24 Sep

Terre de Vins fête ses 5 ans : 5 vendanges au compteur, 5 vendanges de lecteurs!

Un joli succès rencontré par le magazine bimestriel Terre de Vins: 45 000 exemplaires diffusés en kiosque, plus de 300 000 lecteurs réguliers selon TNS Sofres.

La "famille" Terre De Vins prend la pose à l'occasion des 5 ans du magazine.  De gauche à droite : Thomas Mure, Eric Grainville, Patricia Moureuille, Hervé Courrègelongue, Rodolphe Wartel, Sylvie Tonnaire, Mathieu Doumenge, Laure Goy, Bernard Ger.

La « famille » Terre De Vins prend la pose à l’occasion des 5 ans du magazine.De gauche à droite : Thomas Mure, Eric Grainville, Patricia Moureuille, Hervé Courrègelongue, Rodolphe Wartel, Sylvie Tonnaire, Mathieu Doumenge, Laure Goy, Bernard Ger.

Comme quoi de bons articles sur papier glacé, ça plait toujours. Terre de Vins a été relancé en septembre 2009 depuis les locaux de Sud Ouest. Ce magazine tient ses origines « sur les terres méditerranéennes en 2000 sous la férule de l’omniprésente Sylvie Tonnaire, rédacteur en chef », écrit Rodolphe Wartel directeur délégué de Terre de Vins dans son édito intitulé sobrement « 5 ans ! »

L’eau (ou le vin) a coulé sous les ponts depuis cette première une sur les foires aux vins de septembre 2009, une renaissance concomitante avec aussi ce fabuleux millésime.

Terre de Vins, ce sont 9 numéros par an (bimestriel oblige) dont 3 hors série (avec notamment l’oenotourisme au printemps et un spécial champagne, cognac et vins de fêtes en fin d’année).

Terre de Vins, c’est aussi une équipe d’une dizaine de journalistes et collaborateurs à Bordeaux (dans les locaux de Sud Ouest), Montpellier, Nîmes et Paris. Des journalistes spécialisés comme Laure Goy, journaliste de la partie magazine: elle a rejoint l’équipe en janvier 2013, après avoir été free lance pour « Cuisine et Vins de France » Marie-Claire et pour les pages hebdos « cuisine et vin » dans le Parisien. Il y a aussi au bureau en face d’elle Monsieur Web Mathieu Doumenge, journaliste, recruté en 2011, pour son expérience dans le web, les réseaux sociaux, ayant une expérience dans la gastronomie démocratisée sur internet.

Le site web « terrredevins.com » enregistre aussi de belles performances: une augmentation de 200% en audience en 2 ans…En 2013, il comptabilise 1,7 millions de pages vues et plus de 650000 visites.

Il y a une vrai communauté d’amateurs du vin sur le web et les réseaux sociaux: 25000 fans Facebook et 12000 sur Twitter » Mathieu Doumenge, journaliste web Terre de Vins

Terre de Vins, ce sont des « actus à grignoter », des chroniques régulières avec de grands noms du vin comme Gérard Basset meilleur sommelier du monde 2010 ou de Jacques Orhon, Président des sommeliers du Canada; on y trouve aussi des « sagas familiales » dont la dernière en date est celle intitulée joliment « Bonnie… and Wine » sur cette famille propriétaire du château Malartic Lagravière en Pessac-Léognan, il y a les « duo de bio » de Laure Goy ou les « meilleurs clics » de Mathieu Doumenge, sans oublier les rendez-vous avec Pierre Arditi et Yann Queffélec qui vous parle de leur passion du vin…

On retrouve des histoires sur les grandes familles, sur les gens qui comptent dans le monde du vin aujourd’hui. On retrouve surtout un guide d’achat, des conseils, des bons plans. C’est notamment le cas avec le numéro de septembre sur les foires aux vins. » Rodolphe Wartel directeur délégué de Terre de Vins.

Chacun peut à sa guise piocher, dénicher, humer des infos, des accords mets et vins, et autres escapades qui invitent au voyage au coeur du vignoble. Plus qu’un survol, une immersion vous attend dans ce monde qui peut paraître inaccessible mais qui, par le jeu de la plume, de l’interview et de la photo, finalement fait tomber ces barrières et tabous. « On essaie de dénicher des lieux, des vins…dans le prochain numéro, il y aura un palmarès sur les Pessac Léognan 2012 avec un jury d’une dizaine de dégustateurs parisiens et bordelais », confie encore Laure

Dans l’équipe, il y a aussi la petite nouvelle Gaëlle Milhramas, elle se charge de la partie promotion et événementiel: il y a de quoi faire: pas moins d’une dizaine de rendez-vous par an désormais avec le fameux Bordeaux Tasting (5200 amateurs de vins en décembre-le prochain sera les 13 et 14 décembre 2014), le 1er Lille Tasting (1500 personnes) et le Cercle Tasting lors de Bordeaux Fête le Vin ou au moment de Vinexpo.

Sylvie Courselle de château Thieuley, Emilie Gervoson de Larrivet-Haut-Brion et Jean-Jacques Bonnie de Malartic Lagravière © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Courselle de château Thieuley, Emilie Gervoson de Larrivet-Haut-Brion et Jean-Jacques Bonnie de Malartic Lagravière © Jean-Pierre Stahl

Terre de Vins fait ainsi bouger le Bordelais et les convenances, avec la mise en avant de la nouvelle génération de viticulteurs en collaboration avec l’association Oxygène: 17 jeunes vignerons (environ la quarantaine plus ou moins) étaient ainsi fiers de proposer à l’espace Darwin à Bordeaux leurs vins synonymes de partage et de convivialité, en somme ce qui est le leitmotiv de Rodolphe Wartel et de ses équipes de Terre de Vins qui n’hésite pas à bousculer la société et poser les vrais questions:

Basaline Despagne (Tour de Mirambeau), Thibaut Decoster (Clos des Jacobins), Magali Decoster, Sylvie Courselle (Thieuley), Jean-Baptiste Bourotte (Clos du Clocher), Emilie Gervoson (Larrivet-Haut-Brion), Jean-Jacques Bonnie (Malartic Lagravière) © Jean-Pierre Stahl.

Basaline Despagne (Tour de Mirambeau), Thibaut Decoster (Clos des Jacobins), Magali Decoster, Sylvie Courselle (Thieuley), Jean-Baptiste Bourotte (Clos du Clocher), Emilie Gervoson (Larrivet-Haut-Brion), Jean-Jacques Bonnie (Malartic Lagravière) © Jean-Pierre Stahl.

Bien que la loi interdise aux mineurs de boire de l’alcool (on serait tenté de dire bien sûr), Terre de Vins a réalisé un sondage exclusif pour ses 5 ans: on y apprend que les Français avouent ne pas s’y connaître en vin, mais surtout face au problème majeur du danger d’alcoolisation des mineurs (surtout avec des alcools forts), les Français sont favorables à 51 % à une initiation « sensorielle » des jeunes dès l’âge de 17 ans au vin (sans bien sûr les inciter à l’ivresse). Une question d’éducation face à une montée en puissance des « binge drinking » qui ne correspondent à rien mais font de sales dégâts chez les jeunes. Plutôt que de dire « peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse », ils pourraient reconnaître le flacon et l’apprécier avec modération (allez on va dire à partir de 18 ans pour être en règle avec la loi).

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Michel Vouzelaud