19 Fév

Crash d’hélicoptère au château de la Rivière: l’ADN est confirmé, il s’agit bien du corps du milliardaire chinois Lam Kok

Le corps découvert vendredi à Saint-André-de-Cubzac en Gironde est bien celui du milliardaire chinois. Les analyses ADN viennent de tomber. L’IRCGN confirme qu’il s’agit de Lam Kok, qui avait acheté le Château de la Rivière. Il avait disparu dans le crash d’hélicoptère le 20 décembre à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay, où au total 4 personnes avaient péri. Les recherches auront duré près de 2 mois.

Lam Kok et son épouse au moment de l’achat du château de la Rivière derrière eux

Un corps a été retrouvé vendredi par des chasseurs, dans des marais, à 6-7 mètres des berges de la Dordogne. Les fortes marées avaient poussé ce corps au-delà du lit de la rivière.

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Plus de 100 pompiers et gendarmes ont participé aux premières recherches. Des recherches, allégées par la suite, qui auront duré 2 mois © JPS

Dès vendredi, les gendarmes laissaient entendre que des éléments pouvaient correspondre avec la disparition de Lam Kok: le corps était très endommagé, il aurait séjourné plusieurs semaines dans l’eau, plus d’un mois. Considérant que le crash de l’hélicoptère que pilotait James Grégoire, l’ancien propriétaire du château de la Rivière, s’est passé le 20 décembre, il y avait de fortes présomptions.

Deuxième jour de recherches sur la Dordogne pour retrouver les trois disparus © S.Estève pour F3 Aquitaine

2 hélicoptères et 3 sonars avaient été déployés pour les recherches le soir du drame et les premiers jours

Le corps du fils de Lam Kok avait été extrait de la carcasse de l’hélicoptère le soir même du drame le 20 décembre à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay.

Peng Wang, directeur France du groupe Brillant, a été retrouvé le 11 janvier dans la Dordogne à Saint-Vincent-de-Paul, et James Grégoire, l’ancien propriétaire du château de la Rivière, fin janvier à Saint-Loubès.

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L’amabassade de Chine était présente le lendemain du drame sur les bords de la Dordogne © JPS

La famille, ainsi que les autorités chinoises, attendaient depuis 2 mois ce dénouement. Des représentants de l’ambassade de Chine s’étaient déplacés le samedi 21 janvier, au lendemain du drame.

Il s’agissait en effet d’une personnalité très influente en Chine, propriétaire d’une entreprise de thés (des thés de la région de Pu’Er) et d’hôtels de luxe, qui employait 3 000 personnes.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet sur les recherches le soir et le lendemain du drame