Centre Théâtral du Limousin – Poil de Carotte (J.P. Laruy) – 05.10.1964 (c) P. Colmar
À partir de 1964, Jean-Pierre Laruy (pseudonyme de Jean-Pierre Lévy, 1941-1987), qui commença le théâtre à Oran, ancien étudiant en khâgne à Henri IV et en philosophie à La Sorbonne – admissible à l’E.N.S. – puis élève de la rue Blanche, est, avec Georges-Henri Régnier, le codirecteur du Centre Théâtral du Limousin. Paul Julliard a consacré quelques pages à la naissance de cette structure1. Georges et Jean-Pierre ont d’abord joué à Paris, sous l’égide du Ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Ligue de l’Enseignement. Le Ministère et l’U.F.O.L.E.A organisent également des tournées en province, jusqu’en Limousin. A cette occasion, Laruy et Régnier et leurs accolytes proposent Voulez-vous jouer avec moa2, Fin de partie3, L’Echange4, Les Caprices de Marianne5, dans divers bourgs et petites villes, mais aussi à la Maison du Peuple de Limoges, à l’usine Legrand, à la Cité des Coutures. Tant et si bien que le maire de Limoges et le Ministère de la Culture leur proposent de « tenter l’essai d’une décentralisation théâtrale en Limousin ». Les premiers temps sont toutefois difficiles. La municipalité prête à la troupe une ancienne maison promise à la démolition rue des Clairettes. En 1965, la Ville et le conseil général de la Haute-Vienne apporte leur soutien. L’année suivante, le Ministère nationalise le C.T.L. comme Troupe Nationale de la Décentralisation. Paul Julliard écrit : « Cette promotion est célébrée au Grand Théâtre de Limoges, en présence de Monsieur Biasini6 qui représente l’Etat et les autorités limousines, avec la représentation du Pain dur de Paul Claudel – tout un symbole après ces temps difficiles ! ». Il évoque aussi « un public jeune, enthousiaste, un public neuf que n’avait jamais auparavant touché le théâtre et qui est particulièrement disposé à comprendre les problèmes contemporains. » L’équipe constituée autour des directeurs est devenue une troupe nationale permanente. Georges-Henri Régnier, codirecteur, ayant été appelé à la direction du théâtre de Bourges (1972), Jean-Pierre Laruy est demeuré seul pour assurer, à Limoges, la direction du Centre Théâtral du Limousin devenu Centre Dramatique National du Limousin (1972), qu’il dirige jusqu’en 1983. Entre 1961 et 1983, Jean-Pierre Laruy met en scène quelque 80 spectacles, dans lesquels il peut aussi jouer (et même faire office de traducteur ou composer la musique, avec aussi Yves Desautard ou Pierre-Jean Leymarie) : Beckett, Claudel, Molière, Pirandello, Sartre, Marivaux, Sophocle, Tennessee Williams, Musset, Ionesco, Vitrac, Giraudoux, Balzac, Strindberg, Hugo, etc. La pièce La Mouche verte, qu’il a écrite avec Daniel Depland, a été éditée en 1981 par L’Avant-Scène théâtre. Les spectacles sont joués parfois au théâtre municipal de Limoges, au Centre culturel municipal Jean Gagnant et dans divers lieux du département (comme le parc Charles Silvestre, à Bellac, qui accueille Pétronille tu sens la menthe, chansons de la période 1900-1930). La comédienne Andrée Eyrolle se souvient aussi : « On allait dans les villages, mais on ne se contentait pas de jouer, on restait huit jours au même endroit, on organisait des parades avec des tracteurs, on écoutait les gens, on inventait avec eux. » Laruy se produit encore au théâtre de la Visitation, rue François Chénieux à Limoges. La Visitation est une ancienne chapelle construite au XVIIIème siècle par Joseph Brousseau. Le couvent est devenu, à la Révolution, tribunal puis prison insalubre. Il abrite aussi durant les premières décennies du XIXème siècle la bibliothèque municipale, une école d’enseignement mutuel, et la pépinière départementale. L’armée s’y installe ensuite, ce qui n’empêche pas l’accueil de spectacles dans la chapelle. En dehors de ses propres mises en scène, Laruy invite d’autres artistes, comme Jean Alambre, auteur et chanteur, qui met en scène, en 1976 Le massacre des Primevères. Néanmoins, le nombre d’abonnés fléchit.
Au début 1975, l’Etablissement Public Régional vote un crédit de 400 000 francs destiné à l’achat d’un matériel mobile permettant des actions d’animation culturelle itinérantes et régionales (460 places) ; ce sera la mission des Tréteaux de la terre et du vent, associés au Centre Dramatique du Limousin, dirigés par Hassan Geretly – d’origine égyptienne, diplômé des Universités de Bristol et de La Sorbonne, il est rentré en Egypte en 1982, où il a été assistant de Youssef Chahine, puis a fondé la compagnie théâtrale El Warsha – avec Daniel Hanivel pour secrétaire général. Pendant une semaine, les Tréteaux s’installent dans une ville limousine d’où rayonnent de multiples activités : parades, marionnettes, ateliers théâtre, spectacles. La troupe joue par exemple Mistero Buffo de Dario Fo ou Village à vendre de Jean-Claude Scant. Le public suit, en nombre, parfois enthousiaste, parfois dérouté : ainsi, du 26 janvier au 20 mars 1976, 15 000 habitants limousins assistent aux animations. Le Populaire du Centre se félicite : « A l’heure de la faillite, des économies galopantes, la bonne vieille faculté de résistance d’une région qui n’a encore point trop perdu de ses valeurs et de sa vérité, est sans doute un espoir. Il faudra qu’on le comprenne en haut-lieu. » Parmi les journalistes d’alors : Paul-Henri Barillier, devenu par la suite l’un des actifs animateurs de la vie culturelle limougeaude. L’aventure participe du mouvement d’alors « Vivre et travailler au pays », symbolisé par le combat des paysans du Larzac. Malheureusement, le Secrétariat à la culture n’aide pas l’entreprise qui se dissout et renaît plusieurs fois, obligeant à un perpétuel et difficile travail de remobilisation.
Pierre Debauche au Festival des francophonies (c) L. Bourdelas
De 1983 à 1985, Pierre Debauche, alors âgé de 53 ans, compagnon de route de Roger Blin, Jean-Marie Serreau, Vitez, Vilar, Adamov, prend la direction du Centre Dramatique National du Limousin. Deux années seulement en Limousin, mais pour une formidable impulsion au théâtre de sa capitale. Né en 1930 à Namur, Pierre Debauche est un comédien, metteur en scène, poète, chanteur et directeur de théâtre franco-belge, qui a enseigné au Conservatoire de Paris avec Antoine Vitez puis dirigé le Théâtre des Amandiers. Le C.D.N.L. est alors une compagnie théâtrale… sans théâtre qui lui soit propre et qui doit donc trouver pour chacun de ses spectacles un lieu approprié mais parfois improbable ; c’est cette difficulté qui – paradoxalement – fait son charme. Ainsi, le midi, peut-on écouter de la poésie au Théâtre de la Visitation ; ainsi, le Serment sur la mort de Bossuet prend-il tout son relief à l’église Sainte-Marie, L’île aux esclaves ou La fausse suivante de Marivaux au château de Ligoure ; ainsi la troupe joue-t-elle à Expression 7. Debauche a pourtant l’idée de lancer une souscription pour financer l’aménagement d’une salle dans une ancienne usine de textile sur les bords de Vienne, à la Font-Pinot (en échange, chaque souscripteur aurait reçu une lame de bois de la scène à son nom), ce dont le maire d’alors, Louis Longequeue, ne veut pas entendre parler. L’ancien Ciné-Union, sauvé de la destruction (comment avait-il été possible de l’envisager, en ce lieu si symbolique qu’est la rue des Coopérateurs ?), ne profita qu’à ses successeurs. Le grand homme – n’ayant pas peur des mots lorsqu’ils sont justifiés ! – eut aussi l’idée d’inventer un festival en milieu rural, en Creuse : le Printemps des Granges, démarche ludique et populaire.
Par coeur, journal du CDNL, n° zéro (c) L.B.
L’excellent journaliste (et plus que cela !) Chris Dussuchaud a pu écrire, à propos de Debauche : « l’utopie était son moteur, une utopie raisonnée, réaliste, et, le regard de ses semblables, son carburant. Dans un mouvement perpétuel, il n’avait de cesse de lire, découvrir, écrire, chanter, jouer, montrer, enseigner, guider, former, diriger. Construire. »7
Le dynamisme de Debauche (accompagné par la revue Par Cœur8) provoque un véritable engouement, d’autant plus qu’il crée à Limoges le Festival des francophonies, dont la première directrice est Monique Blin, qui résume parfaitement les choses : « actuellement en plein essor théâtral, le Limousin vit des expériences nouvelles et son ouverture culturelle en fait le juste lieu d’ancrage d’un évènement de portée internationale ». Pour Debauche – dont la conférence de presse de présentation, à laquelle j’assiste, se déroule dans une véritable euphorie –, il s’agit « d’inventer des fraternités nouvelles » permises par la langue française. La première édition accueille des metteurs en scène, comédiens, artistes, venus du Cameroun, du Canada, de Côte d’Ivoire, de Suisse, de Bretagne, de la Réunion, de la Martinique (dont le Théâtre de la Soif Nouvelle, encouragé par Aimé Césaire et Debauche qui signe la mise en scène, présente Othello). La Faculté des Lettres et Sciences Humaines – en particulier Jean-Marie Grassin – s’associe au festival. Dès le début de l’aventure, des rencontres, des ateliers, diverses manifestations, sont organisés. Béatrice Castaner, devenue secrétaire générale du Festival, par ailleurs écrivain, s’est souvenue pour moi : « 1984 : avoir vingt ans à Limoges ! Le bonheur, puisqu’à cette date commence une aventure théâtrale hors du commun, portée par un homme qui soulève des montagnes : Pierre Debauche. Et sous mes yeux éberlués de jeune étudiante en art dramatique, je vois, je touche, je parle avec des femmes et des hommes venus d’autres continents. Je partage des journées, des soirées, des nuits entières avec ceux et celles, qui, avec leurs mots, me font toucher du bout de leur pensée une manière différente de concevoir le monde. Pensée d’un ailleurs qui se développera tout au long de ma vie. »
Le Ciné-Union, avant d’être Centre Dramatique National du Limousin
Ciné-Union – Union coopérative – le cinéma – Photothèque Paul Colmar
Ciné-Union – salle des fêtes – Photothèque Paul Colmar
Ciné-Union – salle des fêtes (intérieur) – Photothèque Paul Colmar
Ciné-Union – salle (circa 1930) – Photothèque Paul Colmar
Arlette Téphany et Pierre Meyrand succèdent à Pierre Debauche à la tête du C.D.N.L. qu’ils baptisent « La Limousine », clin d’œil à la vache rousse emblématique de la région. Ils bénéficient de l’ouverture d’un théâtre tout neuf, au Ciné-Union, sauvé grâce à la mobilisation de l’association « Sauvegarde du Ciné-Union » alors que les coopérateurs avaient obtenu un permis de démolir de la part de la mairie. Parmi tous ceux qui se mobilisent : Ellen Constans, ancienne députée, adjointe au maire chargée de la culture, ainsi que les nouveaux directeurs du C.D.N. Le maire Louis Longequeue finit par entendre raison et le projet de construction d’un théâtre avenue du Général-Leclerc est abandonné. L’architecte Yves Lejeune (qui travailla avec Pierre Debauche), conçoit une salle de 400 places, avec des fauteuils verts – couleur habituellement bannie des théâtres par superstition9. Le 20 novembre 1989 (après la visite du ministre de la culture Jack Lang un mois auparavant) nous eûmes donc la joie d’assister à la soirée d’inauguration, en présence de diverses personnalités. En dix ans, La Limousine fidélisa environ 5 000 abonnés (contre 700 à leur arrivée), avec un théâtre à la fois de qualité et populaire, dans l’esprit de Vilar (dont la fille Dominique jouait régulièrement à Limoges). A l’occasion du « Printemps des granges », ils se produisent aussi en milieu rural. En 1995, pour Les affaires sont les affaires, d’Octave Mirbeau, La Limousine obtient trois Molières : celui du meilleur acteur (Pierre Meyrand), du décor et du théâtre public. Mais le ministre de la culture Jacques Toubon a déjà choisi de les démettre, malgré la mobilisation de leurs spectateurs. La Limousine cède la place au Théâtre de l’Union. Arlette Téphany (disparue en 2018) avait bien voulu me livrer quelques réflexions : « Pierre Debauche, notre prédécesseur, avait déjà réveillé les notables culturels autour de la situation de ce C.D.N. sans salle de théâtre et chichement subventionné. Nous avons pu développer cet intérêt et fortifier ainsi l’action du Centre. Au cours de nos années de direction, outre la construction de ce beau théâtre, avec ateliers décors, costumes, notre équipe créait 3 spectacles par an qui allèrent jusqu’à 18 ou 20 représentations, une ou deux coproductions, plusieurs accueils de compagnies pour 4 ou 5 représentations. Nous avons présenté plusieurs de nos spectacles à Paris ou en I.D.F., toujours salués par la presse et le public. Nous en avons également tourné plusieurs en régions. Nous avons amplifié Le Printemps des Granges, en jouant 2 spectacles dans 4 fermes du Limousin pendant les mois de juin. Enfin, notre souci du public (pour La Vie de Galilée de Brecht, par exemple, 160 animations assurées par Pierre Meyrand, nos comédiens et moi-même) et notre désir « d’élargir le cercle des connaisseurs » (encore Brecht !) a porté ses fruits : à notre arrivée nous avons trouvé 500 adhérents, à notre départ, nous avons atteint 5000 abonnés. Au Théâtre, il me semble que l’action du C.D.N., ses progrès, son impact sur la population, loin d’écraser les autres structures, les ont aiguillonnées […] A noter la création de l’option Théâtre au Lycée Limosin, où j’ai été la 1ère intervenante aux côtés de professeurs principaux. Évolution générale de l’offre culturelle qui, tout naturellement répondait à une demande accrue, dont nous avons été peut-être un peu les éveilleurs […] Les médias également – presse écrite, radios, TV – ont multiplié à travers tout le Limousin reportages, réflexions, critiques sur l’ensemble des activités culturelles. Ils furent de puissants leviers de communication pour La Limousine ».
Mai 1994 « Pierre Meyrand et Arlette Téphany sont virés quand la droite revient au pouvoir sous Balladur » par Christophe Lagarde
Professeur d’arts plastiques, Christophe Lagarde a été dessinateur de presse pour France 3 Limousin entre mars 1990 et 1991 dans une émission hebdomadaire dominicale de caricatures régionales Actuali….traits. Il participe chaque année depuis 1991 au salon annuel du dessin de presse et d’humour de Saint-Just Le Martel (Prix des Banturles en 2016).
Silviu Purcarete (c) Fonds des Coopérateurs
C’est le metteur en scène roumain Silviu Purcarete qui prend en 1996 la direction du C.D.N.L., et le rebaptise Théâtre de l’Union. Il abandonne alors le Théâtre Bulandra à Bucarest – c’est un artiste internationalement reconnu, qui vient de présenter Ubu Rex avec des scènes de Macbeth (Jarry-Shakespeare) et Titus Andronicus au Festival d’Avignon. Je me souviens d’un théâtre exigeant, visuel, contemporain, audacieux. À Limoges, il crée L’Orestie d’après Eschyle, Les Trois soeurs d’Anton Tchekhov, Dom Juan de Molière ; il coécrit avec Dick MacCaw et met en scène De Sade (a sad story) dans le cadre de Bologne 2000, ville européenne de la Culture (tournée en France, Italie, République tchèque, Allemagne). Il met en scène à l’automne 2000 La femme qui perd ses jarretières d’Eugène Labiche et crée au printemps 2001, Têtes d’Afarit grillées sur lit de mort et de poivrons, inspiré des Mille et une nuits. Il crée parallèlement pour d’autres scènes, Songe d’une nuit d’été de Shakespeare au Norske Teatret à Oslo, joué à Limoges en 2001. Malgré la grande qualité de son travail, le courant ne passe pas vraiment avec le grand public et le nombre d’abonnés baisse. Purcarete quitte la ville en 2002 – en lui léguant toutefois l’Académie, installée au Mazeau, à Saint-Priest-Taurion (longtemps lieu des fêtes du Parti Communiste local), qui forme de jeunes comédiens.
A propos de son rapport à l’écriture théâtrale, il avait déclaré à la revue Machine à Feuilles, en 1999 : « Je ne suis pas un écrivain. En tant que metteur en scène je m’exprime dans un langage autonome qui est le langage de la scène et où la parole n’est qu’un des éléments constitutifs. J’ai été amené deux ou trois fois à composer des textes dramatiques mais chaque fois c’était à partir d’un concept de spectacle très précis (il ne s’agissait donc pas d’une écriture dramatique qui se transforme en spectacle mais d’un spectacle rêvé qui demande une certaine écriture spécifique). »
Parisien originaire de Tulle, en Corrèze, Pierre Pradinas succède à Silviu Purcarete de 2002 à 2014 – le ministre de la culture Frédéric Mitterrand l’ayant reconduit. Il a fondé la Compagnie du Chapeau Rouge à la fin des années 70 (avec Catherine Frot, Yann Collette, Thierry Gimenez, Alain Gautré), avant d’occuper des postes de formateur ou de directeur. Sa mission fut ainsi résumée par L’Express : « Refaire le plein de public. Telle est la mission du nouveau directeur, qui devra concilier exigence et bonne humeur ». Son théâtre, sans doute plus populaire et divertissant que celui de son prédécesseur – ce qui ne l’empêche pas d’aborder de grandes questions ou même des sujets d’actualité – convient mieux, semble-t-il, au public limougeaud. Parmi ses créations remarquées : L’Enfer d’après Dante, Maldoror d’après Lautréamont (avec le formidable comédien David Ayala), ou bien encore Fantomas revient ! de Gabor Rassov. Pradinas s’est entouré d’une troupe d’amis, parmi lesquels Romane Bohringer, qui a joué à plusieurs reprises sur les planches de son théâtre, par exemple du Labiche, ou son frère Simon Pradinas, plasticien. Diverses rencontres, débats ou manifestations ont aussi été organisées à L’Union.
Il est aussi proposé en 2009 à Anton Kouznetsov, comédien et directeur de théâtre russe, d’assurer la responsabilité pédagogique de L’Académie,ce qui inaugure des liens entre la France et la Russie, notamment avec l’Académie Nationale de Saint-Pétersbourg et le Centre National Meyerhold de Moscou. En 2013, après le décès brutal de Kouznetsov, l’Académie choisit pour la troisième fois consécutive de confier l’encadrement de ses études à un artiste né à l’étranger : Paul Golub, metteur en scène américain. A suivre …
Pierre Pradinas © Thierry Laporte
1 « Naissance du centre théâtral du Limousin », Cahiers Robert Margerit, VV, 2003, p.p. 227-234. Il y reproduit notamment une très amusante et ironique lettre de démission du père de Georges Régnier datée de 1965, dans laquelle celui-ci – administrateur du Centre – détaille les difficultés de l’entreprise.
2 Pièce de Marcel Achard, créée au Théâtre de l’Atelier en 1923.
3 Pièce de Samuel Beckett, créée en 1957.
4 Pièce de Claudel créée en 1914.
5 Pièce d’Alfred de Musset, créée en 1851.
6 Emile Biasini est alors le directeur du Théâtre, de la Musique et de l’Action culturelle au ministère des Affaires culturelles d’André Malraux. On lui doit la mise en en place les maisons de la Culture.
7 « Pierre Debauche : toute une vie vouée au théâtre », Cahiers Robert Margerit, n°22, 2018, p. 264-265.
8 Au sommaire du n° zéro (juin 1984) : Jean-François Demeure, Pierre Debauche, Pascal Antoine, Claude-Nicolas Le Doux, Jean-Yves Bouchicot, François Bertrand, Pierre Bordes et le poète limousin Joseph Rouffanche, qui obtint cette année-là le Prix Mallarmé.
9 « Il s’est agi de sauver et remettre en valeur un édifice abandonné qui témoigne des débuts de l’usage du béton armé. Tous les vestiges dignes d’intérêt ont été préservés (galerie, ferronnerie, carrelages, lambris, luminaires, etc.). La machinerie scénique ajoutée ne porte pas atteinte à la structure. Les volumes abritent une salle de 400 places, un vaste plateau avec dessous de scène partiels, une structure d’accueil, un foyer-bar, des sanitaires, des bureaux, des loges, une salle de lecture et un atelier de costumes relié à un édifice voisin destiné aux ateliers des décors. » (Site Yves Le Jeune)