11 Fév

Bon anniversaire à Paul Bocuse : 90 printemps et toujours le meilleur !

Un anniversaire fêté en grandes pompes par le maire de Lyon, Gérard Collomb, et les amis cuisiniers de l’un des plus grands chefs de tous les temps : le fort sympathique Paul Bocuse.

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Paul Bocuse entouré de son équpe et du maire de lyon © Gérard Collomb

Paul Bocuse entouré de son équpe et du maire de lyon © Gérard Collomb

11 février 1926 – 11 février 2016: Paul Bocuse a fêté aujourd’hui ses 90 ans dans le restaurant trois étoiles qu’il gère depuis plus de 50 ans.

Un anniversaire à son image en toute simplicité et qualité, une consigne respectée par Paul Bocuse derrière les fourneaux de son restaurant, à Collonges-au-Mont-d’Or (Métropole de Lyon).

Il est là tous les matins, il vient saluer, il vient voir, il vient humer les bonnes odeurs de cuisine. Ça se voit que c’est très important pour lui, que c’est toute sa vie« , Gilles Reinhardt, chef cuisinier.

Pour ses 90 ans, pas de fioriture, juste un bon repas en famille concocté avec amour par ses équipes. Son fils Jérôme est même revenu des États-Unis spécialement pour cette belle occasion. En coulisses, c’est lui qui organise la relève et l’avenir de la maison Bocuse. « Il a eu une vie très remplie, on est tous fiers de lui et on espère qu’il sera là dans dix ans et que l’on fêtera ses 100 ans« , espère son fils. Si tel était le cas, jamais le cuisinier du siècle n’aurait aussi bien porté son nom.

Allez, bon anniversaire Mr Paul.

Avec Francetv Info – Retrouvez le reportage sur ses 90 ans par J.Sauvadon, J-C.Adde et L.Marion de France 3 Rhône-Alpes :

C’est historique ! 11,7 milliards d’euros pour les exportations françaises de vins et spiritueux en 2015

Les exportations françaises de vins et spiritueux ont atteint un « niveau historique » en 2015, à 11,7 milliards d’euros après deux années de léger repli,  selon  la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS).

Le chai à barriques du château Fayau à Cadillac © Jean-Pierre Stahl

Le chai à barriques du château Fayau à Cadillac © Jean-Pierre Stahl

Cette performance, en hausse de 8,7% sur l’année, est due principalement aux ventes de champagne et de cognac et à un taux de change favorable avec la baisse de l’euro, mais les vins tranquilles (sans bulles) continuent de pâtir d’une offre insuffisante , selon les professionnels.

Ce résultat spectaculaire, « qui équivaut à la vente de 126 Airbus », a souligné le président de la Fédération Christophe Navarre, permet au secteur de retrouver sa place de deuxième poste à l’exportation derrière l’aéronautique qu’il avait perdue l’an passé.

BAISSE DE 5,2 % DES VINS TRANQUILLES

Cependant, les volumes expédiés sont en baisse de 3,6 % avec 188 millions de caisses vendues, en particulier sur le vin hors champagne (-5,2%) pour la troisième année consécutive.

Même si le Champagne progresse (+4,8%) ansi que le Cognac, les parts de marché des vins et spiritueux français ne cessent se rétrécir : depuis l’An 2000 la valeur des ventes à l’étranger est passée de 12 à 26 milliards d’euros, mais ses parts de marché ont fondu de 45 à 30% a insisté M. Navarre.

« Le champagne, le Cognac, le Bordeaux et le Bourgogne réalisent à eux quatre 67% des exportations mais seulement 28% des volumes », a -t-il indiqué, les marchés américain et chinois totalisant à deux deux 75% de la croissance alors que les nouveaux marchés émergents notamment en Asie sont demandeurs de vins d’entrée de gamme, sur lesquels la France subit de plein fouet la concurrence du Nouveau Monde, Chili et Australie en tête.

+7% AUX USA ET +24% EN ASIE

La semaine dernière Agreste donnait ces tendances à la baisse sur les marchés traditionnels européens, -15% en Allemagne et -6% au Royaume-Uni en volume, alors que les Etats-Unis repartent à la hausse +7% ainsi quie l’Asie +24%, et notamment pour les vins de Bordeaux +34% en Chine sur les onze premiers mois de 2015 selon Agreste.

Avec AFP

Regardez le sujet de Jean-Pierre Stahl, montage Sarah Paulin

Classement 1855 : adieu la reconnaissance Unesco

Le classement 1855 des Bordeaux abandonne sa quête de reconnaissance Unesco, une idée lancée lors de Vinexpo 2013, mais qui a crispé bon nombre de châteaux qui ont eu peur de voir surgir des actions contre ce classement figé dans le marbre.

Le classement 1855 réalisé sous Napoléon 3 qui fixe une hiérarchie des crus classés, ici on peut lire © château Margaux parmi les 1ers crus classés

Le classement 1855 réalisé sous Napoléon 3 qui fixe une hiérarchie des crus classés, ici on peut lire © château Margaux parmi les 1ers crus classés

L’idée avait été lancée en 2013 lors de Vinexpo et du dîner de gala donné au Château Mouton-Rothschild qui inaugurait ses nouveaux chais: comme les vignoble de Saint-Emilion, de la Champagne et de la Bourgogne, le classement 1855 des vins de Bordeaux souhaitait être inscrit à l’inventaire français du patrimoine avant de tenter l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

En 2015, lors de la célébration du 160e anniversaire de ce classement des grands crus du Médoc et de Sauternes, Laurent Fabius avait même apporté son soutien à cette démarche, mais elle a été abandonnée faute d’unanimité au sein des propriétés (61 dans le Médoc, 27 en Sauternais
et une dans les Graves).

Pour autant, 2015 a été faste pour le Conseil des grands crus classés 1855 avec la reconnaissance de la date « 1855 » comme mention traditionnelle
européenne viticole, au même titre que les mentions « château », « 1er cru » ou « cru classé ». Le Conseil des crus classés 1855 a également récupéré la marque et le nom de domaine « 1855 » qui avaient été confisqués par le site 1855.com qui a fait faillite après avoir escroqué plusieurs client jamais livrés. La marque « Grand cru classé 1855 » est, elle, reconnue en Chine et donc protégée.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet sur les deux types de classement à Bordeaux: celui de 1855 et celui de Saint-emilion révisable