Ce vendredi 31 octobre et samedi 1er novembre, venez découvrir le travail du labour des vignes à cheval. Une idée de sortie et de dégustation des vins de cette propriété de Pessac Léognan.
Vendredi 31 octobre à partir de 14 heures et samedi 1er novembre de 14H à 17h, journées portes ouvertes pour le grand public au chateau Bardins, à Cadaujac en Gironde.
L’occasion de redécouvrir le travail ancestral du labour au cheval dans les vignes avec Rodolphe Limasset de Rod Trait.
Au programme un concours de labour au cheval interprofessionnel, la rencontre avec des chevaux de traits français et un moment de détente et de dégustation avec modération au château Bardins, propriété familiale en Pessac-Léognan.
Le Château Bardins est une charmante propriété de 9,5 hectares de vignes dans un écrin boisé en appellation Pessac-Léognan. Entre l’avenue de Toulouse et l’autoroute des Deux Mers, empruntez la belle allée qui vous mène jusqu’au château, une demeure qui a fière allure avec ses deux ailes dont une est flanquée d’une tour ronde. Depuis 1903, c’est la famille Bernardy de Sigoyer qui préside aux destinées de cette propriété construite au XIXème siècle à l’emplacement d’un ancien moulin à eau.
« SOS vignerons sinistrés » et Carrefour se sont associés pour organiser une belle opération de soutien, le vendredi 7 et le samedi 8 novembre, dans 5 hypermarchés de Gironde.
Carrefour et l’association « SOS Vignerons Sinistrés » débutent à partir du 3 Novembre 2014, un partenariat pour soutenir les vignerons artisans victimes des intempéries de 2013 et de leurs conséquences en 2014.
Quatre vins ont été sélectionnés et ils seront représentés par des vignerons de l’association SOS Vignerons Sinistrés au moment le plus fort de l’opération, soit le vendredi 7 et Samedi 8 Novembre 2014 dans 5 hypermarchés CARREFOUR de Gironde (Bègles, Lesparre, Libourne, Lormont et Mérignac Soleil).
Il y aura ainsi une mise en avant des vins régionaux, des animations, dégustations et échanges avec les viticulteurs présents.
Cette opération a pour objectif de maintenir en activité une viticulture locale artisanale et authentique. A soutenir donc !
C’est parti pour 4 jours de festivités avec le Wine and Dine Festival, la version hongkongaise de Bordeaux Fête le Vin. De nombreux viticulteurs bordelais y sont présents pour faire déguster leurs vins dans une ambiance féerique de gaité et de lumières.
Le Wine and Dine Festival a ouvert ce 30 octobre et va durer jusqu’au 2 novembre. Un rendez-vous incontournable pour déguster les vins de Bordeaux, de Saint-Emilion, des Sweet Bordeaux et de nombreuses appellations représentées.
Le Wine and Dine Festival est une combinaison judicieuse de très bons vins et de délices culinaires avec la baie de Hong-Kong en toile de fond. Une fête du vin qui s’est inspirée dès son lancement en 2009 de Bordeaux Fête le Vin. Un Wine and Dine qui réunit plusieurs dizaines de milliers d’amateurs: un véritable succès populaire puisqu’en 2012, 188 000 visiteurs ont été dénombrées.
De nombreux viticulteurs seront sur le pont au pied des gratte-ciel de Hong Kong Island pour faire découvrir les appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, Saint-Georges Saint-Emilion, Pomerol, Lalande de Pomerol, Fronsac et Canon Fronsac dans une ambiance festive mais à consommer avec modération (mention obligatoire en France…)
Grand vin liquoreux de Bordeaux, Sainte-Croix-du-Mont ne fait pas d’ombre à Sauternes, située juste en face de l’autre côté de la Garonne, et pourtant…C’est une appellation bien connue des amateurs de vins doux, qui a un terroir particulier très apprécié…avec des vins liquoreux assez vifs.
Sainte-Croix-du-Mont, c’est cette petite appellation vallonnée qui culmine à 116 mètres sur la rive droite de la Garonne. Une appellation d’un peu plus de 360 ha avec une cinquantaine de vignerons.
Virginie Tinon est à la tête du château La Grave, une propriété familiale qu’elle a repris de son père, exploitée avec 20 ha en liquoreux et 6 ha en rouges. Ce matin-là, ils sont 12 vendangeurs dont deux nouveaux à effectuer leur 2 ème tri sur pied. Un travail de précision très très important car la récolte à la main se fait par tri lorsque la surmaturation est atteinte.On attend que le fameux botritys se développe, mais il y a aussi pas mal de baies passeriées (déséchées par le soleil et le vent)
On est dans une appellation artisanale avec un prix accessible. La qualité est assurée par nos liens commerciaux privilégiés sur la durée. » Virginie Tinon Château La Grave
Plus abordables en prix que les Sauternes, même si certains peuvent se vendre plus de 20 euros, les « Sainte-Croix-du-Mont » ont cette particularité de bénéficier d’un terroir argilo-calcaire unique avec un dépôt d’huîtres fossilisées qui remonte à l’ère tertiaire. Ce dépôt apporte une richesse en iode exceptionnelle qui se ressent dans ces vins.
Moelleux, très fruité, ce vin liquoreux se déguste frais. Chez Jean-Guy Méric au château Bel Air, l’un des plus anciens de l’appellation, remontant à 1648, Estelle Dessup oenologue conseil d’Euralis (Fronsac) est venue apporter quelques conseils lors de la rentrée de vendange, mais aussi redéguster le résultat des millésimes précédents: « on est sur des notes de fruits bien confits, un peu abricotés, confiturés.. »
On a ce sucre qui est bien balancé avec cette acidité; du coup, ce n’est pas du tout lourd. C’est en fait une belle fraîcheur de fruit » Estelle Dessup, oenologue conseil Euralis.
Autrefois, les « Sainte-Croix-du-Mont » étaient surtout apprécié à l’apéritif ou avec du foie gras, aujourd’hui Jean-Guy Méric prone la dégustation avec des mets épicés comme la cuisine chinoise « le Sainte-Croix-du-Mont apporte beaucoup de complexité en bouche avec les épices« , « on peut les marier aussi sur de viandes blanches ou du fromage »…
Sainte-Croix-du-Mont a connu son apogée juste après la 2e guerre mondiale, comme le confirme Nicolas Solane, propriétaire du château Crabitan-Bellevue et président de l’appellation:
Ces vins-là étaient achetés pour consommer quasiment tous les jours. Petit a petit, il y a eu un petit déclin ou un désamour car les vins étaient trop doux ou sirupeux. Maintenant, l’attrait se fait avec des vins un petit peu plus légers. » Nicolas Solane Président du Syndicat des « Sainte-Croix-du-Mont »
Sainte-Croix-du-Mont commercialise entre 10 000 et 12 000 hl à l’année, 80% en France et 20% à l’export.
En France, même si la consommation avait tendance à baisser, de nouveaux marchés s’ouvrent à eux avec une clientèle plus jeune emmenée par les « Sweet Bordeaux » et leurs manifestations découvertes. A l’étranger, la Chine s’ouvre à ces vins doux car un Chinois a acheté deux domaines en Sainte-Croix-du-Mont (les châteaux Laurette et Bertranon) et du coup se fait l’ambassadeur en Chine de ces vins et de ceux de ses voisins.
Pour en savoir plus sur Sainte-Croix-du-Mont, l’appellation et ses châteaux, cliquez ICI
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet
(Intervenants: Virignie Tinon, château la Grave, Estelle Dessup oenologue, Jean-Guy Méric, château Bel Air et Nicolas Solane Président de l’appellation.)
Regardez également les explications de Frédéric Lot dans notre chronique mensuelle Vin & Vigne :
Jonathan Bauer-Monneret a remporté la 28ème édition en présence de 500 spectateurs, devant un jury composé en autres de trois Meilleurs Sommeliers du Monde: Serge Dubs, Philippe Faure-Brac et Olivier Poussier. Un grand bravo de Côté Châteaux.
Ils étaient 4 finalistes en lice, ce lundi 27 octobre, à Beaune: Mikaël Grou (Four Seasons George V à Paris), Jean‑Baptiste Klein (Clos des Sens à Annecy-le-
C’est finalement Jonathan Bauer-Monneret qui s’est imposé comme le meilleur des 4, meilleur sommelier de France, à l’issue d’une série d’épreuves. Ils ne les ont découvertes qu’au tout dernier moment.
Regardez le reportage de Muriel Bassard, JF Guilmard, V.Grandemange et R.Nectoux de France 3 Bourgogne avec:
Claude Chevalier, vigneron et président du BIVB, Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne
Emmanuel Thibert, sommelier fraîchement diplômé
Jonathan Bauer-Monneret, meilleur sommelier de France 2014
Il s’agissait d’une dégustation à l’aveuglede cinq vins, puis du service comme dans un restaurantde trois tables avec des demandes différentes (apéritifs, vins, digestifs), en français et en anglais. Enfin, les finalistes devaientproposer des vins pour une cérémonie de 60 convivesen déterminant la quantité et le montant total de la facture.
Jonathan Bauer-Monneret avait déjà remporté le titre de Meilleur Jeune Sommelier de France – Trophée Duval Leroy en 2009. Bientôt un sacre de meilleur sommelier du monde…
Regardez la réaction de Jonathan Bauer-Monneret, juste après son sacre, recueillie par nos confrères de France 3 Bourgogne
Alors qu’elle atteint le 8ème étage de sa construction, 35 m (sur 10 au total, 55 m une fois terminée), la Cité des Civilisations du Vin est un modèle qui parle à nos amis européens et bientôt au monde entier.
En visite à Bordeaux vendredi dernier, le 24 Octobre, le Ministre Géorgien de l’Agriculture, Otar Daniela est justement venu respirer l’ambiance qui se dégage de cette carafe géante…Il était ccompagné par Levan Davitashvili (National Wine Agency Géorgie) et par Jacques Fleury (Vice Chairman of the Board, The Georgian Wine Association C.E.O. Georgian Wines and Spirits Founder et Directeur du Chateau Mukhrani).
Il a voulu que cette visite de la Cité du Vin marque l’étape la plus importante de son séjour bordelais tout en passant également par Saint-Emilion, l’une des appellations qui résonnent dans le monde.
La Cité des Civilisations du Vin est un concept « merveilleux, exceptionnel et une réalisation majeure » Otar Daniel, ministre de l’agriculture de Géorgie.
La Géorgie est aussi un pays où le vin est omniprésent dans la culture, un pays mêlant anciennes traditions et modernité. La Géorgie est une grande civilisation du vin à tel point qu’elle sera évoquée dans différents modules du parcours permanent de la Cité des Civilisations du Vin.
La visite de Otar Daniela a été l’occasion de nouer de vrais contacts avec l’équipe de la Cité des civilisations du vin dans le but de s’en inspirer pour créer à Tbilissi une structure visant à mettre en valeur la tradition de production vinicole dans le Caucase.
40 ans, l’âge mûr…c’est aussi les 40 ans de l’IPC Vins et Spiritueux, créé par la CCI de Bordeaux et le négoce bordelais. Une cérémonie de remise de diplômes a eu lieu en fanfare à la faïencerie aux chartrons à Bordeaux avec une table ronde intituléee « l’avenir du vin est-il soluble dans le web? » Vaste programme…
Créé en 1974 par la CCI de Bordeaux en collaboration avec le négoce bordelais, l’IPC Vins et Spiritueux célèbre cette année son 40ème anniversaire. Une soirée spéciale était ainsi organisée à l’occasion de la remise des diplômes à la promotion 2014 parrainée par la maison DUCLOT, propriétaire de PETRUS.
Mais en guise d’amuse-bouche, avant la soirée de gala, une table ronde était organisée sur le thème « L’avenir du vin est-il soluble dans le web ? » et animée par Thomas GUELLER, rédacteur en chef de V&S news avec témoignages à l’appui de professionnels et anciens diplômés de l’IPC; à noter que l’IPC Vins et Spiritueux innove pour ses 40 ans en lançant une formation en commerce international inédite grâce à l’option « wine et web ».
40ème promotion : 31 femmes et 33 hommes pour une moyenne d’âge de 32 ans La 40ème promotion comprend 64 stagiaires dont 48% de femmes. 10 « IPCistes » sont d’origine étrangère avec 5 Chinois (dont 3 jeunes femmes) et aussi trois Franco-africains, une Espagnole et une Roumaine. La moyenne d’âge est de 32 ans, le plus jeune ayant 19 ans, et la plus âgée 64.
L’IPC Vins et Spiritueux prépare depuis 40 ans au diplôme de Gestionnaire d’unité commerciale spécialisée. Ce programme comporte 1270 heures de formation sur 9 mois (cours et mission en entreprise). Il débouche sur un titre de niveau III, homologué par l’Etat, équivalent à un Bac+2 et inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles.
Plus de 85% des stagiaires trouvent un emploi dans les 12 mois L’IPC Vins et Spiritueux apporte aux stagiaires les connaissances techniques et culturelles indispensables à la commercialisation des produits. Plus de 85% des stagiaires trouvent un emploi dans les 12 mois suivant leur formation, pour 60% d’entre eux dans le commerce ou le négoce. Son solide réseau d’anciens est également un atout majeur. Ce sont ainsi plus de 1 000 professionnels de la filière vitivinicole en France et dans le monde qui contribuent à la notoriété de la formation et aident aussi les stagiaires pour leur placement.
Formation inédite Commerce International option « Wine&Web » Fort de son expérience et de sa connaissance de la filière, l’IPC Vins et Spiritueux a ouvert ce mois-ci la formation de Responsable en commerce international. Sa particularité : une option « wine & web », inédite, qui répond à un besoin urgent des professionnels pour développer leurs ventes à l’export et sur internet. Accessible aux titulaires d’un Bac+2, la formation comprend 6 mois de cours et 6 mois de stage en entreprise. Elle débouchera sur un diplôme homologué de niveau Bac +3/4. A l’issue de la formation, les stagiaires, qui maîtriseront l’anglais, seront capables de faire déguster les vins, de les promouvoir et les vendre via internet ou encore à partir d’un bureau en France ou à l’étranger.
Avec un mois de septembre exceptionnellement doux et ensoleillé et de bonnes pluies durant la première quinzaine du mois d’octobre, les vendanges 2014 ont demandé beaucoup de précision et de patience aux vignerons de Sauternes et Barsac.
Sur les appellations Sauternes et Barsac, les premières tries ont débuté à la mi-septembre, après une longue période de temps chaud et sec, sur des raisins passerillés (secs mais non botrytisés). Les averses des quinze premiers jours d’octobre ont amené avec elles le développement du botrytis, tant attendu par les vignerons de Sauternes et Barsac.
De nombreuses tries ont été nécessaires à la récolte des raisins afin d’extraire le meilleur de la vendange. Le savoir-faire du vigneron Sauternais s’est ainsi pleinement exprimé durant ces vendanges : un travail artisanal, rigoureux et précis de sélection des meilleurs raisins lors des différents passages dans la vigne. A travers chaque instruction donnée à son équipe de vendangeurs, c’est la personnalité du vigneron qui s’exprime et qui appose sa griffe sur son vin.
Le millésime 2014 sera cousu main et aura demandé un travail de précision et de haute couture comme savent le faire les vignerons de Sauternes. Plus que jamais, les vins de Sauternes seront des vins de vigneron.
Un millésime 2014 frais et aromatique: les jus présentent une belle fraîcheur. Répondant à la demande du consommateur, les Sauternes 2014 seront toniques et vifs avec une consommation facile, aussi bien à l’apéritif qu’à table.
La Voix Est Libre vous propose un Hors-série de 52′ consacré au millésime 2014 et s’installe à cette occasion au coeur des vignes de l’Entre-deux-mers. Après une récolte 2013 décevante, les professionnels du vin confirment cette année un bon millésime, tant en volume qu’en qualité.
Xavier PLANTY, viticulteur, copropriétaire du château Guiraud, premier Grand Cru Classé de Sauternes.
De nombreux thèmes évoqués:
Ce bon millésime va -t-il profiter à l’ensemble de la profession ? Si les plus grands châteaux, 1er crus classés, crus classés, crus bourgeois arrivent à s’en sortir, quid des petits vignerons étrillés par des années de cours du tonneau au plus bas (cf 850 € en 2008-2009 contre 1250 €aujourd’hui)
Comment se relève-t-on d’un millésime 2013, avec des orages de grêle qui ont meurtri et affaibli de nombreux producteurs ?
Comment s’adapter aux nouveaux modes de consommations ? Ils sont bien loin les 120 l de vin consommés par an et par habitant (en 1960), aujourd’hui on considère que l’on boit 44 l par an/hab. et que le vin n’est plus un aliment mais considéré comme un plaisir occasionnel. Il s’achète parfois le soir même chez un caviste pour une dégustation entre amis, la consommation a également changé dans les restaurants avec la peur du gendarme et la loi Evin, celle-ci est tombée et les gens ne consomment plus que du vin au verre, ou presque.
Comment relancer les exportations ? Le CIVB a lancé sa nouvelle campagne de promotion qui va s’afficher partout et notamment le 27 octobre dans le métro à New-York, après une baisse l’an dernier générale pour Bordeaux de 8% en volume, et une nette diminution en Chine -25% en volume et au Royaume-Uni -43% en valeur.
L’avenir est-il dans le Bio ? Il représente désormais une forte tendance qui se développe dans toutes les appellations.
L’Aquitaine est la troisième région de France avec 730 viticulteurs bio et 9600 Ha.
La culture Bio représente désormais une forte tendance qui se développe dans toutes les appellations.
L’Aquitaine est la troisième région de France avec 730 viticulteurs bio et 9600 Ha.
La question des pesticides focalise le débat en 2014 avec l’affaire de Villeneuve-de-Blaye.
Cette prise de conscience environnementale va-t-elle exploser ?
Xavier Planty, gérant de château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes, certifié Bio depuis 2011 invité de LVEL
Plusieurs reportages illustreront l’émission avec notamment :
Les coulisses des vendanges au coeur d’une propriété viticole
L’état des lieux dans l’ensemble des appellations.
Le château Giscours et sa production du vin rosé
La révolution des étiquettes sur les bouteilles
Les Chinois dans le vignoble bordelais, mirage ou réalité ?
La culture des vignes version bio
Les femmes dans le monde du vin : portrait croisé de deux d’entre elles
La France repasse en tête, profitant d’une plus faible récolte en Italie, comme en Espagne. Cette année, la production en France devrait s’établir à 46,1 millions d’hectolitres.
Cocorico !!! Côté Châteaux l’avait annoncé dès le 16 septembre: la France reprend sa 1ère place avec 46,1 millions d’hl (en hausse de +10%) devant l’Italie avec à 44,4 Mhl (en baisse de -15%) et l’Espagne avec 37 Mhl (-19%).
La récolte mondiale est prévue à 271 millions d’hectolitres après 287 millions (chiffres confirmés en fin de campagne) l’an passé, principalement en raison d’aléas climatiques, selon Jean-Marie Aurand, le directeur général de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.
Les Etats-Unis se classe quatrième producteur mondial à un niveau « élevé » à 22 Mhl (-4%) malgré le séisme en Californie et la sécheresse.
Dans l’hémisphère sud, à noter le recul de la production chilienne (-22% à 10 Mhl, 9e mondial) alors que le pays est en croissance constante depuis 2010 et reste 10% au-dessus du niveau de 2010 (contre 13% en 2013).
L’Australie enregistre une légère hausse (+2%) à 12,6 Mhl, après plusieurs années de sécheresse qui l’avaient conduite à arracher des plants. Mais c’est surtout son petit voisin la Nouvelle Zélande (13e mondial) qui poursuit sa progression et prévoit cette année un bond de 29% à 3,2 Mh.
A ce stade, aucune estimation n’a été fournie par la Chine, qui avait produit 11,7 Mhl en 2013 (sur 600.000 ha de vignobles) et devrait se situer au 7è rang mondial cette année (5e l’an passé). Parmi les dix premiers producteurs de vins mondiaux, qui représentent 80% de la production mondiale souligne l’OIV, quatre sont du « nouveau Monde »: Argentine (5e), Australie (6e), Afrique du Sud et Chili (8 et 9e). Tous, comme les Etats-Unis d’ailleurs, sont considérés en « croissance tendancielle » sur les quinze dernières années – à l’inverse des Européens, qui ont beaucoup arraché.
Quant à la consommation, elle est difficile à chiffrer avant les fêtes de fin d’année, qui représentent parfois un tiers de la saison, rappelle l’expert. Mais, après le coup d’arrêt enregistré en 2008-2009, lié à la crise, elle semblerait frémir de nouveau et repasser à 243 Mhl, franchissant le niveau des 240 Mhl auquel elle était retombée, après avoir dépassé les 250 Mhl en 2007.
La Chine, 5e consommateur mondial (et 8e producteur) a moins importé en 2013 malgré une production nationale plus réduite : sans doute les opérateurs ont-ils liquidé d’importants stocks sur place, avance l’OIV. « Le nombre de consommateurs ne cesse d’augmenter et la Chine reste un marché important quoi qu’il arrive », juge M. Aurand.
Pour lui l’avenir est tout à fait garanti : le vin représente en valeur 75 milliards d’euros dans le monde et les échanges internationaux – 100Mhl chaque année – 25 milliards d’euros, « l’équivalent de 400 Airbus A320 » souligne-t-il.
Il y a dix ans, les vins exportés représentaient un quart de la consommation mondiale contre 40% aujourd’hui: ce qui signifie que sur cinq bouteilles ouvertes et bues, deux sont importées d’ailleurs.