16 Oct

Le Département de la Gironde accompagne les viticulteurs avec le dispositif « zéro herbicide »

A l’heure où l’Union européenne évalue encore la dangerosité potentielle du glyphosate, le Département de la Gironde a fait le pari d’une viticulture plus « responsable » en initiant de manière volontariste le dispositif « zéro herbicide » dès début 2017.

Photo d'illustration © JPS

Photo d’illustration © JPS

Le Département a souhaité accompagner la filière viticole avec ce programme spécifique et encourager ainsi l’abandon de l’utilisation des herbicides. Les entreprises individuelles ou les coopératives peuvent souscrire à cet accompagnement.

Un contrat départemental d’agriculture durable triennal est proposé aux viticulteurs désireux de s’engager.

Ce contrat est établi à partir d’un diagnostic, pris en charge à 80% dans la limite de 1 000 euros de subvention. Le plan d’actions issu du diagnostic fait l’objet d’un accompagnement, tant pour des investissements immobiliers et matériels, que pour les dépenses immatérielles induites suite à l’engagement « zéro herbicide ».

Une bonification d’aide est également apportée aux jeunes agriculteurs, aux viticulteurs qui s’engagent dans l’agriculture biologique, ainsi qu’aux non utilisateurs de produits phytosanitaires classés cancérogène, mutagène et reprotoxique.

Lors de la commission permanente du 13 octobre 2017, 6 viticulteurs ou châteaux (Sud-Médoc, Nord-Gironde, La Brède, Les Landes des Graves) ont ainsi bénéficié d’aides dans le cadre du dispositif « zéro herbicide », soit un montant total de 28 956 euros financés par le Département.

Robert G. Wilmers, le propriétaire d’Haut-Bailly, devient Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur

Fin septembre, Bob Wilmers s’est vu décerner la prestigieuse distinction des mains d’Alain Juppé. Robert Wilmers est un banquier américain de l’Etat de New York et depuis 20 ans l’heureux propriétaire du château Haut-Bailly. C’est aussi un mécène extraordinaire de la culture à Bordeaux à travers des aides apportées aux musées, à l’opéra et à la Cité du Vin.

Robert Wilmers décoré du grade d'Officier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur © château Haut-Bailly

Robert Wilmers décoré du grade d’Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur © château Haut-Bailly

Robert G. Wilmers est un francophile convaincu. Il n’a jamais cessé de faire rayonner la culture française et de favoriser la coopération franco-américaine au sein du French Institute Alliance Française de New York, qu’il préside. Passionné de vin, il est tombé pour elle…la ville de Bordeaux, la capitale mondiale du vin, jetant notamment son dévolu sur le château Haut-Bailly, l’un des plus grands châteaux de Pessac-Léognan, il y a vingt ans.

Depuis Robert G. Wilmers et son épouse n’ont cessé de soutenir et d’accompagner la vie culturelle de cette ville, de son Opéra, et le projet de création de la Cité du Vin. Depuis 2015, les musées de Bordeaux bénéficient en prime d’un soutien généreux de sa part, leur permettant de réaliser des expositions de qualité.

Alain Juppé remettant les insignes d'officier le 21 septembre au © château Haut-Bailly

Alain Juppé remettant les insignes d’officier le 21 septembre au © château Haut-Bailly

Pour ces actions, mais aussi pour une carrière exemplaire, Robert G. Wilmers s’est vu décerner le grade d’Officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur par Alain Juppé au château Haut-Bailly fin septembre. Ce grand Monsieur est avant-tout un banquier américain, qui dirige depuis 1983 l’une des plus importantes sociétés de portefeuille du secteur commercial et bancaire aux Etats-Unis: M&T Bank Corporation.

Gérée de manière avisée et intelligente, M&T Bank s’est distinguée durant la récente crise financière en étant l’une des deux seules banques de l’index S&P 500( Standard&Poor’s 500) n’ayant pas réduit ses dividendes. En 2011, Robert Wilmers a eu l’honneur d’être nommé « Banker of the Year » par le journal American Banker. Pour lui « la prospérité de la banque dépend du bien être des communautés qu’elle sert ».

Robert G. Wilmers a également soutenu depuis plus de 8 ans le Partner University Fund ( PUF). Ce programme a permis à plus de 97 universités et institutions de recherche françaises et américaines de collaborer dans le cadre de 87 partenariats ayant trait aux sciences et aux humanités. En soutenant la mobilité transatlantique de plus de 100 étudiants chaque année et le développement d’enseignements conjoints, le PUF a également contribué à former les futures générations de chercheurs.