dentraygues qui s’est imposé et qui n’a pas hésité à donner sa recette pour réaliser le meilleur canelé du monde : « L’amour et la passion… et beaucoup de ratés ».
Enfin, je ne résiste pas à la tentation de vous dire que c’est ma femme qui réalise les meilleurs…mais je la garde pour moi ! Et c’est qui le champion du monde ?
A l’occasion de Bordeaux SO Good, Côté Châteaux vous propose un focus sur BEST, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table, qui propose 3 formations de « Bachelors Ferrandi ». Une école d’excellence courue de la France entière par de jeunes diplômés qui ont pris un nouveau tournant dans leur vie, pour suivre leur passion : la gastronomie à la française.
On les appelle les Bachelors Ferrandi. Ils sont 143 élèves de 18 à 25 ans, incrits à Best-Ferrandi Bordeaux. Tous sont venus apprendre les bases, les techniques et une expertise en cuisine et en pâtisserie dans cette structure, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table, fondée en 2012 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.
A la base, tous ont au minimum un baccalauréat, certains un Bac +2 et il y a même un Master en droit des affaires…
Emilie Dutoya, 21 ans, de Mimizan (Landes) me confie : « Avant cela, j’ai fait un BTS de comptabilité, mais ça ne me plaisait pas du tout, j’ai toujours été tournée vers la pâtisserie et c’est ce qui me plaît. »
Tous sont animés par la même passion de la Gastronomie à la Française : au cours de leur cursus, ils vont avoir 600 heures de cours, et 4 à 5 mois des stage par an, ce sur 3 années. Une formation qui coûte tout de même 8800 € par an. Une formation et un métier à terme (99% trouvent un emploi) qui demandent énormément de sacrifices. Tous sont motivés et savent que leur rythme sera d’assurer et un service le midi, et un service le soir.
C’est ma passion, je pense que les sacrifices ne sont plus forcément des sacrifices, quand on veut être le meilleur c’est dans cette école qu’il faut aller, ce sont des professeurs d’excellence, c’est vraiment la meilleure école« , Jeanne Dufosse 18 ans de Picardie.
Durant leur formation, ils vont apprendre des techniques mais aussi les ficelles de la réalisation des plus grandes assiettes élaborées par des chefs étoilés. Ce jour-là, c’est Nicolas Masse, chef cusinier de la Grand’Vigne (le restaurant 2 étoiles au Michelin des Sources de Caudalie à Martillac), qui est venu leur faire réaliser des plats qui sont à sa carte comme cet « oeuf en colère » : « un oeuf cuit avec de la pate à filot, accompagné d’un velouté de blettes et un jus de volaille ».
« Si c’est bien expliqué, comme il vient de le faire, ce sont plutôt des gestes faciles, en revanche avoir l’idée de réaliser un plat de cette façon, avec ces techniques, on ne les a pas forcément encore« , explique Faustine Bosson 25 ans de Paris, titulaire déjà d’un Master 1 en droit des affaires.
Si je suis là aujourd’hui, c’est vraiment pour transmettre, parce qu’en fin de compte on a besoin de jeunes dans nos cuisines, je pense que vraiment la transmission, c’est le plus important de notre métier » Nicolas Masse
Outre la cuisine et la patisserie, le 3e Bachelor Ferrandi est celui de « Manager de Restaurant ». Un métier pour laquel ces élèves seront en prise directe avec la clientèle et pour lequel l’exigence est tout aussi importante qu’en matière de plats cuisinés.
« Mon ambition serait d’avoir mon propre restaurant, on a des cours de salle, on a de la pratique, on a deux services par semaine le jeudi et le vendredi », explique Pierre-Loup Martin
23 ans de Suresnes.
Ils vont aussi apprendre les bases de la sommellerie avec des connaissances sur tous les vignobles français, et en particulier sur celui de Bordeaux. Stéphane Falluel, leur formateur en sommellerie, leur apprend les gestes d’ouverture de bouteilles, de décantation, de service et surtout de savoir communiquer autour du vin, histoire de satisfaire la clientèle. « Eux vont dégsuter jusuq’à 1000 vins dans l’année », alors que celui qui aspire à devenir « meilleur sommelier au monde en déguste peut-être 13000 à l’année » explique Stéphane Falluel.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Corinne Berge :
La tradition du Beaujolais Nouveau, certains osent même à Bordeaux. « Vue des Remparts » n’a pas résisté à cette tradition du 3e jeudi du mois, en offrant un coup à boire de Beaujolais à ses amis, clients et riverains. Un moment très convivial, dans l’esprit du Beaujolais Nouveau !
Le Beaujolais Nouveau en met plein la vue à Bordeaux. Evidemment cette accroche est un clin d’oeil ! Sinon on va penser que Côté Châteaux a la vue qui baisse. Néanmoins, l’initiative est sympathique et fort appréciée dans cette artère de l’hyper centre de Bordeaux, et à mettre à l’actif de Cécile Roche-Viéville, l’opticienne de Vue des Remparts. Et alors même que le maire Alain Juppé était en plein débat télévisé, eux avaient décidé de débattre autour d’un bout de saucisson, de tartines de tapenade et des problèmes de financiers… non il ne s’agissait pas d’Emmanuel Macron, pas ce financier là.
Le tout pour accompagner cette petite cuvée « Bellevue », à la robe rouge, rubis et pourprée, dénichée par le caviste Wine Cellar, également rue des remparts.. Un Beaujolais Nouveau qui n’avait pas le goût de banane, mais des arômes de fruits rouges, « floral » selon Philippe Froin, avocat honoraire du Barreau de Bordeaux qui déjà la veille avait pu dégusté chez Cash Vin le Beaujolais Nouveau : « je trouve que c’est un très bon produit, le résultat d’une année complète de travail, avec des notes florales, c’est un vin plaisir. »
Cécile Roche-Viéville en est à sa deuxième édition, depuis l’ouverture de « Vue des Remparts » : « c’est un événement sympa pour rassembler nos amis commerçants, les voisins et Bordelais dans cette boutique où l’on se sent comme à la maison. Cette année, ce sont mes amis qui m’ont réclamé cette nouvelle soirée Beaujolais Nouveau, la rue s’y prête, elle est piétonne. C’est un petit clin d’oeil au Beaujolais, mais je pense aussi réitérer un autre jour avec des vins de Bordeaux. »
D’ailleurs , en fin de soirée, elle organisait un jeu de dégustation à l’aveugle de 3 bouteilles dont il fallait deviner l’appellation d’origine et le millésime, avec dans le lot un Bordeaux Sup, un Graves et un Côtes de Gascogne moëlleux.
En tout cas un coup de chapeau pour cette dégust de « beaujolpif » en terre bordelaise.
C’est aujourd’hui l’une des villes en France les mieux pourvues en chefs ingénieux, chefs étoilés et cuisiniers inventifs, comme Philippe Etchebest, Gordon Ramsay ou Pierre Gagnaire. Bordeaux s’est muée depuis quelques années en terre de gastronomie. Tour d’horizon avec Côté Châteaux.
Philippe Etchebest – Gordon Ramsay. Le match, place de la Comédie à Bordeaux, dure depuis plus d’un an. Philippe Etchebest a ouvert le Quatrième Mur le 8 septembre 2015, Gordon Ramsay a repris les fourneaux du Pressoir d’Argent le 25 septembre suivant. Même si ce duel faisait fantasmer les fans des 2 chefs stars du petit écran, ce ne fut pas le « cauchemar en cuisine », bien au contraire.
Philippe Etchebest et Gordon Ramsay animent tous deux « Cauchemar en Cuisine » ou « Kitchen Nightmares » de coaching de cusiniers
« Moi j’adore la compétition, je n’ai pas peur » confiait à son arrivée l’Ecossais Gordon Ramsay, chef multi-étoilé et propriétaire de près de 30 restaurants à travers la planète.
« J’ai un petit avantage, c’est que moi je joue à domicile et moi je serai là », lui rétorquait d’en face Philippe Etchebest, Meilleur Ouvrier de France.
Même s’il n’est pas constamment présent, c’est un fait, Gordon Ramasay est secondé par un autre chef israëlien Guilad Peled, avec qui il a obtenu une étoile au guide Michelin pour le Pressoir d’Argent, et qui propose un menu gastronomique à 165 € : « Produits locaux, cuisine pas trop compliquée, cuisine avec un très bon goût mais avec plein de finesse. » Et depuis juin 2016, Gordon Ramsay a repris également la brasserie du Grand Hôtel, la rebaptisant le « Bordeaux-Gordon Ramsay » (39 € le premier menu).
De son côté Philippe Etchebest souhaitait rendre accessible la gastronomie au plus grand nombre avec une formule brasserie et un premier menu à 32 € le midi : « ça continue, on est même en train d’augmenter, donc c’est très satisfaisant, il y a la qualité. Le renouvellement permanent (de la carte et des menus) fait que les gens reviennent. Ils ne mangent jamais la même chose, c’est un vrai travail derrière, c’est un vrai investissement. »
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl réalisé avec aussi Elise Galand, Delphine Vialanet, Didier Bonnet, Delphine Roussel, SylvieTuscq-Mounet, Sébastien Delalot, Michel Vouzelaud, montage Christophe Varone, mixage Emmanuel Cremese :
Si Philippe Etchebest ne recherche pas forcément d’étoile pour le Quatrième Mur, à Saint-Emilion (à 30 mn de Bordeaux), le nouveau chef qui lui a succédé (après bien sûr le passage de Cédric Béchade), Renan Kervarrec veut retrouver les 2 étoiles pour l’Hostellerie de Plaisance (2 étoiles accordées à l’époque de P. Etchebest). Il y propose une cuisine du marché et des spécialités de la mer : « chez moi, je n’ai vu que des produits de grande qualité, des homards bretons, des langoustes, il y avait la campagne de thons à Port-Louis où mon papa allait choisir ses thons, c’est vraiment culturel chez moi. »
Bordeaux, terre de gastronomie ! C’est une multitude d’adresses toutes aussi alléchantes , salivantes les unes que les autres, des adresses étoilées comme le Pavillon des Boulevards *, rue Croix-de-Seguey, ou non étoilées, comme le Gabriel place de la Bourse (Nicolas Frion), ou encore cette fameuse institution historique, le Chapon Fin (Nicolas N’Guyen), qui au début du XXe s a eu jusqu’à 3 étoiles.
Il y a aussi des doués de la cuisine comme Nicolas Masse qui a décroché deux étoiles au Michelin pour son restaurant la Grand’Vigne aux Sources de Caudalie (photo de l’assiette ci-dessus).
Il y a aussi ces chefs sympathiques et militants comme Nicolas Magie, au Saint-James*, qui organise une fois par trimestre un marché gourmand dans la cour du Saint-James.
Regardez ce reportage sur les coulisses d’une cuisine étoilée au Saint-James avec Nicolas Magie, réalisé par Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine et Sarah Paulin:
Et puis, il y a le petit nouveau sur la place, Pierre Gagnaire, 66 ans, qui a pris la succession de Joël Robuchon au restaurant de la Grande Maison. Il a relancé fin septembre les menus gastronomiques où l’on peut déguster de le grouse d’Ecosse (peut-être en clin d’oeil à Gordon Ramsay) : « ça a un goût de tourbe, de whisky, la bruyère, vous voyez… »
Toutefois les restaurants gastronomiques doivent aujourd’hui prendre en considération le coût de fabrication, et la masse salariale. Pierre Gagnaire, qui a eu une expérience malheureuse à Saint-Etienne, a su se relancer à Paris avec son trois étoiles : « ce 3 étoiles, on ne fait pas fortune, pourtant il marche très très bien, mais on ne perd pas d’argent.Donc on peut aujourd’hui gérer un gastro, en étant raisonnable sur les équipes, en étant attentif à la matière première, ne rien jeter déjà…pour offrir au client une petite oeuvre d’art. »
Bon nombre de ces chefs vont participer ce week-end à Bordeaux SO Good à travers des animations, des démonstrations et des banquets. Tous vont aussi scruter avec curiosité la parution du nouveau Guide Michelin dans un peu plus de deux mois. Une pluie d’étoiles devrait s’abattre sur Bordeaux en 2017.
Une idée de cadeau (de beau cadeau) pour Noël ? Une cave enterrée ou une armoire réfrigérée pour conserver ses vins. Certes, c’est un investissement, c’est utile, mais c’est aussi parfois un vrai plaisir des yeux.
Comme par magie, c’est une nouvelle pièce qui s’ouvre… Daniel Mazeiraud, un Girondin, en rêvait, il a fait construire dans son salon cette cave enterrée, avec une température qui ne bouge pas trop tout au long de l’année entre 15 et 17°C et 80% d’hygrométrie naturelle.
Pour Daniel Mazeiraud : « C’est un rêve d’une quinzaine d’années environ ». Ce Girondin qui a franchi le cap et a décidé de se faire plaisir en construisant sa cave à vins enterrée. « Nous connaissions le procédé, mais quand nous avions réhabilité notre maison, avec mon épouse nous n’avions pas les moyens de le faire et c’est vrai que cette année, on a sauté le pas. C’est désormais un grand plaisir d’avoir une cave et d’avoir nos bouteilles à portée de la main. »
Il a décidé de se faire construire au beau milieu de son salon une cave ronde de 2 mètres de diamètre, 2 m 25 de profondeur : « on n’a pas forcément de beaux millésimes mais on sait qu’on peut les conserver dans des conditions optimales, avec une température qui reste constante entre 15 et 17°(tout au long de l’année), avec une hygrométrie naturelle de 80 % ».
Mais sa cave élaborée par Hélicave est aussi de toute beauté avec un plafond vitré et un verre sécurit de 28 millimètres d’épaisseur, un cadre tout en ixox et un moteur électrique encastré qui permet à la vitre de s’ouvrir en demie-lune. C’est véritablement un élément décoratif, Daniel Mazeiraud a d’ailleurs fait la surprise à ses amis, en leur dévoilant un soir son petit bijou, en l’allumant. Effet « whaou » assuré !
L’option la plus courante ou classique est l’armoire à vins réfrigérée. Il en existe à tous les prix et de toutes les qualités possibles. Comptez entre 200 et 5000 euros de budget. 150 euros pour les plus petites caves de service en supermarché, dans les 500-600 euros en caves de conservation plus importantes… et puis il y a le créneau du made in France avec Eurocave et de la qualité.
Présent à Bordeaux depuis 40 ans, ce fabriquant propose toute une gamme depuis la cave 40-50 bouteilles à encastrer dans une cuisine, jusqu’aux caves plus importantes de 100-150 bouteilles et 200-250 bouteilles. Des caves qui peuvent être totalement opaques pour être installées dans un garage, dans une cave, un cellier, ou vitrées pour garnir un salon ou une cuisine.
C’est la seule armoire au monde qui vous permet de mélanger tous les formats de bouteilles avec un vrai confort d’utilisation » Stéphane Lenain d’Eurocave.
Une température entre 12 et 15°, une hygrométrie qui va être stabilisée et uniforme dans toute l’armoire aux alentours de 70%, un sytème d’aération par filtre à charbon, un système anti-vibration, … » bref du high-tech de l’armoire avec des finitions à la demande avec des clayettes en bois de hêtre, des portes vitrées qui en font des objets de décoration.
Ces caves s’adressent à des particuliers mais aussi à de plus en plus de professionnels. Christine Dupart, gérante de la Cave des Délices à Villenave d’Ornon, cherchait depuis 3 ans à gagner de la place dans son magasin :
« Je n’avais pas de capacité de stockage, donc quand j’ai cherché une solution qui était sécurisée, car je suis sous alarme video, climatisée et pas loin de ma cave, il n’y avait qu’une seule solution, c’était la cave enterrée. »
Quant au budget de ces caves enterrées, il faut compter entre 10000 et 40000 euros.
« Pour la cave ici on a fait le trou, installé la poche étanche, les éléments qui vont servir de casiers et de murs, puis la trappe et on a refait tout le sol et l’électricité en 15 jours », explique Elodie Boulan gérante de Cavélite.
La tendance pour certains particuliers ou certains châteaux du Bordelais est aussi de réaliser des armoires à vins réfrigérées qui vont se fondre dans une pièce et occuper tout un pan de mur.
« Il faut compter un budget de 15000 à 17000 € pour deux cents bouteilles, là on est sur un concept de présentation, d’achat plaisir, mais la plupart du temps, ce sont des bouteilles qui méritent d’avoir un bel écrin, » selon Stéphane Lenain d’Eurocave Bordeaux.
Et pour être dans le coup, ces nouvelles générations d’armoires peuvent être connectées aux smartphones, histoire de bien gérer sa cave et d’avoir les informations nécessaires sur les bouteilles conservées.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Christophe Varone et Christian Arligué :
Petit jeu de connaissances et petites mises au point faites par nos amis vignerons du Beaujolais, alors que l’on fête depuis aujourd’hui, 3e jeudi de novembre, l’arrivée des Beaujolais Nouveaux !
Au fil des années, les Beaujolais Nouveaux ont été victimes de différentes rumeurs et autres clichés : « Chaque année, il a un goût de banane », « Oui, ce qui va bien avec l’apéritif, mais surtout pas avec un repas ! », « et puis vous avez intérêt à le boire tout de suite, sinon bonjour le jus de chaussette »…
En fait, les Beaujolais Nouveauxsont surtout victimes de leur succès, ce qui invite tout le monde à s’exprimer sur le sujet, avec ou sans connaissance.
Alors, stop aux idées reçues et lisez la suite pour briller en société et parler en tant que connaisseur de ces vins particuliers !
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU EST UN VIN UNIQUE
Vrai et Faux. C’est un effectivement un vin unique parce qu’il a ses propres qualités. Mais s’il est courant de parler de la fête « du » Beaujolais Nouveau, il y a en réalité plusieurs sortes de Beaujolais Nouveaux. D’abord, notez que 2 appellations produisent ces vins primeurs : les Beaujolais et les Beaujolais Villages qui donnent les Beaujolais Nouveaux et les Beaujolais Villages Nouveauxdonc. Ensuite ce sont plus de 2 000 vignerons qui cultivent et élaborent ces Beaujolais primeurs, alors autant dire qu’il est impossible d’avoir deux cuvées identiques sur différents domaines !
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU EST UN VIN INDUSTRIEL
Faux. Les Beaujolais Nouveaux, et tous les Beaujolais de manière générale, sont produits de façon artisanale. Ce sont des vins très difficiles à produire : la date des vendanges varie chaque année et par conséquence le temps de fabrication alors que la date de sortie reste immuablement la même! Le fait que tous les Beaujolais Nouveaux soient commercialisés le même jour, a entretenu l’idée reçue de « vins industriels ».
En réalité, le travail des vignes est bien souvent manuel, tandis que les superficies exploitées par les vignerons sont modestes : 10 hectares de moyenne par exploitation.
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU A FORCÉMENT UN GOÛT… DE BANANE
Faux. Cette idée du goût de banane est tenace ! S’il est vrai que, par le passé, certains utilisaient une technique de vinification qui donnait cette saveur peu commune au vin et homogénéisait le goût de tous les vins nouveaux, aujourd’hui, il n’en est plus rien. Chaque viticulteur met en œuvre son propre savoir-faire pour élaborer ses vins primeurs. Plus question donc de parier quel goût aura le prochain millésime car il aura tout simplement un goût de vin! Qu’on se le dise !
LesBeaujolais Nouveaux expriment le fruité du raisin comme aucun autre vin et rend parfaitement hommage au terroir sur lequel il repose toute l’année.
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU EST UN VIN POUR L’APÉRO
Vrai, mais pas seulement. Certes, les Beaujolais Nouveaux sont principalement servis au moment de l’apéritif. Surtout quand ils sont les stars des soirées dans les bars ou les pubs, à l’heure des happy hours, le 3ème jeudi de novembre et les jours suivants.
Mais si vous décidez de vous faire une soirée Beaujolais Nouveaux à la maison, sachez que vous pouvez les déguster aussi bien avec une pizza qu’avec du lapin, de l’agneau ou une entrecôte.
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU A ÉCLIPSÉ LES AUTRES APPELLATIONS DU VIGNOBLE
Vrai en partie. Les vins du Beaujolais comptent 12 appellations, toutes des AOC. Pourtant, le plus médiatique reste le Beaujolais Nouveau. Mais d’autres vins du Beaujolais comme le Morgon, le Brouilly ou Moulin-à-Vent se sont fait de belles réputations en France et à l’étranger !
LesBeaujolais Nouveaux sont des vins primeurs élaborés dans les appellations Beaujolais et Beaujolais-Villages. Ils sont mis en bouteille après 3 à 5 jours de cuve quand les Beaujolais « non primeurs » bénéficient d’un processus de vinification complet, plus long.
Alors, pourquoi avoir créé cette déclinaison de « Nouveau » ? Pour la petite histoire, sachez que les vins d’appellation d’origine ne peuvent être commercialisés qu’à partir du 15 décembre. C’est un décret de 1951 qui le dit !
Mais ce décret prévoit naturellement des exceptions… à laquelle répond l’appellation « Nouveau », ce qui permet de commercialiser une partie des Beaujolais plus tôt. Quant au choix de le promouvoir le 3ème jeudi de novembre, là encore, ce n’est pas un hasard. Cette date permet d’être assez éloignée des traditionnelles célébrations du 11 novembre et de la ferveur de Noël.
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU DOIT ÊTRE BU TOUT DE SUITE
Faux. Non, les Beaujolais Nouveaux ne deviennent pas imbuvables au bout de 3 ou 4 jours ni même au bout de 3 ou 4 mois ! Évitez-vous le mal de crâne en souhaitant absolument consommer vos bouteilles dans la semaine, de peur de ne pas pouvoir les conserver. Évidemment, boire du Beaujolais Nouveau dès sa sortie, c’est participer à la ferveur et à la convivialité qui entourent cette fête annuelle. De plus, bus en novembre, les Beaujolais Nouveaux expriment pleinement leur intensité !
Mais notez tout de même qu’un Beaujolais Nouveau se garde facilement entre 8 et 12 mois, dans un endroit sec, préservé de la lumière et de la chaleur, comme tous les autres vins. Vous pouvez donc stocker quelque temps vos bouteilles et les ressortir durant d’autres repas, notamment légèrement rafraîchies lors de barbecues au printemps, pour surprendre vos convives.
À vous de jouer maintenant et de ressortir toutes ces informations lorsque vous déboucherez votre prochaine bouteille de Beaujolais Nouveau, en compagnie de vos amis !
Avec beaujolais.fr
(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)
Vinexpo Nippon 2016 a ouvert ses portes hier à Tokyo. Déjà se dessine un succès, comparable à la précédente édition. Dès les premières heures du salon le business était au cœur de l’évènement, les acteurs clés du secteur vins et spiritueux japonais avaient répondu présents. Le programme exceptionnel de l’Academy Vinexpo, ainsi que la qualité et la diversité des exposants internationaux font de Vinexpo Tokyo un salon à ne pas manquer.
Les exposants étaient particulièrement satisfaits de la qualité des visiteurs et de l’excellente organisation de ce cru 2016. Cette reconnaissance prouve l’importance de la marque Vinexpo en Asie en général et au Japon en particulier. Vinexpo Tokyo, qui a été spécialement conçu pour répondre aux besoins du marché sophistiqué et mature qu’est le Japon, est un véritable accélérateur d’affaires pour ses visiteurs et ses exposants.
« Vinexpo Tokyo est la plateforme idéale pour des entreprises comme la nôtre. Ce salon est vraiment orienté business et les deux marques que nous lançons au Japon avec l’aide de notre importateur Shibata Ya, Fairhills et Grand Vin de Stellenbosch semblent plaire aux acheteurs du secteur CHR. Nous avons déjà prévu une vingtaine de rendez-vous avec des clients potentiels aujourd’hui », explique Leonard van den Berg – New Business Director de l’entreprise Origin Wine (Afrique du Sud).
Les visiteurs étaient ravis par la grande diversité des produits représentés à Vinexpo Tokyo et la possibilité de découvrir les dernières tendances au travers des nouveaux produits présentés.
« Participer à Vinexpo Tokyo est très important, on y découvre une multitude de vins intéressants, y compris des vins haut de gamme d’Argentine, de Roumanie et d’Émilie-Romagne», commentait Masatoshi Sakane, General Manager of JFC Hong Kong.
« J’ai visité les deux halls et je trouve que cet évènement est très bien organisé, le pavillon français est particulièrement réussi. Maintenant je m’apprête à visiter le stand des vins du Sud-Ouest », ajoute Shoji Nishiguchi, Manager de la branche vins, Fuji Industries Inc. (Japon).
Pour les exposants, Vinexpo Tokyo représente une belle opportunité de lancer leurs nouveaux produits au Japon et de créer des contacts directs avec les acteurs clés du marché.
« Le Japon est devenu le premier marché export en Asie de Champagne Collet alors que nous ne sommes sur ce marché que depuis 18 mois ! Notre présence à Vinexpo Tokyo va nous permettre de développer notre notoriété auprès des prescripteurs et d’avoir un retour direct des professionnels sur nos produits », souligne David Rieu – Export Manager de Champagne Collet (France).
« Le Japon est un marché très spécifique. Il demande du temps et beaucoup de rencontres pour valoriser nos produits. Vinexpo Tokyo est une formidable opportunité pour cela. D’ailleurs nous étions déjà présents en 2014 et sommes satisfaits par cette première journée de salon », ajoute João Roquette Ãlvares Ribeiro – Export Manager chez Quinta Do Vallado (Portugal).
Tout au long de cette première journée, les visiteurs ont participé à de prestigieuses dégustations, comme celle des vins suisses présentée par Paolo Basso, Meilleur Sommelier du Monde 2013 ou encore la dégustation de l’Union des Grands Crus. Ce premier jour de salon s’est terminé autour d’un voyage en Champagne, lors d’une masterclass animée par Jon Arvid Rosengren, Meilleur Sommelier du Monde 2016.
« Les évènements de l’Academy Vinexpo et plus particulièrement la dégustation de l’Union des Grands Crus, ainsi que les masterclasses présentées par des experts de renom ont largement contribué au succès de l’évènement » souligne Akihiko Yamamoto, journaliste spécialisé (Japon).
Le Magazine Terre de Vins innove une nouvelle fois en créant sa propre école du vin qui va s’appeler Eovino. L’objectif est de démocratiser les connaissances sur le vin et d’accompagner la formation des amateurs. Eovino va s’implanter progressivement dans 14 villes, partout en France, de novembre 2016 à mai 2017. A commencer par Bordeaux samedi prochain.
La nouvelle Ecole de dégustation de Vins Eovino se veut « ludique et pédagogique ». Elle est officiellement lancée par Terre de Vins samedi 19 et dimanche 20 novembre, à l’occasion de Bordeaux So Good.
Cette nouvelle école, qui s’ajoute à l’Ecole du Vin de Bordeaux -un succès planétaire avec près de 80 000 personnes formées à travers le monde- répond à un véritable phénomène de société, déjà souligné dès l’ouverture du blog Côté Châteaux : l’engouement des jeunes, actifs et séniors pour la connaissance du vin, la manière de le déguster, la manière également de l’accompagner ou plutôt d’accompagner les mets. Bref des cours qui deviennent de plus en plus populaires et de plus en plus prisés.
Le lancement à Bordeaux est prévu ce week-end, en écho à Bordeaux SO Good, ensuite l’école va s’implanter dans 13 autres villes de France entre novembre 2016 et mai 2017.
Deux sessions proposées le SAMEDI 19 NOVEMBRE:
• Rencontre avec les vins rouges français (10h-12h) (59€/pers)
Si l’on vous dit vins rouges ? Répondrez vous France ?
De la Bourgogne, en passant par la Vallée du Rhône, la Provence
et le Languedoc Roussillon pour finir à Bordeaux,
EOVINO vous propose de faire connaissance avec l’empire des vins rouges français.
Ceux-‐ci sont issus des plus prestigieuses appellations et de celles en devenir.
Découvrez les typicités de chacune de ces régions
et ce qui les rassemblent.
• Champagnes et vins de fête (16h-18h) (79€/pers)
A Noël, pour un anniversaire ou un mariage,
quel vin associer au menu pour être à la hauteur des festivités ?
EOVINO retrace avec vous les meilleurs accords mets/vins pour une entrée au foie gras,
un chapon farci ou un dessert festif.
Cet atelier au programme pétillant et convivial vous réserve
de belles découvertes et de belles associations que vous pourrez proposer
chez vous pour ravir vos convives.
DIMANCHE 20 NOVEMBRE :
• Jeu des arômes (14h-16h) (69€/pers)
Lorsque l’on sent un vin, un bouquet d’odeurs réveille nos narines. Il s’agit des arômes.
Les identifier est un exercice subtil même pour les plus grands dégustateurs.
Alors, qu’est-‐ce qu’un arôme ? Est-‐il plutôt floral, fruité, végétal ?
EOVINO va vous donner les clés, de l’initiation à la dégustation, vers la mémorisation des odeurs et dans la recherche de vos
souvenirs olfactifs.
Réservations sur www.eovino.fr
Les sessions seront dispensées au restaurant-bar à vins « Le Point Rouge » (1 quai de Paludate à Bordeaux) que Côté Châteaux vous avait présenté en exclusivité il y a un an.
En solidarité avec les éleveurs du Sud-Ouest frappés par la crise, les organisateurs ont fait du canard gras l’invité d’honneur de Bordeaux So Good. Mais chut, il ne faut pas lui dire que ça va être sa fête, dès la soirée d’ouverture.
Il est peu de produits aussi représentatifs du Sud-Ouest que son canard gras qui s’invite sur toutes les cartes et s’enorgueillit même d’une Indication Géographique Protégée (IGP) garantissant ses origines et sa qualité. Il y a quelques mois, les éleveurs de canard du Sud-Ouest étaient frappés de plein fouet par la crise aviaire avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer sur leurs exploitations. Il nous a semblé naturel de faire du canard gras l’invité d’honneur du Festival et de lui consacrer sa soirée d’ouverture.
A l’initiative des éditions Sud Ouest et de l’IGP Canard gras du Sud-Ouest, le Chef étoilé Christophe Girardot a relevé le défi de cuisiner le canard à la sauce d’une quinzaine de chefs étrangers installés dans la région : des improvisations autour du canard qui composent un livre de recettes malicieuses, mélange impertinent des terroirs et de saveurs.
Pour sa soirée d’ouverture, Bordeaux S.O Good garde les personnages et aménage les rôles, réservant toujours le premier rôle au canard IGP, décliné pour l’occasion en bouchées dépaysantes. Christophe Girardot, le truculent chef étoilé à l’origine du projet, est sur scène et anime le show : après avoir fait une démonstration de découpe de canard, il invite sept des chefs ayant participé au livre à présenter leur manière d’accommoder le canard gras du Sud-Ouest aux saveurs et modes de cuisson de leurs pays d’origine. Le palmipède sera ainsi confronté à quelques partenaires inhabituels : la cacahuète, le gingembre, les canneberges, la coriandre, la cardamone, le poivre Sancho, la rhubarbe ou la sauce soja…
Les chefs présents invitent ensuite le public à une dégustation de leurs préparations (sous forme de bouchées) accompagnées de vin de Bordeaux.
Le chef étoilé Christophe GIRARDOT invite :
– Hugo NAON, Argentine, El Nacional
– Tommy & André SHAN, Chine,
Au Bonheur du palais
– Peter JOHANSEN, Danemark, Koeben
– Daniel GALLACHER, Ecosse, Racines
– Tetsuroh MIYAMOTO, Japon, L’Exquis
– Fatmé DUPUY-AL SABSABI, Liban, Fleur de cèdre
– Younesse BOUAKKAOUI, Maroc, La Réserve