(c) Laurent Bourdelas, 2001
Gérard Frugier devant sa maison, quartier du Grand Treuil, Limoges: il s’agit d’un poète modeste et discret, de grand talent, peu connu sans doute, peu « médiatisé » par les structures chargées de soutenir la littérature en Limousin. Auteur – en particulier – des recueils Poison soleil (1974), salué notamment par Maurice Carême, et Forge noire en 2008, il est aussi collectionneur, numismate, bibliophile, peintre et rock’n roller. Très attaché à son quartier, à l’ancienne route d’Ambazac (Aristide Briand), à la belle maison de ses parents où il vit avec sa charmante épouse, c’est une mémoire vivante. Ses textes – sous une apparente forme classique – sont pleins de fantaisie (on songe à Michaux, Vian, aux surréalistes), teintés parfois de fantastique, de gore et/ou de nostalgie.
A découvrir de toute urgence! (Ce blog étant hébergé par France 3, on rêve d’y voir son portrait!).
Gérard Frugier est également l’auteur de formes courtes en prose – à lire: deux feuillets inédits ci-dessous.