L’Italie a beau être comme la France hier, le plus grand pays producteur de vin au monde, surtout en 2013, ce joli pays connaît des histoires de contrefaçons. Du vin de table au lieu de Chianti ou de Brunelleo: ainsi va l’arnaque aux grands crus made in Italie. Plus de 30 000 bouteilles ont ainsi été contrefaites.
Les carabiniers italiens ont mis au jour une arnaque de grande envergure : du vin de table, d’une valeur d’un euro, acheté en grande quantité remplaçait de prestigieux vins toscans tels le Brunello di Montalcino, le Sagrantino di Montefalco, ou encore le chianti, qui sont tous des dénominations d’origine contrôlée et garantie (DOCG, équivalente de l’AOC française). Le tout avec des étiquettes de grands vins bien sûr.
Les bouteilles étaient vendues environ trente euros l’unité, avec et des emballages fidèlement reproduits quitte à inventer le nom de faux producteurs.
Ces bouteilles de contrefaçon étaient ensuite revendues dans des oenothèques du pays, mais aussi dans des supermarchés et sur des sites internet de ventes de vins.
Les carabiniers ont procédé à environ 25 perquisitions pour mettre à jour cette escroquerie. Cette fraude représente un sacré préjudice pour l’industrie vinicole italienne. En 2013,elle a vu ses exportations augmentées de 10 % selon la Coldiretti, une des plus grandes fédérations de cultivateurs et producteurs en Italie.
Andrea Bocelli, le ténor italien, qui possède des vignobles dans la région de Pise fait partie des nombreux producteurs lésés par cette arnaque…
Avec AFP.