23 Sep

Encore une sombre histoire de maltraitance de vendangeurs polonais…au XXIe siècle !

240 Polonais ont été découverts logeant dans des conditions insalubres en Champagne. Une enquête est en cours.

Les gendarmes, accompagnés par les agents de la Mutualité sociale agricole, des services de l’hygiène et des douanes ont été surpris vendredi dernier par une situation qui ne devrait plus avoir cours au XXIe siècle, lorsqu’ils se sont rendus dans une maison de Fleury-la-Rivière.

Extrait de l'Union du 23 septembre

Extrait de l’Union-L’Ardennais du 23 septembre

Ils ont ainsi découvert que 240 Polonais vendangeurs logeaient dans des conditions insalubres: jusqu’à 12 personnes dans une pièce prévue pour seulement 4. Par ailleurs, ils auraient été nourris avec des aliments périmés.

Alertée, la Croix-Rouge a aussitôt pris en charge une centaine d’entre eux et les ont relogés à la salle des fêtes de Damery. Les autres auraient été hébergés chez des vignerons du secteur.

Salle des fêtes de Damery (Marne) où ont été hébergés d’urgence les vendangeurs polonais © photo Charles Henry Boudet de France 3 Champagne-Ardenne

L’enquête de flagrance a été diligentée par les gendarmes d’Épernay. La situation des uns et des autres va être vérifiée et chaque administration va établir ses conclusions. En attendant, le parquet pourrait décider très prochainement de poursuites si la maltraitance est avérée

Avec l’Union-L’Ardennais.

267 châteaux font partie de la sélection officielle des crus bourgeois du Médoc 2012

Ce vendredi 19 septembre était présenté la sélection officielle des Crus Bourgeois du Médoc: 267 ont ainsi été reconnus et labellisés.

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Chaque année, il y a une nouvelle liste, une tache ardue, et une démarche à souligner car cette remise en question annuelle est plutôt rare, surtout au regard du classement presque immuable des grands crus classés 1855, également dans le Médoc.

C’est une solution courageuse qui avait été trouvée à la suite de l’annulation en 2007 du précédent classement. Mais désormais pour ne pas froisser, ce n’est plus un classement mais une reconnaissance. Donc depuis 2010, la nouvelle liste est rendue publique et consultable sur internet.

Un sticker infalsifiable sur la contre-étiquette de ce Cru Bourgeois du Médoc © JPS

Un sticker infalsifiable sur la contre-étiquette de ce Cru Bourgeois du Médoc © JPS

Toutefois, il pourrait y avoir prochainement quelques changements: on réfléchit à remettre un classement en vigueur avec une reconnaissance non plus annuelle mais pluriannuelle selon les voeux du négoce bordelais; et puis peut-être remettre une sorte de hiérarchie: avant il y avait crus bourgeois « exceptionnel », « supérieur » et la seule mention « Cru Bourgeois » tout court. Bref, ça a la couleur du classement, l’odeur du classement (qui a dit « canada dry » ? Sortez, je vous prie !) mais pour le moment on ne dit pas encore classement. C’est classe, non ?

 

Lever de coude au travail : un quart des actifs reconnait consommer occasionnellement de l’alcool au boulot

L’alcool au travail: fléau ou pas ? En tous cas, l’Observatoire Ireb 2014 met les pieds dans le plat ! Un quart des « travailleurs, travailleuses » boit occasionnellement au travail.

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L’Observatoire Ireb 2014, « Les Français et l’alcool », s’est intéressé particulièrement aux habitudes de consommation de boissons alcoolisées au travail. Les résultats montrent que très peu de Français (7 %) consomment habituellement de l’alcool pendant le déjeuner les jours où ils travaillent. En revanche, un quart des actifs déclare qu’il lui arrive de consommer, hors repas, des boissons alcoolisées sur le lieu de travail.

La pratique des pots (avec ou sans alcool) avec les collègues est largement répandue : près de 75 % des actifs sont concernés et participent à 3 pots par an en moyenne.

Tous âges confondus, 7 % des Français interrogés déclarent consommer habituellement de l’alcool au déjeuner les jours où ils travaillent. Cette pratique est plus fréquente parmi les hommes (10 % contre 5 % chez les femmes), notamment chez les plus jeunes (14 % des hommes de 25-34 ans et 15 % de 35-49 ans contre 4 et 6 % respectivement chez les jeunes femmes). Dans neuf cas sur dix, ceux qui consomment lors du déjeuner les jours où ils travaillent déclarent boire jusqu’à deux verres au maximum (dont 20 % déclarent moins d’un verre et 48 % un seul verre).

Un quart des répondants (24 %) déclare qu’il lui arrive de consommer des boissons alcoolisées au travail hors repas, dont 1 % souvent, 5 % de temps en temps et 18 % rarement. Les plus concernés sont les hommes (29 % contre 20 % de femmes), en particulier ceux de 25-34 ans (34 % contre 28 % des femmes au même âge).

Enfin, plus de 7 personnes interrogées sur 10 déclarent participer à des pots au travail, sans préciser s’ils y consomment des boissons alcoolisées ou sans alcool. Environ la moitié (47 %) participe à un maximum de trois pots par an et 26 % à quatre pots et plus. En moyenne, les interviewés participent à 3 pots par an avec leur collègues.

Les autres résultats de l’Observatoire Ireb 2014 montrent notamment que l’alcool au volant reste de loin le « problème alcool n°1 » pour les Français. Les connaissances pratiques essentielles à la maîtrise de sa consommation restent encore mal connues (équivalence entre les boissons, repères de consommation à moindre risque). Toutefois, pour certaines situations à risque, les Français semblent adopter un comportement de prudence : la pratique du conducteur désigné est adoptée systématiquement par 6 personnes sur 10 lors des sorties et plus de 7 personnes sur 10 recommanderaient à une femme enceinte de ne pas boire du tout.

Source: Institut de Recherches Scientifiques sur les Boissons